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Auteur Sujet :

Les animaux pensent-ils?

n°266799
cosmospiri​t
Dinde la soude
Posté le 22-03-2003 à 09:13:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

L'Antichrist a écrit :

Tous tes posts sont intéressants Musaran ! J'apprécie ta façon d'argumenter, mais pourquoi vouloir toujours interpréter les activité humaines et les pouvoirs sur lesquelles elles se fondent dans un langage emprunté aux sciences et à la biologie en particulier (comme le font tant de personnes ici) ? Personne de veux comprendre ce qui fait la spécificité humaine ? L'homme, être de culture, n'a définitivement plus rien à voir avec la nature, quand allez vous l'accepter ? C'est alors tout le langage qui doit changer (contester la pensée philosophique au nom d'une connaissance scientifique " vérifiable ", c'est purement et simplement commettre un crime contre la raison humaine et son aspiration légitime à la compréhension métaphysique - par les fondements - de soi et du monde) car les réalités qu'il doit manifester sont d'une autre nature que toutes les manifestations empiriques auxquelles s'attache la science (il ne s'agit pas de contester la science mais de reconnaître que même le savoir scientifique procède d'une exigence d'intelligibilité que ce savoir ne peut épuiser). L'homme est un être métaphysique et aucun fait biologique (aucun fait tout court !), aucune explication légale ne pourront jamais épuiser l'univers de significations qui est l'univers humain par excellence : philosopher, c'est proposer une démarche rigoureuse (maîtriser les concepts nécessaires à la pensée) qui ne répond certainement pas au double critère de la mathématisation (ou formalisation) de l'objet d'étude et de la vérification expérimentale, mais qui respecte l'homme dans son essence et sa destination (l'esprit comme puissance de dépassement, comme transcendance). Le langage philosophique est celui de l'homme Un (non uniquement la langage de l'intelligence technicienne) qui tend contamment à s'expliciter, à se déployer dans ses présupposés et ses conséquences de manière qu'un dialogue rationnel puisse s'établir.
 
Ma déception est grande et même si j'ai voué ma vie à la pédagogie (patiente et répétitive) j'en vient parfois à douter de l'esprit qui nous habite !  


 
 
"Tous tes posts sont intéressants Musaran ! J'apprécie ta façon d'argumenter, mais pourquoi vouloir toujours interpréter les activité humaines et les pouvoirs sur lesquelles elles se fondent dans un langage emprunté aux sciences et à la biologie en particulier (comme le font tant de personnes ici) ? Personne de veux comprendre ce qui A MON AVIS la spécificité humaine ?........"
 
la philo se doit d'etre ouverte a tout , non ?

mood
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Posté le 22-03-2003 à 09:13:18  profilanswer
 

n°266804
l'Antichri​st
Posté le 22-03-2003 à 09:19:45  profilanswer
 

Citation :

la philo se doit d'etre ouverte a tout , non ?


 
NON, définitivement NON !!!!!!
 
relis (beaucoup) mieux mon post !!!!


Message édité par l'Antichrist le 22-03-2003 à 09:21:30
n°266945
nur
Posté le 22-03-2003 à 11:30:00  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

la pensée a t_elle un but ?
ce but ne serait il pas de vouloir ?
les animaux veulent ils ?
et si oui ,que veulent ils ?
 
retirons l'Amour,qu'est ce qui reste ?
la pensée serait elle encore possible


 
J?ai déjà apporté certaines réponses à tes questions dans au moins deux posts sur cette page (ou en page 1). Mais je peux recommencer en présentant les choses autrement !
 
Penser, pour un être humain, c?est faire usage de sa raison pour atteindre la fin visée en conscience. Or, la détermination d?une fin est un acte de volonté. Mais pour vouloir, il faut d?abord ressentir un manque, faire l?expérience d?une privation, c?est-à-dire désirer. En vérité, c?est mon désir qui vise un but envisagé comme source de ma satisfaction. Pour atteindre ce but, la volonté doit alors associer, de façon réfléchie, les moyens adaptés. Contrairement au désir, qui en reste au niveau de l?immédiateté, la volonté, qui traduit aussi un manque, élabore des stratégies et suppose un travail de l?intelligence. Désirer consciemment la fin projetée, comme source possible de ma satisfaction, c?est organiser les moyens nécessaires à sa réalisation. Autrement dit, le désir a besoin de la volonté : c?est la volonté qui permet au désir d?atteindre son but. Le désir, mouvement involontaire de ma conscience, est à la racine de mes actes volontaires : il en est le moteur profond. Mais si le désir concerne le but, la volonté, elle, concerne les moyens de l?atteindre. La volonté qualifie ici une conduite qui associe fin consciente et moyens adaptés : elle suppose un acte d?intelligence, un jugement faisant la synthèse des difficultés attendues ou probables et des solutions envisageables. La volonté n?hésite pas à élaborer des stratégies complexes pour se donner toutes les chances de réussir. Ainsi, seul un désir qui devient volonté, c?est-à-dire qui est clairement représenté et maîtrisé rationnellement, peut cesser d?être une simple velléité et exister en tant que projet réel, susceptible d?atteindre son but et d?apporter la satisfaction.
 
Mais on voit bien que rattacher le désir à la volonté délibérée (raisonnable), c?est finalement et sans peut-être s?en rendre compte, assimiler le désir-manque au besoin (et donc rester attaché à notre nature animale) : j?éprouve le désir de boire, j?expérimente douloureusement l?absence d?eau, parce que j?en ai besoin pour vivre. Et c?est pourquoi la volonté raisonnable tend à prendre le pas sur le pur désir car elle s?exerce toujours par rapport à ce qui est bon pour nous, par rapport à la représentation d?une valeur objective (appartenant à la chose) et nécessaire du point de vue de ma nature (biologique). Or, le désir vraiment humain n?a rien à voir avec la volonté car il est d?abord désir de l?impossible, un désir qui ne se limite pas aux objets présents autour de nous mais qui concerne des objets que l'esprit conçoit ou imagine. C'est donc un désir qui ne s'impose pas à nous (par le manque objectif qui l?engendre) mais auquel on choisit de se prêter et que l'on alimente. Le désir est fondamentalement un manque d?être. Quel est l?opposé de l?être ? L?opposé de l?être qui manque, ce n?est pas le " gros plein d?être " mais l?être en excès.

Eros est la procréation c?est-à-dire une manière de se jeter au dehors. Il faut rejeter le désir comme manque au nom de la puissance, de la procréation, de l?excès, du débordement. Ainsi, le désir de connaissance n?est pas le fait d?avoir une vérité mais de créer le savoir

. De même, le désir amoureux n?est pas seulement posséder l?autre (l?amour comme désir d?union charnelle a une dimension narcissique) mais aussi sauvegarder dans ce corps son identité, sa conscience, sa liberté (respecter l?autre en tant qu?autre). L?amour n?est pas la convoitise.

Il ne s?agit pas de se désoler de la possession impossible de l?autre mais de se réjouir de sa seule existence (amour productif, joyeux).


Comment " l?intelligence " animale serait-elle capable de cette prouesse, de cette magie ?


 
j'allais te repondre que tu n'avait pas repondu a ce qui provoque le desir quand j'ai vu la partie que j'ai mis en fixe.
ça meriterait d'etre expliciter davantage et je pense qu'il y a moyen de l'exprimer plus simplement.
Je pense pour ma part que l'amour n'est pas l'apanage des etres humains.Peut etre que j'idealise un peu, mais pour moi c'est ce qui permet aux etres vivants de se comprendre(de maniere empathique ?) et donc (tjs pour moi) Amour > Pensée (trop limitée)

n°267088
l'Antichri​st
Posté le 22-03-2003 à 12:15:43  profilanswer
 

Citation :

Je pense pour ma part que l'amour n'est pas l'apanage des etres humains.Peut etre que j'idealise un peu, mais pour moi c'est ce qui permet aux etres vivants de se comprendre(de maniere empathique ?) et donc (tjs pour moi) Amour > Pensée (trop limitée)


 
Que de confusions chez toi, mon cher Nur ! Tu n'as toujours pas compris la différence entre intelligence (pratique) et pensée (désintéressée) ? Parce que l'homme exerce son activité intellectuelle sur les signes des choses, son intelligence se trouve libérée, à la fois de l'immédiate sollicitation perceptive (l'esprit s'échappe pour aller vers le souvenir des choses perçues, ou vers leur image, ou enfin vers leur idée : c'est ainsi que l'homme peut réfléchir sur son propre monde intérieur) et des besoins suscités par les perceptions (l'amour est désir non comme manque mais comme excès : il ne s'agit plus d'atteindre la sérénité, " l'absence de trouble " comme un état qu'on possède mais d'exercer sa puissance de penser et d'y trouver sa joie).

n°268020
Dao
...
Posté le 22-03-2003 à 17:03:45  profilanswer
 

Cosmospirit a écrit :

est ce qu'il y  a sur ce forum des gens qui pensent par eux mêmes, ou qui sont justes bons  a repeter ce que un tel a dit....
tout cela n'est que jouer sur le sens des mots, au sens philosophique (j'entends par la, academie philo),ou concret, comme l'exprimait l'auteur tu tomic....
 
Si vous compreniez que personne n'a tort puisque personne ne peut exprimer son idée personelle d'une facon simple et claire, et prefere detourner ses prases avec des citations.....ben tant pis. :sarcastic:  
 
En quelques mots simples, je met les animaux sur le meme pied d'estal de l'homme.
 
Voila, quand a l'auteur de ce tomic, il aurait surement pu se faire un avis de lui meme, ca coute rien de reflechir un peu tout seul.....
 :sarcastic:


 
 [:the leon]  
le sujet du topic est un sujet comme un autre, on est sur un forum de discussion non?
j'ai mon idée sur le sujet, mais est-ce une raison pour ne pas poster? non!
par ailleurs, j'ai posté ça sur le forum suite à une longue conversation que j'ai entretenu avec certains amis, d'un coté ceux ki estiment ke les animaux pensent, et de l'autre non.
Je voulais juste avoir l'avis des forumeurs interessés par le sujet.... voila  :)

n°268152
nur
Posté le 22-03-2003 à 18:19:47  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Je pense pour ma part que l'amour n'est pas l'apanage des etres humains.Peut etre que j'idealise un peu, mais pour moi c'est ce qui permet aux etres vivants de se comprendre(de maniere empathique ?) et donc (tjs pour moi) Amour > Pensée (trop limitée)


 
Que de confusions chez toi, mon cher Nur ! Tu n'as toujours pas compris la différence entre intelligence (pratique) et pensée (désintéressée) ? Parce que l'homme exerce son activité intellectuelle sur les signes des choses, son intelligence se trouve libérée, à la fois de l'immédiate sollicitation perceptive (l'esprit s'échappe pour aller vers le souvenir des choses perçues, ou vers leur image, ou enfin vers leur idée : c'est ainsi que l'homme peut réfléchir sur son propre monde intérieur) et des besoins suscités par les perceptions (l'amour est désir non comme manque mais comme excès : il ne s'agit plus d'atteindre la sérénité, " l'absence de trouble " comme un état qu'on possède mais d'exercer sa puissance de penser et d'y trouver sa joie).


Je vois pas ou j'aurais fais une confusion.
La pensée desinteressée,c'est celle du philosophe non ?
 
Mais Peut etre que c'est toi qui m'a mal compris:
Mise a part le fait que ton style est tjs aussi obscure ,
je ne remet pas vraiment en doute ce que tu dis sur l'intelligence(pour peu que j'ai bien tout compris)
Mais je prétend qu'elle n'est pas tout et que l'on peut aussi (et surtout)comprendre les autres etres vivants par le phénomène que l'on appelle l'amour. Que serait une pensée sans sentiment ? la pure logique ne suffit pas a comprendre les choses .On pourrait aussi parler de l'intuition mais c'est un autre debat.
Et je pretend (et oui je sais c'est pretentieux) que les autres animaux ont acces a ce sentiment la .
En bref, je ne discute pas sur le fait que les animaux pensent ou pas ,mais je dis que c'est pas le plus important.

n°269937
Profil sup​primé
Posté le 23-03-2003 à 10:54:38  answer
 

nur a écrit :


En bref, je ne discute pas sur le fait que les animaux pensent ou pas ,mais je dis que c'est pas le plus important.


 
C'est quoi le plus important ?

n°270041
epiceas
Posté le 23-03-2003 à 11:20:07  profilanswer
 

Ben vu que l'homme est un animal, oui un animal pense ...:na:

n°270052
Profil sup​primé
Posté le 23-03-2003 à 11:23:30  answer
 

epiceas a écrit :

Ben vu que l'homme est un animal, oui un animal pense ...:na:


 
Le mot animal a deux sens. Un sens commun qui regroupe les espèces animales au sens biologiques sauf l'Homme et la définition au sens biologique qui ne distingue pas l'Homme.

n°271895
l'Antichri​st
Posté le 23-03-2003 à 19:03:01  profilanswer
 

Citation :

Pour moi: En dehors de l'attitude scientifique, point de salut pour la raison.
Tout ce qui a une signification devrait être étudiable scientifiquement.
Il n'y a pas que les science exactes, froidement calculatrices et déterministes.
La science bien pratiquée peut être très souple, et structurer des domaines pourtant incertains.


 
Très juste ! Cet aspect mériterait d'être développé. Je le ferais peut-être (si j'en ai le temps !), mais dans ce cas " l'attitude " scientifique ne peut exclure le discours philosophique qui possède une scientificité évidente (et c'est pourquoi, une réflexion rigoureuse en philosophie est toujours d'un accès difficile !).
 

Citation :

Tout ce dont nous parlons sur la nature de l'intelligence, de la pensée, des émotions, de la conscience, je ne l'imagine pas autrement que comme le reflet de la constitution du cerveau, de son agencement, de sa croissance et de son évolution.


 

Citation :

Il faut chercher la mécanique, quel que soit son ordre, dont le fonctionnement abouti à ce que l'on observe ou que l'on sait conceptualiser.
Sans une forme de validation, le discours abstrait trop poussé n'est différenciable du délire sans signification que par le goût personnel.
C'est pour cela que je ne peut te suivre trop loin dans tes conscructions: il me faut une prise dans le réel.


 
 
Non ! Il faut inverser les termes du rapport ! C?est la conscience qui fait surgir la Nature face à nous. Elle s?offre à la fois comme signe tangible de notre appartenance au monde et aptitude symbolique à distancier ce monde pour s?en abstraire. Ce que l?esprit constate, en effet, il s?en détache puisqu?il pourrait le concevoir autrement et qu?il y a en lui plus de possibilités que celles offertes par le réel. Par la conscience, l?homme est l?être qui refuse d?être ce qu?il est en tant que donné naturel. Toutes ses conduites, les plus naïves comme les plus sophistiquées, s?ingénient à susciter un processus de dépassement de la nature. Le fait de la  conscience est de s?affirmer par-delà toute présence manifeste, bref d?imposer sa culture. Ainsi s'accomplit ce que Hegel définit comme " le travail de la négativité ", cette Aufhebung dont l'énergie dialectique, intrinsèquement liée au pouvoir du langage, supprime le réel tout en le conservant (en allemand : " aufheben " ). D?un côté, la Nature " existe " partout sans nous, mais de l?autre elle n?est (et ne naît) qu?en qualité d?objet fantasmatique (produit par notre entendement) ; comme une sorte de possible narratif émanant de notre personne métaphysique ou de notre intelligence métaphorique. Ce langage de la nature n?est au fond rien d'autre qu?une illusion fondamentale qu?élabore le discours humain pour résister à l?entropie du monde !
 
" Tout était ensemble, mais vint l'entendement qui mit tout en ordre. " Cette sentence, attribuée au penseur présocratique Anaxagore, souligne d'emblée certains caractères essentiels de l'homme, cet être " condamné au sens " : d'une part, le lien intime qui l'unit à la conscience, unité sans contenu (forme vide) susceptible de recevoir n'importe quel contenu ; d'autre part, le souci majeur d'ordonnance des choses et d'organisation de soi, qui en est comme le corollaire. Ainsi, nous pensons lois de la nature parce que nous pensons, et " l'entendement est par lui-même une législation de la nature " (cf.  Kant). Face à l'état de non-sens, au manque de cohérence et de cohésion du réel, contre le sentiment de violence absurde qui en émane, ma conscience, en effet, se révolte et exulte ma liberté : penser est un cri lancé contre l'absurde de notre condition. Etant, à la différence de Dieu, une " personne " inachevée, par cet univers de fictions verbales qui habite ma pensée, je règle logiquement (selon le Logos, parole et mesure) mon appartenance au monde ; en somme, c'est grâce à " mon discours qui dit le double aspect des choses " (Empédocle) que je construis mon défi au réel, en une sorte de recul " néantisant ". Le concept émerge, comme suspension (" Epochê " ) métaphorique d'un " tas de choses ". Paradoxe que cette magie du verbe : là où je pense, je ne suis pas ! (" Quelquefois je pense, quelquefois je suis. " ). Bref, la conscience, c'est l'art de poser sa différence en regard de la nature ou d'émettre au monde ses objections.
 
Ainsi, si, par sa texture et sa complexion générale, l'homme puise toutes ses informations initiales dans le jeu du sensible (il n'y a rien dans l'intelligence qui n'y soit venu d'abord par le canal des sens, dit l'adage grec), ses sensations sont aussitôt prises en compte par la raison, à travers un monde complexe d'interprétations, pour être filtrées, affinées, conceptualisées. Certes, dans l'être humain, il n'y a que de la matière, pourtant, l'homme n'est pas que de la matière : quelque chose, un-je-ne-sais-quoi s'effectue qui échappe au jeu des causes purement physiques et biologiques. Cela est particulièrement vrai des " choses " du désir et de celles de l'art. En effet, dans le domaine des sentiments comme de la création esthétique, le réel ne se distingue pas de l'imaginaire. Au contraire, ils s'accomplissent et se transforment mutuellement. Ainsi, la conscience (de) soi se révèle dans la nature par l'expérience du désir, alors que la création artistique se fait en quelque sorte l'agent de ses représentations sur la scène de l'Etre : " l'imaginaire est ce qui tend à devenir  réel ", dit le poète. D'où une fascinante ambiguïté, inhérente à chacune des postures de notre conscience, éthique ou esthétique ; elle nous " ravit " et nous " ravage " dans ces quelques secondes d'enthousiasme ou d' " extase matérielle ", quand le désir créateur " taille en pièces " la réalité, pour mieux s'insurger contre le mystère de l?Etre.


