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Auteur Sujet :

venez lire le brouillon de ma nouvelle

n°2624104
tahitiroug​e
Posté le 04-05-2004 à 13:28:30  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

justeleblanc a écrit :

pas mal tout ça :)
à part les mêmes remarques que t'as déjà eu, je dirais que UN ELFE NE SUE PAS :o
vivement la suite c'est bien :)


 
t'en as déjà rencontré ?
 

mood
Publicité
Posté le 04-05-2004 à 13:28:30  profilanswer
 

n°2624112
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 13:29:54  profilanswer
 

tahitirouge a écrit :

t'en as déjà rencontré ?


 
Moi oui, plusieurs : Tanis (c'est un demi elfe), Laurana, Giltanas.... :)

n°2624157
tahitiroug​e
Posté le 04-05-2004 à 13:35:41  profilanswer
 

The Flint a écrit :

Moi oui, plusieurs : Tanis (c'est un demi elfe), Laurana, Giltanas.... :)


intoxiqué par ce que vous avez déjà lu ou pratiqué ? (dragonlance en l'occurence  non :??: )
c'est déjà un univers différent du notre, pouvez pas accepter qu'on puisse en créer d'autres ? :??:


Message édité par tahitirouge le 04-05-2004 à 13:35:56
n°2625355
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 15:43:37  profilanswer
 


  Quand je dis qu'il sue, c'est juste des perles transparentes, c'est pas des fleuves qui coulent sur son visage !


---------------
écrire, y'a que ça de vrai !
n°2625362
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 15:44:03  profilanswer
 

tahitirouge a écrit :

intoxiqué par ce que vous avez déjà lu ou pratiqué ? (dragonlance en l'occurence  non :??: )
c'est déjà un univers différent du notre, pouvez pas accepter qu'on puisse en créer d'autres ? :??:


 
on ne peut plus rigoler ici ?

n°2625411
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 15:48:13  profilanswer
 


  Mais bon, passons ce sujet d'elfe.
   
  La remarque suivante qui disait que je ne dévellopait pas assez la rencontre d'Amcanil et de la marchande est en fait ainsi en raison d'un trait de caractère d'Amcanil que vous découvrirez tout au long de l'histoire, (suspense), si vous me demandez de mettre la suite bien sûr ! Et donc vous comprendrez pourquoi je n'est pas extrèmement développée cette scène.
 
  Salut


---------------
écrire, y'a que ça de vrai !
n°2625425
tahitiroug​e
Posté le 04-05-2004 à 15:49:01  profilanswer
 

The Flint a écrit :

on ne peut plus rigoler ici ?


 
non. tu as saisi garnement ?

n°2625446
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 15:50:35  profilanswer
 

tahitirouge a écrit :

non. tu as saisi garnement ?


 
Oui papa  :pt1cable:

n°2625454
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 15:51:16  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Mais bon, passons ce sujet d'elfe.
   
  La remarque suivante qui disait que je ne dévellopait pas assez la rencontre d'Amcanil et de la marchande est en fait ainsi en raison d'un trait de caractère d'Amcanil que vous découvrirez tout au long de l'histoire, (suspense), si vous me demandez de mettre la suite bien sûr ! Et donc vous comprendrez pourquoi je n'est pas extrèmement développée cette scène.
 
  Salut


 
la suite, la suite.

n°2625465
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 15:51:57  profilanswer
 


  Tu as déjà tout lu ?


---------------
écrire, y'a que ça de vrai !
mood
Publicité
Posté le 04-05-2004 à 15:51:57  profilanswer
 

n°2625553
foularou
Posté le 04-05-2004 à 16:03:20  profilanswer
 

perso j'ai lu et j'attend la suite.

n°2625592
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 16:09:25  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Tu as déjà tout lu ?


 
Ben oui.
 
