Bon, je n'ai pas eu le temps d'écrire aujourd'hui, alors pour compenser, je met le début de mon roman !
Bonne lecture !
CHAPITRE 1
DES RETROUVAILLES INATTENDUES
La plus chaude journée de l'été tirait à sa fin lorsque Sewin se laissa tomber sur une chaise et s'étira pour soulager ses épaules douloureuses. Il resta ainsi un long moment, les yeux clos et le visage las. Tenir une auberge dans le petit village de Vallée verte devenait de plus en plus difficile. Chaque jour le nombre de visiteur augmentait. De plus, cette chaleur n'arrangeait pas les choses. La soleil qui chauffait depuis près d'un mois semblait amener avec lui les étrangers les plus lointains, tels les nains et les goraix
« Des vacances me ferait le plus grand bien, » songea t- il
Il quitta la salle et se dirigea vers la cuisine pour se préparer un petit encas. Celle-ci était étonnement petite pour quelquun qui y passe la journée à cuisiné. Il sy trouvait une table de bois collée contre le mur, et à l opposé, de vieux meubles piteux étaient envahis de nombreuse poêles et casseroles, sans oublier les innombrables couverts qui les jonchaient et les multiples torchons qui traînaient sur le sol. Ils commença par se tartiner de fromage frai un morceaux de pain, puis il se servit un verre deau quil avala dune traite. Ensuite il se dirigea dans la salle de bain, où une fois de plus il se cogna la tête contre le linteau de la porte, tellement il était grand. Dans celle-ci, se trouvaient deux tonneaux remplis deau, deux serviettes blanches posées sur le sol, et trois bols dont un rempli deau fumante. Sewin ôta ses vêtements et sintroduisit dans le tonneau de gauche. La pointe de ses cheveux brun trempait dans leau tiède, où seul son bouc foncé, son nez fin et ses yeux vert émergeaient. Il y resta un bon moment les yeux clos à se prélasser et à se détendre. Mais ce bonheur fût de courte duré, il navait pas encore commencer à faire ça toilette que deux personnes frappèrent à sa porte. Il émit un grognement et dit assez fort et distinctement pour que les deux personnes lentendent :
Désolé mais lauberge est fermée.
Sil te plais ouvre, répondirent en chur deux voies.
Non je ne reçoit personne après 20h30, sénerva Sewin.
Si ouvre cest nous, insistèrent les deux personnes.
Partez dici ou je sort vous mettre une correction, semporta Sewin.
Mais cest nous, tes amis : Liran et Téhédoff.
La colère qui avait envahit le visage de Sewin seffaça aussitôt et laissa place à un grand étonnement. Il sortit en toute hâte du tonneau en manquant de le renversé, et sessuya à moitié le corps. Il enfila un pantalon jaune qui lui arrivait aux mollets et une chemise quil ne boutonna même pas, puis il attrapa les clés de la porte qui traînaient sur une table, et déverrouilla la serrure.
A la vision de ses deux amis, il afficha un large sourire puis se jeta dans leurs bras. Il les serra avec une telle force que leur visage vira au pourpre.
Comment allez vous, ça fait si longtemps que lon ne sest pas vus, dit-il joyeusement en relâchant peu à peu son étreinte.
Nous allons très bien, répondit Téhédoff enjoué.
Venez, entrez, vous prendrez bien quelque chose à boire et à manger, jai de la bière et il me reste un plat de soupe dans la cuisine.
Volontiers, répondit Liran.
Asseyez vous, je reviens tout de suite.
Liran et Téhédoff sassirent dans la grande salle et sortirent de leurs sacs à dos divers objets quils étalèrent sur une table. Il y avait parmi ces objets une carte, de la nourriture et une épée ornée de deux magnifique dragons en or. Tèhédoff attrapa ensuite un petit animal qui ressemblait à un lézard, mais qui ne pouvait lêtre du fait de sa taille. Il devait mesurer près de cinquante centimètres de long et dix de large, et surtout il nétait pas vert mais plutôt orange. Sewin fit irruption dans la pièce tenant dans une main le grand plat de soupe qui dégageait une odeur forte agréable, et tenant dans lautre deux assiettes, deux verres et des couverts. Il déposa précautionneusement le tout sur la table et sassit à son tour.
