Une étude de haut niveau de preuve récemment menée par des chercheurs coréens montre qu’augmenter la présence d’une bactérie précise dans l’intestin permet de réduire l’inconfort intestinal, de maintenir la consistance des selles et d’améliorer globalement la qualité de vie des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
 
Durant cet essai randomisé en double aveugle contre placebo, Lactiplantibacillus plantarum (anciennement Lactobacillus arabinosus), extraite de feuilles de thé vert, a été administrée pendant un mois à la moitié des 27 participants de l’étude, tous atteints du syndrome du côlon irritable à prédominance diarrhéique (qui provoque une gêne et un dysfonctionnement intestinaux et détériore la qualité de vie).
 
Lire aussi Une bactérie lactique atténue la dépression
 
Chez les participants ayant pris cette bactérie, 94,4 % ont signalé un soulagement global des symptômes (contre 62,5 % dans le groupe placebo), dont une réduction significative de l’intensité et de la fréquence des douleurs abdominales, des ballonnements et de la sensation d'évacuation incomplète. La fréquence des diarrhées a également diminué de 46 % dans le groupe Lactiplantibacillus. Pour les chercheurs, cette découverte pourrait jeter les bases du développement de probiotiques pouvant traiter les MICI.

[Traitement du SCI avec Lactobacillus plantarum 299v : le succès thérapeutique augmente avec la durée du traitement - données réelles d'une étude non interventionnelle en Allemagne]
 
 
 
Introduction : Le traitement du syndrome du côlon irritable (IBS) dans la pratique clinique est souvent difficile. La modulation du microbiome intestinal comme option de traitement devient de plus en plus importante. L'efficacité d'une souche bactérienne, Lactobacillus plantarum 299v (LP299V), a déjà été étudiée dans des essais cliniques contrôlés par placebo chez des patients atteints de SII pendant 4 semaines. Les objectifs de la présente étude non interventionnelle étaient donc d'étudier la tolérance et l'efficacité du LP299V dans des conditions quotidiennes et d'obtenir des informations sur le traitement à long terme.
 
Méthodes : Les données sur la tolérabilité et l'efficacité du LP299V (1 gélule/jour ; 1 × 10 10 UFC) ont été recueillies de manière prospective dans 25 centres chez 221 patients atteints du SII. La durée maximale du traitement était de 12 semaines. L'enquête a été réalisée à l'aide de journaux de symptômes et d'évaluations médicales. Les modifications de la fréquence et de la gravité des symptômes ont été comparées aux valeurs initiales et ont défini le critère d'évaluation principal.
 
Résultats : Au cours du traitement de 12 semaines, une réduction significative et continue du score global des symptômes (p < 0,05) a été observée. De plus, une réduction significative de la sévérité (S) et de la fréquence (H) des symptômes individuels, tels que les douleurs abdominales (S : - 67 %, H : - 51 %), les flatulences (S : - 61 %, H : - 63 %), diarrhée (S : - 70 %, H : - 32 %) et constipation (S : - 79 %, H : - 6 %) a été observée. L'urgence et le sentiment d'évacuation incomplète étaient significativement diminués (p < 0,001). De plus, la qualité de vie a augmenté de manière significative (bien-être mental : + 110 %, influence sur la vie quotidienne : -67 %, p < 0,01). L'auto-évaluation a identifié que le traitement à long terme avec LP299V était bien toléré par 94 % des patients.
 
Conclusion : Dans la vraie vie, le LP299V atténue de manière significative les symptômes globaux du SCI chez les patients. Afin d'obtenir le maximum d'effet, l'utilisation à long terme du LP299V (comme ici 12 semaines) semble indiquée et bien tolérée.

Comparaisons de B. coagulans avec différentes combinaisons probotiques pour le traitement du SII
 
Les preuves ci-dessus ont révélé que B. coagulans était plus efficace pour améliorer plusieurs symptômes liés au SCI que d'autres espèces de probiotiques. Nous avons donc exploré plus avant son efficacité par rapport à différents types de combinaisons de probiotiques. Fait intéressant, sur la base des résultats de l'analyse SUCRA ( figures S17-20 et tableaux S22-25 ), nous avons constaté que B. coagulans avait le meilleur classement parmi toutes les combinaisons de probiotiques pour améliorer le taux de soulagement des symptômes, ainsi que les symptômes globaux, les douleurs abdominales. , et des scores de ballonnements. Simultanément, les combinaisons probiotiques 1B2L1S (avec 1 souches de Bifidobacterium , 2 souches de Lactobacillus , et 1 souches de Streptococcus ) s'est classé deuxième dans l'amélioration des scores globaux de symptômes et de douleurs abdominales.
Comparaisons de différentes souches de B. coagulans pour le traitement du SCI
 
En ce qui concerne le taux de soulagement des symptômes et les scores de symptômes globaux, seul B. coagulans Unique IS2 était impliqué, il n'est donc pas difficile de conclure que B. coagulans Unique IS2 s'est classé premier dans l'amélioration du taux de soulagement des symptômes et des symptômes globaux du SII relativement parmi toutes les interventions . . En termes de capacité à soulager les douleurs abdominales des patients atteints du SII, le tableau de classement ( tableau S26 ) a montré que B.coagulans MTCC5856 se classait premier et B.coagulans Unique IS2 se classait deuxième, ce qui était cohérent avec le résultat des scores de ballonnement abdominal ( tableau S27 ). Enfin, B. coagulans Unique IS2 présentait également la probabilité la plus élevée d'être les souches optimales pour améliorer le symptôme d'effort ( tableau S28 ).

