misstv a écrit :
hello fatal error j ai un frere qui est fan de brian il a ete aux concerts ect... moi j avoue que c est pas mal du tout maintenant c est brian orchestra non?? si tu as des infos ou si tu en souhaite dit le moi .merci
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oui c'est brian setzer orchestra
pour info je sais qu'il a sorti un album de rockabilly enregistre directement
dans les studios sun reccord a memphis sur du matos d'epoque
parait meme le disque sonne mechament bien
je te met la critique d'un site
Brian SETZER : ROCKABILLY RIOT ! VOLUME ONE: A TRIBUTE TO SUN RECORDS (2005)
Le nouveau Brian Setzer possède un titre à rallonge comme on en fait peu. « Rockabilly Riot Volume 1 : A Tribute To Sun Records », ça fait beaucoup de mots, et qui plus est ils ont tous un sens. Entre rock et hillbilly, le rockabilly est une musique blanche inspirée des premières mesures de rock imprimées par des blacks comme Fats Domino ou Ike Turner avec son Rocket 88. Confondu avec les débuts du rock, le rockabilly a pris son envol lorsquElvis a chanté Thats Alright et commencé à vendre du rock n roll comme des petits pains. Pourquoi « Riot » ensuite ? Parce quil faut que le cours dhistoire du professeur Setzer soit comme une émeute, un grand coup de gueule, pour marquer ses élèves. Le « volume 1 » tendrait à annoncer le début de quelque chose, une petite mode du retour aux sources peut-être ? Reste la dernière sentence, la plus importante : lalbum rend hommage à Sun Records, le studio de Sam Philips où tout a commencé, Rocket 88, Thats Alright, le rock cest lui qui la fait.
Pour faire revivre le rockabilly, Brian Setzer réinvente les codes du genre pour interpréter une sélection de 23 classiques oubliés, enregistrés par Sam Philips au cur des 50s. En choisissant ce répertoire précisément, il choisit également lun des sons les plus reconnaissables de ces 50 dernières années. Plus que le concept de lalbum, cest le travail en studio qui compte : suivant les méthodes estampillées Sun Records, lenregistrement est quasiment live, en très peu de prises, utilise le matériel dépoque, et surtout le léger écho très particulier produit directement sur les bandes (et pour éviter les machines et lélectronique, la batterie sera même enregistrée dans un vieux silo lui donnant une résonance unique le temps dun morceau). En artisan de talent, Brian Setzer retrouve un à un tous les éléments qui font la personnalité des vieux classiques quil reprend, et les restitue avec fidélité sur son album. Mais son travail ne sarrête pas à limitation, il va bien plus loin en imprimant sur les bandes toute la modernité dont il est le dépositaire.
Depuis 25 ans quon le connaît, Brian Setzer a beaucoup fait pour le rock. Ses Stray Cats ont connu le succès dans le sillage du punk en ressuscitant les années 50 dans de nouveaux tubes à lancienne, la rage en plus. Avec le Brian Setzer Orchestra il avait continué à creuser ce même genre sur le thème du big band, et son retour au trio pour un album médiocre en 2003 sentait fort le revival de la première décennie du rock. Ici la formation est un quatuor, ajoutant un piano ou une guitare acoustique pour respecter les arrangements originaux des morceaux. Si des méthodes millésimées sont appliquées, le résultat nen est pas moins estampillé 2005 : le son bénéficie dun mixage quon aurait pas même osé rêver en 54, et toutes les sonorités propres à Sun Records en ressortent nettoyées de la poussière des années. En outre, seul Blue Suede Shoes est connu de tous. Parmi les autres morceaux choisis les amateurs reconnaîtront peut être une chanson de Jerry Lee Lewis ou de Johnny Cash, mais la grande majorité est aujourdhui inconnue. La question de la reprise est donc posée en des termes bien particuliers. On reconnaît le son mais tout semble nouveau.
Etonnement, Brian Setzer qui réduit lui même volontairement sa marge de manuvre semble plus original sur cet album quAlvin Lee ne létait en enregistrant un disque de rock n roll archétypal un an plus tôt (album excellent par ailleurs). Point commun des deux, le retour aux sources (le groupe de Setzer sappelle les Nashvilains, Alvin Lee enregistrait « In Tennessee »), différence notable, leffacement de lun qui contraste avec la domination de lautre sur sa musique. Si Alvin Lee multipliait les solo et allongeait ses titres par de multiples démonstrations de sa virtuosité, Brian Setzer ne joue que les solo originaux et se cantonne aux règles que respectaient ses maîtres. Quimporte que la durée ait été imposée par les contraintes techniques de lépoque, elle fait aujourdhui partie des canons du genre. Résultat, on a bien limpression dentendre un chanteur de lépoque, choisissant ses chansons dans le répertoire commun comme tout le monde le faisait (Elvis chantant le Blue Suede Shoes de Carl Perkins, Jerry Lee Lewis reprenant Jailhouse Rock, etc
). La reprise ? Un autre élément qui fait le rockabilly, certainement pas la particularité dun album hommage !
On en vient donc à juger de Brian Setzer comme un interprète de rock n roll parmi dautres, comme on jugerait nimporte quel poulain de Sun Records. En arrivant à cela, il a réussi sa grande illusion, se fondre dans un moule quon pensait cassé. Première qualité de linterprète : le swing de sa musique. Brian Setzer est un grand guitariste, lun des rares à ne pas se perdre dans ladmiration de la star de Chess Records, Chuck Berry. Efficace dans ses soli, cest surtout par sa science du tempo quil impressionne, assurant le phrasé vif des rock ou les accords plus souples des ballades avec le même entrain. Derrière lui, une bonne rythmique, et souvent un piano des plus efficace. Plus discret que lexcentrique Killer, mais indubitablement inspiré de son jeu, boogie endiablé de la main gauche, notes aiguës à droite.
Et puis ne le cachons pas, si il joue chez Sun, Brian Setzer nen oublie pas linfluence de sa vie quest Eddie Cochran, sa guitare, sa voix. Car linterprète de rock cest avant tout le chanteur, quel que soit linstrument quil pratique, et Brian Setzer en a les tripes. A 45 ans, il confirme que sa voix est plus belle que jamais. On lavait remarquée plus chaude quà ses débuts lors du come-back des Stray Cats en 2004, elle est également plus chargée, étendant son registre bien plus quavant. Capable de hurler dans le micro, de retrouver le vibrato de Jerry Lee Lewis, de roucouler comme Elvis, il offre une galerie de performances vocales étendues à tous les registres de son timbre. Les cordes vocales ont la même personnalité et le même swing que les cordes de la guitare, cest indéniable et ça fait de Brian Setzer un grand rockeur, légale des légendes des années 50, avec ce quil faut de modernité dans son style pour être à sa place au XXIe siècle.
source http://fp.nightfall.fr/index_649_b [...] billy.html
Message édité par fatal error le 15-05-2006 à 14:03:14