Alors quest ce qui vous amène dans ma petite bourgade, questionna Sewin.
Nous sommes partis de notre cher Bourgoraix il y a un mois, nous avons visités bon nombres de villes qui nous étaient encore inconnues, puis en avons profité pour te rendre une petite visite, dit chaleureusement Liran.
Regarde tout ce que nous avons acheté sur notre passage, dit Téhédoff dun ton enthousiaste.
Il montra de la main tous les objets étalés sur la table, puis il regarda Sewin dans lattente dune certaine stupéfaction de sa part.
Eh bien,
quest-ce donc ? interrogea Sewin.
Quoi, beugla Téhédoff, tu ne sais pas ce que sont ces merveilles.
Non, pourquoi, je devrai, demanda t- il
Evidement ! Mais ce nest pas grave, je vais texpliquer. Il attrapa de la main droite la nourriture et la posa devant Sewin. Ca cest du Forcateur, quand tu le mange, tu acquiert une très grande force pendant quelques secondes. Ce sont les nains qui lont confectionnés, nous leurs en avons achetés lorsque nous étions chez les nains. Tu verrais cet immense village souterrain, une vraie merveille, et je pense que nous aurons loccasion dy retournés.
Ca cest une carte que jai crayonné lorsque nous marchions. Je nest cessé de prendre des durant le voyage, dit Liran. Toute la région y est représentée, et la tracé en rouge, litinéraire que nous avons emprunté pour venir.
Ce petit animal que tu vois là est un rattoneur, nous lavons achetés à un marchand ambulant qui traînait dans le coin, dit Téhédoff fier de son achat.
Et à quoi il sert, questionna Sewin.
Jy viens, jy viens. Lorsque nous lavons achetés, nous ne pensions pas quil avait une quelconque utilité hormis sa compagnie, mais il sest révélé que Trouvtou
Trouvtou, sétonna Sewin.
Oui, il fallait bien lui donné un nom, et figure toi que Trouvtou na pas arrêté de déterrer des pierres depuis lendroit où nous lavons acheté jusqu'à que nous arrivions chez toi.
Sewin se tourna vers Liran et celui-ci acquiesça dun signe de tête.
Cest bizarre quand même, un animal qui déterre les pierres, on en voit tous les jours, dit Sewin surprit.
Oui cela métonne aussi, approuva Liran.
Et toi alors quest ce que tu deviens, depuis le temps que nous ne nous somment pas vus ? questionna Téhédoff.
Moi, la routine, je tiens toujours cette auberge, les jours passent et se ressemblent, répondit il dun ton las.
Les trois amis continuèrent à parler de maintes choses dun ton très animé pendant encore un long moment, puis ils allèrent dans la chambre préparer leurs lits. La chambre de Sewin nen comprenait quun, ainsi quun bureau qui tenait précairement en équilibre sur trois pieds. Téhédoff et Liran étalèrent sur le sol de nombreux draps qui firent office de lit pour la nuit. Bientôt la chambre sétait transformée en un petit dortoir de fortune. Les trois amis continuèrent à parler un long moment dans lextrême gaieté quoffrait ces retrouvailles. Ils finirent tant bien que mal par sendormir au milieu de la nuit étoilée pour ne plus se réveiller qua laube.
La matinée sannonçait très belle, déjà un large soleil illuminait de ses rayons la maison et les alentours. Le premier à se réveiller fût Sewin, il se pressa daller dans la cuisine pour préparer un petit déjeuner à ses deux amis ainsi quaux premiers clients de la journée. Il éparpilla les différents mets sur toutes les tables et retourna dans la cuisine pour préparer dautres plats. Mais aussitôt le premiers visiteur frappa à la porte. Sewin enleva ses gants, les posa sur une table environnante, puis alla ouvrir la porte.
