Reprise du message précédent :
Un peu trop spécialisé et particulier comme liens. Je pensais à des sites extérieurs comme par exemple: http://www.critikat.com/

J'aurais du mal à te donner des liens étant donné que les glane plutôt au cas par cas et encore en anglais le plus souvent. Mais si tu peux fournir les tiens ce serait d'intérêt public.

OK je vais y penser.
 
2 pages en 5 ans et demi  

 
Non, puisque j'écris qu'un article et demi par semaine, c 'est pas énorme !
Concernant Criss Cross, je trouve que ce film de 1947 est d'une modernité étonnante, avec un tournage en décor "naturel" et d'un érotisme vénéneux, bien plus troublant que beaucoup d'Hitchcockerie !
Autrement, un autre film que j'apprécie beaucoup et qui a été un peu oublié, certainement à cause de l'influence de La Nouvelle Vague, dont les cinéastes m'ont l'air un peu voire beaucoup surcoté (à part Godard), c'est une sorte de remake du "facteur sonne toujours deux fois", version varoise, Chair de Poule, de Julien Duvivier, avec Robert Hossein,
 

 
 
 Georges Wilson
 

 et Catherine Rouvel.
 

 
 A noter aussi la présence de Jean Sorel, le "Alain Delon" du pauvre.
 

 Une film à l'atmosphère vraiment oppressante !
 
http://tietiecinema.over-blog.com/ [...] 98054.html

 
Curieuse cette fascination pour le cinéma et les héros américains ... Hollywood est quand même le summum de la concentration capitalistique ...

Ce n'est pas parce que le capitalisme est répugnant qu'il faut le censurer. De plus le cinéma américain n'est à dominante capitaliste que depuis les années 80, je dirais même personnellement depuis Top Gun. Les années post-vietnam et avant Reagan sont libertaires et d'une modernité qui n'a pas pris une ride à mon sens.

 
Tu plaisantes ? Les grands studios ça te dit quelque chose ? MGM, UA, etc ... Les grands producteurs comme Thalberg, Zanuck ou Selznick ? Non mais c'est courant d'abhorrer les USA en tant que chantre du capitalisme apatride et de vénérer ses productions culturelles. Fin du HS.

Je ne vois pas le rapport. Tu ne surestimerais pas un peu ta science ? Je peux aussi t'assommer avec des sigles et des noms de shnock, tu ne t'en remettrais pas, mais ça n'a aucun intérêt. Précision, je ne vénère pas la production cinématographique us, je trouve le mouvement des années 60-80 très intéressant, mais dans tous les cas si les années actuelles sont vomitives, je pense inutile de mettre des oeillères, il faut quand même comprendre la démarche d'un cinéma de propagande.

 
Ah ouais, ok, t'es un sacré cinéphile à ce que je vois !  

Mais enferme toi dans ce que tu crois une caste , et surtout continue à croire à ta propre compétence en t'abreuvant de sigles et de noms à consonnance tordue Je n'ai pas pour habitude d'extirper les gens des catégories ou des étiquettes qu'ils se donnent. Je suis uniquement dans le dialogue, pas dans la conversion, pas non plus dans le prêche.  
Alors à+

 
Des noms à consonances tordues ? Mais ce sont des producteurs mythiques de la période hollywoodienne !  

Allons-y, reprends tes guguss et dis nous ce qu'ils ont de mythique si tu es sûr que ça ne sera pas ridicule.
Note quand même déjà une chose qui cloche dans ta phrase c'est que tu cites la période hollywoodienne. Or, il n'y a pas la période hollywoodienne, mais plusieurs, avec parfois des progressions très sinueuses sur certains points, et des progressions assez franches , des évolutions et des mutations en fait dans d'autres cas.  
Je pense que tu as le goût du détail comme tout bon collectionneur, mais garder une vue globale, et ne pas se focaliser sur des figures qui ne sont mythiques que lorsqu'on zoome 400 fois, c'est bien aussi.

 
 Tu peux ne pas connaître Irving Thalberg, Zanuck ou O'Selznick, pas de problème, mais évite de la ramener et de parler de noms à consonances tordues pour afficher fièrement ton inculture crasse ! Non mais je rêve ! Cancre et fier de l'être !

Ah d'accord, tu ne peux rien dire sur les quelques noms que tu cites, mais tu n'es pas ignorant puisque tu peux déjà citer 2 ou 3 breloques apprises par cœur. C'est un peu l'impression que j'avais en même temps, même si je t'ai laissé une chance de rebondir que tu as décliné.

 
 
  Non mais c'est bon, arrête de t'enfoncer ...au lieu de faire le mariolle et d'exposer ton inculture, va faire un tour sur wikipedia au moins ...
Je vais pas faire le  boulot pour toi quand même !

Mais bien-sûr
   

A propos d'Irving Thalberg, David F.Zanuck et David O'Selznick, et du cinéma hollywoodien, en général,  enjoy the boulétude :
 

 
Merci pour ce grand moment ...

 
Ben mate la filmo de Jean Sorel, tu comprendras ...
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sorel

Tu recommences .  

il provoque et joue la carte de la mauvaise foi , il sait très bien où on veut en venir ,
ces analyses sont intéressantes , appuyées de photos de qualité , des textes précis , courts , c'est tout bon ,
reste à ne pas se lancer dans des débats "fatiguants"  

Tout-à-fait, assommer les interlocuteurs avec un éboulement de noms dantesques et des références encyclopédiques à tiroir n'a jamais rafraîchi une conversation  

drap

 
 
Euh, la mauvaise foi c'est à dire ? Je saisis pas trop où tu veux en venir ...Le fait d'avoir dit que Jean Sorel était le Alain Delon du pauvre ?
Où tu vois de la provocation ? Le fait de sortir des noms de producteurs comme Zanuck, O'Selznick et Thalberg qui relèverait d'un savoir encyclopédique ? Sur un topok de cinéphile, apparemment, j'ai pas l'impression que citer ces producteurs relève d'un élitisme de mauvais aloi ...surtout que les deux premiers sont assez connus ...

Thalberg est connu aussi, d'ailleurs. Ces trois là font quand même partie des moguls qui avaient un vrai amour pour le cinéma, même s'ils pouvaient être tyraniques et jouer avec la broyeuse à auteurs.
Par contre, c'est David O. Selznick; tu dois être l'un des premiers que je vois utiliser "O'Selznick", alors qu'il n'était à ma connaissance pas du tout irlandais.

La canonnière du Yang-Tsé (The Sand Pebbles) réalisé en 1966 par Robert Wise,  
 
http://tietiecinema.over-blog.com/ [...] 92789.html
 
relate l'histoire de Jack Holman (Steve McQueen), mécanicien dans la marine de guerre étatsunienne, qui prend ses fonctions sur le San Pablo, une canonnière qui croise sur le Yang-Tsé, en 1926.
 

 
Le film fait cohabiter la grande histoire, la guerre civile qui va déchirer la Chine entre forces nationalistes et communistes jusqu'en 1949, et la petite histoire, les destins et amours croisés de Jack Holman et d'une institutrice travaillant dans une mission, Lumière de Chine, joué par la délicieuse Candice Bergen,  
 

 
et de Frenchy, un marin, joué par Richard Attenborough et Maily, une chinoise entraîneuse dans un bordel.
 

 
Amours impossibles, entre un militaire et une missionnaire, une chinoise et un américain, sur fond de montée des violences.
 
Mais pour Jack Holman, le contact avec un coolie joué par Mako,  
 

 
et la fréquentation de Shirley, missionnaire anti-colonialiste, va faire évoluer les préjugés du marin sur le peuple chinois.
 
A noter la présence de Richard Crenna, incarnant l'ordre sur le San Pablo,  
 

 
et de quelqu'un qui devint très célèbre, par la suite, dans une série TV ...celui qui tient la mitrailleuse ...
 

 
Vous voyez qui c'est ?
 
Sans oublier la magnifique BO de Jerry Goldsmith, mélodie triste qui accompagne le funeste destin de Jack !

Très bonne movie avec une morale pas tirée des vers. Bonnes photos  

Je ne vois aucun rapport entre ces deux phrases. Soit on parle d'économie, soit on parle d'esthétique mais le fait que Hollywood soit un "système capitalistique" ne dit absolument rien sur la qualité ou la non-qualité esthétique des films que ce système produit.
 

Hum le cinéma est "à dominante capitaliste" depuis toujours, et pas seulement à Hollywood, partout. Pour une raison très simple: faire un film coûte énormément d'argent; même si on peut faire un film tout seul dans sa chambre avec une DV, diffuser un film même à petit budget dans le réseau commercial normal demande des capitaux qui sont sans commune mesure avec des revenus même confortables. Il faut passer par un producteur dont c'est le métier d'investir des capitaux pour financer des films, ce qui veut dire s'impliquer dans l'économie du pays telle qu'elle existe, et donc fonctionner comme un capitaliste. Un producteur peut perdre de l'argent sur un film mais par sur tous.
Je n'ai pas vu Top Gun mais je ne vois vraiment pas à quoi pourrait correspondre un tournant capitaliste à partir de ce film. Peut-être tu veux parler non du mode de fonctionnement économique mais de la thématique des films et de "l'idéologie" qu'ils véhiculent ? Mais là aussi, il y a depuis toujours toutes sortes de film qui véhiculent toutes sortes d'idéologie. Et un film à gros budget peut faire l'éloge du communisme ou de l'anarchie, dans son mode de financement, c'est une entreprise capitaliste. Il est vrai que vers le milieu des années 60, il y a eu aux USA un flottement dans les grands studios avec la fuite massive du public due à la télévision, une fin annoncée du système des studios, une chance donnée à certains outsider (ex: Easy Rider) mais tout est rentré dans l'ordre et dans le rang à la fin des années 70 avec les Spielberg et cie et la découverte d'un nouveau public: les adolescents.
 
