Reprise du message précédent :

 
Hong-Kongais, c'est pas trop loin geographiquement  

Bon j'ai décidé de me mater des vieux films qui manquent à ma culture
oui après le confinement, je suis comme ça moi
 
aujourd'hui c'etait le clan des siciliens. Delon, ventura et gabin.
 
c'etait excellent. la première scène est super, le casse aussi, le coté flic un peu isolé mais bien quand meme, surtout avec ventura.  
la fin fait un peu rushé, ça boucle le tout en moins de 10 minutes, vraiment une impression bizarre.
 

Delon enterre tellement le reste du casting dans ce film c’est indécent

 
c'est clair
les "siciliens" à part gabin, y a pas grand chose qui en reste. Lino ventura se démarque mais c'est parce qu'il est très isolé tout au long du film

Je viens de m'infliger 30 minutes de '' 20 ans d'écart ''
Alors clairement je suis pas le public visé mais je suis loin d'être un dogmatique
Qu'est-ce que c'est convenu, tiré par les cheveux et affligeant. Ce milieu parisien des '' créatifs '' me débecte de base il faut dire.

Pourtant jaime bien Effira, mais Niney... Sa célébrité m'a toujours été incompréhensible, avec sa tête de chien fou, ou de chien triste il a tout du canidé. Ce mec ne dégage absolument rien à l'écran et je parle même pas de ses interview qui révèle une bêtise heureuse souvent gênante...

Elle est comment Efira dans le film ?

beauté froide inatteignable au début, après je sais pas  

Y a The Square sur arte. Si tu veux changer d'ambiance, ça devrait être radical.

Le Transporteur à 23h00 sur TMC. Un chauve stylé, une Bmw, de la bagarre...

C'est absolument n'imp c'est génial.

D'après la b-a, on imagine qu'elle doit finir par s'éprendre du jeune minet fragile qui la trouve méga-bonne alors que son milieu pro lui rappelle constamment qu'elle vieillit

 
Je sais pas si j'aurais dit génial ^^
 
Y a des trucs intéressants et bien barrés, mais franchement.. fiouuu.
Enfin bon, palme d'or.
 

vu y a pas longtemps, un bon film assurément, mais comme tu viens de le dire (et si je t'ai bien compris) y a eu des palmes d'or plus marquantes.  

ouais c'était à peu près ça. enfin pas qu'elle vieillit, mais qu'elle fait rien pour être dans le coup    
 

Perso je met la couleur de l'argent, cape fear, gangs of ny et shutter island dans ses très bons opus. Cape Fear surtout qui pour moi reprend et détourne les standards 80' début 90'. Cette perf' de Bob...

 
Oui, désolé pour le manque de pertinence, j'avais pas envie de faire une analyse, et je voyais pas comment donner une opinion sur ce film sans devoir m'y coller... d'où le "fiouuu"    
 
merci d'avoir traduit mon sentiment général

Bonsoir, je viens de le voir et je ne cesse d'y penser depuis. Il y a deux scènes qui m'ont particulièrement marqué : le diner de gala avec l'homme singe et la scène avec le gamin dans l'immeuble du conservateur. J'ai trouvé la première fascinante et la seconde horrible. Par horrible j'entends le comportement de Christian avec le môme. Au début je trouvais ce gamin pénible et je comprenais l'agacement puis la colère de Christian mais son attitude ensuite était juste à gerber. Il entend le petit qui appelle à l'aide, jusque tard dans la nuit, apparemment, mais à part sortir plusieurs fois sur le palier il ne fait rien, il ne cherche pas plus que ça à voir si le gamin va bien (après tout il l'a flanqué par terre assez brutalement). Ensuite, quelques jours plus tard il enregistre une vidéo complètement à côté de la plaque d'un ridicule consommé et finira par retourner dans l'immeuble de l'enfant pour essayer de le retrouver. En vain puisque sa famille semble avoir déménagé. Et je reste à me demander ce qu'il lui est arrivé au final. Y a t-il eu un drame suite à l'altercation sur le palier ? Ou une autre raison sans rapport ?

Quand à la scène du diner, elle est fascinante en raison non seulement du comportement de l'homme singe mais aussi celui des convives. Au début tout le monde rigole et s'amuse mais très vite ça dégénère et la suite se déroule dans un silence absolu; et une immobilité totale, exactement ce que recommandait la voix off au début du diner. Tous les invités sont figés, têtes baissés, on a presque l'impression d'assister à une sorte de prise d'otage surréaliste. Et la fin de la scène est géniale, quand finalement le public médusé réagit c'est un déchaînement de violence et l'hallali collectif, comme pour compenser l'inaction qui à précédé.

