drasche | Queen - A Night At The Opera (l'album est riche et varié, avec des envolées tant à la voix, au piano, à la guitare, des morceaux funs comme Lazing on a Sunday afternoon, et des masterpieces comme Bohemian rhapsody, The prophet's song, Love of my life, '39 ou Good company).
Queen - Flash Gordon: permet de suivre le film de loin du début à la fin grâce aux dialogues incrustés dans la musique, perso j'adore particulièrement The wedding march, joué avec un choeur de guitares, un vrai bonheur pour moi. Mais surtout la musique a une telle personnalité quelle restera immanquablement associée au personnage de Flash Gordon. Queen - The Works: chaque chanson de cet album hétéroclite est un régal. Il n'y a quasi pas deux chansons qui se ressemblent sur cet album qui brode tout du rock pur et dur (Tear it up, Hammer to fall, I go crazy) au son commercial (Radio Ga Ga) et la guitare classique (Is this the world we created) sans oublier quelques inclassables comme Keep passing the open window et Back to humans (je sais pas pourquoi cette chanson me fait penser à Terminator sorti la même année).
Queen - Innuendo: l'album commence avec un retour aux sources (disaient-ils), la chanson titre est mélancolique, sur un rythme lent mais fait comme son ancêtre Bohemian rhapsody la part belle à l'opéra (quoique moins présent), l'album continue en gardant un son semblable sur le délire I'm going slightly mad, puis vient du rock plus soutenu avec Headlong. Pour la première fois, Queen produit un album plutôt homogène dans le son, mais toujours varié dans le style, Bijou par exemple, est un morceau bien à part avec une ambiance fantastique qui s'installe. The hitman marque un petit retour au hard rock, mais Queen garde toujours ce goût pour la démesure avec de grands morceaux comme All God's people, Innuendo (déjà dit) et The show must go on. Plus des morceaux plus calmes (Don't try so hard, Delilah, These are the days of our lives). La première fois que j'ai écouté cet album, j'étais assis confortablement, le casque sur les oreilles, les yeux fermés, j'ai écouté l'album d'une traite pour me dire à la fin: "absolument fabuleux".
Queen - Live at Wembley: quelques malheureux retours de sons (typique de Queen hélas ), l'interprétation est fantastique, comme à l'habitude, démarrant sur des chapeaux de roues avec One vision et Tie your mother down (particulièrement excellent celui-là), puis direction fantaisies avec In the laps of the Gods, je passe sur le reste pour directement arriver sur le Brighton Rock qui aura bien évolué depuis sa création en 1974, arrivant à l'état d'un solo guitare somptueux où Brian May se défoule pendant 9 minutes à jouer sur son propre écho (simple, double ou triple). Le second CD commenc e joliment avec une superbe balade toujours réussie dans concert de Queen, Love of my life, suivi par un non moins émouvant Is this the world we created. Queen enchaîne avec quelques belles reprises avec en point d'orgue un Tutti frutti endiablé. Après cette série arrive enfin Bohemian rhapsody, enchaîné avec Hammer to fall, et d'autres chansons au rythme et au succès jamais démenti, une dernière petite reprise, Big Spender, viendra se placer juste avant Radio Ga Ga (toujours un régal d'entendre le public taper des mains d'un seul mouvement, comme hypnotisé), et vient le signal de fin du concert, les traditionnels rocks des stades que sont We will rock you et We are the champions, avec un petit Friends will be friends venant s'installer entre les deux. Puis un au revoir toujours marqué par le God save the Queen façon Brian May (c'est toujours lui qui s'occupe des orchestrations) avec un bon public anglais, heureux de chanter son hymne national.
Chicane - Behind the Sun: l'Overture est un rafraichissement pour les oreilles, pas de rythme mais une délicieuse salade de mélodies enchaînées, on a l'impression d'être au bord de la mer, avec les vagues se heurtant aux roches qui bordent un bout de côte. L'album se rythme ensuite avec différentes influences et différentes chanteuses. Ca fait un moment que je ne l'ai plus écouté et je ne sais pas en dire plus, mais voilà en tout cas un superbe album de transe!
Pet Shop Boys - Very: ça doit être mon album préféré des Pet Shop Boys d'autant que j'aime toutes les chansons qui y figurent, avec mention particulière à Yesterday when I was mad, I wouldn't normally do this kind of thing ou encore One in a million. Au niveau paroles, les anglophobes ratent quelque chose, j'adore le style d'écriture de l'auteur/chanteur du duo, Neil Tennant (notamment sur Yesterday...). Le seul truc chiant, c'est que Neil a l'art de pondre régulièrement des titres kilométriques (un peu comme Genesis s'est fait une spécialité des morceaux longs).
Pet Shop Boys - Nightlife: différent de Very et un peu éloigné de ce que PSB propose habituellement, ça n'en reste pas moins du PSB pur jus mais décliné sur un mode plus techno parfois tendance au planant, et avec bonheur. Le premier morceau, For your own good, marque le tempo et le style. Mention spéciale pour Vampires, Radiophonic et You only tell me (...). Il est à noter que certaines chansons de cet album ont été reprises et remaniées pour la comédie musicale Closer To Heaven.
Dire Straits - Live at the BBC: si il y a un seul album de Dire Straits que je dois garder, ce sera celui là, quoique je le disputerais volontiers avec On the night, parce qu'au fond, Dire Straits, je les préfère en live. Live at the BBC renferme notamment LA meilleure version que j'ai jamais entendue de Sultans of swing, celle figurant sur le double live Alchemy est un véritable massacre en comparaison. Le groupe joue en fait parfaitement sur ce live, l'interprétation est un bonheur à entendre, il y a une atmosphère spéciale, et le groupe donne vraiment l'impression de jouer comme un seul homme. Avec le style propre à Mark Knopfler, chaque chanson raconte son histoire et c'est tellement beau qu'on dirait que les instruments racontent l'histoire aussi bien que le fait Mark lui-même, ajoutant à l'ambiance. Un must-have!
Je vous parlerais bien aussi de cet artiste génial qu'est Billy Joel mais j'ai d'abord besoin de me rafraîchir la mémoire. De mémoire justement, Storm Front et Innocent Man sont deux excellents albums, mais en réalité, son oeuvre entière est une vraie merveille à écouter. ---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
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