«Heureusement que j’ai mes amis» : le deuxième Noël de Françoise, 73 ans, sans ses enfants
 
[...]
 
L’an dernier, Noël n’a pas eu lieu. Pour la première fois, Françoise s’est retrouvée seule. Sans table dressée, sans enfants, sans petits-enfants. Elle a cru à un accident de parcours. Un an plus tard, rien ne s’est arrangé.
 
[...]
 
La rupture avec le cadet est plus récente. Elle remonte à un an. Le plus douloureux, pour Françoise, c’est de ne pas parvenir à en identifier l’origine. Peut-être son refus de verser 4.000 euros pour l’opération de leur chien ? Peut-être aussi une remarque, lorsqu’ils ne sont pas passés la voir alors qu’elle était malade. Elle n’en est pas certaine. Elle y revient souvent avec son psy, qui peine à l’aider sans comprendre précisément ce qui a déclenché la cassure. Ce qu’elle retient, en revanche, c’est la dernière conversation. Les mots prononcés. On lui a dit qu’elle était «acariâtre», qu’elle avait Alzheimer, qu’elle vivait trop près d’eux. Et qu’il fallait qu’elle parte.
 
 
Ont-ils réagi ainsi parce qu’elle les a trop gâtés ?

«Heureusement que j’ai mes amis» : le deuxième Noël de Françoise, 73 ans, sans ses enfants
 
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L’an dernier, Noël n’a pas eu lieu. Pour la première fois, Françoise s’est retrouvée seule. Sans table dressée, sans enfants, sans petits-enfants. Elle a cru à un accident de parcours. Un an plus tard, rien ne s’est arrangé.
 
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La rupture avec le cadet est plus récente. Elle remonte à un an. Le plus douloureux, pour Françoise, c’est de ne pas parvenir à en identifier l’origine. Peut-être son refus de verser 4.000 euros pour l’opération de leur chien ? Peut-être aussi une remarque, lorsqu’ils ne sont pas passés la voir alors qu’elle était malade. Elle n’en est pas certaine. Elle y revient souvent avec son psy, qui peine à l’aider sans comprendre précisément ce qui a déclenché la cassure. Ce qu’elle retient, en revanche, c’est la dernière conversation. Les mots prononcés. On lui a dit qu’elle était «acariâtre», qu’elle avait Alzheimer, qu’elle vivait trop près d’eux. Et qu’il fallait qu’elle parte.
 
 
Ont-ils réagi ainsi parce qu’elle les a trop gâtés ?

«Heureusement que j’ai mes amis» : le deuxième Noël de Françoise, 73 ans, sans ses enfants
 
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L’an dernier, Noël n’a pas eu lieu. Pour la première fois, Françoise s’est retrouvée seule. Sans table dressée, sans enfants, sans petits-enfants. Elle a cru à un accident de parcours. Un an plus tard, rien ne s’est arrangé.
 
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La rupture avec le cadet est plus récente. Elle remonte à un an. Le plus douloureux, pour Françoise, c’est de ne pas parvenir à en identifier l’origine. Peut-être son refus de verser 4.000 euros pour l’opération de leur chien ? Peut-être aussi une remarque, lorsqu’ils ne sont pas passés la voir alors qu’elle était malade. Elle n’en est pas certaine. Elle y revient souvent avec son psy, qui peine à l’aider sans comprendre précisément ce qui a déclenché la cassure. Ce qu’elle retient, en revanche, c’est la dernière conversation. Les mots prononcés. On lui a dit qu’elle était «acariâtre», qu’elle avait Alzheimer, qu’elle vivait trop près d’eux. Et qu’il fallait qu’elle parte.
 
 
Ont-ils réagi ainsi parce qu’elle les a trop gâtés ?