Gurumeditation Dépoussiérant | ciler a écrit :
Non, je veux dire que je ne trouve pas leurs textes particulierement engages . Ils parlent de cul, big deal, si je veux du sexe et de la musique, le tango me va aussi.
Il ne faut pas confondre ose et engage. Ils ont des textes "Chirac escroc" "Le Pen raciste" "Bush signe Kyoto" ou "Mort a deficit public" ? ca ce serait engage, mais pas evident a chanter non plus
QUand a savoir si les musiciens de Lorie seraient capables de jouer ca. Tres probablement, vu qu'ils sont les memes intermitents du spectacle ... Mais la encore ce n'est pas le probleme.
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ils font meme mieux que ca, et ce depuis leur premier album
album lofofora :
nouveau monde: Sous le firmament éclatant d'une bannière étoilée s'évaporent les réves des pionners
Epatés par tant de réussites de destins fantastiques
Des mecs bénis des dieux pourtant pas plus malins qu'eux
Sont montés si haut sans jamais faire appel aux génies aux malins
Par prière lystiques ici c'est l'Amérique, la chimérique
Celui qui a parlé sera châtié pour ne plus recommencer
Pendu par la tête jusqu'à ce que mort s'en suive
Ecartelé s'il récidive a la première tentative de la moindre initiative,
Vous sera ôté le droit de voter pour élire en choeur
Au suffrage universel un président plus con et plus cruel que le précédent,
Déjà grand défenseur de la chaise électrique, hygiénique, économique
Grand sauveur d'âmes égarées, de corps vautrés dans la luxure
Tout juste bon à engendrer la pédophilie ;
Merci Ronnie d'avoir interdit la fellation la sodomie
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée
Passé maître dans l'art et la manière de se comporter comme un flic planétaire
Il s'agit d'un pays bâti à partir d'un génocide par des esclaves anéantis mas néanmoins lucides
Qu'ils restent les premières victimes d'une dictature placide
Mais quel est l'exemple à suivre dans cette parodie de démocratie ???
On me dit : "le ku klux klan ? Mais voyons c'est du folklore
Rien qu'une pittoresque partie du décor les nègres ont les aime bien
Mais depuis qu'il n'y a plus d'indiens pour faire de l'exercice on en pend quelques uns
Appeler ça du fascisme, la ce serait du vice la preuve : a la télé, y en a qui réussissent
Bill Cosby, Eddy Murphy, Sammy d'Uncle Sam sont aussi les fils"
Don't worry be happy !!!
Et le peuple noir brûle son dernier espoir dans le but d'écrire lui même son histoire
Mais comment faire pour qu'il efface les coups et les traces
Sans aucune certitude d'en voir un jour la fin
Ce qui compte avant tout c'est d'avoir la bonne couleur ou t'es pile ou t'es face,
Tout est question de race tu es le suspect n°1 su tu n'est pas des leurs
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée
Paradis des cow-boys Shwarskof et Buffalo Bill
Maboulles mitrailleurs de poules éleveurs de pit bulls
Toute l'intelligence Américaine tient dans un holster
Pendant que l'un dégaine l'autre apprend à se taire
Etat totalitaire détenteur de la vertu aux parties de jambres en l'air
Préfére les jeux ou l'on tue si l'un tombe il s'agit surment d'un communiste faineant
Sur ça tombe on écrit : pas de place aux mendiants
La dope ou le plomb reste le choix de l'expédiant
Parce que la coke ou le crack c'est pas ça qui manque pourvu que tu banques
Pendant qu'en Irak les tanks débusquent de leurs planques les ennemis de la coallition
Association des amis de la nation performante, surpuissante
La tempéte à Bagdad en est la preuve flagrante
America is the place love is dying
America is the place where death is dreaming
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée no facho
Rien ne sert de sourire il faut mentir à point,
Eclaboussée de honte et de mauvais vin
L'assistance ravie reparlera demain
D'un taré réjoui au charisme divin,
Qui rien qu'à son odeur,
Reconnait l'envahisseur à la base du chomage et de tous vos malheurs,
A quoi bon propager le mystére,
Le programme est si clair,
Comme la peau de l'Europe convoitée, salope.