Le KITO D3 peut donc jouer un rôle important dans les cas de maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l’intestin.
Au moins deux études d’observation ont confirmé que, chez les personnes atteintes de maladies inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), la carence en vitamine D est fréquente. Le KITO par son action équilibrante des cytokines inflammatoires et ses propriétés régulatrices de la réplication cellulaire est un acteur puissant de normalisation de cette affection. Une étude menée en Corée a montré que le KITO D3 associé à un traitement anti-infectieux a permis d’augmenter de 50% la production de cellules T immunitaires par rapport au traitement seul.

Impacts de la pandémie de COVID-19 sur la dyspepsie fonctionnelle et le syndrome du côlon irritable : une enquête en population
Tadayuki Oshima 1, Kewin Tien Ho Siah 2 3, Takanori Yoshimoto 1, Ko Miura 1, Toshihiko Tomita 1, Hirokazu Fukui 1, Hiroto Miwa 1
Affiliations

   PMID : 33197076 PMCID : PMC7753727 DOI : 10.1111/jgh.15346

Article PMC gratuit
Abstrait

Contexte et objectif : les troubles gastro-intestinaux fonctionnels sont un groupe de troubles intestinaux et cérébraux sensibles au stress. L’épidémie de COVID-19 a provoqué un immense stress et une anxiété parmi le grand public. Des mesures strictes pour contrer l'urgence du COVID-19, y compris l'éloignement physique, ont également eu des répercussions sur la santé physique et mentale. Nous avons étudié l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les symptômes gastro-intestinaux et psychologiques de la dyspepsie fonctionnelle (FD) et du syndrome du côlon irritable (IBS).

Méthodes : Une enquête en ligne a été menée au Japon pour un groupe de panélistes assignés au hasard du 26 au 27 mai 2020. Chaque répondant a répondu à un questionnaire sur le stress, l'éloignement physique et les inquiétudes concernant le COVID-19. Les symptômes gastro-intestinaux ont été évalués pour diagnostiquer la DF et le SCI (Rome III), et les symptômes psychologiques ont été évalués à l'aide de l'échelle d'anxiété et de dépression hospitalière.

Résultats : Un total de 5 157 sujets ont finalement été recrutés, avec FD dans 8,5 %, IBS dans 16,6 % et chevauchement FD-IBS dans 4,0 %. Pour les symptômes gastro-intestinaux et psychologiques, les répondants avec chevauchement FD-IBS ont montré les pires scores, suivis des répondants IBS seuls, puis FD seuls. Pendant la pandémie de COVID-19, 11,9 % des répondants ont signalé une détérioration et 2,8 % ont signalé une amélioration des symptômes gastro-intestinaux. Le chevauchement FD-IBS, la comorbidité des maladies psychologiques et le stress au travail/à l'école étaient significativement associés à la détérioration des symptômes. Un âge plus jeune, les déplacements en transports en commun et le travail/études à domicile ont été associés à une amélioration des symptômes.

Conclusions : La pandémie de COVID-19 a affecté négativement les sujets FD/IBS, les répondants présentant le syndrome de chevauchement FD-IBS comme le facteur indépendant le plus important associé à la détérioration des symptômes gastro-intestinaux. Les médecins doivent prendre des précautions supplémentaires pour les patients atteints de FD/IBS dans la période post-COVID.

Mots clés : COVID-19 ; Dyspepsie fonctionnelle ; Troubles gastro-intestinaux fonctionnels ; Syndrome du côlon irritable; Maladie psychologique ; SRAS-CoV-2.

D'autres études ont rapporté l'efficacité du VSL#3 chez les patients atteints de RCH ( 19 ). Une étude en ouvert ( 20 ) a montré que chez les patients allergiques ou non répondeurs au 5-ASA, la VSL#3 était capable de coloniser l'intestin et a suggéré que le produit pouvait être utile pour maintenir la rémission (15 patients sur 20 sont restés en rémission pendant l'étude d'un an). Par la suite, une étude en ouvert a révélé que 77 % des patients atteints de CU légère à modérée ont obtenu une rémission avec [b]3 600 milliards d'UFC/jour de VSL#3 à 6 semaines (6 ) . Une étude italienne randomisée et contrôlée a révélé que le VSL#3 900 milliards d'UFC/jour ajouté au balsalazide à faible dose donne de meilleurs résultats dans le traitement de la CU active que le balsalazide ou la mésalazine seuls ( 5). Deux études avec VSL#3 dans la RCH pédiatrique ont récemment été réalisées ; la première est une étude en ouvert montrant que 56 % des patients pédiatriques ont obtenu une rémission, avec un taux combiné de rémission/réponse de 61 % (21 ) , et la seconde est un essai contrôlé par placebo en double aveugle, montrant que VSL La supplémentation #3 n'a pu induire une rémission que chez 92,8 % des enfants atteints de CU, contre 36,4 % avec un stéroïde seul, et a été efficace pour maintenir la rémission chez 78,6 % des patients au cours d'un suivi de 12 mois, contre 26,7 % dans le groupe placebo ( 22 ).

La dose quotidienne était de deux sachets deux fois par jour à prendre par voie orale (3 600 milliards de bactéries par jour). Le patient a été invité à mélanger le contenu des sachets dans un verre d'eau froide ou dans du yaourt. Les boissons chaudes ont été exclues, car une température élevée peut inactiver les bactéries. Le placebo se présentait sous la forme de sachets identiques qui ne contenaient pas de bactéries lyophilisées.

15 juin 2023
Conseil consultatif clinique
 
Le membre du conseil consultatif clinique de Salvo Health, le Dr Mark Pimentel, est en première ligne des soins et de la recherche, travaillant avec les personnes souffrant du SII et du SIBO qui recherchent un soulagement et un diagnostic. C'est pourquoi son nouveau livre The Microbiome Connection se consacre à dissiper les informations erronées sur les maladies intestinales chroniques, tout en éduquant les lecteurs, patients et médecins, sur leur santé intestinale.
 
