fafa007 | Bonjour,
Je suis étudiant en architecture et je fais actuellement mon diplôme sur la construction d'un centre de traitement informatique couplé avec une piscine municipale qui récupérerait la chaleur émise par les serveurs.
Je me suis donc pas mal documenté sur l'Architecture de réseaux (silos à grain, château d'eau) avec par exemple un article de Hugues Fontenas déclarant : "Mais ces structures sont encore des formes primitives de l'architecture de réseau. Comme point durs, obstacles à la fluidité, elles constituent les éléments nécessairement imparfaits ; structures issues des différentes étapes de la mécanisation, elles ne sont pas, contrairement à ce que semble indiquer les revendications monumentales qu'elles provoquent, des formes émergents, mais des formes en sursis."1 Ou encore Marcel Hénaff qui déclare : "Désormais le stock c'est le flux."2
Ces auteurs nous indiquent donc que l'espace du stockage est en train de se déplacer d'un endroit précis et spécifique vers le réseau lui même. J'ai donc fait un parallèle avec les centres de traitement de données et je me demande si dans quelques dizaines d'années, les réseaux de fibres optique, par des technologies comme l'hologramme par exemple, pourront devenir eux-mêmes les lieux du stockage de nos giga-octets de donnés.
Mais la question que je voudrais surtout vous posez, c'est de savoir si vous pourriez évaluer la quantité de données stockées, actuellement, à un moment X dans l'ensemble du réseau Internet (fibres, routeurs, switch, câble Ethernet, etc.) exclusion faite des supports de stockage (disques durs et autres mémoires vives ou mortes) ?
Ce chiffre pourrait servir de base à ma réflexion.
Merci de votre participation,
[1] H. Fontenas, “Stockages, un trouble de l'esthétique architecturale,” LES CAHIERS DU MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE , 1996, pp. 74-105.
[2] M. Hénaff, La ville qui vient, Herne, 2008. |
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