Message édité par l'Antichrist le 23-03-2003 à 19:04:39
mood
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Posté le 23-03-2003 à 19:03:01  profilanswer
 

n°272089
Douill'
Moua ha ha 8-]
Posté le 23-03-2003 à 19:37:52  profilanswer
 

oh que NON! ils n'agissent que par besoin et instinct, et n'éprouvent auncun désir!


---------------
Douill - Made in Madinina! 972 Represent'|-|La Jambette --> {Ferme Ta Gueule Crew}
n°272267
Profil sup​primé
Posté le 23-03-2003 à 20:24:25  answer
 

Douill' a écrit :

oh que NON! ils n'agissent que par besoin et instinct, et n'éprouvent auncun désir!


 
Les dauphins sont très joueurs il paraît.

n°272424
Adam Keshe​r
This is the girl
Posté le 23-03-2003 à 20:59:38  profilanswer
 

L'antichrist : ohého, on n'est pas en khâghe ici, tu ne peux pas t'exprimer dans un langage adapté aux circonstances ?  :heink:  
Il y a beaucoup de grands esprits qui s'expriment simplement, ça ne sert à rien de jargonner.

n°272437
Adam Keshe​r
This is the girl
Posté le 23-03-2003 à 21:02:20  profilanswer
 

nur a écrit :


Je vois pas ou j'aurais fais une confusion.
La pensée desinteressée,c'est celle du philosophe non ?
 
Mais Peut etre que c'est toi qui m'a mal compris:
Mise a part le fait que ton style est tjs aussi obscure ,
je ne remet pas vraiment en doute ce que tu dis sur l'intelligence(pour peu que j'ai bien tout compris)
Mais je prétend qu'elle n'est pas tout et que l'on peut aussi (et surtout)comprendre les autres etres vivants par le phénomène que l'on appelle l'amour. Que serait une pensée sans sentiment ? la pure logique ne suffit pas a comprendre les choses .On pourrait aussi parler de l'intuition mais c'est un autre debat.
Et je pretend (et oui je sais c'est pretentieux) que les autres animaux ont acces a ce sentiment la .
En bref, je ne discute pas sur le fait que les animaux pensent ou pas ,mais je dis que c'est pas le plus important.


 
Joli  :jap:

n°272443
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 23-03-2003 à 21:03:32  profilanswer
 

Adam Kesher a écrit :

L'antichrist : ohého, on n'est pas en khâghe ici, tu ne peux pas t'exprimer dans un langage adapté aux circonstances ?  :heink:  
Il y a beaucoup de grands esprits qui s'expriment simplement, ça ne sert à rien de jargonner.


 
Laisse tomber, cet homme a une definition de la philosophie qui peut se limiter a :
 
-Plus c'est complique et inaccessible meilleur c'est
-Ca sert a rien de reflechir d'autres l'ont fait pour moi
-Comme les gens peuvent pas me conprendre, ils peuvent pas argumenter, donc, j'ai raison :)

n°274031
nur
Posté le 24-03-2003 à 05:47:04  profilanswer
 

Adam Kesher a écrit :

L'antichrist : ohého, on n'est pas en khâghe ici, tu ne peux pas t'exprimer dans un langage adapté aux circonstances ?  :heink:  
Il y a beaucoup de grands esprits qui s'expriment simplement, ça ne sert à rien de jargonner.


Je pense meme que c'est l'apanage des grands esprits que de pouvoir dire de grandes choses simplement:
ex: Platon,Descartes,Pascal,Nietzsche .

n°274044
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 24-03-2003 à 06:50:29  profilanswer
 

nur a écrit :


Je pense meme que c'est l'apanage des grands esprits que de pouvoir dire de grandes choses simplement:
ex: Platon,Descartes,Pascal,Nietzsche .


 
j'adhere, meme si y a pas besoin de prendre de references pour le demontrer.

n°274053
Cocovitsch
Posté le 24-03-2003 à 07:12:19  profilanswer
 

Ce n'est pas Antichrist qu'il faut blamer...
Il n'est qu'un représentant habile d'un discours logorrhéique,dénué d'empathie et de modestie devant une réalité que les limites de l'esprit humain ne peuvent qu'effleurer...et devant cet échec,les raisonnements tournent à vide et les sophismes abondent...d'autant plus tristes qu'ils se veulent éclairés...par la raison ou plutot par la vanité?
On croirait du Gourinat dans le texte...
 
Bien sur que les animaux pensent,Bien sur que certains raisonnent : notamment dans le sens où ils sont capables d'appréhender les conséquences d'une action qui ne s'est pas encore produite...Il suffit,au lieu de relire les maximes poussiéreuses des présocratiques,d'ouvrir n'importe quel livre objectif sur les grands singes ou les delphinidés...
Ils ont meme conscience de leur individualité,sont capables de transmettre des connaissances d'un individu à un autre ou meme d'un groupe à un autre,possèdent un langage évolué que parfois nous ne comprenons pas (dauphins) et ont meme conscience de la finitude de leur existence...
 
Je n'ose croire que l'anthropomorphisme est la condition nécessaire de la philosophie "universitaire"...ou plutot suffisante,dans tous les sens du terme...