Y a plein d'autres trucs excellents dans ce film, comme l'hypocrisie du personnage principal, le ridicule des deux créatifs de l'agence de pub, le membre du public atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, le plan dans l'escalier à la fin du film (je n'ai pas pu regarder longtemps, cette scène m'a rendu presque physiquement malade) mon seul reproche c'est qu'il est un peu longuet par moment. Mais ça reste un visionnage fascinant et intéressant.  Dire qu'au départ j'ai zappé sur cette chaîne sans réelle intention de suivre l'intrigue.

Non, mais franchement, qu'est-ce qui est arrivé au gamin ?

On ne sera jamais pour le gamin. Il devra vivre avec le doute le reste de sa vie

Arte, cette qualitance en ce moment.  
Après Faute d'amour la semaine dernière d'Andreï Zviaguintsev, suivi du docu avec les divers intervenants et leurs commentaires.
Ce soir The Square de Ruben Östlund avec derrière également un docu sur le film. J'aime beaucoup ce concept.
Les docu sont surement disponibles pour connaitre les points de vue du réalisateur, acteurs etc sur leur travail.

Le tryptique 3 couleurs ca vaut quoi ?

Mouais, j'aurais préféré un film 100% coréen

 
 
Faute d'amour j'ai adoré, merci Arte

Depuis quelques semaines, Rotten Tomatoes a mis en place un concours de popularité sur les blockbusters estivaux, ouverts aux votes, avec des rounds. La surprise du 4ème round est qu'il n'y a plus de Marvel en compétition, et que 4 films -sur les 8 restants- sont des Star Wars (et surtout que La Revanche Des Sith ait battu Endgame). Entre autres anomalies selon moi, évidemment.
 
https://editorial.rottentomatoes.co [...] -showdown/
 
Évidemment, ça sent la filouterie sur Reddit... Du coup, j'ai fais ma propre compétition dans mon coin, avec de la coke et des putes. Terminator 2 gagnant, donc.
 

 
Si vous avez des adresses pour faire ce genre de confrontation/vote online, y a peut-être moyen de faire pareil?

Marrant, Gremlins et Die Hard sont des contes de Noël....tous deux sortis en Juin-Juillet.

Oaui pour moi c'est pas possible de les voir comme des summer movies.

Jurassic Park battu par l’épisode 6  

T'as mis Grease qui bat Forest gump.. pfpfpfpf.
 
Ouais ça serait carrément chouette de faire des trucs comme ça.

Heureusement que sw3 nique un pauvre marvel
Aucune de ces saletés ne devraient passer le 1er tour
Bon pojr le reste y'a pas mal d'absurdités faut reconnaître.

vu peur sur la ville aujourd'hui, un Verneuil avec belmondo
 
sympa mais pas très fouillé, le méchant a une tete de psychopathe comme jamais
de bonnes scènes, sur les toits par exemple ou l'intro bien flippante
pas mal de facilités par contre, la voiture pile au bon endroit, avec l'adjoint qui arrive à ce moment là, etc
 
plutot pas mal quand meme

j'ai fait un tableau excel : https://docs.google.com/spreadsheet [...] sp=sharing

à télécharger

pour moi :

en vrai un top 6 : matrix reloaded, dark knight, jurassic park, empire strikes back, temple of doom, t2 sans vraiment d'ordre particulier
c'est marrant que ça soit que des deuxième opus

Matrix reloaded dans un top 6 ok  
 
 
Revu 21 grammes que j'avais oublié depuis sa sortie, c'est sympa sans plus. La thématique de comment vivre avec la culpabilité et le deuil est intéressante mais ce montage en puzzle ça rend le tout un peu artificiel et ça nous sors un peu de l'émotion (et c'est so 2003)

 
c'est juste que t'as pas capté le discours de l'architecte  

Ah parceque ce salmigondis a un sens ?

Je viens de voir Public Enemies (2009), de Michael Mann.
 
Avec Johnny Depp, Christian Bale et Marion Cotillard.
 
Film de gangster et de FBI dans les années 30. C’était pas mal, mais pas mon film préféré toutefois. La 1ere heure est limite chiante, mais après ça bouge bien dans le jeu du chat et de la souris. A réserver aux fans de Mann et aux fans de films policier/ganster je dirais.
 
