Reprise du message précédent :
drap.
je suis à 6 u par jours.
Passé 15 jours en vacance sans rien toucher.

6u par jour ça va encore, c'est trop bien sûr, mais pas catastrophique;..Déjà tenté d'arrêter ou de diminuer ? Tu te laisses une journée ou plus sans conso ?
 
15 jours sans alcool c'est un bon signe je trouve.

Quand on a l'habitude de consommer tous les jours un peu trop, même si ce n'est pas énorme, je dirais que le minimum syndical, c'est de passer régulièrement (une fois par semaine ou 2/3 fois par mois ?) 3 jours sans une goutte.
 
Ca permet au corps de souffler un peu, c'est le minimum pour un mini sevrage, c'est le nombre de jours nécessaires pour que l'appareil digestif se régénère.
 
De plus longues périodes permettent de vérifier qu'on est pas trop atteint
Ca correspond souvent d'ailleurs à des moments de vacances, loin de ses habitudes, de ses soucis, occupé à faire des choses agréables, souvent sportives ou du moins qui mobilisent corporellement.
Tu n'es pas pas le premier à témoigner dans ce sens
 
Ce n'est pas un hasard
Faut s'en souvenir et se dire que c'est un outil à utiliser au quotidien, dans la mesure du possible.
Pas évident, je sais bien.
 
Il y a aussi ceux que les vacances font angoisser ou déprimer de plus belle et les précipitent encore plus dans la conso.
J'appartenais à cette catégorie, c'est difficile à gérer

Ca y est; première arrestation par la gendarmerie depuis que je suis Scootérisé, en état d'ivresse (0,84)
 
RDV , le 02 NOVEMBRE, au tribunal de Rodez
 
 

1ère catégorie perso
et bien le conseil des 3 jours, c'est très vrai

Retour de 3 semaines de vacs
 
Pas trop de picole, je me suis limité à 6/7u par jour max (avec pas mal de jours à 0). Première semaine en mode abstinence total puis au fur a mesure 1/2 apéro autour du bbq et augmentation progressive...rien de catastrophique mais sur la fin je sentais bien qu´après 2 pintes j avais vraiment envie de partir en roue libre...Pas le besoin physique ou irrépressible de boire, ni pour l´effet dodo/calmant, mais vraiment pour faire le con à la Vlad    
Plutôt en mode controlé et social mais pour moi le plus gros risque c´est pas les vacances, c´est le retour.. Envie de prolonger la détente par une bière qui finira probablement en marathon de 5 jours. Donc va falloir mettre en place une bonne stratégie pour cette semaine    
 
J´ai vu 2/3 nouveaux sur les dernières pages, welcome   Et bon courage aux anciens    
 
Il semble aussi que Vlad est parti pour longtemps...Son enième nouveau départ en PL était légèrement risqué   et certains posts et récits méritaient effectivement un recadrage…Pour autant je dois dire que je suis pas un grand fan de la censure    Il est vrai que la discussion n´était pas toujours constructives et les conseils tombaient dans l´oreille d´un sourd imbibé à la 8.6 mais je regrette que la popularité de ses récits lui ait attiré la foudre. On pousse un gamin à faire le zouave en se marrant  puis quand on en a marre on le gifle. Probablement impuissant pour l´aider en s´en sortir, ses posts bourrés, paranos et aggressifs avait au moins le mérite d´aider certains à ne pas oublier que quand on est bourré on est con   Voila c´était mon hommage à Vlad, n´alertez pas Interpol    

Vlad il se cache pas du coup ça emmerde les autres

j'etais surpris d'y arriver, mais j'etais en vacance donc pas trop de stress.
L'alcool c'est vraiment en rentrant du boulot pour calmer mon stress, je l'utilise vraiment comme un anxiolitique.
J'aimerais arrêter complétement mais si le soir je n'ai pas mon verre, ça me manque et j'ai du mal à me détendre.

 
Si tu es first offender ca devrait pas etre trop violent. Mais bon tu peux juste pas conduire bourre mec
 

 
L'alcool est un mauvais anxiolytique. Comme toi je m'en servais pourtant pour calmer mes angoisses au retour du boulot. Sauf qu'à terme, les doses que tu t'enfiles deviendront vite inefficaces et que l'alcool augmente le phénomène de dépression qui accompagne souvent l'anxiété, l'angoisse.
 
