Reprise du message précédent :
Pourquoi dès qu'il y a un nouveau post il y a 30 lurkeurs sans qu'ils répondent ?
Vous êtes du complot, de la CIA ?

bien raconté

Le foie c'est vraiment l'organe le plus génial du corps humain. Il sert à filtrer tout, air bouffe, liquide transforme les trucs que tu te mets dans le corps en truc sympa à éliminer et en plus il se régénére.
Je lui en met plein la gueule avec l'alcool et il dit rien bon après je lui donne des haricots verts parfois, chardon marie, thé vert citron, je le dorlote car il me le rend bien.
 
Par contre mon estomac c'est une saloperie, lui il encaisse rien, et il te calle des gros stop quand il est pas d'accord.
 
Mais l'organe le plus fourbe c'est le pancréas je pense, lui il dit trop jamais rien, et un jour il va me dire "c'est pas bien ce que tu fais" et BIM 3 semaines plus tard il faudra acheter 4 planches de sapin. Cet organe je sais pas trop comment le garder à l'oeil, je parie que c'est lui qui va me buter.

Je ne sais plus si j'en avais parlé ici, mais le 31 juillet 2022, mon cousin, qui allait fêté ses 42 ans 3 semaines plus tard, est décédé des suites de l'alcool. Il avait 8 mois de plus que moi. Il a été décrit à son enterrement comme un gros fétard. 20 ans d'alcoolisme, foie et pancréas qui ont lâché.
J'ai eu la chance de m'en sortir. Pas lui. Et rien que d'en parler, ca me rend super mal

Désolé si ce sont mes messages qui te rappellent ces événements.

T'inquiète, tu ne savais pas. Mais c'était la seule personne de ma famille avec mon frère à prendre de mes nouvelles quand j'en ai eu le plus besoin. Et ca me fait mal

Bonjour pour ma part, je bois souvent le soir.  
Ca s'accélère ces dernières semaines.  
Ca commence à se voir au niveau du boulot : manque de concentration, fatigue, du mal à faire une journée complète de travail, mémoire de poisson.  
Cet après midi je vais voir un médecin, je pense qu'un arrêt me serait bénéfique mais je sais pas trop ce qu'il va pouvoir me conseiller.  
En sachant que ma consommation est due à la mauvaise ambiance au taf, un chef à la limite du harcèlement et toujours plus de taf pour ceux qui sont obligés de faire le boulot présentiel de ceux en télétravail.

 
Perso, je buvais en partie à cause du boulot. J'ai fini en arrêt maladie, visite à la médecine du travail, et ca a fini en licenciement pour inaptitude. Tu peux toujours prendre un RDV pour en parler avec le médecin, il est là pour ca

SHAMSHIR t'es ban sur HFR ou t'as plus internet ?

Ses derniers posts sur discu remontent au 08/02 et sont assez confus, un peu plus que d'habitude
C'était pas la grande forme ces derniers temps, je pense. Viré de son taf, parti dans des délires, la parano habituelle et glou et glou... Mais il m'avait dit qu'il cherchait des solutions pour arrêter de picoler.
 
J'espère que c'est ce qui l'accapare depuis 2 semaines : trouver des solutions.

Vlad ?
Tu manques.

+1  

Vladouille où sont tes couilles ?

Bonjour les alcolos,
 
Vous faites quoi quand un 1L de Sky et plusieurs pills de serestra ou valium ne vous fait aucun effet ?

Le bon sens voudrait qu'on se dise que c'est très élevé sur l'échelle de l'accoutumance.
Ca veut dire qu'on a pris beaucoup trop de l'un et de l'autre, le pire étant le mélange alcool + benzo qui est quand même le meilleur moyen de faire de la merde XXL et qui créé une double dépendance.
 
