Reprise du message précédent :

T'auras toujours de la compression dégueu.

Hier soir, confiné mais libre, je décidais d’enchaîner deux films cryptocommunistes après avoir entamé l’Internationale dans mon salon. Arlette, Never Forget !  

Alors que le choix d’un film sur la révolte contre la guerre du Vietnam à Chicago en 1968 était évident, l’enchaînement sur la version “male” de Dirty Dancing  m’a fait revoir ce film sous le prisme de l’engagement fort pour le socialisme Américain  

The Trial of the Chicago 7, Aaron Sorkin vs Road House, Rowdy Herrington – 2020, 1989

Vs

IMDb – Chicago 7: https://www.imdb.com/title/tt1070874/?ref_=fn_al_tt_1
IMDb - Road House: https://www.imdb.com/title/tt0098206/?ref_=nv_sr_srsg_0

Commençons par le film d'Aaron Sorkin. Celui est principalement connu pour ses talent d’écriture notamment pour Des Hommes d’Honneur (avec Jack et Tom), de la série The West Wing avec Martin Sheen et de The Social Network réalisé par Fincher. Deuxième réalisation à son actif, le film produit par Netflix s'attache à raconter l'histoire très intéressante du procès qui suivra les émeutes de Chicago en 1968 contre la guerre du Vietnam. Mélangeant images d'archives, un panel d'acteurs très qualitatif sur le papier, je trouve que le film manque malheureusement un peu sa cible. Réa sans fioriture mais sans inspiration, le montage étant vraiment ce qui porte le film avec des inclusions d'images d'archives ("à la" JFK d’Oliver Stone), ainsi que quelques acteurs qui surnagent clairement comme un surprenant Baron-Cohen, un très bon Mark Rylance en avocat de la défense et un Langella qui cabotine très bien l'ineptie judiciaire. Le reste est malheureusement sans fougue, Redmayne et le reste du cast assez insipide et même si l'on ne s'ennuie pas, on gardera principalement l'aspect historique que je connaissais pas plutôt que l’œuvre cinématographique.

De l'autre coté, Rowdy  Herrington connu quasi exclusivement pour Road House et Piege en eaux troubles, un énième navet avec Bruce Willis.
Classique des 80s, petite madeleine nostalgique, avec tous les clichés que cette période adorait nous offrir! Un bel éphèbe en tête d’affiche qui s’est mis aux arts martiaux après avoir conquis le cœur des femmes avec son déhanché voluptueux! Patrickkkkkkk  

Des corps huilés qui luisent sous le soleil Américain, des bimbos souvent dévêtues, un méchant qui est très méchant avec les petits vieux de la ville… Une romance, de la jalousie, des gorges arrachées! Barbie et Ken, avec ces coupes de cheveux incroyables! Bref, la lutte du petit au grand cœur pour gagner l'amour de la belle, claquer la gueule du méchant et porter le American Dream. A noter que le film ne s'encombre pas moins que de Jeff Healey (Wiki pour qui ne connaît pas) et son groupe comme bande sonore et arrière plan dans les scènes de bar du film. C'est nanardesque, mais qu'est ce que c'est plaisant à revoir plus de 30 ans plus tard  

Alors vous vous demandez maintenant par quelle pirouette incongrue nous allons a réussir a connecter ces 2 morceaux cinématographiques
Ce qui réunit ses deux films, éloignés de 31 ans, c’est une critique ouverte de la Justice Américaine, orientée par le pouvoir en place, où les riches dominant les plus pauvres leur imposant des conditions de misères et de douleurs. Là où The Trial of the Chicago 7 s’y attaque de manière frontale montrant l’indigence de la Justice dans les mains du gouvernement Nixon, Road House propose une métaphore filée de l’oppression des plus pauvres aux mains d’un tyran local qui a "acheté" les services régaliens. Dans les deux cas, les démunis ne peuvent se battre qu’avec leurs convictions et la recherche de l’être aimée.  

Patrick Swayze, égérie du Parti Socialiste, vantant la doctrine de la résistance face a l’oppresseur. Enfin c'est ce que j'ai retenu  

Je viens de voir Angel Heart (1987), d'Alan Parker, avec Mickey Rourke et Robert De Niro.

C'est l'histoire d'un détective qui est engagé par un puissant boss pour rechercher un gars qui lui doit quelque chose. L'action se passe entre New York et la Louisiane.

C’était très bien, mais un poil trop lent a mon goût. Dommage, parce que c'est très graphique, avec le jeu des ombres (c'est un film neo-noir) et graphique avec beaucoup de sang. La fin remet tout le film en perspective, c'est vraiment excellent!

Sans spoiler la fin, je ne suis pas trop fan de comment le generique arrive (assez brusque), et des séquences dans le générique de fin. On ne sait pas si on peut s’arrêter le ou s'il faut continuer a voir. (Spoiler: on peut arrêter des le début du generique, ça n'apporte rien ). Ce n'est pas comme dans Sexcrimes par exemple, ou dans le generique on voit des scenes qui expliquent un peu plus 2-3 trucs.

Et ensuite, tu t'es fait des oeufs durs ?

Ah oui, j'ai regardé le générique en entier aussi, pour que dalle  

Non, mais ce matin au réveil, j'ai envie d'un gros poulet rôti.

The Night comes for us

Film d'action indonésien qui entend repousser les limites du genre et de la violence.

Sauf qu'à 22h je ne suis plus assez "frais" pour apprécier et finis par trouver ça quasi grotesque, avec l'impression que les mecs essaient d'inventer des morts les plus "sales" et créatives possibles.