Le deuxième chapitre, j'aime moins, le troisième est pas mal mais un peu court.
Evite les branches feuillues (on s'en doute), et on ne bafouille pas en riant à mon avis.

n°2625652
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 16:19:37  profilanswer
 


  Bon, bah je vais le mettre alors, mais bon les jours prochains il faudra peut-être attendre un peu plus, parce que là, j'écris le chapitre 5, donc il faut que j'accélère la lecture ! Mais je vais quand même poster le chapitre 4


---------------
écrire, y'a que ça de vrai !
n°2625675
PHOENXREBR​TH
Allegro Maestoso
Posté le 04-05-2004 à 16:23:25  profilanswer
 

Moi j'aime bien :)  
Les seules remarques que j'aurais à faire ont déjà été faites...

n°2625709
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 16:29:28  profilanswer
 


  Merci, je vais appliquer tout ce que vous me dite dès le chapitre 5, donc aujourd'hui. Vous verrez surement le résultat demain si tout se passe bien, mais pour le moment place au chapitre 4 !
 
  Bonne lecture !
 
 
                          CHAPITRE 4
 
 
 
  — Il fait vraiment chaud, se plaignit Amcanil.
  — Je te rappelles qu'on est en plein milieu du mois de juillet, rétorqua Goekin.  
  — Oui, je sais, mais quand même, cette chaleur est assez inhabituelle.  
  Goekin se contenta d'hausser les épaules.
  C'était vrai. Une telle chaleur était très rare, surtout dans cette région occidentale.  La température n'atteignait jamais des hauts sommets. Elle restait largement supportable. Mais cette année, c'était différent, depuis près d'une semaine, une véritable canicule s'était installée, et ne semblait vouloir être déloger. Beaucoup de petites rivières avaient vu leur débit se réduire considérablement. L'herbe commençait à griller un peu partout, et les animaux les plus faibles périssaient comme de vulgaire gouttes d'eau qui s'évaporent.  
  Mais même à l'abri sous de grands arbres qui ne semblaient souffrir de la chaleur, la température était exécrable. La végétation plutôt dense aurait du fournir un abri de choix, mais pas du tout. On avait plus l'impression que la température n'était que renforcée.  
  — Je ne m'étais pas rendu compte qu'il faisait aussi chaud avant de partir.  
  — Il ne faisait pas extrêmement chaud, mais depuis que nous sommes partit, je dois admettre que la température à considérablement augmentée. Et puis, tu passes la plupart de ta journée dans les auberges, tu ne peux te rendre compte du temps qu'il fait, ajouta Goekin en ricanant.  
  Amcanil le foudroya du regard.
  — Si je suis dans les auberges, c'est parce que tu m'invites à boire un coup dedans, sinon je n'irais pas!
  — Quoi, s'écria Goekin. C'est toujours toi qui me sollicites pour aller boire là-bas, toujours toi !  
  Une véritable fureur s'empara des deux compagnons.  
  — De toute façon tu n'es qu'un menteur.
  — Quand tu veux !
  Et Amcanil, qui n'avait jamais autant perdu son sang-froid répéta brutalement ce qu'il venait de dire.
  Pendant de longue secondes les deux amis (s'ils l'étaient encore) s'observèrent.. Une violente et unique rafale de vent, balaya la sueur qui envahissait leur visage rougis, puis ce fut un silence de mort qui s'imposa dans la forêt. Comme pour accentuer la tension de cette scène, les oiseaux qui roucoulaient allègrement sur leurs branches s'étaient tus Les deux compagnons soutinrent le regard de l'autre un long moment, sans dire mot, puis Goekin tourna la tête.  
  — Il vaut mieux que je ne m'énerve pas avec toi !
  — Je pense la même chose, opina rageusement l'elfe.
  Goekin tourna les talons et en marchant lentement il s'éloigna de son ancien ami. Amcanil l'observa un petit moment, puis il but une gorgée d'eau tiède. Lorsqu'il releva la tête, Goekin avait disparut, il n'y avait plus aucune trace du jeune homme.
  — Pas une grosse perte, marmonna t-il.
  Il allait continuer sa route vers Rador, quant une folle envie de grimper à un arbre s'imposa dans son esprit.  
   Il déposa rapidement ses sacs sur le sol, et se rua sur l'arbre le plus proche. Il ne prêta même pas attention à la gourde qui se renversait paresseusement sur le sol, tellement il était pressé. Jamais il n'avait éprouvé une telle impatience.  
  Il grimpa sur les premières branches avec une aisance presque provocatrice, puis le feuillage devint plus souple. Avec une agilité remarquable il se jeta de branches en branches, se rapprochant rapidement du sommet de l'arbre. Sous son poids infime les feuilles ne se pliaient pas. Sur son passage il fit détaler quelques oiseaux qui chantaient, et enfin il arriva sur la dernière branche de l'arbre.  
  Il s'assit lentement dessus, puis il laissa aller son regard sur le monde qui s'étalait devant lui.  
  Ainsi perché, à plus de vingt mètres de hauteur, il ne remarqua pas le passage de Goekin, qui marchait rapidement.  
  Sur sa tête, le soleil dominait un beau ciel bleu, et inondait de sa clarté la forêt. Depuis le début de la journée, c'était la première fois qu'il voyait parfaitement le ciel, et il prit un certain plaisir à le contempler, confortablement assis, et loin de son "ami Goekin", qui parlait sans cesse.  
  Il regarda tout autour de lui, mais il n'y avait rien d'autre que des arbres et des sapins. Amcanil souffla silencieusement.
  — On n'est pas encore arriver à Rador…
  Cette idée qui le tracassait fut rapidement chassé de son esprit lorsqu'il s'endormit quelques minutes plus tard, toujours perché sur son arbre.  
 
  Lorsqu'il se réveilla quelques heures après, le soleil commençait à se cacher derrière l'horizon. Panïn, la première étoile visible, commençait doucement à briller vers le Nord. Amcanil s'étira, et faillit tomber. Il se rattrapa de justesse à une branche puis il gagna un coin plus stable.  
  "J'ai eu de la chance de ne pas tomber", songea t-il tandis qu'il contemplait le coucher de soleil.  
  Le ciel avait prit une teinte orangée, et les nuages rougissaient devant le bel astre.  
  Il observa longuement le phénomène, et alors qu'il s'apprêtait à redescendre, il remarqua un fin filet de fumée à l'Est.  
  Amcanil écarquilla de grands yeux.  
  Ce n'était pas possible, depuis toutes ces années qu'il demande des renseignements sur cette forêt, jamais il n'avait entendu qu'elle était habitée… sauf par les esprits.
  Et s'y c'était vrai pensa t-il.
  Il s'essuya les yeux, et regarda de nouveau dans cette direction. Le filet était toujours là. Un mince sillon de fumée grise s'élevait dans le ciel.  
  Une fois qu'il eut la certitude que la fumée était bien réelle, il descendit en toute hâte de l'arbre, manquant de tomber, et il remit ses affaires sur le dos.  
  Il allait repartir, lorsqu'il se rendit compte qu'il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.
  — Goekin ! Goekin !
  Amcanil hurla ce nom plusieurs fois. Il regrettait maintenant de s'être embrouiller avec son ami. Le sommeil lui avait fait découvrir son erreur. Goekin lui manquait maintenant. Et tout ça à cause d'une auberge.  
  — Goekin ! Goekin !
  Il n'y avait toujours pas de réponse. Amcanil se décida donc à partir en direction de la fumée qu'il avait vu, espérant ardemment retrouver Goekin.  
  En chemin, il se jura de ne plus remettre les pieds dans une auberge !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2625796
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 16:38:58  profilanswer
 

Encore quelques remarques si tu veux bien.
Bon j'oublie l'orthographe et les fautes d'accord, après relecture tu vireras 99% des fautes.
 
Visiblement, on est dans un autre monde, alors le mois de juillet ne me semble pas idéalement choisi. Il faudrait un peu plus de dépaysement.
 
On ne déloge pas la canicule.
 