C'est de l'âme que l'on réclame et de l'amour autour,
Pas de drames ni de larmes,
Pour la mort des vautours.
Retrouver les valeurs,
Chasser les voleurs de la terre des vikings,
Transfomée en camping, par Toutatis !
Par tout un tas de météques venus bécqueter ton bifteck.
Telle est désormais la préoccupation principale,
Sous le casque du Gaulois agitation optimale,
Face au flasque degueli d'abominations verbales,
De politicards en toc qui ne valent pas leurs poids de manoc,
Er pourtant dans l'aréne,
Ils imposent le respect en défequant sur fond de haine
Quelques propos suspects au péril de la paix.
No facho.
On veut pas de nazi ici
Ecoute moi bien on veut pas de nazi ici
Aux fachos ne fait pas de cadeaux
Car ils te poignarderont dès que tu leur tournera le dos
Le FN alimente la haine entre les communautés
C'est lui qui pause probléme
Ne pas oublier ce qui c'est déjà passé
L'histoire va se répéter
Certains ont beaucoup de problémes alors iles votent la haine. album dur comme fer :
1 million Non pas le temps sur terre de bailler à la lune
Dans une société totalitaire la thune
Comme une mère abusive, exclusif point de repère:
Ton père t'a appris, tout travail mérite salaire
Mais pour celui qui n'en a pas le respect se perd
Même les amis fuient, ils se tirent ventre à terre
Ils préfèrent ne plus te reconnaitre, mon frère
Plutôt qu'affronter, rencontrer la misère
Quand commence la lente descente aux enfers
Zéro crédit, saisie, poursuites judiciaires
Mordre la poussière tout le monde flippe de ça
C'est pourquoi, aujourd'hui, c'est chacun pour soi
Voilà t'a pas le choix
Ma foi tant pis, je remballe mes utopies
Mon idéal à deux balles, à la bourse de Paris
Est coté que dalle mais faut pas s'émouvoir;
Le seul espoir est d'avoir un gros paquet de dollars
1 million de façons
Autant de raisons de déraper
Tu peux tout tenter
Mais te laisse pas rattraper, happer
Par la came ou les flammes des gardiens de la paix
Jusque là tu pensais pouvoir y échapper
La fortune, mesdames, messieurs, appartient aux ambitieux
Dommage pour ceux qui se découragent
Les anxieux ne feront pas de vieux os
Au mieux obligés de mendier, affligés
Quémander de quoi manger
Excusez-moi de vous déranger
Pardonnez-moi d'exister
J'veux pas vous importuner
Pas demander la pitié
Mais me voilà sous le seuil de pauvreté
Non personne ne veut être confronté
A cette éventualité maudite de la réalité
Mais dites-vous bien que rien n'est acquis
Méditons une minute, si posséder
Entasser des sous représente tout
Sommes-nous normaux ou bien fous?
A qui appartenons-nous?
Sommes-nous des maquereaux ou des putes?
Alors qu'est ce qui importe est ce la route ou le but?