J'ai récemment rencontré le Dr Mark Pimentel. Nous avons parlé de ce que les lecteurs peuvent apprendre de son nouveau livre, de la façon dont les soins de santé numériques peuvent améliorer les soins spécialisés et de la façon dont Salvo Health offre des soins meilleurs et complets pour les maladies chroniques avec Whole Self Science.  
 
"J'ai lu votre livre, The Microbiome Connection. J'ai définitivement dû prendre plusieurs pauses, car j'avais l'impression d'absorber tellement de contenu précieux, même s'il ne comptait que 190, 195 pages. Comment un patient qui a appris les différences entre SIBO et IBS, et tous les différents types de tests et leur corps, est-il capable de prendre une meilleure décision pour lui-même concernant sa santé ? Surtout en ce moment avec un médecin.
 
« Nous avons fait des découvertes majeures en 20 ans en changeant ce domaine. Dans le passé, notre compréhension du SCI était qu'il était principalement dû à un événement psychologique, ce que nous savons maintenant n'est probablement pas le cas. Je ne dis pas que l'anxiété, la dépression ne font pas partie du SCI, mais ce n'est probablement pas la principale cause du SCI, mais plutôt l'infection, l'intoxication alimentaire et les bactéries en sont la cause. Le problème est que les médecins de certaines régions ne sont pas aussi au courant des nouvelles recherches sur le SCI.  
 
Et donc le livre, si les médecins l'achètent, il les renseigne sur leurs patients et si les patients l'achètent, ils peuvent éduquer leur médecin. Nous responsabilisons le patient dans les premiers chapitres du livre, puis nous l'éduquons sur son microbiome.
 
Vous parlez beaucoup des obstacles à l'obtention d'aide, à la gestion de votre diagnostic et au suivi des différents tests et traitements. Les tests pour l'IBS et le SIBO sont différents, et l'approche de traitement à plusieurs volets pour le SIBO pourrait inclure davantage de tests. Existe-t-il une séquence ou un algorithme de test qui, selon vous, est le plus rentable ?
 
Nous avons en fait réalisé des études de coût pour certains de ces algorithmes. Si tous les médecins de Blue Cross, qui avaient un patient qu'ils soupçonnaient d'avoir une maladie intestinale chronique—disons qu'ils ont 30 ans et qu'ils ont une diarrhée chronique, faisaient le nouveau test sanguin pour le SCI—étaient capables d'identifier le SCI et Faites-leur suivre un traitement en quelques jours, ils économiseraient des centaines de millions de dollars à la Croix Bleue par an.
 
Le coût le plus élevé du SII vient du fait que les médecins ne croient pas leurs patients, et qu'ensuite ils font un scanner, une échographie ou une coloscopie. Tous ces coûts s'accumulent, mais si vous pouvez identifier immédiatement le SCI, les patients reçoivent immédiatement les bons soins et cela permet d'économiser de l'argent.  
 
Le test respiratoire que nous utilisons maintenant pour SIBO sépare les patients en trois groupes. Et les trois groupes sont traités très différemment. Par exemple, si votre test respiratoire indique de l'hydrogène, vous recevez de la Rifaximine ; si vous êtes un méthane, vous obtenez de la Rifaximine et de la Néomycine. Et si le test montre du sulfure d'hydrogène, le traitement serait également différent. Et de nouveaux algorithmes verront le jour l'année prochaine qui seront encore plus efficaces pour les différentes sous-catégories.
 
Changer un peu de vitesse ; Le livre précise qu'il existe des mythes dépassés sur le SCI, en particulier sur le fait qu'il s'agit d'une condition purement psychologique. Nous savons que vous ne recommandez pas les antidépresseurs, mais que pensez-vous des psychothérapies dirigées par l'intestin en général, comme la TCC ? OU respiration diaphragmatique ?
 
Ce qui ne blesse personne peut aider quelqu'un. Certaines de ces choses sont utiles, car la pleine conscience, la thérapie cognitivo-comportementale et la compréhension de votre maladie ne font pas de mal.  
 
La TCC est utile si elle aide le patient et l'aide à s'ancrer, à se sentir mieux, à en apprendre davantage sur ses symptômes et à le soulager. Cela se traduit par une amélioration. Mais ce n'est pas un traitement pour le microbiome, et le livre se concentre davantage sur le microbiome.
 
Pensez-vous que la TCC et ces thérapies aident les patients à réduire leurs symptômes, ou trouvent-ils un soulagement des symptômes par d'autres voies ?  
 
La relaxation réduira vos niveaux de sérotonine ou modifiera vos niveaux de sérotonine. Dans le sous-ensemble de patients atteints du SCI que nous étudions, un impact cognitif sur la santé intestinale survient après le diagnostic. L'intoxication alimentaire vient en premier, puis l'anxiété et la dépression un an plus tard. Et que ce soit le microbiome qui produit ces neurotransmetteurs chimiques, qui modifie la production de sérotonine, et qui déclenche l'anxiété et la dépression, ou que ce soit la futilité de la maladie qui les rend anxieux et déprimés, la TCC est un outil d'adaptation utile.  
 
Vous expliquez en détail comment certains régimes sont tout simplement trop restrictifs et qu'ils ne sont tout simplement pas très faciles à adopter dans votre vie. Pourquoi la fermentation basse est-elle une meilleure option que ces régimes ?  
 
Ce qui est unique avec un régime à faible fermentation, c'est qu'il peut s'adapter à différents modes de vie.  
 