La température n'est pas execrable
 
des arbres et des sapins : pourquoi : les sapins ne sont pas des arbres ?
 
Voilà. Ne le prend pas mal surtout.

n°2626418
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 17:41:46  profilanswer
 


  POurquoi je le prendrais mal, c'est pour mon bien, lol


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2626441
The Flint
Will for ever
Posté le 04-05-2004 à 17:42:57  profilanswer
 

Pour le scénar en tout cas, ça commence à devenir intéressant.
Mais je trouve els chapitres un peu court. Ca donnerait quoi en nombre de pages. Peut être devrais tu les regrouper ou bien étoffer, je ne sais pas.

n°2626454
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 17:43:44  profilanswer
 


  Tiens, je viens de finir d'écrir le chapitre 5 !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2626491
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 17:45:48  profilanswer
 


  Ben en fait, je croyais que ça serai une nouvelle, c'est pour ça que je faisait des chapitres courts, mais comme ça part, je pense regrouper des chapitres et les étoffer pour en faire un roman par la suite, si les idées me viennent toujours.
  Sinon, un chapitre fait à peu près 5 pages en format poche.


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2626785
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 18:13:45  profilanswer
 


  Aller, sous la forte demande,lol, je met le chapitre 5 ! J'espère avoir tenu compte de vos critiques...
   
  Bonne lecture !
 
 
                          CHAPITRE 5
   
 
 