Je pense d'ailleurs que c'est plus difficile et douloureux de se débarrasser d'une dépendance aux benzos qu'à l'alcool.
Les toubibs qui prescrivent des benzos sur le long terme à un patient alcoolique ne se rendent pas compte qu'ils génèrent la plupart du temps un problème supplémentaire, surtout que la synergie entre les deux est très efficace pour quelqu'un qui veut se mettre la tête à l'envers.

Putain tu as sûrement raison sur la théorie.
Mais il il y a un pragmatisme à résoudre.
Je te demande pas à toi de le résoudre, la question c'est nimp surtout que des médecins, des urgenristes, psycho, psychiatre, ont déjà essayé de me répondre.
Je posais plus la question comme ça, a avec des mecs qui ont l'habitude de genre de trucs. Et de résoudre leurs problèmes de façon réelle.

Bin le pragmatisme, c'est qu'il faut passer par un sevrage. Déjà de l'alcool, dans un premier temps, puis des benzos s'ils ont aidé à ce premier sevrage, avec une posologie décroissante.

La question étant plutôt de savoir dans quel contexte faire cette démarche. En ambulatoire, avec l'aide d'un médecin (addictologue/alcoologue si possible) ou en milieu hospitalier.
Ou tout seul à l'arrache, si on a l'habitude de la procédure, mais c'est déconseillé, en général.

Prendre un rdv dans un CSAPA peut être un premier pas relativement facile à faire et ça peut aider à voir quelles sont les options qu'on a.

Qu'est ce que tu fous debout a 6H du mat ?

No offense sur la question.

Je suis lève tôt

Merci pour les réponses, mais essais et mes insomnies ont déjà essayé de trouver des solutions. Mais c'est toujours utile (sans ironie) d'essayer d'en trouver avec de vraies personnes.
Mais putain pourquoi tu es debout à 5/6H heure française ?

Lève tôt ou couche tard ?

Je ne vois pas ce que ça a de si étrange
Quand j'ai fini ma nuit, je me lève et je commence ma journée.
J'ai toujours été plus du matin que du soir.

Je ne juge rien. Chacun fait sa nuit comme il le veut.
Il y a le chant du coq pour dire quand le jour se lève.
Et parfois le chant des sirènes pour aller dormir.

Sur ces conneries, ni sirène, ni marchand de sable, la fatigue est présente. S'il y un coq qui me réveille dans quelques heures,.apportez une bouteille de vin on ne boira pas mais on se fera un bon repas.

Désolé pour les messages d'hier, je me suis relu et j'ai insulté personne, c'est le principal

On m'a mis sous alprazolam pour 1 mois
Un demi comprimé matin et midi et un comprimé le soir
C'est dangereux comme traitement ?

Bin c'est un benzodiazépine plutôt old school à action rapide qui a longtemps été prescrit pour le traitement du sevrage alcoolique, en plus de son action anxiolytique.
Comme tous les benzos, ce n'est pas à prendre à la légère, la dépendance physique et psychologique s'installe assez vite. Mais 1 mois de traitement, ça va, c'est raisonnable.
Faut que ça soit mis à profit pour arrêter de picoler sans subir trop de manque et faut éviter de mélanger avec l'alcool.

Haha

girondeconnexion prends les médocs dont tu as besoin   .
Le reste gère.

Juste pour résumer. Alcool ou médoc c'est de la merde.
Ok fait son sevrage, c'est compliqué mais il faut le faire.

En parlant de sevrage et de traitement médicamenteux, j'ai 2 questions pour ceux d'entre vous qui ont utilisé avec succès le baclofène (et plus particulièrement BPB qui a tourné à 240mg/j pendant 2 ans).
Tout d'abord, résultats spectaculaires pour moi: passage de 15UA et plus par jour début Janvier à 0g depuis le 28/2. Le craving  est totalement contrôlé à partir de 70mg/j de baclofène, et le passage récent à 100mg/j m'a permis de casser les derniers rituels de consommation (apéro solitaire en fin d'APM + vin pendant le repas du soir) => passage de 2 UA/j à 0g d'alcool.
 