Message édité par Cocovitsch le 24-03-2003 à 07:13:53
n°274167
nur
Posté le 24-03-2003 à 09:44:51  profilanswer
 

tetedeiench a écrit :


 
j'adhere, meme si y a pas besoin de prendre de references pour le demontrer.

bah cela vaut mieux quand meme!
Mais si tu t'en sent capable (de dire des grandes choses) ,fais en la démonstration

n°274901
l'Antichri​st
Posté le 24-03-2003 à 13:04:22  profilanswer
 

Pour une fois j'ai du mal à trouver les mots pour traduire ma stupéfaction devant tant de bêtise !!! Que puis-je ajouter que je n'ai déjà développé dans ce topic pour argumenter sur ce qui fait la spécificité humaine et sur ce qui constitue les limitations de " l'intelligence " animale ? En quelle langue faut-il vous parler ? Même mes anciens élèves de terminales C (ou aujourd'hui certains étudiants de prépa.) n'étaient pas aussi obtus et limités ! J'ai expliqué " en long en large et en travers " les concepts que la question initiale mettait en jeu et vous en êtes encore au stade de la revendication sauvage et arbitraire d'une " pensée " animale (quelle arrogance !!! De la pensée bien plus que cette forme d'intelligence animale incontestable et incontestée) ? Vous n'avez pas encore compris que la question ne peux avoir de sens que pour un homme puisqu'elle manifeste notre capacité à dépasser les faits pour leur donner un sens justement (d'où l'objet de mon dernier post) ? Où est la pensée sinon dans le discours de l'homme qui s'interroge sur la pensée animale et de fait se remet en question dans la responsabilité morale qu'il a à son égard (déjà développé dans l'un de mes posts) ? S'interroger sur la " pensée " animale, c'est éclairer notre propre humanité, tournée vers la réflexion désintéressée, ce qui permet en retour d'éclairer la réalité étudiée. Et, de fait, c'est en plaçant l'animal au sein de notre " communauté morale " que l'on évite le plus sûrement de basculer dans la bestialité. L'animal n'est rien de plus pour l'homme que le point de repère par rapport auquel il peut formuler des questions d'ordre tant épistémologiques que métaphysiques, théologiques, pratiques ou éthiques. La soi disant " pensée " animale nous apprend seulement quelque chose sur nous mêmes, à partir d'elle nous pouvons nous forger une identité !

n°275236
Tetragramm​aton IHVH
dieu unique => pensée unique
Posté le 24-03-2003 à 14:26:33  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Pour une fois j'ai du mal à trouver les mots pour traduire ma stupéfaction devant tant de bêtise !!! Que puis-je ajouter que je n'ai déjà développé dans ce topic pour argumenter sur ce qui fait la spécificité humaine et sur ce qui constitue les limitations de " l'intelligence " animale ? En quelle langue faut-il vous parler ? Même mes anciens élèves de terminales C (ou aujourd'hui certains étudiants de prépa.) n'étaient pas aussi obtus et limités ! J'ai expliqué " en long en large et en travers " les concepts que la question initiale mettait en jeu et vous en êtes encore au stade de la revendication sauvage et arbitraire d'une " pensée " animale (quelle arrogance !!! De la pensée bien plus que cette forme d'intelligence animale incontestable et incontestée) ? Vous n'avez pas encore compris que la question ne peux avoir de sens que pour un homme puisqu'elle manifeste notre capacité à dépasser les faits pour leur donner un sens justement (d'où l'objet de mon dernier post) ? Où est la pensée sinon dans le discours de l'homme qui s'interroge sur la pensée animale et de fait se remet en question dans la responsabilité morale qu'il a à son égard (déjà développé dans l'un de mes posts) ? S'interroger sur la " pensée " animale, c'est éclairer notre propre humanité, tournée vers la réflexion désintéressée, ce qui permet en retour d'éclairer la réalité étudiée. Et, de fait, c'est en plaçant l'animal au sein de notre " communauté morale " que l'on évite le plus sûrement de basculer dans la bestialité. L'animal n'est rien de plus pour l'homme que le point de repère par rapport auquel il peut formuler des questions d'ordre tant épistémologiques que métaphysiques, théologiques, pratiques ou éthiques. La soi disant " pensée " animale nous apprend seulement quelque chose sur nous mêmes, à partir d'elle nous pouvons nous forger une identité !


 
Commence par apprendre à diviser un texte en paragraphes car t'es illisible...  :sarcastic:


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"Dieu a exploité tous nos complexes d'infériorité, en commençant par notre incapacité de croire à notre propre divinité." - Emil Michel Cioran
n°275253
nur
Posté le 24-03-2003 à 14:31:59  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Pour une fois j'ai du mal à trouver les mots pour traduire ma stupéfaction devant tant de bêtise !!! Que puis-je ajouter que je n'ai déjà développé dans ce topic pour argumenter sur ce qui fait la spécificité humaine et sur ce qui constitue les limitations de " l'intelligence " animale ? En quelle langue faut-il vous parler ? Même mes anciens élèves de terminales C (ou aujourd'hui certains étudiants de prépa.) n'étaient pas aussi obtus et limités ! J'ai expliqué " en long en large et en travers " les concepts que la question initiale mettait en jeu et vous en êtes encore au stade de la revendication sauvage et arbitraire d'une " pensée " animale (quelle arrogance !!! De la pensée bien plus que cette forme d'intelligence animale incontestable et incontestée) ? Vous n'avez pas encore compris que la question ne peux avoir de sens que pour un homme puisqu'elle manifeste notre capacité à dépasser les faits pour leur donner un sens justement (d'où l'objet de mon dernier post) ? Où est la pensée sinon dans le discours de l'homme qui s'interroge sur la pensée animale et de fait se remet en question dans la responsabilité morale qu'il a à son égard (déjà développé dans l'un de mes posts) ? S'interroger sur la " pensée " animale, c'est éclairer notre propre humanité, tournée vers la réflexion désintéressée, ce qui permet en retour d'éclairer la réalité étudiée. Et, de fait, c'est en plaçant l'animal au sein de notre " communauté morale " que l'on évite le plus sûrement de basculer dans la bestialité. L'animal n'est rien de plus pour l'homme que le point de repère par rapport auquel il peut formuler des questions d'ordre tant épistémologiques que métaphysiques, théologiques, pratiques ou éthiques. La soi disant " pensée " animale nous apprend seulement quelque chose sur nous mêmes, à partir d'elle nous pouvons nous forger une identité !


Quand tu es en colère ,ton style en deviens plus compréhensible. ;)  
 
Ce que je retiens de tes posts, c'est que l'homme est un etre de culture (qui s'oppose a la nature) et l'animal (autre que l'homme) est un etre de nature (qui lui reste soumis).
ai je bien résumé ?
 