L'une des plus grandes choses dont souffrent les patients est d'essayer de vivre avec des maladies intestinales chroniques. Ils sont à l'aéroport, ils ont peur de prendre l'avion au cas où ils auraient la diarrhée, ou ils sont en rendez-vous avec leur patron, et tout le monde est à table, et ils doivent se lever et aller aux toilettes . Et puis ils ne reviennent pas avant 20 minutes. Ils ne peuvent pas aller à un rendez-vous, parce qu'ils ne savent pas ce qui va se passer. Ils ont peur de manger, alors ils ne mangent pas.  
 
Manger à basse fermentation n'est pas restrictif. Vous pouvez aller au restaurant, et presque toujours vous pouvez trouver un élément sur le menu, où vous n'avez pas à parler au serveur pendant 10 minutes pour expliquer ce qu'il faut choisir. Et soyez gêné par tout ce processus devant vos amis, votre famille ou vos collègues. Toute cette peur donne définitivement envie d'éviter de manger, et ce n'est pas la vie. Et donc, manger à basse fermentation est un régime de style de vie, ainsi qu'un régime basé sur la physiopathologie.  
 
Quel est l'aspect le plus facile de manger à basse fermentation ?  
 
J'aime que vous puissiez trouver de bonnes options, que vous soyez végétarien ou que vous soyez un amateur de viande lorsque vous mangez à basse fermentation. De plus, les classiques comme un dîner de viande et de pommes de terre fonctionnent très bien lorsqu'il s'agit de manger à basse fermentation. Procurez-vous simplement des protéines, des glucides, avec un légume-racine dans votre assiette.
 
De plus, l'une des choses qui effraient les gens, c'est quand nous disons de manger du pain blanc au lieu du pain de blé entier. Ils pensent au pain en sac de qualité médiocre produit en masse. Et je dois leur rappeler que le pain de haute qualité peut être blanc - le pain français est blanc, le pain italien est blanc et le pain au levain est du pain blanc. Et ils vont tous bien.
 
On va changer de sujet et parler un peu de votre implication avec Salvo Health et le conseil consultatif clinique. Que pensez-vous que les soins de santé numériques peuvent réaliser que les soins de santé conventionnels ne réussissent pas ?
 
Les patients me le disent tout le temps, mais vous voyez cinq médecins et vous obtenez six opinions différentes. Il ne devrait pas y avoir six vérités différentes. La santé numérique offre au patient une plateforme et une source de vérité, mais plus d'attention.  
 
Les médecins en personne ne croient pas toujours ce que les patients leur disent et font des hypothèses sur la gravité de l'état en fonction de l'apparence ou de l'âge. En santé numérique, vous pouvez caractériser et quantifier la gravité de ce patient avec des données factuelles sans hypothèses en personne. Les outils basés sur l'IA et les outils de santé numériques peuvent également recueillir des données que le patient n'est pas en mesure de décrire avec précision au médecin.  
 
Comment pensez-vous que les soins de santé numériques ont amélioré la gestion des symptômes ?
 
Ce dont les patients ont besoin, c'est d'affirmation et de conseils tout au long de leur parcours. Ce que les applications de soins de santé numériques comme Salvo Health peuvent faire, c'est fournir des soins continus, y compris la possibilité de suivre votre parcours ou l'accès à un fournisseur de soins, qui soulagent le patient et lui donne des repères pour gérer ses symptômes, quelle que soit sa situation, quels que soient les facteurs qui contribuent à leur santé intestinale.  
 
‍ En ce qui concerne votre décision de rejoindre le conseil consultatif clinique de Salvo Health, pouvez-vous nous expliquer comment vous avez décidé de nous rejoindre ?  
 
Je pense que ce que j'ai appris au fil des ans, c'est parce que les médecins ne sont pas toujours alignés sur ce qu'il faut dire aux patients sur leur santé intestinale, ou comme étudié sur les soins chroniques, qu'il doit y avoir plus de sensibilisation des patients. Parfois, si les cliniciens sont sous-informés ou manquent de ressources, cela peut empêcher les patients d'obtenir des soins de santé bénéfiques. Salvo Health est ce lien direct avec le patient, lui fournissant directement des soins, de manière consciencieuse et continue, avec un modèle de soins, Whole Self Science, qui se synchronise avec la façon dont j'ai toujours pensé aux soins de santé.  
 
Je sais que vous avez fait des recherches approfondies et que vous continuez à le faire. Qu'espérez-vous, en termes de récit pour les personnes vivant avec des maladies intestinales chroniques, va changer par rapport au récit actuel ?
 
Je pense que nous voyons de plus en plus de défis avec l'accès aux soins, et nous voyons de plus en plus de défis, ainsi que des opinions sur la façon dont les soins de santé devraient être fournis. Je pense que la chose la plus importante pour le patient est d'avoir l'assurance que quelqu'un l'aide réellement, en permanence, et qu'un patient n'obtient pas un rendez-vous de cinq minutes, cinq minutes d'aide, puis aucune aide pendant deux mois, avant leur prochain rendez-vous de cinq minutes. Je pense que vous pouvez assurer la continuité, ce que j'ai compris de Salvo Health, c'est uniquement dans l'intérêt du patient et cela changera le fonctionnement des soins de santé.  
 
En savoir plus sur le conseil consultatif clinique de Salvo Health , composé des meilleurs experts en santé intestinale du pays. Et obtenez une copie de The Microbiome Connection du Dr Mark Pimentel pour obtenir un examen complet de l'IBS, du SIBO et de la façon de gérer les symptômes avec une alimentation à faible fermentation.

Ainsi, l’analyse de la flore intestinale de patients souffrant d’un mélanome métastatique après traitement à l’Ipilimumab a permis de montrer l’importance de ces bactéries immunogènes dans la sensibilité au traitement et la diminution tumorale. Ces résultats suggèrent l’intérêt de considérer les bactéries immunogènes comme des traitements adjuvants en oncologie.
 
