Ces avancées environnementales observées en 2020 > En tout cas pour l’environnement.
Des ventes de voitures électriques qui explosent aux mesures visant à protéger les océans, découvrez les sept avancées environnementales observées l’année dernière par National Geographic.
C’est la victoire des grands espaces! Aux États-Unis, le Great American Outdoors Act a été adopté au mois de juillet dernier pour protéger les parcs nationaux du pays. Concrètement, ce sont près de 10 milliards de dollars qui ont été alloués aux territoires nationaux. Une dépense record depuis les années 50! Des fonds seront également destinés aux forêts, refuges et autres futures acquisitions de terres.
Les voitures électriques sont devenues de plus en plus populaires ces dix dernières années, grâce à l’amélioration des technologies, à la baisse des prix et aux subventions des États De 17.000 voitures électriques en circulation dans le monde en 2010, on est passé à 7,2 millions en 2019. La Chine en compte la moitié mais d’autres pays suivent le mouvement. La Royaume-Uni prévoit d’interdire les nouveaux véhicules fonctionnant à l’essence ou au diesel dès 2030, la Norvège en 2025 et la Californie en 2035. De son côté, Volkswagen prévoit de dépenser 86 milliards de dollars pour rendre ses voitures plus écologiques dans les cinq prochaines années. D’ici 2030, le géant Amazon prévoit quant à lui de livrer ses colis grâce à 100.000 véhicules électriques.
Les loups gris vont être réintroduits dans le Colorado. En novembre, les électeurs ont approuvé avec une courte majorité une mesure visant à réintroduire les loups gris dans les montagnes Rocheuses du sud. L’espèce y avait été chassée jusqu’à l’extinction dans les années 1940. Aucun État n’avait voté la réintroduction d’un animal dans son écosystème jusqu’alors. Le projet, supervisé par le service du Colorado Parks and Wildlife, débutera en 2022 ou 2023. Selon les biologistes, le Colorado peut accueillir des centaines de loups. Ces derniers contribueront à réduire le surpâturage et l’érosion qui en découle en chassant les cerfs et les élans. En retour, les restes de leurs chasses bénéficieront aux charognards comme les gloutons, les aigles et les ours. « La réintroduction des loups restaurera l’équilibre naturel du Colorado », a déclaré Jonathan Proctor, conservateur pour l’organisation à but non lucratif Defenders of Wildlife, qui a contribué à l’adoption de la mesure.
À cause de la pandémie, le prix du pétrole a plongé. Quelque 36 compagnies pétrolières se sont déclarées en faillite et plusieurs projets de construction d’oléoducs sont restés en suspens. La consommation de gaz naturel (au prix très bas) a supplanté celle du charbon qui a connu une baisse de production de 30% aux États-Unis De leur côté, les énergies renouvelables ont connu une grande croissance. Durant le premier semestre de 2020, la part d’éolien et de solaire dans la production d’électricité a augmenté de 14% pour contribuer désormais à 10% de la production d’électricité mondiale. Il y a encore du boulot mais c’est une belle avancée.
C’est devenu tendance pour l’élite d’investir dans le climat et c’est une très bonne chose! Les banques changent leur fusil d’épaule et se tournent vers les investissements durables. Elles s’attendent à davantage de contrôles quant à l’impact de leurs actions sur le changement climatique. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont aussi l’intention d’imposer davantage de transparence de la part des sociétés cotées en bourse.
Pas moins de 55 baleines bleues ont été observées cette année au large de la Géorgie du Sud, au nord de l’Antarctique. Un fait très rare! La chasse de l’espèce est interdite depuis 1966. Encore plus exceptionnel, les baleines à bosse ont quasiment retrouvé leur population d’avant la chasse dans les mêmes eaux. Si le Japon, la Norvège et l’Islande pratiquent encore la chasse à la baleine, l’Islande a toutefois annoncé au mois de mai dernier que ses dernières compagnies baleinières allaient peut-être mettre fin à leurs activités.
Début décembre, 14 dirigeants mondiaux se sont engagés en faveur d’une gestion des océans 100% durable, d’ici 2025. Cela représente près de 30 millions de km² d’eaux nationales, soit une zone de la superficie de l’Afrique. Chaque pays a promis de lutter contre la surpêche, d’investir dans la réduction de la pollution et de classer 30% de leurs nationales comme zones marines protégées d’ici 2030. Début novembre, le Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de cet accord, a quant à lui annoncé qu’il protégeait 7 millions de km² d’océans à travers le monde.
La pandémie de Covid-19 aura aussi permis de découvrir un avant-goût d’un monde sans pollution. Les scientifiques le surnomment l’anthropause, cet arrêt mondial de l’activité humaine induit par l’épidémie. Il nous a fait respirer de l’air plus sain. La chute des déplacements, aussi bien aériens que routiers, a fait baisser sensiblement la pollution. Dans certaines régions de l’Inde, habituellement très polluées, il était possible d’apercevoir la chaîne de l’Himalaya pour la première fois.
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