Je suis assez d'accord mais la frontiere n'est pas si nette entre les 2 (pour l'homme)

n°276392
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 24-03-2003 à 18:08:44  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Pour une fois j'ai du mal à trouver les mots pour traduire ma stupéfaction devant tant de bêtise !!! Que puis-je ajouter que je n'ai déjà développé dans ce topic pour argumenter sur ce qui fait la spécificité humaine et sur ce qui constitue les limitations de " l'intelligence " animale ? En quelle langue faut-il vous parler ? Même mes anciens élèves de terminales C (ou aujourd'hui certains étudiants de prépa.) n'étaient pas aussi obtus et limités ! J'ai expliqué " en long en large et en travers " les concepts que la question initiale mettait en jeu et vous en êtes encore au stade de la revendication sauvage et arbitraire d'une " pensée " animale (quelle arrogance !!! De la pensée bien plus que cette forme d'intelligence animale incontestable et incontestée) ? Vous n'avez pas encore compris que la question ne peux avoir de sens que pour un homme puisqu'elle manifeste notre capacité à dépasser les faits pour leur donner un sens justement (d'où l'objet de mon dernier post) ? Où est la pensée sinon dans le discours de l'homme qui s'interroge sur la pensée animale et de fait se remet en question dans la responsabilité morale qu'il a à son égard (déjà développé dans l'un de mes posts) ? S'interroger sur la " pensée " animale, c'est éclairer notre propre humanité, tournée vers la réflexion désintéressée, ce qui permet en retour d'éclairer la réalité étudiée. Et, de fait, c'est en plaçant l'animal au sein de notre " communauté morale " que l'on évite le plus sûrement de basculer dans la bestialité. L'animal n'est rien de plus pour l'homme que le point de repère par rapport auquel il peut formuler des questions d'ordre tant épistémologiques que métaphysiques, théologiques, pratiques ou éthiques. La soi disant " pensée " animale nous apprend seulement quelque chose sur nous mêmes, à partir d'elle nous pouvons nous forger une identité !


 
T'oublies un petit truc quand tu deviens comprehensible :
 
Est-ce que l'animal se demande si nous on pense ?
 
Ca fout tout ton joli raisonnement repompe das un bouquin en l'air.
 
De plus, je viens de comprendre pourquoi tu etais si obtus, si engonce dans tes references, en lisant que tu etais prof de philo. mes codoleances. Tu reprensentes l'antithese de ce quer tu enseignes a mes yeux :jap: Il suffit de regarder l'arrogance avec laquelle tu denigres nos etats, les jugeant de facon evidente "inferieurs" ( "vous en etes encore a..." ), alors que justement, toujours remettre en questions ses acquis et ses reponses et la base de la philosophie : consolider ses reponses et ne pas les figer. Chose que tu fais allegrement :jap:


Message édité par Tetedeiench le 24-03-2003 à 18:11:04
n°276429
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 24-03-2003 à 18:15:10  profilanswer
 

En gros, antichrist, tu veux que je considere tes posts ? Voila ce que tu dois faire pour avoir de la vaeur a mes yeux :
 
-Etre accessible et definir les termes que tu utilises ( autrement dit, ne pas te rendre accessible a celui qui a eu acces a ton bouquin ).
 
-Detache toi de tes bouquins et raisonne par toi meme ( ou du moisn montre le un minimum).
 
-On s'en fout que tu sois prof de philo ou eboueur ou veterinaire. on juge un raisonnement pour le raisonnement, pas en fonction de celui qui l'ecrit.  
 
-Lache ta vanite et ton air superieur. Le syndrome "espece de newbie" comme le montre le "vous en etes encore la" est symptomatique du prof qui distille son savoir tout fait aux eleves pour qu'ils l'ingurgitent. Ici on est pas dans ton cours. On est dans un espace de discussion, Et ceux qui parlent comme tu le fais, generalement, c'est les joueurs de CS ou les hackers/warezeux blabla, c'est a dire, les gamins de 15 ans qui jouent avec le net.
 
Et ainsi, je te considererais comme un participant actif, comme le sont tous ceux de ce forum :hello:

n°3806004
babylonia
Posté le 22-09-2004 à 20:04:15  profilanswer
 

joli tete de iench :)
et toi penses-tu ? avec ta tetedeiench :)

n°3807740
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 22-09-2004 à 23:19:50  profilanswer
 

[:acherpy] Merveilleux, merci iench. Ca faisait un moment que ça me démangeait, mais tu le dis mieux que je n'aurais jamais pu le faire... :jap:

n°3812855
push
/dev/random
Posté le 23-09-2004 à 17:47:39  profilanswer
 

[:rofl]

n°3823509
GBo
Posté le 25-09-2004 à 18:02:00  profilanswer
 

Citation :

(...)vous en êtes encore au stade de la revendication sauvage et arbitraire d'une " pensée " animale (quelle arrogance !!! De la pensée bien plus que cette forme d'intelligence animale incontestable et incontestée) ?


Pour Boris Cyrulnik (éthologue bien connu), il n'y a pas coupure entre l'homme et l'animal, juste une complexification des cerveaux sur l'echelle de l'évolution, avec en particulier l'émergence du langage. Mais pour lui, la pensée, la conscience, ont existé dans le monde vivant bien avant l'homme:  
"Pour qu'elle se manifeste, il faut que l'être vivant réponde à une représentation et non pas à une perception. Or, la représention (...) est possible dès que le phénomène de mémoire apparait. A ce moment là, l'être vivant est capable d'apprentissage et répond à ce qu'il se représente et non plus à ce qu'il perçoit. La capacité animale de former une image de soi, d'éprouver des émotions, de mémoriser, de rêver est donc bien réelle même si elle est graduelle car variable selon les espèces"
Pour illustrer le représentation de l'avenir, il donne ensuite l' exemple des "grands singes qui peuvent ôter les brindilles d'une branche d'arbre afin de fabriquer une "canne à pêche" et ne s'en servir que plusieurs heures plus tard pour pêcher des fourmis ou des termites.
La loutre qui ne parvient pas à casser un coquillage peut le mettre de côté, aller chercher une pierre et revenir briser le coquillage momentanément abandonné."