 
 
« En parallèle de nos travaux, une équipe américaine est arrivée aux mêmes conclusions sur le rôle d’autres bactéries dans l’efficacité de l’anticorps anti-PD1, le nivolumab » ajoute le Pr Laurence Zitvogel qui précise que ces travaux montrent que le microbiote dicte la réponse thérapeutique ce qui ouvre des perspectives intéressantes de traitement. Ainsi, on pourrait proposer à des patients dont la flore intestinale est peu favorable, une composition bactérienne compensatrice soit par des prébiotiques soit par des bactéries immunogènes issues de la flore intestinale soit par une transplantation fécale. Mais il existe actuellement en France un flou réglementaire quant à la transformation des flores intestinales en médicaments qui pourraient devenir des adjuvants thérapeutiques en oncologie avec l’aide des législateurs et des agences règlementaires.

TIXTAR® 550mg (Rifaximine) : mise à disposition en pharmacie de ville uniquement à compter du 23 octobre 2023

Publié le 06/11/2023 à 15h53

Depuis le 23 octobre 2023, le TIXTAR® (Rifaximine) est dorénavant délivré uniquement dans les pharmacies de ville (pharmacies d’officine). Les pharmacies hospitalières ne sont plus autorisées à le délivrer aux patients non hospitalisés.

Les patients sont invités à contacter leur pharmacien d’officine pour qu’il puisse passer commande auprès de son grossiste-répartiteur.

Pour rappel, ce médicament ne peut être délivré que sur ordonnance, et peut être prescrit par tout médecin, y compris les médecins généralistes.

Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre ces avis de la commission et par conséquent, pour ce motif tiré d'un risque de mésusage, et au regard de l'indication thérapeutique précise suscitée retenue pour le remboursement de cette spécialité par l'assurance maladie de réserver aux médecins internistes et aux hépato-gastro-entérologues la prescription de la spécialité TIXTAR® dans son indication « Prévention des rechutes d'épisodes d'encéphalopathie hépatique clinique récidivante (avec au moins 2 antécédents d'encéphalopathie hépatique) et après élimination des facteurs déclenchants », étant relevé en outre que l'indication évaluée favorablement par la commission et prise en charge est plus restreinte que celle attribuée par l'autorisation de mise sur le marché,

En association avec les probiotiques, nous pouvons conseiller également des
postbiotiques. Ces derniers sont des métabolites issus de la fermentation
bactérienne. On note, le butyrate, acide gras à chaine courte, principale source
d’énergie pour les cellules de la paroi intestinale et produit par la fermentation des
bactéries de notre microbiote intestinal. Lorsque le microbiote est appauvri la
production de butyrate diminue, ce qui provoque des dégâts intestinaux.
Perméabiane®, chez PILEJE permet d’apporter de façon exogène, lorsque le
microbiote n’est pas capable de le faire, ce métabolite indispensable à notre bon
fonctionnement. Ils sont à prendre en même temps que les probiotiques et à arrêter
dès que l’apport en fibres est possible et dès que le microbiote est rétabli.
Perméabiane® apporte 150 milligrammes de butyrate de sodium sous forme de
microgranules, permettant une libération prolongée tout le long de l’intestin.

La revue des microbiotesNotre intention

Qu’ils soient utilisés depuis des milliers d’années pour la transformation de produits alimentaires, employés dans les domaines de la santé ou de l’industrie ou tout simplement présents dans l’environnement, les micro-organismes sont partout autour de nous mais aussi en nous. Organisés en écosystèmes dits microbiotes, ils jouent un rôle majeur tant au niveau physiologique que physiopathologique ; certains experts considérant même le microbiote intestinal comme un « organe » à part entière.

Si l'étude des microbiotes reste très récente dans l'histoire de la médecine et s'ils conservent encore une grande part de mystère, bien des données sont d'ores et déjà disponibles et les résultats publiés sont de plus en plus nombreux.

Depuis 2015, la Revue des Microbiotes présente les résultats les plus récents de la recherche sur les microbiotes et informe les professionnels de santé sur les répercussions de ces nouvelles connaissances en santé humaine.

Cette actualité est analysée et commentée de manière indépendante, trois fois par an, par un comité scientifique rassemblant des spécialistes venant d'horizons divers.

La Revue des microbiotes bénéficie du soutien institutionnel de PiLeJe Laboratoire.

    30 janvier 2024
 
Indications prescription Rifaximine
 
Une enquête de vie réelle a montré que plus de 50% des prescriptions de Rifaximine sont en dehors des indications validées.
Dans ce contexte, les contraintes réglementaires peuvent amener à un arrêt de la commercialisation du produit en France.
Nous vous rappelons que le remboursement de la Rifaximine en pratique clinique est actuellement validé dans l’indication suivante : « Prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique récidivante (avec au moins 2 antécédents d’encéphalopathie hépatique) et après élimination des facteurs déclenchants ».
Il est donc nécessaire d’éviter un usage en dehors de ces conditions de remboursement (prévention primaire de l’encéphalopathie hépatique, pullulation microbienne… etc).
Les recommandations de l’AFEF sur l’Encéphalopathie hépatique et sur le TIPS , qui proposent des indications un peu plus larges, serviront de texte de référence pour les démarches visant à étendre les indications de la Rifaximine en France.
 

En l'absence d'ATU ou de RTU délivrée par l'ANSM et seulement si L'INTÉRÊT DU PATIENT LE COMMANDE. La prescription hors AMM est prévue par le code de la santé publique (article L. 5121-12-1 CSP). Elle doit demeurer exceptionnelle.