1 million de façons
Autant de raisons de déraper
Tu peux tout tenter
Mais te laisse pas rattraper, happer
Par la came ou les flammes des gardiens de la paix
Jusque là tu pensais pouvoir y échapper
Te voilà perdu sans boulot
Rendu trop tôt au bout du rouleau
Tu te vois déjà clodo, crado, collé au goulot
Il te faut un plan
Un tuyau qui te sorte la tête de l'eau
Un filon illégal ou réglo
C'est égal, pas de scrupules à dealer des kilos
Tu vas pas culpabiliser quand on voit ces salauds
Qui se paient des villas, des yatchs sur le dos des prolos
Tu sais le malheur des autres fait le bonheur des escrocs
Alors t'as foncé, tête baissée, sans penser
Une paille enfoncée dans le nez
Un rail pour aller plus vite au sommet
Puisque arrive enfin la monnaie facile à gagner
Mais s'il n'y avait qu'à se baisser
Tu te serais pas ramassé à la première fausse note:
Une paire de menottes, un procès
Des années à passer derrière un porte
La mariée était en blanc
Tu voulais lui piquer la dot
Maintenant pour remonter le temps
Il n'y a pas d'antidote
reve et creve en démocratie :
Lui ce matin a quitté sa terre natale
L e soleil et les pierres
La famille entière le regarde partir
Commence l'aventure et le bel avenir
L'autre comme chaque fin de semaine saute dans sa Benz
Part en week-end
Emmène sa maîtresse
Une pile de dossie
Du prozac pour le stress du viagra pour baiser
Ailleurs à la même heure sur terre
Un autre pays entre d'autres frontières
Sans que parvienne ici l'ombre d'un bruit
Rêve et crève en démocratie
Lui avant d'être arrivé aime déja cette ville
Où il vivra heureux et tranquille
Il a toujours été courageux, travailleur
Il donnera de son mieux, versera de la sueur
L'autre est élu par la voix de son peuple
Veut donner l'exemple d'une ville propre
Prête pour l'Europe
Interdit de mendier
Des charters de retours pour tous les sans-papier
Aujourd'hui au levé du soleil
Elle ouvre les yeux et voit autour d'elle
Les siens assassinés par les forces armées
Elle crie sans s'arrêter
A perdre la raison
Du sang descend le long de son front
Mais toi, au fond, tu t'en fous, on a tous nos problèmes
On ne peut pas s'apitoyer sur la misère humaine
Surtout qu'on ne connait même pas ces pauvres gens qui saignent
Quand la violence est trop dense:
Change de trottoir ou change de chaîne
Lui ce soir va retrouver sa terre natale, la poussière, les prières
Sa mère sur le pas de la porte le voit revenir
Enterrer de honte son bel avenir
Toi tu rêve et crève en démocratie
album le fond et la forme :
social killer Le pouvoir, le respect, les électeurs et leur voix, un yacht à St-Tropez, des pauvres en fin de mois
Comme tout peut se payer, ce que je veux est à moi
Puisque j'ai tout acheté, mon nom est la loi
Des biens cotés en bourse, des valeurs bien placées, quelques chevaux de courses, un whisky bien tassé
Le pouvoir, le respect, des chômeurs aux abois, des gardiens de la paix, des cigares de Cuba
Un chalet en Lausanne, une pucelle à Bangkok
Un désastre en Bretagne, un nouveau groupe de rock
Une chanteuse qui cartonne, la faveur des experts
Une call-girl au Carlton, un joueur en transfert
J'ai l'estime de mes proches sauf celle de mes enfants
Ceux-là trouve ça trop moche d'aimer autant l'argent, du vide dans la caboche
Ils sont quand même content de gratter dans mes poches comme leur mère cependant
Qui elle sait toujours se taire et sourire au bon moment
Elle comprend que pour me plaire, on ravale ses sentiments
Pas de pitié dans les affaires, les minables y laissent leurs dents
Quand je pense à mon salaire, les miennes poussent obstinément
Le pouvoir, le respect, des amis magistrats, un chauffeur, des laquais, une loge à l'opéra
Un ou deux gardes du corps, une voiture blindée, une baignoire plaqué or, je n'ai qu'à demander
Un conseiller de com', un avocat pointu, une secrétaire bien conne et portée sur le cul
Ceux qui vivent dans la misère, c'est qu'ils l'ont bien cherché
Comme disait mon grand-père : "ces gens me donnent la nausée"
Les esclaves, les prolétaires, on les vire sans leur causer
Un jour béni, moi j'espère prendre place à l'Elysée
Plus personne pour me faire taire, le sourire au bon moment
J'ai compris que pour vous plaire, on simule les sentiments
comme a la guerre :
