lokilefourbe | robert64 a écrit :
Voir l'article de F. Daninos ,dans le n° 371 de "La Recherche" de Janvier 2004 ,p60 "La course à la lumière lente"
Pour info ,la vitesse zéro a été tenue pendant qques ms
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C'est bien ce que je pensais, du pipeau :
Citation :
L'expérience dirigée par Lene Vesergaard Hau, du Rowland Institute for Science et de l'Université Harvard, aux États-Unis, consistait à faire passer de la lumière dans un condensé de Bose-Einstein. Il s'agit, en fait, d'un groupe d'atomes que l'on a refroidis à une température quelques milliardièmes de degré au-dessus du zéro absolu. Dans ce milieu très froid, les atomes cessent pratiquement de bouger, s'étendent et empiètent les uns sur les autres, formant du coup une sorte de super-atome doté d'étranges propriétés.
L'une de ces propriétés consiste à ralentir la lumière. En fait, le condensé de Bose-Einstein qui vient d'être créé avait un indice de réfraction 100 000 milliards de fois plus élevé que le verre, ce qui explique que la lumière ait été ralentie à un point tel, a plaisanté la physicienne, « qu'on peut presque envoyer un rayon de lumière, aller se chercher un café et revenir à temps pour la voir ressortir de l'autre côté de l'équipement. »
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Voilà, voilà voilà, on crée un milieu super super dense, dans lequelle les photons ne cessent de collisionner (absorption/réémission) résultat le rayon lumineux, mais un temps très long pour sortir, mais à aucun momment un photon ne va moins vite que C.
C'est comme dans un soleil, les photons produit au centre de l'étoile peuvent mettre des milliers d'années à atteindre la surface solaire.
En fait le photon existe/n'existe plus/existe/n'existe plus/existe.... et quand il existe il va toujours à C.
Evidement plus on augmente le nombre de collision plus il va mettre de temps à traverser le milieu, mais quand il existe et qu'il se déplace c'est toujours à C.
Et l'article le dit bien on parle de "rayon de lumière" pas de photons.
Citation :
Le premier de ces principes repose sur la physique de la propagation des ondes dans les milieux matériels. Quelle que soit la qualité d'une source lumineuse, lorsqu'elle émet une impulsion courte, celle-ci est forcément constituée d'un ensemble d'ondes de fréquences légèrement différentes. Dans un milieu où l'indice de réfraction dépend de la fréquence, ces ondes se propagent à des vitesses différentes. Elles se superposent donc et interfèrent entre elles, recomposant une impulsion que l'on nomme aussi un « paquet d'ondes » et dont la vitesse de propagation est nommée « vitesse de groupe ». Or, des calculs de propagation d'ondes * historiquement établis par les physiciens Arnold Sommerfeld et Léon Brillouin au milieu du XXe siècle * montrent que cette vitesse de groupe devient très faible lorsque l'indice de réfraction varie très fortement en fonction de la fréquence. Conclusion : pour qui veut ralentir la lumière, il faut trouver une fréquence autour de laquelle la variation de l'indice est maximale.
Une telle fréquence existe dans la plupart des milieux : on l'appelle « fréquence de résonance », et elle correspond à l'absorption totale des ondes lumineuses par les atomes du milieu. Ainsi, la fréquence la plus favorable au ralentissement de la lumière est celle à laquelle la lumière... ne se propage pas ! Comment s'affranchir de cette difficulté ?
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Ne pas confondre le photon, la particule et un faisceaux lumineux, un train d'onde. ---------------
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