Rueil-Malmaison le 2 septembre 2019 – Norgine SAS France, filiale de Norgine B.V. annonce le lancement en France de GELSECTAN®, seul produit à ce jour, présentant plusieurs mécanismes d’action synergiques permettant de renforcer la barrière intestinale et l’activité normale du microbiote chez les patients présentant un Syndrome de l’Intestin Irritable (SII).

Dans quel cas le médicament COLPERMIN est-il prescrit ?
 
Ce médicament contient un extrait de plante. Il se présente sous forme gastrorésistante qui permet de retarder la libération de l'huile de menthe poivrée dans l'intestin grêle, où elle exerce son action antispasmodique locale.
 
Il est traditionnellement utilisé pour soulager les spasmes digestifs mineurs, les flatulences et les douleurs abdominales, en particulier chez les personnes qui ont un syndrome du côlon irritable.

Bonjour,
Suite à mon message sur le forum, et quelques questions posées à Viata, il s’avère qu’on ne pouvait pas commander ces produits en France à n’importe quel moment « Ces produits étant thermosensibles, nous n’acceptons les commandes pour l’export en dehors de la Belgique, QUE du lundi au mercredi ET si les températures sont inférieures à 22 °C durant au moins 3 jours d’affilées. Dès que ces conditions sont remplies, nous enverrons à nouveau ces produits vers la France.  » Ensuite la politique de l’enseigne a été modifiée quelques temps plus tard « Il vous est possible de passer la commande mais nos équipes ne procéderont à l’emballage de celle-ci que lundi en fin de journée ». De ce fait, j’ai pu commander à prix réduit des probiotiques. Je vous recommande cette enseigne.

Phildart95 - 16/03/2022 à 20:10

Bonjour
Merci beaucoup à Frédéric et a Anonymous.
J’ai une RCH depuis deux ans et voilà j’ai essayé beaucoup de suppositoire lavemants et médicaments qui n’ont pas marché.
j’ai vu ces conversation et je me suis dis après tout je risque rien d’essayé dimanche j’ai acheté de l’emmental au lait cru sous plastique au rayon fromages. Ça fait quatre jours que je n’ai plus de diarrhées alors que j’étais en pleine crise dimanche depuis deux semaine.
Je vais continuer à en prendre tous les jours et je vous remercie encore car je suis très bien maintenant

Je réponds à Stany, nous sommes en mars 2022, voilà plus de 3 ans que je n’ai plus aucune séquelle se la RCH.

Je mange toujours régulièrement de l’Emmental au lait cru (important).
Mais de façon moins calculé 3 fois par semaine environ.

J’ai remarqué que si j’en mangé trop je suis constipé ! Incroyable avec une RCH.

Pour info je suis entouré de médecin dans ma famille avec qui j’en discute.
Il ne sont pas chercheur mais accepté l’idée face à une évidence et réalité, ils en informe donc leur patient en parallèle des traitements classiques.

Une fois de plus, je ne peux imaginer être là seule personne sur qui cet alicament agit.

J’espère lire prochainement ici un témoignage qui viendra appuyer mes propos. Essayez en parallèle de votre traitement, vous verrez bien si vous faites parti des chanceux comme moi
Courage à vous.

*************************
22/10/2020 à 11:37
 Je mange de tout, sans exception, viandes, légumes, fruits, laitage, et d’autres fromages. Mais je mange un bout d’emmental tous les 2 jours voir tous les jours. Je vais être précis, un bout d’environ 2cmx2cm et 10cm de long, et c’est de l’emmental au lait cru surtout. Parce que je pense que le pasteurisé tue la bactérie qui agit sur ma RCH. Sur le mot « MIRACLE » dans mon titre, vous remarquerez qu’il y a un ? et !. Bien sûr que c’est léger, de l’humour appelez ça comme vous voulez, alors à ceux qui disent que je ne devrais pas m’exprimer, svp soyez vous aussi un peu léger dans vos propos !!!! Je répète : JE ME DOIS DE PASSER CETTE INFO : L’EMMENTAL AGIT TOTALEMENT SUR MA RCH ! JE N’AI PLUS DE SYMPTOMES. Je passe l’info, parce que ça serait stupide et égoïste que je garde cette info précieuse pour moi. Ça agit sur moi à ce jour, si ça peut agir sur une autre personne sur cent, ça sera toujours ça de gagné. L’info est passée, je ne répondrais plus à ce forum où on a vite fait d’être jugé et interprété. J’espère sincèrement que certain(e)s auront les mêmes effets positifs que moi. Courage à vous.

Plutôt que d’avaler des compléments alimentaires, mangeons du fromage

...À un détail près : lors de sa fabrication, ce produit industriel subit une stérilisation à 145 °C pendant trois à six secondes pour détruire la flore microbienne. Et c’est radical. À l’issue du processus, les bactéries sont toutes mortes, alors qu’un gramme d’emmental en contient un milliard encore bien vivantes à la fin de l’affinage....

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Parmi elles, les bactéries propioniques laitières. « Elles se développent lors de l’affinage du fromage en cave chaude, détaille Gwenaël Jan, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement ( Inrae) à Rennes, dans l’Ille-et-Vilaine. Elles sont à l’origine de l’arôme de ce fromage et surtout des trous, que l’on appelle les yeux. Plus il y a de bactéries, plus elles produisent de gaz carbonique et plus les trous sont nombreux et grands. »  

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Toutefois, des études réalisées sur l’animal montrent que l’effet bénéfique de ces bactéries sur le système immunitaire est bien plus marqué lorsqu’on les consomme « nature », c’est-à-dire en mangeant du fromage. L’effet matrice joue ici son rôle, vérifié dans le tube digestif artificiel que possède le laboratoire de l’Inrae. « Nous avons pu observer que la matrice fromagère protège les bactéries au cours de leur transit, d’abord de l’acide chlorhydrique sécrété dans l’estomac, puis des sels biliaires et des enzymes digestives (lipases et protéases) dans l’intestin grêle. Alors que celles consommées en culture liquide, sous forme de complément alimentaire, étaient pour la plupart mortes à la sortie de l’intestin grêle. Et celles qui avaient survécu avaient perdu les protéines présentes à la surface de leur membrane, dont le rôle est d’interagir avec le système immunitaire. » Et Gwenaël Jan de conclure : « Le probiotique à base de Propionibacterium freudenreichii le plus efficace et le moins cher, c’est bien l’emmental. »...