Je ne bois plus, je suis toujours angoissé, anxieux, sauf que je m'aperçois que sans l'alcool je me sens plus "solide" et que je prends plus de recul sur les évènements. C'est surtout ça que je travaille...je n'en n'ai jamais pris autant dans la gueule que depuis Juin 2017, plus qu'en 20 ans. Des raisons de reprendre la bouteille j'en ai plein...et ça changerai quoi ? Les choses désagréables vont pas disparaitre pour autant...
 
Et plus de xanax depuis 1 mois...  

Sinon pour Vlad la sanction est violente effectivement. Passer de 1 semaine de TT a 5 ans de BAN, y'avait peut-etre quelque chose au milieu
J'imagine qu'il a du insulter la moderation ou autre.
 
Enfin bref j'espere qu'il pete pas un cable completement.

un genre de vérité mais d'une force  

ouep
 
mais concernant hfr, gros casier jsuppose donc à un moment, faut assumer

Il a en effet insulté le modal et dit qu'il n'en avait rien à battre des menaces de TT...
Et ça a fait des chocapics  
 
Après, je ne connais pas son ardoise mais je crois qu'elle était déjà balaise.
Je ne sais pas si c'est un ban ou un TT de longue durée.

c'est un peu pareil
 
Vlad si tu nous lis

Perso, autant Vlad est saoulant (c'est le cas de le dire), autant je trouve scandaleux (et je pèse mes mots) de ban pour cinq ans quelqu'un qui se trouve dans une profonde détresse et une merde noire. Bien sûr qu'il insulte tout le monde - il est paumé, détruit et au fond du fond. Mais si on ne tolère pas certains comportements borderline sur un topic comme celui-ci, autant le réserver aux gens qui vont à peu près bien et se féliciteront entre eux de leurs progrès ou de leur maîtrise de l'alcool.  
 
Un ban de cinq ans, connaissant l'importance que Vlad attachait à ce topic et sa situation actuelle, c'est quand même pas mal dégueulasse. Voilà.

Je suis désolé, quand on ne sait pas se tenir dans un lieu public en étant bourré, on se fait virer.
Quand on récidive trop, on t'interdit l'accès.
 
Il n'y a rien qui me choque

Qqn a son mail?  
 
on ptet le retrouver sur un autre forum hors HFR.

On est au moins deux à avoir son numéro de tel mais je me dis qu'il faut réserver ça aux urgences graves et ne pas le divulguer dans tous les sens.
 
Donc le contact est possible.
S'il a encore un téléphone

Grosse conso ici le week-end dernier, après une semaine ouvrée sans rien. Je n'y arriverai jamais je crois à ne pas céder au craving du week-end ou de fin de journée. J'avoue ne plus trop savoir quoi faire Je me déteste de plus en plus à chaque fois.
 
Hier j'ai pris 4U pour amorcer la descente. je vais tenter de passer à 0 dès ce soir mais une fois la journée de travail terminée,peu de temps après que je sois rentré chez moi, il me faut consommer. L'ennui surement, plus peut être juste une mauvaise habitude à chasser finalement. Je n'ai aucune envie pendant la journée de travail.Ras le bol.
 
Bonne journée à tous et courage à Vlad s'il nous lit
 

Il faut t'occuper au moment où tu as envie de boire, le soir. Un grand verre d'eau (mais vraiment grand) tisane thé, peu importe, manger tôt, ne pas attendre d'avoir faim, ou se faire un en-cas assez gras et consistant, rester debout, occuper ses mains et son esprit, aller marcher, faire du sport ou une activité physique quelconque.
 
Très vite on se rend compte que le moment d'envie est passé...
 
Evidemment, ça ne peux pas fonctionner pour tout le monde. Pour moi oui, ça a vraiment bien marché.

 
 + 1  
 
Personne n'est curieux de savoir la suite de ses aventures ?  