La photographie est vraiment intéressante. Comme d'habitude, Michael Mann excelle dans les scènes de nuit (spoiler alerte: pas de ciel mauve dans ce film), les détonations ressortent vraiment dans la pénombre. A ce niveau, la scène ou il atterrit en avion est impressionnante, avec les flash des photographes. Par contre j'ai trouvé l'image franchement trop sombre par moment (noirs bouchés), je ne sais pas si c'est voulu, ou un probleme du master (le format du blu-ray est VC-1). Ou le fait que le film a ete tourne en numerique HD (une premiere pour Mann) ?
 
La musique d'Elliot Goldenthal n'est pas en reste.

Pas mal mais tellement loin derrière Les sentiers de la Perdition

Matrix Reloaded vainqueur face à T2, Forrest Gump et Saving Private Ryan  

Je vous conseille le dernier Capture Mag consacré à Trespass. Yannick Dahan énonce les vérités. Dans le calme.

Même sentiment partagé, pas son premier HD vu que Collateral est de 2004 et Miami vice 2006, sur les caméras utilisées c'est un mix :

Arriflex 235, Cooke S4 Lenses
Arriflex 435, Cooke S4 Lenses
Sony CineAlta F23, Zeiss DigiPrime and Fujinon E-Series Lenses
Sony CineAlta HDC-F950, Zeiss DigiPrime and Fujinon E-Series Lenses
Sony PMW-EX1

C'était pas encore la folie RED/Alexa donc ça m'étonne pas que le HD soit pas encore au top

 
J'ai trouvé que cela donne un effet "émission télévisée" sur certaines scènes, un vrai gâchis.
Et Cotillard faisant du Cotillard.  

Yep, ils ont aussi booste le sharpening, ca fait moche.
Surtout que c'est un film d’époque, ils auraient du utiliser de la pellicule je pense.
 

Ouais, bon, c'est une feature.
 

Chris Marker a réalisé en 1985 un documentaire intitulé A.K. sur Akira Kurosawa. Dans le cadre de ce documentaire il a passé 5 jours avec lui sur le tournage de Ran, au pied du Mont Fuji. Intéressé par le visionnage du documentaire, je me suis donc dit qu'il était important de revoir Ran, film que Kurosawa a pensé comme son dernier et qu'il a préparé pendant de nombreuses années (les peintures pour le Storyboard sont magnifiques   ).
 
On peut s’étendre sans fin sur Ran, écrire une thèse d'art sur les 1001 merveilles qu'ils regorgent mais 35 ans après, ça reste avant tout un énorme plaisir de cinéma. Une maestria visuelle à un niveau encore peu atteint même 35 plus tard. Une approche du cadre, de la couleur, de l'utilisation de la musique, de la tragédie auxquelles très peu d’œuvres peuvent aspirer. Le scenario est basé sur une réinterprétation de la pièce de Shakespeare, King Lear, mais ici pas question de la cour Anglaise et de ses 3 filles. Le Japon féodal (pre-Shogunat), le seigneur Hidetora et ses 3 fils Taro, Jiro et Saburo (La Cordelia de Kurosawa).
 
Visuellement, le film est pensé comme une série de peintures, d'estampes japonaises, avec l'utilisation de focale longue pour capturer ses scènes magistrales de bataille ou d’armées, mais également dans les scènes plus intimistes dans les différents châteaux ou les visuels de Hiroshige ressurgissent partout. Le film s'ouvre sur les montagnes verdoyantes du Japon et l'explosion de couleur des Zoroye et Kimono, seule scène paisible du film pendant laquelle Hidetora (magistral Tastuaya Nakadai) décidera de la transmission de son royaume. La scène de l'attaque du 3eme château est celle qui marque et continuera à marquer le plus les spectateurs, avec ses couleurs éclatantes, la plongée dans la folie de Hidetora qui réalise que l'homme ne peut apporter que le chaos (du titre) et la fureur, et ces plans larges sur un sable volcanique noir. Aucun son, aucun dialogue, juste la musique de Takemitsu qui envahit le cadre. Tout est de ce niveau, époustouflant de maîtrise et d’émotion. Les intrigues pour le pouvoir et la vengeance s’entremêlent ainsi, tout en restant fidèles à la structure narrative de la pièce du barde de Startford-Upon-Avon. Le plan final sur cette désolation et ce chaos, seul élément restant de la folie des hommes, clôt ce qui reste pour moi une très grosse claque de cinéma à laquelle on retourne avec toujours autant de plaisir.
 
Un classique du cinéma. Place maintenant au documentaire... To be continued