Bonjour, soyez le bienvenu. Asseyez-vous, je vais venir prendre votre commande dans un instant, dit très poliment Sewin.
Dès que la personne fût assise, il se précipita dans la chambre doù on entendait des ronflements puissants. Il ouvrit la porte énergiquement puis sintroduisit à lintérieur de la pièce, et à son grand étonnement Liran était déjà réveillé. Il le regarda un instant, puis détourna son regard sur Téhédoff, celui-ci dormait à poing fermés. Il sétait enroulé dans tout les draps, et il ronflait avec encore plus dintensité. Sewin sapprocha de lui, puis le secoua doucement pour quil se réveille.
Allons réveille toi, il est déjà 8h30, chuchota Sewin.
Téhédoff émit un ronflement encore plus sonore, et il se tourna vivement de lautre côté. Sewin recommença une nouvelle fois, mais Téhédoff ne bougea pas d'un millimètre.
Ca ne sert à rien, il ne se lèvera pas, dit Liran sur un ton dexcuse.
Mais il y a déjà un client, si il lentend ronfler, il va se demander ce quil se passe. Il va penser que jhéberge des inconnus. Alors levez-vous et venez me donner un petit coup de main, sénerva Sewin.
Liran consentit à le suivre mais Téhédoff continua dormir. Sewin prêta un tablier blanc à Liran, et ferma la porte derrière lui.
Alors garçon, rugit lhomme qui attendait.
Sewin se précipita dans la cuisine pour prendre un verre et une assiette.
Me voilà, jarrive.
Surtout Liran, tu vas dans la cuisine et tu ne fais que ce que je te demande! Sewin avec une pointe de menace dans la voix.
Bien, mais pour Tèhèdoff ?
Laisse le dormir, il finira bien par ce réveiller, il nous aidera ensuite, dit-il amusé
Lorsque Sewin retourna dans la salle le nombre de visiteur avait considérablement augmenté, il y avait maintenant six personnes. Parmi eux, deux goraix assis près de la cheminée qui parlaient à voix basse, lhomme seul et trois hommes assis au milieu de la salle. Deux dentre eux avaient une forte ossature et riaient fortement, le dernier avait lair plutôt inoffensif, il les regardait avec un visage qui exprimait la peur.
Sewin sapprocha des trois hommes, et pris leurs commandes. Il avaient tous pris une chope de bière ainsi que des fruits. Il se dirigea ensuite vers les goraix et fit de même. Ces deux goraix étaient de petite carrure contrairement à Téhédoff et Liran. Mais sinon ils se ressemblaient en tous points, leur peau était recouverte décailles marron clair, leurs bras étaient musculeux, leur crâne presque chauve, et ils avaient les yeux particulièrement foncés, presque noir. Et pour finir leurs dos étaient couvert dépines plus ou moins longues, qui leur conféraient un très bon moyen de défense en cas dattaque.
Tout comme les quatre hommes, ils prirent une bière, ainsi que des fruits. Et ils avaient également pris une omelette verte.
Les omelettes vertes étaient la spécialité de lauberge, non seulement cétait le plat préférer de Sewin, mais il adorait les cuisinées, et à chaque fois cétait une réussite. Tout les clients qui avaient goûtés à ce délice, étaient revenus en manger les jours suivant, ce qui augmentait considérablement ses bénéfices. Sewin pouvait également se vanter dêtre le seul de la région à en préparer.
Puis il tournât les talons et retourna tranquillement dans la cuisine où l attendait Liran encore somnolent.
Liran met sur le feu deux uf vert, et sort moi deux verres, dit Sewin.
Il sortit les deux verres, les posa sur la table, et regarda Sewin. dun air interrogateur.
Quest ce que tu attend ? demanda Sewin.