 
C'est un extrait de "la plus belle histoire des animaux" sorti en 2000, livre que je vous conseille sans réserve (avec Pascal Picq et J.P. Digard). Dans la partie écrite par Cyrulnik, il y est question également d'apprentissage, du jeu, des régles sociales, de coopération, d'innovations comportementales, de compréhension de la mort, etc...
 
cdlt,
GBo.


Message édité par GBo le 26-09-2004 à 08:53:42
n°3826255
genova- sy​nthesis
Posté le 26-09-2004 à 00:17:04  profilanswer
 

De mon point de vue a moi la seule certitude dont je dispose c'est ma permanence,la connaissance que je suis ormis cela je n'ai guére d'autre certitude sur d'éventuels semblables car rien ne me dit que d'autre consciences existent!! car la conscience est inobservable ,non palpable, on ne peut l'approcher,ce qui me permet la supposition de l'existence d'autre conscience est distillée par mes sens qui me transmettre des informations(visuelles, tactile ,auditive...) et me permettent de supposer que autrui existe ormis cela je ne peux pas me sentir dans l'autre comme je me sens moi méme!!
Donc comment peut-on affirmer que l'animal ne pense pas? parce qu'il est incapable de modifier son environnement? parce qu'il est incapable de manipuler des symboles qui sont les supports de notre pensée?
 
Mais d'abord qu'est que la pensée?
au dela de tout ses processus cognitives penser ne serait ce pas tout simplement étre?
 
C'est a dire une organisation perceptif répondant au solicitation des stimulis extérieurs créant ainsi la spécificité de chaque étre car réagissant chacuns de manieres différentes au stimulis.
 
La pensée ne peut étre réduit au seule activité dites intellectuelles qui ont pour but de manipuler et de combiner des rapports extrait de la réalité.
L'animal a sa propre pensé, elle différe de la notre ,elle n'est pas orienter sur les symboles, sa pensée est construite autour d'impréssions,de sensations qui lui donne le monde sans altération car dénuer de tout support symbolique.
 
Mais peut-on penser sans language?
des impréssions, des sensations,des images,des intuitions nous permettent de penser.
Le language nous permet de les caractériser,de les formaliser.
 
Donc peut-étre que l'animal pense mais il ne peut en apporter la preuve car il ne peut caractériser ses pensées.
 
Cependant devant la multiplicité des perceptions l'animal a peut étre appris a les caractérisser autrement que par les symboles,en les classant par intensité  ce qui lui permet de les caractétiser et donc de les combiner et donc de former une penséé.
 
Ce ne sont la que des suppositions que j'emet a partir de mon état, et a partir de l'infime compréhension que j'ai de moi,en rien je ne peux afirmer une chose comme vrai,la seule chose que je sais c'est que je suis.
 ormis cela ce ne sont que suppositions.
 
mais de nos jous le discours sur la pensé n'a plus son caractére magique  :( ,la penséé, l'esprit  ce qui fait l'homme est totalement détruite par ce discours biologique ou l'homme ,son étre, son esprit n'en est réduit qu'a une simple activité electrique et chimiques,l'esprit humains n'est que cela!
 
la phrénésie localisionniste( ou chaque zone cérébral est associée a une faculté mental )a conduit les scientifiques( ceux qui ne savent pas penser au dela de ce qu'ils voyent) a des certitudes bien ancrées conduisant a un dénigrement total de l'etre et de l'esprit et a un enfermement intéllectuelle ou beaucoup de choses sont laissées de coté et qui pourrait peut-étre apporter bien plus que les certitudes actuelles, ce serait méme une libération de l'étre tout entier de savoir qu'il est, qu'il existe qu'il est autre  que matiére.
 seule compte aujourdhui l'explication de l'hommes par le cerveau.
mais la souffrance, le mal étre  n'auront jamais de zones cérébral!!
nous sommes peut étre bien plus que cela!!


Message édité par genova- synthesis le 26-09-2004 à 01:10:04
n°3826788
xantox
Posté le 26-09-2004 à 02:49:59  profilanswer
 

genova- synthesis a écrit :

mais de nos jous le discours sur la pensé n'a plus son caractére magique  :( ,la penséé, l'esprit  ce qui fait l'homme est totalement détruite par ce discours biologique ou l'homme ,son étre, son esprit n'en est réduit qu'a une simple activité electrique et chimiques,l'esprit humains n'est que cela!


Non, cela ne réduit en rien 'son caractère magique', au contraire, dire que "l'esprit est l'activité du cerveau" amplifie selon moi le caractère vertigineux de ce que nous sommes. Les mots clés du problème sont : "complexité", "relations", "information", et non pas "simple", "électrique", "chimique".

n°3827083
GBo
Posté le 26-09-2004 à 10:01:18  profilanswer
 

Je plusse: en quoi le fait de connaitre le siège de la pensée d'un corps enlève t'il du mystère?
 

Citation :

Donc peut-étre que l'animal pense mais il ne peut en apporter la preuve car il ne peut caractériser ses pensées.  
Cependant devant la multiplicité des perceptions l'animal a peut étre appris a les caractérisser autrement que par les symboles,en les classant par intensité  ce qui lui permet de les caractétiser et donc de les combiner et donc de former une penséé.

 
 
C'est l'observation de leurs comportements dans leur milieu naturel qui permet d'apporter des éléments probants! Ca demande beaucoup de rigueur, notamment limiter les intéractions observateur<->animal observé d'une part, et éviter tout anthropomorphisme dans les interprétations d'autre part.  
C'est le but de l'éthologie moderne, il a fallu attendre Jane Goodall et les années 1960 pour observer des chimpanzés sauvages fabriquer et utiliser des outils, transmettre des savoirs-faire, comprendre les émotions de l'autre etc...
 
cdlt,
GBo.

n°3827715
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 26-09-2004 à 12:53:14  profilanswer
 

Je plussoie les deux messieurs ci-dessus... :jap:  

genova- synthesis a écrit :

seule compte aujourdhui l'explication de l'hommes par le cerveau.
mais la souffrance, le mal étre  n'auront jamais de zones cérébral!!


