Lorraine57 a écrit :
Corrida : une troisième ministre épinglée à Dax
Didier Guillaume, Jacqueline Gourault et maintenant Geneviève Darrieussecq. La secrétaire d'État aurait assisté samedi à une corrida à Dax (Landes).
La polémique rebondit.
"Jusqu'où ira ce gouvernement dans la duplicité et la provocation des trois quarts des Français opposés à la barbarie des arènes ?", a lancé dimanche, scandalisée, Claire Starozinski, présidente de l'Alliance Anticorrida dans le journal La Dépêche.
Son association a tweeté la photo de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, en train selon elle, de "présider" samedi une corrida à Dax vêtue des traditionnels haut blanc et foulard rouge.
Trois jours plus tôt pourtant, Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, et Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, assis au premier rang lors d'une corrida à Bayonne, avaient provoqué un tollé.
Geneviève Darrieussecq ne s'est pas encore expliquée sur ce qui apparaît aux yeux des anti-tauromachie comme une provocation de plus après la polémique provoquée par ses deux collègues du gouvernement.
Didier Guillaume a exprimé lundi matin sur franceinfo s'est dit "désolé d'avoir choqué", mais "regrette la récupération politicienne faite sur les réseaux sociaux". Il a insisté sur le fait qu'il est le "premier ministre de l'Agriculture à avoir une collaboratrice en charge du bien-être animal, le premier qui a pérennisé le Conseil national de surveillance des abattoirs". Didier Guillaume avait promis en janvier devant l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs, une lutte "sans concession" contre la maltraitance animale. Il a assuré lundi matin l'annonce pour la rentrée de "mesures jamais prises de lutte pour le bien-être animal".
Claire Starozinski, présidente de l'Alliance Anticorrida, a rappelé dans La Dépêche que "durant le quinquennat précédent, Manuel Valls, aficionado notoire, avait demandé à ses ministres de ne pas s'afficher sur les gradins des arènes". Edouard Philippe n'a pas fait de même ou on lui a désobéi.
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