Reprise du message précédent :

Alors dans l'ensemble nous sommes presque sur la même longueur d'onde, faut que je me plonge dans la lecture des oeuvres de carl young pasque faut avouer que jusqu'à présent je n'ai lu que la vugarisation de son oeuvre...honte à moi  

Oui presque d'accord.
Avec Jung , on touche presque a la philosophie (c'etait un grand connaisseur de Kant, entre autre) ,également a  l'esotérisme.
Sinon ,je me suis aperçu que je n'avais pas répondu a tout tes arguments, notamment a la sexualité de l'enfant.
Le sexe , au sens large, fait toujours intervenir (les)l'autre(s).
Oh bien sur il y a les narcissiques (mais ils relèvent de la perversion) et l' enfant (avec les stades oraux et anals) , mais l'enfant n'est qu'une préparation a l'adulte qu'il sera, c'est la chrysalide du papillon. D'ailleurs c'est Freud qui a dit que l'enfant etait un pervers polymorphe.
Il faut encore comprendre ce qu'est un pervers, tentative d'explication personnelle:
Un pervers c'est comme un train qui a déraillé ( ), il emprunte une voie sans issue et pourtant focalise toute son énergie sur cette voie.
L'enfant , lui, est avant tout un explorateur , il ne connait pas la voie a priori. D'ou l'expression "pervers polymorphe".

Ces dernier temps les gens prend un grande part dans le sex car c'est le refuge du plaisir dans ce monde de brute. Les religions et les mentalités ont fait passé le sex comme de la débauche et fallait s'en cacher. sex = plaisir = diable.
Avec tous ce qu'il se passe autour de nous , le faite que les religions ont perdu leur role les personnes veulent vivre le plaisir qu'ils leurs étaient interdit.
Enfin bon ce n'est que mon avis.

 
ben pour moi et d'après freud un pervers c'est quelqu'un qui doit utiliser un objet partiel pour se satisfaire.... il se satisfait donc soit avec des objets (fétichiste de pieds, mains,, scatophile...) ou avec des personnes qu'il considère comme des objets...il ne jouira que quand il sera parvenu  jouir de son objet ou à faire "jouir" la personne consentante/sa victime, mais attention jouir non seulement sur le plan du plaisir mais aussi au sens lacanien  ça peut-être l'épouvante =>l'exibitionniste,... la souffrance=> le sadisme.
 
En gros si on dit que l'enfant est un pervers polymorphe c'est parce qu'il se sert de certaines zones érogènes pour "jouir" et non pas d'un objet total considérée comme une personne à part entière...
 
mais si l'enfant évolue vers une relation d'objet total, il n'en garde pas moins certaines fixations au stade anal, oral...d'ou l'amour de la bouffe, le plaisir qu'on a encore de déféquer, de relacher notre vessie, d'embrasser...puis ben on construit autour de ça et on devient un beau papillon...  

Ma définition du pervers se voulait davantage allégorique que technique.
J'aime bien faire des parallèles.
Elle n'est pas vraiment en opposition avec la tienne.
Cependant je vois une contradiction dans la partie en gras :
"Personne" et "objet" s'excluent mutuellement.
 
 En effet,il ne s'agit pas tout a fait d'objets  ,mais plus exactement  de personne dominée , "sous controle", "en son plaisir", mais qui ressenttent. On ne peut pas faire jouir un objet.
Bien sur il y a les maso que l'on peut peut etre considérer comme des narcissiques inversés (ils sont leur propre objet de plaisir mais dans l'humiliation et la souffrance).
 
Se servir de certaines zones érogènes pour jouir , c'est purement mécanique, la perverssion se situe seulement  dans l'acte mental.
L'enfant pervers polymorphe ,explore toutes les voies, indistinctement.
Sa sexualité estimproductive ,au sens ou il se disperse a tout vent.  
C'est peut etre ça un pervers: un improductif (voie sans issue).
Alors que la sexualité, d'ordinaire , est une source d'énergie active voir créative (Le tantrisme hindou y voit meme une connection directe avec le cosmos mais c'est une autre histoire ).
Et malheureusement, tout le monde ne devient pas un beau papillon mais restent au stade larvaire.