Qu'est-ce que t'en sais? Faut pas affirmer ça quand on a aucune notion de neurologie...

n°3828874
alzione
Posté le 26-09-2004 à 16:24:56  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :


Qu'est-ce que t'en sais? Faut pas affirmer ça quand on a aucune notion de neurologie...


 
 
T'en fais pas :) Ca fait un petit temps que ça dure sur ce topic et les topics similaires il est pas le seul... :heink:

n°3828914
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 26-09-2004 à 16:30:44  profilanswer
 

Mouais c'est vrai... Y en a un paquet.

n°3829780
genova- sy​nthesis
Posté le 26-09-2004 à 18:51:41  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Je plussoie les deux messieurs ci-dessus... :jap:  
 
Qu'est-ce que t'en sais? Faut pas affirmer ça quand on a aucune notion de neurologie...


qu'est ce que tu sais de mes notions de neurologie? :??:  
j'en sais peut-étre bien plus que toi alors tais toi et ne parle pas a tord et a travers! visiblement tu n'as pas du tout compris ce que j'ai voulu dire!!
et apparement tes positions sont prévisibles, tu vas te retrancher sur les positions scientifiques actuelles qui expliquant l'esprit par la simple inter-connection neuronal sans chercher au dela, un peu comme une voiture dont on étudirait les gaz d'échappement et le bruit.
cette état méthodologique totalement biaisé conduit les chercheurs a s'enfoncer dans l'extasent lorsqu'ils voyent  par IRM telle zone cérébral activée pendant une action spécifique.ceci leurs procurent  ce sentiment de toute compréhension de l'étre alors que peut-étre il n'en est rien!  
 
on ne peut tout expliquer par ce simple amas de barbaque cérébral,il y a bien plus que cela!!


Message édité par genova- synthesis le 26-09-2004 à 19:28:44
n°3830004
xantox
Posté le 26-09-2004 à 19:22:25  profilanswer
 

En effet il y a plus : car l'amas n'est pas "simple".

n°3830066
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 26-09-2004 à 19:33:18  profilanswer
 

Très juste xantox, il est tout sauf simple l'amas de barbaque.
 
genova> C'est ce que les gens comme toi n'ont pas compris, le fait d'associer l'esprit au "cablage" neuronal ne réduit en aucun cas ce dernier à quelque chose de bêtement mécanique... Le cablage en question est complexe et plastique, à l'opposé d'un ordinateur aussi puissant soit il, et sa structure lui permet des possibilités quasiment infinies...
Et je dis que tu n'y connais rien en neurologie parce que quand on dit ça:

Citation :

mais la souffrance, le mal étre  n'auront jamais de zones cérébral!!  


et ben il est clair qu'on n'y connaît rien en neurologie.

n°3830192
genova- sy​nthesis
Posté le 26-09-2004 à 19:57:05  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Très juste xantox, il est tout sauf simple l'amas de barbaque.
 
genova> C'est ce que les gens comme toi n'ont pas compris, le fait d'associer l'esprit au "cablage" neuronal ne réduit en aucun cas ce dernier à quelque chose de bêtement mécanique... Le cablage en question est complexe et plastique, à l'opposé d'un ordinateur aussi puissant soit il, et sa structure lui permet des possibilités quasiment infinies...
Et je dis que tu n'y connais rien en neurologie parce que quand on dit ça:

Citation :

mais la souffrance, le mal étre  n'auront jamais de zones cérébral!!  


et ben il est clair qu'on n'y connaît rien en neurologie.


 
visiblement tu n'as pas du tout compris la phrase que tu as mis en quote,enfin bon je ne vais pas m'attarder la dessus en démontrant les maigres connaissances que comportent la neurologie.
 
 
ce cablage est certes un cablage dynamique mais il n'en reste pas moins que tu n'est réduit qu'a cela c'est a dire a une structure cablé dont les configurations changent de façon dynamique et aléatoire.
ton discours est totalement prévisivible, tout le monde rétorquent la mémé chose, tout le monde a été conquis par ces notions de plasticités cérébral,les connexions nerveuses,la sempiternel analogie avec le systéme informatique ou le software serait l'ADN et l'harware le réseau neuronal).
autant de réponses faites pour des étres en quétes de réponses toutes faites!
moi j'essaye simplement de m'intérroger la ou tout monde ne s'intérroge pas.


Message édité par genova- synthesis le 26-09-2004 à 20:48:08
n°3830230
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 26-09-2004 à 20:04:12  profilanswer
 

Mais les scientifiques s'interrogent aussi. Seulement qu'au lieu de tomber dans une sorte de mysticisme bidon ou d'affirmer des tas de trucs invérifiables sur la base d'informations invérifiables, ils s'efforcent de trouver des réponses de manière logique et font attention à ne pas dire n'importe quoi. Et si ça te plaît pas c'est pareil.

n°3830328
genova- sy​nthesis
Posté le 26-09-2004 à 20:20:20  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Mais les scientifiques s'interrogent aussi. Seulement qu'au lieu de tomber dans une sorte de mysticisme bidon ou d'affirmer des tas de trucs invérifiables sur la base d'informations invérifiables, ils s'efforcent de trouver des réponses de manière logique et font attention à ne pas dire n'importe quoi. Et si ça te plaît pas c'est pareil.


 
je ne vais pas m'attarder avec toi mais sache q'il y a une multitude de phénoménes de l'esprit qui sont encore inexplorés telles que les (réves lucides(démontrés scientifiquerment aux états- unis),les impréssions de déja vu, les éventuelles influences de l'esprit comme les transmissions de pensées...)sont autant de phénomémes pouvant aider a la compréhension de la nature humaine.
tous ces phénoménes sont étudier ardament dans les universités aux états- unis et dans quelques parties du monde.
seules quelques pays sont encore  rétissant comme la france ou leurs attitudes est profondément rationalisante, un peu comme toi d'ailleurs et comme la majorité des conservateurs ne voulant bousculer leur misérable certitude!


Message édité par genova- synthesis le 26-09-2004 à 20:49:01
n°3830357
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 26-09-2004 à 20:26:44  profilanswer
 

les animaux pensent, mais n'ont pas de conscience, ils sont capable de raisonner "mathematiquement", et meme socialement, mais pas spirituellement...

mood
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