Pas mieux

Important de boire ou manger un truc au moment du craving, à l'heure où d'habitude tu commences à picoler.
Si c'est une pulsion forte, la technique frustre de boire un litre d'eau cul-sec fonctionne bien. Après ça, plus aucune envie de boire quoi que ce soit
Sinon, tu te trouves une boisson de substitution que tu kiffes. Souvent on choisit un truc "fort", dans mon cas ça a longtemps été du jus de tomate super épicé, pour d'autre ça peut être des trucs très frais ou pétillants ou mentholés.

Parfois, c'est aussi bête et mécanique que ça.
Pour le fond, en plus des conseils ci-dessus, tu peux aussi te faire des overdoses de films, séries, lecture, musique, jeux vidéo pour te hack le cerveau
Pour moi, l'idéal à un moment ça a été d'aller au ciné mais à pied ou en vélo. Ca meuble bien la soirée et puis combo remplissage d'esprit + exercice physique.

Alors forcément, ça met du temps de changer les habitudes, il faut être patient et surtout qu'il s'agisse d'activités qu'on aime, qui procurent du plaisir, sinon on ne tient pas la distance.
Mais l'homme est un être d'habitude, s'il en acquiert des nouvelles, il finit par les reproduire sans trop réfléchir au bout d'un moment.
Il finit aussi par trouver d'autres moyens de créer des endorphines, le cerveau est plastique.

La principale différence, c'est qu'il n'y a pas le côté "instant gratification" que l'alcool ou les drogues peuvent donner.
Par contre, il n'y a pas de revers de la médaille : descente, gueule de bois, lendemains difficiles, anxiété, dépendance, addiction.
On peut juste regretter de ne pas avoir plus de temps à accorder aux activités qu'on aime pratiquer

Avoir un suivi (psycho)thérapeutique à côté, quel qu'il soit, avec des rendez-vous réguliers aide beaucoup aussi. Ca cadre le tout.
Alors je ne vais pas revenir sur toutes les approches possibles, elles sont diverses, du moment qu'on ne te gave pas de benzos, tout est bon à prendre.
En tout cas, il faut un observateur neutre qui connaisse bien la nature du problème et ne te juge pas à qui tu puisses parler de tout ça librement.
Si tu veux, tu peux toujours chercher l'origine du problème mais ce n'est pas forcément un but en soi, ni une aide. Agir uniquement sur le comportemental peut être plus efficace, ça dépend des gens.

On connaît tous déjà la fin, ce n'est même pas drôle

La bouffe, enfin "manger", ça me fait passer toute envie ; si tu bosses, tu bosses, si tu bosses pas, tu profites de tout ce qui peut être gratos dans ta paysanie. Et le weekend, pareil... Je ne fais que sortir en ce moment les weekends (brocantes à la con, musés, expo, etc) ; c'est fatiguant car je n'avais plus l'habitude, mais c'est de la bonne fatigue et ça me change vraiment les idées.
Après j'ai une nana qui cherche vraiment à me booster donc ça marche ; mais je fais attention aussi à elle. On est dans un équilibre parfait en ce moment mais on sait que ça pourra basculer d'un jour à l'autre et rien que le fait de le savoir et de prendre des précautions et d'en parler, ça aide...
 
Je suis en train de m'installer avec, le premier truc que j'ai fait a été de prendre un rdv au csapa du coin et ça m'a "rendu service". Le deuxième truc que j'ai fait a été de prendre 10kg en 3 mois  
 
Bref je suis bien conscient que tout peut basculer d'un coup, mais l'essentiel est que ça va super aujourd'hui et que je suis heureux et que ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
 
Courage à tous et c'est vraiment con pour vlad ; je bois toujours tous les jours mais ça se limite à une ou deux bières (strong mais à mon avantage, c'est mieux qu'une bouteille de vodka).
 