Mais au prix de 2 effets secondaires très gênants (et potentiellement dangereux) :
- plus assez d'heures de sommeil, bien que j'aille me coucher à 22h en moyenne, et parfois à 21h. 5h de sommeil maxi par nuit depuis le 1 mars (3h cette nuit   )
- pieds et chevilles gonflés malgré une activité quotidienne très supérieure à celle de début janvier.
 
1° question sur le baclofène: avez-vous expérimenté ce type d'effet secondaire?
 
Bien que ce type d'effet secondaire ne soit pas forcément attribuable au baclofène (le sevrage total d'alcool pourrait peut-être provoquer le manque de sommeil et par cascade les pieds et chevilles gonflés), je vais revenir à 80mg/j de baclofène par sécurité.
 
D'où ma 2° question sur le baclofène: j'ai peut-être augmenté trop vite la dose quotidienne (de 70mg à 110 en 12 jours)?
Et corollaire de cette question: à quel rythme puis je passer de 110 à 80mg/j de manière sûre (sans effet de sevrage baclofène)?
EDIT: j'ai également posé la question par mail à l'addictologue du Csapa,  mais elle ne m'a pas encore répondu.
 
En tout cas, le baclofène m'a changé la vie en 2 mois, et j'espère que de repasser à 80mg ne rendra pas plus difficile le maintien à 0g d'alcool par jour

So offense aucune.
L'effet placebo existe, et y compte dans les études statistiques médicamenteux.
Si tel ou tel molécules résoudrait l'alcoolisme pour sûr, écrivez un manuel'  
Je ne renie pas l'effet placebo, ni la croyance.
Chacun trouve ses solutions.

A propos des effets secondaires, j'ai l'impression qu'ils varient suivant les patients et la posologie.

Mais disons qu'en gros, le plus répandu est d'avoir des coups de barre intempestifs, genre t'as limite les yeux qui se ferment tout seuls. Ca ne dure jamais plus de quelques minutes, mais ça arrive à partir des 30-60 mn qui suivent la prise.
Moi, c'est ce que j'ai le plus expérimenté, c'est un handicap acceptable qu'on finit par gérer, mais c'est agaçant, faut se lever, s'activer, ne pas rester assis et inactif sous risque de piquer du nez.
J'ai aussi observé un impact sur le sommeil, mais c'était surtout que ça exacerbait mes rêves, j'avais une vie onirique assez dingo, très prégnante, à tel point que ça me réveillait parfois

Je n'ai pas expérimenté de gonflements. J'ai lu des gens en parlant. Mais est-ce dû au traitement ou à l'arrêt de la boisson, je ne sais pas.
En principe, quand on arrête de boire régulièrement, on dégonfle parce que l'alcool tend à provoquer un oedème généralisé.
Pas mal de gens ont aussi expérimenté des trous de mémoire ou de la confusion légère. Genre tu rentres de tes courses et tu ranges tes clés avec celles-ci dans le frigo et après tu les cherches
Mais bon, ça arrive à certains même sans baclo

80mg à 110mg en 12 jours, ça me semble normal. +10mg tous les 4 jours, c'est la procédure recommandée, il me semble.

Pour la baisse de la posologie, on était sur un rythme plus lent, -10mg par semaine. Ca a été long mais totalement transparent, je n'ai expérimenté aucun désagrément.
Ca permet aussi de vérifier que tout se maintient correctement et que le craving ne revient pas.

Et enfin, j'ai remarqué pendant ces quelques années de traitement, que la prise d'alcool en même temps (surtout si elle est excessive) exacerbe les effets secondaires du baclo.
Ca devient vite une raison supplémentaire de ne plus boire, une fois qu'on l'a expérimenté
Par contre, un verre de pinard ou une bière, ça passe.