Cest quoi un uf vert? questionna Liran.
Ah oui, cest vrai à Bourgoraix, on ne trouve pas duf vert, ils nexistent que dans la Vallée verte. Cest une espèce de poule qui les ponds, comme tu le pense, elle est très différente de celle que tu peut voir partout ailleurs. Elle mesure une bonne cinquantaine de centimètres de long et trente de haut, et bien sur elle est verte, un vert assez sombre. Ces uf peuvent atteindre dix centimètre de diamètre, et ils sont dur comme pierre, il faut un marteau pour les casser, dit-il joyeusement.
Prends en un ainsi quun marteau , ils se trouvent dans le tiroir de gauche, tout en haut, et ensuite mets le dans une poêle.
Très bien, je le fait de suite, consentit Liran.
Sewin plongea cinq chopes dans un tonneau remplit de bière, puis il les étala sur un plateau.
Il traversa ensuite la cuisine et entra dans la salle, puis il déposa quatre demis sur la table des hommes. Aussitôt servit, le petit homme vida le verre dune traite, il faillit sétrangler et recracha toute la boisson sur lhomme qui était en face. On aurait que cet homme venait daffronter un ouragan, des centaines de gouttelettes ruisselaient sur sa barbe hirsute, et ses cheveux touffus lui tombaient sur le visage sous le poids de la bière. Sa figure mouillée vira au rouge foncé tandis que lautre malheureux essayait de se cacher derrière lautre homme. Les quatre personnes se regardèrent un instant avec des visages graves, puis ils explosèrent dun rire effréné. Sewin resta un moment à plaisenter avec eux, et lorsquil se dirigea vers les goraix, des larmes coulaient sur ses joues tellement il avait rit.
Il posa les chopes sur la table des goraix qui esquissèrent une grimace en guise de remerciement.
Ensuite il allait retourné dans la chambre pour voir Téhédoff, quand de la fumée noire séleva dans la salle ainsi quun cri perçant de Liran. Sewin fit volte-face et couru dans la cuisine où la fumée était encore plus épaisse. Lorsquil entra Liran se battait contre les flammes qui sélevaient de la poêle munit dun torchon à moitié en feu. Son visage et ses mains étaient noir foncés. Il se tourna vers Sewin et hurla :
Vite, aide moi Sewin !
Prends le sceau deau sous la table, et verse le sur les flammes, haleta t- il
Liran ne se le fit pas prier, il attrapa le sceau et le vida sur la poêle. Un instant plus tard le feu était éteint et laissait entrevoir deux mixtures calcinées qui laissaient échapper une odeur nauséabonde.
Surtout ne fais plus un geste, je vais prévenir les clients quil ny à aucun danger, dit il dun ton coléreux.
Sewin sortit de la cuisine et se précipita dans la salle où des visages de frayeur étaient apparut.
Nayez aucune crainte messieurs, cest.
cest mon jeune apprenti qui a fait une erreur de cuisson, mais cela ne se reproduira plus.
Téhédoff fit alors irruption dans la salle avec un visage rayonnant, au plus grand désarroi de Sewin.
Eh bien que se passe t- il, pourquoi ces gens font-il une tête pareille ? Il y a une bête sauvage qui a forcé la porte ? Et ce cri, cétait qui ? questionna Téhédoff.
Sil te plais Téhédoff, va dans la cuisine et attend moi la bas, dit Sewin avec une colère controlée.
Daccord, mais tu me diras tout !
Oui, oui. Quand à vous (il se tourna vers ses clients), vous pouvez reprendre vos activités.
Sewin savança dun pas mal assuré vers les deux goraix et sexcusa pour ce petit contretemps. Il firent encore une fois une grimace et reprirent leur conversation.
« Il ne doivent pas réussir à sourire, ces deux là »,pensa t il avec dégoût.
Sewin retourna dans la cuisine les yeux flamboyant de colère et sassit auprès de Liran.
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écrire, y'a que ça de vrai !