J'ai coupé au bout de 30 min, 50 morts et 600 litres de sang.

Et tu as raté beaucoup de bonnes choses.  

ca envoie du gras pourtant

Logan Lucky
Je vais être un peu dur, car il est sympathique ce film qui donne la parole à des gentils rednecks et à des laissés-pour-compte américains sans doute idéalisée. Le casting est de qualité, et l'intrigue est plutôt efficace. Mais quel manque d'audace, c'est très plat et bourré d'incohérences. Le film ne décolle jamais...

 
Comme beaucoup de Sodebo.. berg non ?
 
J'ai toujours trouvé ses films plaisant à regarder mais jamais eu d'effets wahou/chef d'oeuvre.

Mon nom est personne, ce soir sur la 8
 

 
Et la scène du cimetière...  

Et aussi :
 
Ali sur Paramount
Usual Suspects sur arte
SOS Fantômes aka Ghostbusters '84 sur Gulli (euh, vraiment? il y a des gags qui sont plus trop tout public dedans je crois )
Casino Royale (2006) sur France 2 (suivi de Panic Room)

En parlant de Ghostbusters, qu'est-ce qui est arrivé à Afterlife ?
Y a eu un trailer et depuis, le trou noir, même pas une annonce de report, ou j'ai raté ça.  

"J'enculerai ton père sous la douche et je me ferai un sandwich. Alors tu m'emballes connard ?"
 
Stephen Baldwin doublé par Bruno ce Wolkowitch en VF

Reporté à 2021.  
Ils peuvent même le décaler à 2032, voire 2128. Pas grave

 
Tu ne serais donc pas intéressé par un énième reboot d'un truc qui a 30 ans en y mixant la sauce Stranger Things et quelques acteurs qui d'ailleurs en viennent.  
C'est a n'y rien comprendre  

Pognon pognon et pognon
Ça défi toutes les lois de la logique cinéphile malheureusement  

Techniquement c'est un soft reboot  

On n'ignore pas les films d'avant tout en essayant de lancer une nouvelle franchise.

 
 
"Bon les gars, la situations est désespérée et toute la survie de l'humanité est en jeu. A qui est-ce que l'on va confier l'organisation de la mission ?
 
- Aux Français.
 
- OK."
 
 

 
Les Franchises, la mort du cinema de qualité  

L'avantage c'est que tous les soft reboots récents se sont plantés  

Y a qu'à voir un truc comme MiB International.

Même Star Wars 7, l'archétype du soft reboot stéroïdé à coups de milliards, malgré des critiques plutôt positives, a vu ses suites enterrer la franchise pour un temps.

Euuh les machins ont tous tapé le milliard, donc si le succès critique n'était pas au rendez-vous, ce n'est pas le cas du succès public, qui est bien là. Il n'y a que Han Solo qui se soit relativement vautré dans les derniers SW.

Sauf Casino Royale.  

C'est pour ça que j'ai dit "enterré la franchise pour un temps"
Je n'ai pas parlé d'échec.

Mais après le succès du 7, on parlait de plusieurs nouvelles trilogies, de plein de spin-offs, et tout a été annulé.

Actuellement, y a plus que The Mandalorian. Tout le reste a disparu.

Ce n'est pas en attendant la fin du COVID, ça ?

Y'a une nouvelle trilogie dès 2023...

Pourquoi pas des cross-over ?
 

Et les spinoff:

 
J'aime bien Chewbaquaman, je te donne une piecette pour l'imagination  

Tu oublies le cross-over ultime: Star Wars vs Star Trek.

Derrick vs Superman  

Si tu penses que la licence Star Wars au cinéma est aussi fraîche et pimpante qu'elle l'était à la sortie (et suite au succès) de Star Wars 7, c'est ton droit, mais je ne suis pas d'accord.  
A l'époque les annonces de spin offs et de trilogies se succédaient, avant d'être toutes annulées.

Et mon propos initial c'était : les soft reboots qui se viandent.  
On peut considérer Star Wars comme un contre exemple, il n'en reste pas moins un phénomène isolé.

Avec Jurassic World, peut-être, mais je comprends vraiment pas pourquoi.

Au box-office, Star Wars IX fait un peu moins bien que le VIII, qui lui-même fait assez clairement moins bien que le VII.

C'est plutôt un succès mitigé, le chiffre lui-même n'est pas catastrophique mais la perte de public est patente et décevante (alors qu'on aurait plutôt dû avoir une montée en puissance).

Sans compter les critiques pour la plupart négatives (mais ça n'est certes pas directement au succès ou non de la franchise).

HFR a bien aimé la postlogie bizarrement.

On peut imaginer que les djeunz qui n'ont pas grandi avec la première trilogie ont accroché tandis que les autres ont été déçus, notamment par le reboot du VII, et n'ont pas trop fait l'effort de persévérer. Surtout que les critiques n'étaient pas engageantes.

jamere =/= HFR

Il y a également une érosion du public entre le VIII et le IX, donc ce n'est pas juste une déception suite au VII.

Par rapport aux chiffres du MCU c'est plutot faiblard. Les films Avengers ont connu une grosse montée en puissance au box-office (avec un score très élevé pour la conclusion), là où le dernier SW fait des chiffres pas supérieurs à des volets MCU hors-Avengers.

Quand on voit les espoirs mis sur cette franchise (que tour le monde considérait comme une poule aux oeufs d'or), ça relève du ratage.

Ouais, Disney aurait mieux d'acheter la franchise MCU au lieu de SW....
 
Oh wait...

Vous parlez de cinéma comme des experts comptables.