C'est cool que ça te réussisse
Quand on se débat avec l'alcool depuis longtemps et que c'est devenu un gros problème, ce n'est en effet pas exagéré de dire que le baclofène "change la vie"
Ca donne la liberté de ne plus boire, de ne plus en avoir envie, et donc le temps de changer ses habitudes et son mode de vie.

@brown paper bag: merci pour tes conseils. L'addictologue m'a répondu en fin de journée hier, et elle dit exactement la même chose que toi pour la diminution de la posologie: 10mg par semaine, et surtout ne pas chercher à aller plus vite. Elle pense également que le baclofène n'est pas responsable de ces symptômes indésirables, que c'est probablement multifactoriel (sevrage alcool+modification mode de vie+rééquilibrage alimentaire pas assez bien géré).
Bon, je vais repasser à 80mg lentement et attendre la disparition des effets secondaires. Il y a 15 jours à 80mg, je n'avais pas ce déficit de sommeil inquiétant, et surtout ce besoin irrépressible de me lever après 3h de sommeil. Qui est clairement un trouble neurologique.
 
J'expérimente comme toi les rêves hyper détaillés, et c'est effectivement ce qui me réveille en pleine nuit quand ils tournent au cauchemar. C'est très curieux, leur "scénario" est très logique, et tu te souviens de leur moindre détail 24h après. Rien à voir avec les rêves habituels  
 

Pas de problème, je ne me sens pas offensé.
Mais je ne suis pas d'accord avec toi, bien sûr    
Ou au pire, le baclofène est un "placebo impur" d'après la définition Wikipedia:

et pas un placebo pur comme l’homéopathie, pour laquelle un consensus scientifique s'est accordé sur le fait que le seul principe actif d'un "traitement" homéopathique, c'est le sucre qu'il contient.
Et de fait, tu peux t'enfiler des dizaines de flacons de pilules homéopathiques sans risquer de surdosage    
Je ne tenterais pas de passer demain à 200mg de baclofène, car j'ai la certitude que ça ne se passera pas bien.
 
Maintenant, j'ai bien conscience que le baclofène est inefficace pour un pourcentage non négligeable de gens. Mais c'est le cas de très nombreux traitements pourtant validés scientifiquement. Un taux d'efficacité de 50% pour l'immunothérapie par exemple est pourtant considéré comme excellent, car 1 patient sur 2 a une chance d'obtenir une rémission durable sur un cancer du poumon métastasé.
En tout cas, placebo ou pas, j'ai eu la "chance" que le baclofène fonctionne bien sur moi. Sevrage total en 2 mois tout juste sans faire beaucoup d'efforts, et actuellement je reste à zéro gramme d'alcool en ayant des stocks conséquents de vin et de bière à la maison. EDIT: stocks non calculés d'ailleurs, c'est juste les "restes" de ma consommation d'avant. Je les conserve car ça me permet de tester mon indifférence à l'alcool.

Le résultat extrêmement efficace du Baclofène, c'est de faire disparaître le craving et de mettre en place un désintérêt pour l'alcool.
Je pense avoir essayé tous les traitements médicamenteux existants pour traiter l'alcoolodépendance et aucun n'avait jamais donné de tels résultats, ni fonctionné sur le moyen ou long terme.

Ouais les rêves sont très détaillés et mis en scène, j'avais l'impression d'aller au cinéma chaque nuit
Ca semble scénarisé et on en a un souvenir très clair au réveil. Au début, j'en notais ou enregistrais quelques uns et puis devant la quantité, j'ai fini par laisser tomber.

Hello les gars, quelqu'un présent sur le topic? J'ai une urgence, je suis passée de la crise de larmes à la crise d'angoisse, à l'envie d'en finir, et maintenant à l'envie de boire, et alcool info service pas dispo, anxyo qui ne marche pas

go hosto ?

Problème qui rend l'option inapplicable, qui s'occupera de ma fille si je ne suis pas là, et non, pas son violent de père, ni ma famille

je sais pas quoi dire
essaie le 15 ?