Göttingen - Barbara
"...
Ô, faites que jamais ne revienne,
Le temps du sang et de la haine,
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen,
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon coeur verserait une larme,
Pour Göttingen, pour Göttingen..."
Anne, ma soeur Anne - Louis Chédid
"...
J'aurais tant voulu te dire p'tite fille martyr
Anne, ma soeur Anne,
Tu peux dormir tranquille elle reviendra plus la vermine
Mais, beaucoup d'indifférence, de patiences malvenues
Pour ces anciens damnés au goût de déja vu
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière
Comme hier
Anne, ma soeur Anne, si j'te disais c'que j'vois v'nir
Anne, ma soeur Anne, j'arrive pas à y croire
C'est comme un cauchemar, sale cafard..."
Nuit et brouillard - Jean Ferrat
"...
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours,
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour,
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire,
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare.
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été,
Je twisterais les mots s'il fallait les twister,
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez.
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers,
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés,
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants,
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent."