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CR 3/6

• Mardi 14 Aout : le tour des lacs (même pas 250 km en plus de 8h de moto)

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Vue de la chambre d'hotel le matin
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Parti avant 10 H du matin sous la pluie. On rencontre énormément de motards voyageurs qui font le tour des lacs aussi. Mais la route est très chargé, la visibilité pourrie et la pluie n'aide pas à dépasser les innombrables campings car et caravanes qui hantent ses routes. Ca tournicotent tout le temps, mais nous ne pouvons pas en profiter, car c'est limiter à 50 en permanence et c'est ultra chargé donc, avec des ritals qui coupent beaucoup les virages, gaffe donc.
Arrêt repas à midi à Luino; on a le moral dans les chausettes, il pleut toujours, le lac est sympa, mais le paysage est pas si beau que ça (trop surpeuplé comme zone, ça fait limite cote d'azur), on avance pas (3h de selle pour faire 100 km, difficile de rouler plus vite en fait) et en plus de ça 40 min pour faire le plein, car les stations sont fermées ou en panne.
La chance nous sourit, le soleil revient. On emprunte l'itinéraire de liaison entre le Lac majeur (là ou on a dormi la nuit précédente) et le lac de Lugano. Le paysage devient très joli, la route magnifique et pas chargé. On se venge un peu. Arrivée en Suisse et là le choc, c'est moche . Le coté italien des lacs est jolie, mais alors en suisse, ils ont réussi à tout défigurer avec leurs barres de bétons.
Je vous épargne le nombre de demi tour et de détour que l'on a fait tellement c'est mal indiqué en italie. Sans compter que c'est des petits blageurs les suisses au niveau des panneaux de direction, ils n'indiquent pas les grandes villes italiennes, ils indiquent les petites villes frontalières suisses. A nous de nous démerder, heureusement que le lac se voit bien, sinon on y serait encore.
Juste à la sortie de la Suisse, vu sur Lugano (jolie de loin)
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Arrivée sur le lac de Côme à Menaggio, le paysage devient magnifique, un peu plus sauvage que les lacs précédent, la route est toujours merdique au possible et la moyenne désépérement basse (c'est pas faute de délinquer pourtant dès que possible, des petites veilles dans un un bus doivent encore se souvenir du hurlement du mostro lorsque je les ai doublé ).
Vue de Como
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On arrive à Côme autour de 16 h (regarder les distances c'est pathétique). Petite pause ravitaillement, 911 fait dodo sur mimille et moi je souffre sur le mostro, car faire 250 km de ville dans une journée, c'est pas indiqué en mostro . La ville parait assez joli, mais c'est trop grand pour espérer trouver un point de chute facilement. On se balade en moto un peu dans la veille ville (assez joli). Puis direction Belagio.
 
La route change totalement, ça devient plus serré, une route corse en fait, avec des dénivelés plus important, mais une route au final moins chargé en bagnole. Le paysage est magnifique. On se fait pourrir par un local en honda shadow , la loose, mais on roule sur même pas 10 cm pour prendre les virages et la trajo, tellement les ritals en face font flipper.
voici un exemple de la route  
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Puis le local en doublant les voitures devant on comprends pourquoi il roule vite, il doit avoir plusieurs vies, c'est pas possible . Il double une voiture en plein virage alors que celle juste devant se gare et qu'une voiture arrive en face, un coup de bol qu'il soit passé sans se faire shooter.
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Arrivée à Belagio sur les coups de 17h30, petite balade dans la veille ville absolument magnifique, avec plein de vie et plein de touristes (motards compris)
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le tout baigné par un soleil aux tons chauds, qui fait ressortir les couleurs .
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18H30 on décolle à la recherche d'un hotel dans le coin, mais pas dans la veille ville, on se doute des prixs. A 19H30 retour dans la veille ville, tous les autres hotels sont complet , il ne reste plus qu'une chambre assez chère dans la veille ville même. Tant pis on explose encore une fois le budget. ça sera pizza ce soir ça coute moins chère.
Malheureusement la vielle ville, le soir est assez morte, les touristes sont parties et l'ambiance et la vie chute. A 22 H on sens que tout se calme et qu'il n'y a rien de plus à attendre. 911 immortalise les canards du lac pour se venger du coup
 
Dormi dans un hotel 2 étoiles (les autres complet) à 90€ la nuit (ouille)

CR 4/6

• Mercredi 15 Aout : Direction Florence 450 km (200 km d'autoroute et 250 km de route du bonheur ) la plus longue journée de moto parti à 9h30 arrêté la moto à 21h à l'hotel de florence.

un clic sur le plan permet de zoomer sur la partie intéressante du roadbook
Petit dej tranquille dans le centre de bellagio, départ dans la foulée (route à épingle de dingue  pour partir on fait du surplace par rapport au locaux)

On décide de passer par Monza pour essayer de voir le mythique circuit de F1 et Maranello pour ensuite prendre les routes autour de sestola, puis de rejoindre Florence.
Petit problème c'est le 15 aout, la galère quasi tout est fermé, les pompes essences sont ouvertes que sur l'autoroute et les restaus sont fermé dans les villes pas trop touristiques. On visite alors le parc de monza (certaines maisons/palais valent le coup magnifique), gigantesque et très agréable, tous les ritals font un bbq à l'ombre de ses arbres. Le circuit de F1 est fermé pour nettoyage de la piste ce qui n'empeche pas les ritals de sauter les clotures.

Il est déjà 13H30 on commence à avoir très faim, on se rends dans le centre historique de monza et là c'est la loose, on bouffe 2 gateaux sablés et c'est tout, pas un resto d'ouvert ou un truc plus consistant à se mettre sous la dent .
 
On repart sur l'autoroute direction Modène (paysage d'émilie romagne magnifique, des cartes postales de l'italie ), sur une incompréhension avec 911 on sort à Reggio nell Emilia au lieu de Modène. On galère pour récupérer la direction Maranello (pas un panneau de direction identique, on navigue au cap par rapport au soleil pendant plus de 20 km sur une 20 aine d'intersection ).  
 
On s'arrête sur une entrée d'usine pour vérifier et se rassurer sur la carte, coup de bol je me suis pas gourré. On repart, je m'arrête fait mon controle avant de m'engager sur la route et là 911 et son mimille me rate, et hop zou mimille a défoncé le cul du mostro (sodomite les mimilles   ). Rien de grave au niveau matériel, mais la température de plus de 40°C commence à nous fatiguer ça se sent.
 
Donc pause coca à maranello à 16h, petite balade autour de l'usine gigantesque de ferrari (fermé bien sur ).

et le petit bout de carbone à 500€ dans le ferrari Store qui a déjà roulé sur une F1 pour la nouille (j'ai risqué ma vie pour cette photo floue   )

 De nouveau navigation au cap pour sortir de maranello par là ou on veut (aucun panneau de direction ). Et là le choc des routes magiques (pas large avec des graviers, bouses de vaches, pépés en fiat qui prends les virages sur les 2 voies en mode rallye) mais qui virole sacrément, un paysage à couper le souffle. C'est valloné, les fermes sont magnifiques, les champs pleins de couleurs. On est en plein dans le cliché.

 
Et ensuite les routes de folies
donc direction Pavullo puis pievepelaggio sur la SS12, puis Sestola par la SP324, puis Poretta Terme par la SS64 et enfin Pistoia. Mode je délinque à donf, bande blanche, virage, pas moyen de nous arrêter et de nous faire pourrir les virolos par les BARs . Paysage magnifique encore une fois, encore plus avec le soleil de fin d'après midi, mais on consacre moins de temps à le regarder. La route se prête à un rythme élevé, les ritals en face font pas les cons en restant sur leur voie. Et ceux que l'on double se sert sur la droite pour nous laisser passer. Virage qui s'ouvre pour la plupart dans ce sens et la route est très rythmé, peu ou pas de bouts droits (rare sont les moments ou on a pu rouler à plus de 90 ), mais en même temps, c'est pas de la grosse montagne, c'est plus des monts donc encore plus agréables à rouler.
911 en a pété une durit de plaisir    

 
On quitte ce paradis des moards en arrivant à Pistoia, autour de 19h. Je veux emmener 911 à Florence, qui est une très joli ville surtout le soir. Donc direction florence malgré l'heure tardive. Sur la carte il y a même pas 35 km a vu d'oeil entre les 2 villes et le coin à l'air désert. On se dirige vers la nationale donc et là c'est la grosse erreur. On mettra donc plus d'1 heure et 30 min, pour faire les 40 km qui sépare Pistoia de Florence (les nationales n'avancent vraiment pas en italie, malgré ma conduite qui devient de plus en plus italienne). Avec l'autoroute on aurait torché ça en moins de 30 min en fait.
Comme d'habitude on est en rade de coco au moment important, obligé de faire le plein à 20h30 au lieu de se concentrer à la recherche d'un hotel (encore une occassion de perdre du temps vu le fonctionnement des pompes 24h/24 en italie ) . On arrive comme une fleur à florence, on vois un Eur Hotel, qui paye pas de mine, on s'arrête et c'est bon il a de la place. On benne les bagages dans la chambre et on fonce bouffer dans le centre de florence en ayant pris soin d'avoir pris un plan de merde pour situer l'hotel.
Roulage kéké pour rejoindre le centre de florence (entre 70 et 90 km/h dans la ville ), on est encore au même rythme que les caisses en fait . On trouve une pizzeria dans un coin sympa du centre ville. Finit de bouffer à 22h30 on commence une petite balade à pied dans le centre ville. Malheureusement le plan est insuffisant pour nous guider dans le vieux centre de florence. On tourne un peu en rond, mais on vois déjà pas mal de chose joli. Puis on finit par un petit tour en moto de la veille ville qui nous est accessible


00h30 on rentre pour l'hotel et là c'est le début de la galère. Le plan de l'hotel est largement insuffisant pour s'y retrouver (les sens interdits et plus de points pour se situer exactement=. Les gens nous indiquent n'importe quoi comme direction (sauf un qui nous a sauvé, mais j'avais pas bien compris ses indications complètes). Du coup arrivé sur les coups de 1h30 à l'hotel, alors qu'il y en a pour 20 min max en moto. Vive le GPS !!
 
Dormi dans un étoile 2 étoiles (pas trouvé moins chère dans le temps imparti), pour 70€ la nuit + petit dej.

 
 
 
tjs pas une italienne, le bout de ferrari m en bat les couilles de moquette

ouais enfin t evitera stp  

 
C'est dredy    
 

 
 
Oua, c'est beau virageeeeeeee

CR 5/6

• Jeudi 16 aOut : visite de florence et retour du coté de Sestola (en fait Fanano) 100 km de moto aujourd'hui

Du coup on se lève un peu tard, préparation des bagages libération de la chambre à 11h, récupération d'un vrai plan, etc ...
L'usine ducati est fermé pour les visites en cette période malheureusement, donc ça chamboule un peu nos plans, ce soir retour à Sestola du coup
On laisse les bagages à l'hotel pour visiter le centre de florence. Je fait de la moto couleur local kéké (comprendre en tshirt + jean + bottes (les bottes c'est de trop déjà pour les locaux), 911 garde son équipement moto).
Trouver mimille et le bébé monstre là dedans

On visite pas mal le centre ville à pied, y compris la cathédrale, mais son dome nous sera innaccessible vu l'attente de dingue (plus de 3h facile), sous un chaleur de plomb (entre 36 et 40°c d'affiché). Plein de petites touristes sexy  
La ville est jolie, mais un peu moins belle que dans mon souvenir et il y a beaucoup de travaux en cours (palais medicis notamment).


et en se baladant on est tomber par hasard sur un restaurateur (photo prise à travers une vitre son atelier était fermé malheureusement

le dome de la cathédrale

à l'intérieur ça donne ça :

 
Fin des visites à 16 h retour à l'hotel pour récupérer les bagages et on décide de retourner dans le coin de sestola vu trop vite hier. Le rythme est nettement moins vite qu'hier, 911 est fatigué et moi pas au top, on enroule sans plus. Pourtant on rattrape un kéké des lignes droites en Z facilement et d'autres (par contre on se fait déposer par des mecs en sportives qui roule à plus de 90 en ville ). La route est toujours un plaisir mais la moyenne est faible car on attaque pas assez. Du coup à 18H on est à Fanano uniquement on se trouve une petite auberge pour "dormir". J'ai mal compris le prix annoncé, ça fait mal au cul. Pour oublier ça on sort et essaye de manger. Le resto du village est complet, on se trouve une sorte de pizzeria à emporter. On mange dans un parc notre régime à base de pizza coca (c'est pas chère au moins ça comble un peu l'auberge). On va picoler un coup au bar du coin, après 3 ou 4 verres chacun retour à l'auberge un peu gai luron .
 
Et là c'est le drame.
L'auberge est fermé, on peux pas rentrer profiter de nos lits si chère , pas faute d'avoir sonné pendant 10 minutes au moins . En centre ville tout est fermé à cette heure ci (on aurait pu continuer à se pochtronner la geule ). Le seul truc pour dormir c'est 2 transat sur la terrasse de l'auberge. Il est 1h du mat, il fait encore 22°C, ça nous laisse le temps de dégriser un peu sur nos transats grand luxe et de délirer comme il faut. La maxi loose en fait .
Dans la rue devant c'est un va et vient continue (super pour dormir), on se marre en voyant un groupe de triporteur piaggio tuning avec néon bleu , sont fort ces ritals quand même .
A 4h du mat, on est frais comme des gardons, au propre comme au figuré, tu m'étonne il doit faire entre 13 et 15 °C dehors, le vent se lève. On se pèle les miches.
A 6h du mat j'entends du bruit dans l'auberge, j'essaye la sonnette et là miracle au bout de 5 minutes, la boss de l'auberge nous ouvre. Elle nous parle en rital j'acquiesce sans rien comprendre. On fonce dans la chambre, réveil prévu autour de 9h.
 
La boss nous annoncé 40€ la nuit, mais ce que je n'avais pas compris c'est que c'était par personne soit 80€ la "nuit", encore hors budget alors que l'on avait du temps pour chercher au final, fait chère le transat.

C'est une illussion de la carte. En fait c'est que des villes donc limité à 50 km/h, route pas large et chargé au final juste après c'est beaucoup mieux
on a pas pris nos pieds en moto autours des lacs c'est clair

je suis mort de rire (les larmes aux yeux) en me remémorant la grande loose sur les transats

voggle

Déchire le CR bubule et j'aime bien le coté anti héros roi de la loose  

 
Ca donne vraiment envie

C'est beau

 
prends un hôtel. Loue un bateau pour naviguer sur le lac et roucoule avec ta moitié.
A part peut-être dans l'arrière-pays qu'on a à peine vu et qui était magnifique, niveau moto, c'est vraiment pas ce qu'il faut retenir du voyage

CR 6/6 (il manque les 2 derniers jours en france que je fignolerais demain)

• Vendredi 17 Aout :  Direction la france, Arrêt à Spotorno Station balnéaire de la médittéranée. (370 km dont 200 km de route génial)

si vous cliquez vous avez la partie génial du roadbook et la 2ème partie ici, j'en bave encore
 
Motogp à Brno ou retour doucement vers la france ?
problème pour le motogp, on a pas de carte routière de la république Tchèque, ça fait au moins 2500km de route A/R (et un retour de merde à travers l'allemagne surtout). On pas de place, on sais pas si on pourra s'en acheter sur place, pas de passeport et on parle pas un mot de tchèque.
 
Donc le choix est fait on remonte tranquilement vers la france, en essayant de dormir en france ce soir, pour se faire la route des grandes alpes ce WE.
 
l'orgie, là ou les épingles se transforment en enchainement de virages
les routes entre Fanano et Pievepelagio on connait c'est super, mais après dans la direction Castelnuovo di Garfagnana.
Jamais roulé aussi lentement sur une route. Le mec qui l'a dessiné ne s'est pas embété le moins du monde à casser la nature. On suis chaque bosse de la montagne, quitte à mettre un enchainement de virage 180° d'affilée (un moment plus de 10 épingles en moins de 500m). C'est tout simplement énorme en moto, la moto passe 90% de son temps sur l'angle entre la 1ère et la 2ème pour moi. Les voitures roulent sans dépasser les 40 km/h (même les locaux). Pas le temps de mettre gaz entre chaque virage ou de prendre les freins, juste enchainer les virages à l'infini en essayant de choisir la meilleure trajo.
 
On a manger à coté de San Pellegrino en Alpe (soit 120 km en 3h il y a eu des pauses, mais sans pauses on aurait pas fait beaucoup plus), un rad à 1520 m d'altitude et que des motards dedans quasiment.

 
Ensuite on avait prévu de prendre direction Aula avec des routes somptueuses encore apparament. Mais la route italienne en a décidé autrement, apparament j'ai raté le panneau magique qui indiquait la bonne direction. Déjà que ce type de panneau est rare en italie, on a pas intérêt de le rater, il n'y a pas de piqure de rappel. Du coup nous sommes arrivé sur la méditteranée par la route qui mène à Massa, paysage très joli, route sympa mais la route d'Aula est encore mieux.



 
Ensuite direction l'autostrada car mine de rien, il était déjà 16h passé.
Rare que je dise ça mais l'autoroute était joli, à longer la côte avec une vue magnifique, avec des tunnels et des ponts en permanence, c'était loin d'être tout droit.
Bon par contre les voies d'insertion se résumait à un stop il y a encore du progrès à faire quand même.
à 18 h30 après le passage De Gènes on décide de s'arrêter dans le coin. On jette notre tente au camping de Spotorno, vu que les hotels sont complets et très chère encore (plus de 80€ la nuit). Montage de la tente sans tapis de sol que je n'avais pas pris (le boulet).
Départ à 20 h pour le centre ville, balade dans le centre ville historique assez joli, mais tout autour c'est des HLMs ultra moche qui ne rendent pas service à la ville. et couchage aux alentours de minuit demain sera une rude journée avec beaucoup de kilomètre et beaucoup de col, levé prévu autour des 7h30.
 
dormi au camping pour 30€ la nuit, c'est chère pour un camping au final.

moi aussi sacré souvenir  
c'est con la photo des triporteurs tuning de mon tel portable est pourri sinon je l'aurais bien mis, la crise de rire à ce moment là  

oui clairement en moto les lacs ont peu ou pas d'intérêt
une BAR c'est moins contraignant à moins de faire l'arrière pays (certainement bien en moto) comme le dit mon compère de voyage   .

CR 7/6 (oui je sais   )

• Samedi 18 Aout : direction la route des grandes alpes, ça va saigner (350 km uniquement 120 km d'autoroute)

On décolle à 9h du camping, après avoir fait trempette dans la médittérannée chaude (23~24°C)
direction autoroute, le but étant d'aller rapidement à Menton, pour commencer la route des grandes alpes.
 
Arrivée à 12h du coté de Sospel, super restau (un poil chère mais bonne cuisine, bonne bière et serveuse sexy comme tout). En attendant nous avons passé le col du Castillon. On retourne au moto et la surprise, un mec s'est collé à mimille du coup elle porte sur la sacoche cavalière plus sur la béquille, il faut vraiment pas grand chose pour la faire tomber. Le fils du proprio se pointe, on geule. Le proprio arrive et on arrive à se faire engeuler, comme quoi on prends trop de place avec nos motos (quand on est arrivé s'était vide, maintenant c'est rempli à moitié). 911 a failli lui foutre un coup de casque je crois, mais il est resté assez calme.
 
Allez c'est pas tout on attaque les cols maintenant
Donc on commence mal par le Turini, col mythique du Rallye de Monte Carlo. Bah nous avons attaqué par la partie route à chèvre, dans le brouillard et quelques gouttes avec un bitume inexistant quasiment + graviers, un peu navrant par rapport à la "légende", même si le paysage est sympa.

à 15h on s'arrête s'hydrater dans un bar, à coté de 2 ZX10R avec les pneus usés en triangle complétement (slick sur les cotés et quasi neufs sur le milieu ). On leur demande notre chemin et oui on a pris le turini pour les vaches et chèvres.
On redécolle. Je fait la montée du Turini au taquet et oui je confirme bitume nickel et c'est bien sympa (saint brembo priez pour nous ). 911 sera plus calme derrière avec son pneu avant quasiment slick sur les flancs. On s'enchaine alors le Col de Raspaillon et la montée du Col de la Bonette (2715m). Route magnifique, large, bitume nickel pour sortir les bons gazs, bref le panard. Le mostro perds un peu de patate a bas régime avec l'altitude, dans les tours pas de différence.
Au sommet on rejoint un groupe d'une dizaine de motards d'une cinquantaine d'année au mini, dont 2 en BMW pas récentes du tout. On entame la descente + le col de Restefond en même temps qu'eux et on revient assez vite sur les 2 BM bouchonné par un gros connard en merco qui fait comme si les motards derrière n'existait pas.
On finit par le doubler et on a du mal avec 911 à revenir sur les 2 BMs. Une fois derrière on comprend, ils rentrent très très fort dans les virages, bonne trajo souple pas brutal pour le leader (le 2ème fait frotté toute la BM quasiment), et des bonnes sorties de virages bien musclé. En gros on roule à peine plus vite, on revient surtout à la prise des freins, qu'eux et en attaquant sur ce type de route c'est même pas dit que j'arrive à les doubler et ça sera nettement plus brouillon. Bon le petit problème c'est que les BMs, c'est avec SDS + sacoches en durs + topcase et chargé plein pot bien sur. Impressionant la leçon des vieux .
Au sommet de la Bonette

la descente de la Bonnette    

 
Arrivé en bas il est 18h, il est temps de chercher ou dormir. L'idéal c'est Barcelonnette qui est très joli. Mais tous les hotels de la vallée sont occupé et on va perdre un temps fou à essayer d'en trouver un. Du coup on décide de continuer notre route et de passer dans l'autre vallée en espérant avoir plus de chance mais le temps joue contre nous, du coup j'ouvre la route assez fort dans la vallée avec des virages non stop qui passe à 120~140 km/h pour quasi la totalité (limite les pots frottaient). On passe le Col de Vars sous la pluie, il fait froid, il est temps que ça se termine.
On tombe sur un petit refuge hotel restaurant en pleine campagne, juste après le col à 1900 m d'altitude, pas complet en plus. On nous propose de mettre les motos au garage, pas intuile vu qu'il caille très fort la nuit (entre 0°C et 3°c). On largue les affaires dans la chambre et zou on bouffe de bonnes spécialités savoyardes (j'en ai le palais qui frétille encore). 911 tombe sur les digestif au moment ou on commande les desserts et là c'est le drame : cognac. Le mec arrive avec 2 grands verres de cognac super bon, mais 2 grands verres ça fait beaucoup. Autant dire que l'on a bien digérer et que l'on a eu chaud au coeur par la suite.
 
dormi pour 65€ la nuit dans le refuge hotel.

c'est beau toussa  

Un CR on ne peut plus de qualitaÿ !

et encore, on ne s'est pas tout le temps arrêtés pour prendre des photos. On y serait encore
Remarque, par moments, on n'avait pas trop le temps de regarder le paysage

les mecs en BM était VRAIMENT impressionnants
un peu comme la video du mec qui fait tout frotter sur son GoldWing .. mais sur un descente de col avec SDS

Pour l'anectode: on finit par faire une pause au même endroits qu'eux pour étudier notre chemin. Les deux conducteurs ont déposés leur SDS respectives pour partir en quête que je ne sais quoi, celles-ci attendant manifestement le reste de leur groupe (qui a pris une méchante valise). Les deux nanas discutent chiffon comme si la descente n'avait été qu'une simple ballade de routine

J'adore ces CR qui sentent bon les inévitables petits plans lose dans ce genre de voyage

• Dimanche 19 Aout : le retour sur paris 850 km dont 150km de route de col)

levé tot, petit dej tot, parti un peu avant 9h, pour encore une couche de la route des grandes alpes.
On attaque le col du Tronchet et la montée de L'izoard. En haut de li'zoard on se retrouve bloqué pendant 35 min, par une course de descente en roller, skate et autre truc inconnu. Du coup pause photo c'est très impressionnant à voir et ça passe plus vite qu'une moto sur la petite partie de la descente de l'izoard.





Il nous faut rattraper le temps perdu, dans la vallée qui mène au Lautaret et au Galibier on délinque pas mal au niveau dépassement des BARs. Le Galibier est impressionnant dans les 400 derniers m d'altitudes, tellement la route monte en épingle d'un coup avec des cassures nettes.

 Respect aux cyclistes qui se farcissaient la montée en zigzaguant à bout de souffle sur la voie .
 
On passe par Valloire, c'est la fête du village apparament, on poireaute 20 min le temps de laisser passer la fanfare du village. Direction le col du Télégraphe puis Saint de Jean de maurienne, il est 12h30, l'heure du ravitaillement à sonner. Mais tout est fermé, ou trop long en attente, du coup on se trouve un bar restau pas dégeux qui sert rapidement. 911 à l'idée lumineuse de se prendre une choucroute énorme. Il va passer l'après midi à laz digérer en somnolant plus ou moins sur la moto du coup.
 
On longe l'autoroute, puis on tombe sur la direction Montvernier qui est la ville de ma famille historiquement. J'y suis jamais allé du coup on s'est fait la montée impressionnante avec ses 18 lacets comme des marches d'escaliers. Bon c'est la méga campagne et c'est un petit village, malheureusement pas le temps de nous attarder, il est 15 h et on doit rentrer sur Paris quand même ce soir (je bosse le lundi ).
Donc l'autoroute direction Lyon puis Paris, c'est très chargé. Après Lyon, il pleut en plus et il commence à faire froid.

On ne savait pas encore bien sur la photo que le retour allait être affreux    
A 310 km de Paris on commence à faire de temps en temps de l'interfile car ça bouchonne. Bref on avance pas car 911 a son pneu avant slick idéal pour rouler sous la pluie, la route est pourri et c'est chargé. A 20 H arrêt à une station à 100 km de PAris (oui on avance pas), hot dog, on est tous les 2 entrains de déprimer de ce retour merdique et de maudire michou sur des générations .
Aller on est reparti direction Paris avec le moral un peu regonflé, moi équipé pour rouler comme en hiver et voilà on se sépare sur l'A86, il ne me reste qu'une heure de route pour rentrer chez moi.
 
Voilà Fin des vacances que le retour fut pénible.
 

• Conclusion

on a fait des arrêts ravito entre 230 et 320 km, l'autonomie du mostro était pas si chiante par rapport à celle de mimille.
911 a vraiment bien progressé entre la chubs l'année dernière et cette année ça n'a plus rien à voir, se fut un plaisir de rouler ensemble  
Pas mal d'autoroute en Italie environ 60€ dépensé, en France idem environ 45€, mais ça nous a permis de nous déplacer assez rapidement pendant cette semaine.
Des routes génialisisme en italie je m'y attendais pas à ce point et 911 non plus (en fait c'est des fainéants il se contentent de suivre le relief naturel au lieu de le faire péter comme en france, du coup à moto ça virole non stop )
Lac majeur bof, lac de come mieux, mais faut il vraiment le faire en moto j'en doute ?
la Toscane et l'Emilie Romagne vraiment des très jolis régions, à visiter absolument en moto, c'est le bonheur, le panard .

Désolé de sortir du contexte, mais j'hésite à pollir mes jantes, il parait que c'est chiant à entretenir, ca veut dire qu'on doit passer du belgom souvent?

wd40 powa  

J'ai vu la manipulation, ça m'a pas l'air très compliqué à faire, juste très chiant

pour moi dimanche c est:
http://forums.moto-station.com/showthread.php?t=33426

Vous avez de la chance d avoir des collecteurs polies, moi ils sont noirs

 
moquette qui lave son SV, la semaine prochaine va être pourrie...

pas grand chose à ajouter si ce n'est de confirmer ce que les commentaires et les photos laissent supposer:
- Annecy c'est vraiment beau
- les Alpes sont éternelles. Le col du Tronchet au petit matin
- l'Italie est pleine de ressources: Entre Maranello et Massa, la route était un bonheur sans nom. Tantôt pour les paysages (le petit village au fond de la vallée, près du barrage Les photos ne lui rendent pas justice !), tantôt pour de pures moments de violence routière comme en descendant vers Florence. Le soir j'étais partagé entre RAAAAAAAAAAAAAA et un sentiment de culpabilité vu le nombre incroyable de dépassements hors charte .... le dépassement d'un cortège de BAR par l'extérieur sur un grand droite en descente, plein angle
- Bubul ouvre très bien la route. On a roulé très souvent à bon rythme (tout est relatif mais quand même) mais on s'est jamais mis en situation d'urgence.

Ce fut un plaisir partagé. Des vacances ça devrait toujours ressembler à ça (faudrait juste que les italiennes pensent à aller se coucher plus tard )

je vais lapointer
c est que j ai interet a etre en forme moi demain

Profites bien de ton essai

Et prépare nous un CR avec photo de pull moche

Ils vont pas vouloir lui prêter si il est trop moche.

debout les fiottes  

 
j'ai eu l'inforad moto pour mon anniversaire , CR dans quelques jours

 
merci bcp pour ton CR bubul, très sympas comme p'tite virée

ah oué, et conclusion de tout ça, le GPS ça aurait été pas si mal que ça finallement

 
Je cherche pas non plus que ça, surtout si c'est pour faire des kilometres avec la miss.  
 

 
Et couille  

Ah oui je suis intéressé par ton avis sur la chose    

de rien
ah bah ça on s'est bien marré avec 911 (le coup du transat restera dans les annales AMHA)

oui effectivement
en gros avec un GPS on aurait pu gagner quasiment 1h tous les jours (surtout en italie) en france c'était moins critique.

la balade autour du lac ne fait que 300km
c'est pas non plus la mort en moto
 
à voir en basse saison si c'est moins chargé    
dans ce cas ça peut être un peu agréable en moto.