Lorsqu?au royaume de la peur, la terreur fait la loi, parie sur la couleur de l?empereur et du roi. Lequel sera le plus fou et lequel tombera, lequel est une marionnette et lequel lui met les doigts ? Ca ressemble à un jeu, mais des règles, y?en a pas, tant que ça les amuse, la partie continuera, tous les coups sont permis, l?embargo, l?attentat, les victimes brandiront le croissant ou la croix. Retour à la casse départ touchez deux mille ans de haine, deux mille ans de vengeance pour les générations prochaines, des millions de martyrs, pour revenir au même, combien de héros pour enterrer le problème ? A la guerre comme à la guerre, entends grogner la colère, quand la raison dégénère, si le profit en est le nerf, prie pour un meilleur millénaire. A la guerre comme à la guerre, entends cogner le tonnerre, la furie des sanguinaires, si le profit en est le nerf, prie pour un meilleur millénaire. Respectables et poils généraux et chefs d?Etats se livrent à la barbarie, génocident de sang froid, se régalent de tragédies et de viandes à soldats, exaltés par le conflit trouvent les arguments de poids. Pour attiser la foule fascinée par l?exploit du valeureux guerrier, chasseur de renégats, tous les soirs à huit heures, c?est le feuilleton du mois, seul le diable en personne sait comment ça finira. Mais quels sont ces missiles qui sifflent sur nos têtes ? D?où viennent ces désirs de victoires, de conquêtes ? Qui tire les bénéfices ? Pour qui souffle la tempête ? La mort remerciera les dealers de roquettes. Posez les armes, stoppez les larmes, sauvez votre âme histoire naturelle Depuis longtemps déjà on sait nous plier sans trop nous supplier, éprouver notre malléabilité Parfois tu sembles oublier alors tu questionnes pas Pourvu que ça fonctionne un peu et que tout le monde marche au pas Pourquoi s?étonner faire semblant de rien voir ni entendre Si facile de prendre l?air de rien y comprendre Mais garde roulée sous l?oreiller la corde pour pendre Tant qu?il restera une poutre au plafond, on aura qu?à prétendre Qu?on en a rien à foutre au fond de la galère des autres Et que le jour où ça saute, ça sera pas de notre faute Tous coulés dans la merde, on remarquera ce qui nous soude Comme une bande de toxs qui se battent autour du dernier paquet de poudre Ca risque de flipper sec les HLM à la jetset A moins qu?avant, la planète nous mette d?elle-même sur eject Panique complète, radical changement de décor Si elle nous réserve le même sort qu?aux dinosaures Elle aurait tant tort de se gêner vu ce qu?on lui a fait subir Comment imaginer que sans nous ça puisse être pire ? Et me voilà accablé par ce constat macabre, pourquoi ce maudit macaque est-il descendu de son arbre ? Pour se raser les poils, porter une cravate Inventer le travail, la pensée étroite et les mains moites Aller faire chier les girafes, bétonner la savane Depuis les chiens aboient quand passe une caravane Criez encore si vous pouvez Alerte, notre monde est périmé Nos modèles de pensée prochainement supprimés Avant d?agoniser sur le versant mauvais Désormais laissez l?animal s?exprimer Et voilà, le Dieu média a construit l?homme à son image Tant que la rumeur se propage, les caves se tiennent à la page Vise le poids des mots admire la profondeur du message Au jeu du « qui baise qui ? », ils feront figure de sages La compassion, le partage, ça reste dans les livres mais quel est cet héritage qu?on laisse à ceux qui arrivent ? « On ne lègue pas la terre à nos enfants c?est eux qui nous la prêtent » Dit le proverbe indien mais on a choisi la compet? Nos descendants nous trouveront décadents quand ils devront faire face Aux déchets dégueulasses qui remonteront à la surface Vestige d?un peuple qui dissimulait sa crasse Pauvre civilisation synonyme de menace Je peux pas m?empêcher d?éprouver comme un sentiment de honte J?ai le moral qui s?écroule et les boules qui remontent à chaque fois qu?on me raconte Que l?important, tout ce qui compte, c?est la spéculation doublée d?une course contre la montre Comme veulent nous faire gober les bouffons ternes qui nous gouvernent Sur ces propos obscènes j?m?en vais regagner ma caverne Faire l?amour à ma douce près du feu sur une peau d?ours Peinards dans la brousse, on vous laisse la haine et la frousse je vais arréter la, il y en a encore énormément a noter que bush jr n'était pas encore président des USA a l'époque de leur premier album
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mikhail a dit : Comme j'ai dis plus haut, on va parler des nouvelles découvertes et peut importe qu'elle sont conforme aux lois de la physique ou non. C'es tout. De toute façon, le temps mettras tout a ça place.
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