 

Hmmm, l'homme qui tient la mitrailleuse, c'est qui ?

Jhon Malkovitch   sa coiffure l'a trahi.

Effectivement, mais on peut quand même tirer la couverture vers d'avantage de films d'auteurs, ou d'avantage de productions commerciales. Au final il se dégage une tendance, mais je te rassure je n'opte pas pour faire du cinéma une sorte de réplique du cinéma allemand dans ce qu'il peut avoir de plus placide.

Je parlais du contenu idéologique.
Top Gun a marqué un tournant qui a rompu avec les années 70 pacifistes en majorité (idéologiquement) en étant un film formaté pour recruter des jeunes pour l'armée (ce pour quoi les avions ont été fournis gratis par le dod) et puis diverses exploitations commerciales précurseurs de ce qu'on connaît maintenant de façon plus systématique :

 
(*) On dit que la navy installait des stands à la sortie des salles de Top Gun.
 
Enfin, cette réussite en tant que film apte à défendre l'idéologie néolibérale était si bien passée que Bush lui-même s'est présenté en blouson et lunette Top Gun pour la guerre d'Irak.
 
A part ça je suis d'accord. Il faut des sous pour produire des films, mais on est pas obligés de faire des films défendant le modèle capitaliste
 
On pourrait parler de Nico aussi avec steven seagal mais je voudrais pas abuser. Nico est un film assez malfoutu mais anti-libéral d'une manière tellement kitch qu'on arrive pas à y croire 5 minutes

Je connais un peu le cinéma allemand et je ne vois pas quels sont les films "placides", j'ai même du mal à comprendre ce que serait un film placide.
 

Dans ce cas, tu aurais dû parler de tournant patriotique plutôt que capitaliste, ce n'est pas du tout la même chose: l'argent n'a pas de patrie.  
Dans l'ensemble je trouve que tu manies les gros mots de façon trop désinvolte.

 
Bon,  
 

 
le marin tenant la mitrailleuse n'est autre que Gavin Mc Leod, le capitaine de la ...
 

Il n'a pas du tout la même tête sur ce plan. Tu n'aurais pas un autre plan, plus parlant ? J'ajoute que quand il était canonier il avait l'air de trouver la marine moins marrante

J'ai une question, quelqu'un a-t'il des interprétations complètes et sérieuses d'A bout de souffle avec Belmondo et l'anglaise anonyme qui a eu du succès à l'époque.

C'est Jean Seberg que tu traites d"anglaise anonyme"?

Ne nous fâchons pas de Georges Lautner, 1966, s'inscrit dans la lignée des Pissenlits par la racine et des Tontons Flingueurs !
 
http://tietiecinema.over-blog.com/ [...] 16652.html
 
Des acteurs pittoresques comme André Pousse, le "représentant en souvenirs"
 

 
cet embaumeur de Robert Dalban, le "Yes sir" des Tontons,
 

 
et le trio infernal Lino Ventura//Michel Constantin//Jean Lefebvre,  
 

 
avec un Lefebvre//Michalon, tête à claques, faux bénêt et vrai escroc, qui va excéder Lino Ventura !
 

 
Léonard Michalon,  
 

 
va déclencher une nouvelle guerre de 100 ans entre Ventura//Constantin, et le colonel McLean, joué avec imagination par Tommy Duggan, accompagné de sa horde de "garçons dans le vent",
 

 
au son de l'inspirée BO de Bernard Gérard !
 
Entre les savoureuses répliques d'Audiard, les gros-plans très léoniens de Lautner, la galerie de tronches typique du cinéma français de l'époque, les colères de Ventura rythmés par les mandales que se prend Léonard Michalon,  
 

 
cet opus lautnérien est un petit bijou de farce qui n'a rien à envier aux Tontons Flingueurs !
 
Du cinéma comme on n'en fait plus !
 

Ne nous fâchons pas : "Mon honneur aurait-il eu à en souffrir"

Je cherche des films méconnus dans la même veine que Le Trou de Becker, ambiance voyous, mais gentleman avec des dialogues à la Audiard. Vous me proposez quoi ? Je connais déjà les très connus en fait.  

Incroyable: on vient de découvrir un film inconnu d'Alfred Hitchcock: http://www.lemonde.fr/cinema/artic [...] _3476.html