Quels fromages peut-on manger sans risque pendant la grossesse ? Faut-il choisir des produits à base de lait pasteurisé ?

Une femme enceinte peut donc manger certaines sortes de fromage à condition de bien vérifier leur mode d’élaboration. « Elle peut notamment se tourner vers les produits dits ‘à pâte cuite’ ou ‘à pâte pressée cuite’. Ces fromages sont pasteurisés, c’est-à-dire qu’ils ont subi un traitement thermique, afin de supprimer les germes présents dans le lait, dont la bactérie Listeria monocytogenes, responsable de la listériose », indique Sylvie Roméo, diététicienne-nutritionniste. La pasteurisation consiste à chauffer le lait, qui sert à fabriquer les fromages, pendant quinze à vingt secondes à une température comprise, au minimum, entre 72°C et 75 °C.

Parmi les fromages à pâte cuite, on retrouve le gruyère, le parmesan, la mimolette, le cheddar cuit ou encore le comté, qui peuvent être consommés sans danger durant les neuf mois de grossesse. On s’abstient de manger la croûte des fromages, même de ceux qui sont pasteurisés. En cause ? Des bactéries peuvent s'y développer au cours de l’affinage.

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Fromages au lait cru : quels risques pour la santé et comment mieux les prévenir ?
 
Salmonella, E. coli entérohémorragiques, Listeria monocytogenes… de nombreuses bactéries peuvent se retrouver dans les fromages au lait cru et d’autres produits laitiers au lait cru que nous consommons. Ces derniers sont ainsi parfois impliqués dans l’apparition d’intoxications alimentaires et font alors l’objet de procédures de retrait-rappel. Afin d’améliorer encore la maîtrise de ces risques, l’Anses a identifié les types de fromages au lait cru sur lesquels les efforts doivent porter en priorité.
 
L’Anses a été saisie par la Direction générale de l’alimentation pour identifier et hiérarchiser les principaux dangers bactériens en lien avec les différents types de fromages au lait cru et d’autres produits laitiers fabriqués à partir de lait cru. Il s’agissait également de faire un bilan des principales sources de contamination et des moyens mis en œuvre pour maitriser le risque associé.
Les principaux dangers microbiologiques dans les fromages au lait cru et les produits laitiers
 
En France au cours de la dernière décennie, 34%, 37% et 60% des épidémies, respectivement de salmonellose, de listériose et d’infections à E. coli entérohémorragiques (EHEC), sont liés à la consommation de fromages au lait cru. Si certaines bactéries peuvent provoquer des symptômes de type gastroentérite (Salmonella spp. ou Staphyloccus aureus), d’autres peuvent avoir des conséquences bien plus graves comme des insuffisances rénales (EHEC), voire même des décès (L.  monocytogenes, EHEC).
 
Les principales sources de ces dangers sont les fromages à pâtes molles à croûte fleurie (comme le camembert, le brie ou le crottin) et les fromages à pâtes pressées non cuites à affinage court (comme le morbier, le reblochon, le saint-nectaire). Viennent ensuite les fromages à pâtes molles et à croûte lavée, comme le munster ou le maroilles...
 

Propionibacteria are thermotolerant and may endure temperatures of 50–55°C for 30 min (Thierry et al., 2011). Furthermore, isolation of PAB from raw milk cheese with culture-dependent methods reveals domination by the species of P. freudenreichii, thereby indicating that this species is the most resistant to cold and heat stress among dairy PAB.

4 Agroscope Transfer | N o 133 / 2016
Les bactéries propioniques sont redoutées pour leur
faculté à engendrer des défauts de qualité dans la plupart
des fromages à pâte dure et mi-dure. Cela concerne sur-
tout les fromages fabriqués sans pasteurisation préalable
du lait. De nature résistante, ces bactéries s’adaptent faci-
lement à leur environnement et parviennent ainsi à se
développer dans le fromage. Par conséquent, même de
faibles contaminations du lait peuvent générer des défauts
dans le produit final. Ceux-ci se distinguent par des points
bruns sur la pâte du fromage, des ouvertures indésirables
telles que des trous, des lainures, des becs mais aussi par
des défauts d’arômes. Dans la fabrication de fromages
type Emmental, des cultures propioniques sont nécessaires
pour le développement des ouvertures. Par contre, les pro-
pioniques «sauvages», issues du lait cru, peuvent quant à
elles endommager le produit par une fermentation secon-
daire.
Dans ce document seront traités les propriétés physiolo-
giques et technologiques des bactéries propioniques ainsi
que les problèmes causés par ces germes dans diverses
variétés de fromage. Ensuite, ce sont les méthodes actuelles
de détection des bactéries propioniques et les mesures à
adopter pour prévenir une éventuelle contamination qui
seront présentées