Bisous les gens

Cool pouicky
Je suis content que tu invalides ma théorie sur les couples infirmier/infirmière codépendants qui sont forcément dysfonctionnels

Pourvu que ça dure, voire même toujours

C'est surtout que je (on) connais bien le pb et on en parle beaucoup et on sait bien que c'est fragile. On verra, mais tant que l'appétit est là tout va

Ca dépend du degré et de la durée d'intoxication
C'est tellement variable entre les alcoolisations ponctuelles élevées, la conso quotidienne un peu excessive ou la quotidienne franchement excessive (24/7)

De façon générale, au bout d'une semaine, on sent un début de différence notable, y compris le retour à un sommeil "normal", un intellect qui fonctionne plus vite, une humeur plus stable.
Pour les gros buveurs quotidiens, les symptômes du sevrage auront disparus si ce n'était pas déjà le cas.
Après, ça ne peut aller qu'en s'améliorant, mais de façon plus lente et moins marquée. En général, on ne s'en rend même pas vraiment compte, sauf quand on a des points de comparaison évidents avec avant.

Beaucoup de thérapeutes/anciens gros buveurs parlent souvent de 3 mois comme d'une date charnière d'un point de vue physiologique et neurologique.
Mais fixer une date charnière pour tout le monde m'a toujours semblé débile

Parfois une petite cure de vitamines B1/B6/B12 (je crois que c'est ce trio dans mon souvenir ) et du magnésium peuvent faire du bien, l'alcool participait à leur élimination ou à leur impossibilité de se fixer.
 
Et puis une alimentation équilibrée en macro et micro nutriments (sels minéraux, oligo machin trucs et autres bondieuseries ).
Pour les seconds je n'y connais pas grand chose, pour les premiers j'ai tendance à diminuer fortement les glucides (sucre sous toutes ses formes, des pâtes à la Häagen-Dazs en passant par le jus d'orange ) et à privilégier lipides et protéines et beaucoup de légumes (pas des patates ou des pois chiches, hein ? ).
 
Et puis les mêmes conseils que ci-dessus : activités physiques, sport et tout ce qui peut être source de plaisir émotionnel ou intellectuel (art, culture, socialisation, relation amoureuse, juste du cul, la liste est longue ).
Il faut réactiver la production d'endorphines plus naturellement.
 
Si l'état un peu dépressif normal ne passe pas, c'est peut-être qu'il y a un mal-être plus profond derrière.

Après, je me rend compte que je parle du point de vue d'un buveur quotidien, en excès de un peu à beaucoup trop, même si j'ai aussi connu des périodes qui ressemblent à la tienne, encore récemment, c-à-d une alcoolisation ponctuelle (mais délirante, du genre 40 U en 24 h, ou plus, étalé sur 48 h et non stop) et ce 2 à 4 fois par mois.

Comme si le cerveau voulait rattraper le retard

Et oui, ça fait déprimer pendant plusieurs jours à la suite, sans parler de s'en remettre physiquement.

Merci pour ton post ( xanax aussi pour moi) et courrage pour la suite.

 
Accroche toi...  

Idem, je picole entre 5 et 7 jours /7, en gros j'arrive à faire un effort pour arrêter 24h mais j'ai du mal à faire mieux que ça...  
J'ai un taux d'acidité dans le corps tellement élevé que mes larmes sont acides, que je marque hyper facilement (echymoses, en gros j'ai eu quelques bleus dernièrement, ils sont devenus violets en 24h), j'ai des problèmes d'élocution, ...  
bref je vois un médecin demain, à la croix rouge, je vais lui parler de tout ça... je sais que je n'ai rien de miraculeux à attendre de lui mais bon...

 
Oui, difficile de généraliser...chez moi, tout de suite le transit intestinal s'est grandement amélioré, mes problèmes d'estomac ont bien diminués rapidement, ma tension s'est abaissé au bout de quelques mois et j'ai retrouvé mon souffle depuis 3/4 mois (mais c'est peut-être aussi la reprise du vélo).

 
Un miracle, peut-être pas, mais c'est la remplaçante de mon toubib qui a été à l'origine de mon arrêt. Elle a simplement été formidable, une interne de 27/28 ans avec une empathie rare, une écoute intelligente, bref, quand elle est partie j'en aurais pleuré...donc attend ton rdv...  
 
Et surtout ne lui cache rien.
 
   

yo . jsuis dans un quartier different now ....  
ca me casse les couilles , ya des connards qui me cherche . je vais les niké chimiquement .  
 
ils l'auront cherché

délire ou réalité ?  
Ca n'a pas l'air d'aller très bien...

Il a peut-être pété dans un ascenseur