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Résistance aux températures
Les bactéries propioniques sont assez résistantes aux tem-
pératures élevées, spécialement pour P. freudenreichii. Pour
de courtes durées d’exposition à la chaleur, elle commence
à s’endommager à environ 58°C. La sensibilité dépend de la
souche. Pour des espèces résistantes à la chaleur, un cham-
brage de 7 minutes à une température de 64°C est néces-
saire pour inactiver 90% des germes (figure 3).
Figure 3: Sensibilité thermique de trois souches de bactéries propioniques à
une température de 55°C et 64°C.
Le travail de Rossi et de ses collaborateurs (Rossi et al.
2000), montre que P. jensenii, P. thoenii et surtout P. acidi-
propionici sont moins résistantes à la chaleur que
P. freudenreichii. C’est peut-être pour cette raison qu’on
retrouve pratiquement que P. freudenreichii dans le fro-
mage à pâte dure

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Des bactéries propioniques sauvages peuvent poser
des problèmes dans l’Emmental
Une étude de microbiologie moléculaire menée en 2008
sur la flore des bactéries propioniques d’un Emmental de
la fromagerie d’Uttligen a obtenu des résultats étonnants
(Turgay et al., 2011). Après 6 mois de maturation des fro-
mages, ce n’était plus la souche de bactéries propioniques
issue de la culture Prop 96 qui dominait le milieu, mais des
bactéries propioniques sauvages provenant du lait cru. Des
changements ont également été observés dans des fro-
mages fabriqués avec la culture Prop 01. Par contre, ce sont
ici les deux souches de bactéries propioniques à forte acti-
vité d’aspartase provenant de la culture qui commençaient
à dominer (figure 6). On peut conclure que des souches
sauvages de bactéries propioniques à forte activité d’as-
partase peuvent détruire les propriétés de la Prop 96.
Celle-ci à normalement la faculté d’influencer la fermenta-
tion secondaire de telle manière à ce qu’elle reste faible.
Autrement dit, dans la fabrication d’Emmental, il est éga-
lement important de veiller à ce que le lait cru ne soit pas
contaminé par des bactéries propioniques

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P. freudenreichii est certainement la bactérie propionique
qui engendre le plus de défauts. Elle est plutôt résistante à
la chaleur et survit à la température de chauffage du grain
dans la fabrication du Sbrinz ou à une thermisation de
65°C sans chambrage. P. freudenreichii est capable de se
multiplier pendant la maturation du fromage. De plus, elle
peut déjà engendrer des défauts quand elle se trouve en
nombre qui est à la limite de détection de la méthode
d’analyse par comptage sur milieu sélectif. Il est d’autant
plus important d’analyser régulièrement le lait des pro-
ducteurs et d’intervenir rapidement si cela est nécessaire.
Ainsi, c’est la seule manière de pouvoir éviter les contami-
nations du lait de cuve et d’empêcher les dommages, ceci
surtout lors de fabrications de fromages au lait cru.    

sur le dernier point,ce sont des défauts interressants pour nous

Les scientifiques ont donc mis au point de mini-fromages expérimentaux (pâte pressée type emmental) avec P. freundenreichii et L. delbrueckii et les ont administrés à des souris souffrant d’une inflammation de l’intestin. « Nous avons pu observer que cela agissait aussi bien que de la cortisone sur les symptômes de cette pathologie. Cela provoque une rémission en atténuant l’inflammation, le stress oxydatif du côlon et les lésions des cellules épithéliales », précise Gwénaël Jan, directeur de recherche au STLO.

AnisEncap et Placebo

Selon les manuels de médecine perse traditionnel, l'anis a une qualité pour élever l'humeur et, par conséquent, réduit la dépression. Pimpinella anisum L (Apiaceae) a été cultivée en février 2012 (et collectée après 4 mois et approuvée avec le bon de l'herborium No. 772 (SFPH) au département de pharmacie traditionnelle de l'école de pharmacie de Chiraz. L'huile d'anis a été obtenue à partir des fruits secs mûrs de l'échantillon précité par distillation à la vapeur classique (appareil de Clevenger) pour l'extraction des huiles volatiles19. Ensuite, l'huile d'anis a été évaluée et confirmée par détection de l'ionisation par chromatographie en phase gazeuse-flamme en référence à la ligne trans-aréthole (Sigma-Aldrich, St Louis, MO).20

La formule d'AnisEncap a été considérée selon les compositions décrites dans les pharmacopées traditionnelles de médecine persane comme le Qarabadin-e-kabir.21 Chaque gélule de gélatine dure (taille 0) a été remplie de 200 mg d'huile d'anis oléogel contenant de la cire d'abeille (Merck, Darmstadt, Allemagne), de l'huile d'arachide (Sigma-Aldrich). Plus tard, les gélules ont été coiffées et scellées. Des gélules de placebo ont été préparées de manière similaire, à l'exception de l'incorporation d'huile d'anis dans la formulation.

...« À notre connaissance, aucune souche bactérienne tuée n'a apporté la preuve d'une amélioration significative du syndrome du côlon irritable et de ses symptômes, mais le probiotique utilisé dans ce premier essai clinique semble égaler voire surpasser les effets des formes vivantes », rapporte le Pr Peter Layer de l'hôpital universitaire de Hambourg et auteur senior de l'étude.

Une liaison protectrice avec la muqueuse intestinale conservée

Si les médecins hambourgeois ne connaissent pas exactement le mécanisme d'action de ce traitement potentiel, ils avancent que la bactérie tuée serait capable de se fixer aux cellules intestinales de la même façon que les probiotiques vivants. Pour ces derniers, le rationnel sous-tendant leur utilisation repose sur un renforcement de la barrière intestinale contre les toxines et bactéries délétères mises en cause dans l'affection digestive. ...

Cette étude suggère que les bactéries non viables pourraient être une alternative intéressante aux probiotiques vivants, qui posent des difficultés quant à la production, au stockage et à la conservation, notamment dans les pays chauds. De plus, les probiotiques vivants ont entraîné des infections graves chez des sujets immunodéprimés ou fragiles.