  Le soleil commençait doucement à se lever, et Amcanil dormait toujours. La veille, il avait marché presque toute la nuit, souhaitant profondément retrouver son ami, mais il n'en avait vu aucune trace. Le seul semblant de vie qui régnait dans cette forêt était les oiseaux et les quelques cerfs qu'il voyait de temps à autre. Hormis ces quelques animaux, il n'avait vu personne d'autre. Pas un homme, personne. Les autres individus qui habitaient dans cette forêt devaient être les gens vivant à l'endroit où la veille il avait vu de la fumée s'élever. Mais il espérait bien qu'à la source de cette fumée se trouve une auberge (non, pas une auberge), ou une maison, plutôt qu'un camp de nomade. Même s'il n'y avait qu'une personne vivant à l'intérieur, pouvoir discuter le calmerait, car depuis qu'il avait quitté Goekin, il avait éprouvé un certain malaise à marcher seul dans une forêt pareille. Non pas qu'il ait peur de progresser seul, mais que la chaleur commençait vraiment à devenir insupportable. Il lui restait assez de nourriture pour survivre encore une dizaine de jours, mais le problème de l'eau commençait à se poser. Il ne lui restait qu'une gourde d'eau tiède à moitié vide. Il en avait déjà bu une, et la troisième s'était malencontreusement renversée sur le sol, éparpillant tout son contenue. De plus, depuis qu'il avait pénétré dans la forêt, il n'avait pas vu le moindre petit lac ou ruisseau. Et bien qu'il soit un elfe, il devait quand même boire, personne ne pouvait se passer d'eau.  
  Lorsqu'Amcanil se réveilla, la moitié de la matinée s'était déjà écoulée. Son premier réflexe fut de regarder autour de lui pour voir si Goekin était revenu, mais il n'y avait personne, juste un groupe d'oiseaux picorant le pain qu'il avait entamé la veille. Il les fit déguerpir d'un geste de la main, puis il se leva et s'étira. Il contempla un instant le soleil pour bien se réveiller, et il attrapa le morceau de pain qu'il mangea en entier. Il but une minuscule goutte d'eau pour se rincer la bouche, mais pas plus. Il s'habilla ensuite, et resta un moment à côté de ses sacs à réfléchir.  
  "Si j'était Goekin, où irais-je ?"
  Sur cette question, il resta près de dix minutes à méditer, n'arrivant pas à se concentrer convenablement.  
  Goekin était son seul ami depuis qu'il était arrivé à Zérin quelques années auparavant. Amcanil avait d'abord vécu comme un vagabond, à voler sur les étalages, et à fouiller dans les poubelles pour survivre, puis il avait rencontré Goekin. Un soir qu'il buvait un verre, seul, dans une auberge, des hommes l'avait menacé de le tuer s'il ne leur payait pas tout ce qu'ils voulaient. Naturellement il avait refusé de se plier aux envies de ces bêtes, mais les choses avait mal tournées. Les gros hommes l'avaient attrapé et ils avaient commencé à le frapper violemment. Il avait du subir ces attaques sans pouvoir se rebeller pendant de longues secondes sans que personne n'y prête attention. Il avait hurlé, mais le tavernier lui avait aussitôt cloué le bec en se joignant aux truands et en le tapant. Il essuya encore quelques coups sans pouvoir réagir, puis des gardes avaient fait irruption dans l'auberge. Tenant leur épée dégainées, ils avaient rapidement capturé les fautifs, avant de les jeter en prison pour quelques semaines. Lorsque les gardes repartirent après avoir examiné l'elfe, un homme s'approcha de lui. Plutôt jeune, cheveux bruns, yeux bruns et de taille moyenne.  
  "Ca va ?" avait-il dit.
  Amcanil avait répondu que oui, mais ce n'était pas vrai. Il avait mal partout, il saignait à plusieurs endroits, et il pensait voir quelques côtes fêlées.  
  "Je vois bien que ça ne va pas" avait continué le jeune homme.  
  Celui-ci l'avait alors prit dans ses bras, tandis qu'Amcanil se retenait de crier tellement le douleur était atroce, puis ils étaient allé dans la maison du jeune homme. Là-bas, l'homme l'avait hébergé et soigné pendant plusieurs jours. Naturellement il lui avait posé des questions, et Amcanil avait répondu.  
  Oui, il venait de Xamoth, l'antique forêt des elfes. Oui, il avait décidé de partir de là-bas pour visiter Zérin. Mais ce qu'Amcanil n'avait pas dit, c'est qu'il n'était pas parti de son gré de Xamoth. C'était les siens qui l'avaient banni du royaume à cause de son irresponsabilité lors d'un combat avec des hommes qui avaient tentés de pénétrer dans la forêt. Sur les huit hommes qui avaient voulu accéder au territoire des elfes, un seul était reparti vivant. Amcanil et les hommes sous commandement avait tué tout les autres, sans pitié. Histoire de se défouler. Mais rapidement la nouvelle se répandit dans Xamoth, et pas même une semaine plus tard, il arpentait les chemins dans l'espoir de trouver une ville qui voudrait l'accueillir. Et il avait trouvé Zérin. Une magnifique cité humaine, près d'une vielle forêt, semblable à celle de Xamoth, et au pied d'une immense montagne.  
  Puis après des mois de errance, il s'était retrouvé auprès de Goekin, la seule personne qui ne l'ait jamais aidé. Sans lui, aujourd'hui il serait probablement mort.  
  "C'est moi qui ai prévenu les gardes, dès que j'ai vu les brigands s'approcher de toi, je suis parti en courant prévenir des soldats que quelque chose allait se passer dans l'auberge".
  "Merci", avait-il soufflé, encore un peu comateux.
  Il avait dormi plusieurs nuits sous le toit de Goekin, son grand ami, puis un jour il avait décidé de quitter la belle petite maison pour trouver un endroit où il pourrait vivre sans embêter quelqu'un.  
  "J'ai justement ce que tu cherches", s'était réjouit Goekin.  
  Un peu plus haut dans la ville, Goekin possédait une maison, que ses parents lui avaient laissé peu de temps avant mourir.  
  Amcanil avait été très heureux d'apprendre cela, et le lendemain il s'était retrouvé dans cette coquette maison. Il avait remercié Goekin les larmes aux yeux, puis ils s'étaient dit aurevoir.
  Pendant quelques semaines, il ne s'était que très peu vu, et un soir qu'Amcanil se rendait dans une auberge, il avait vu les hommes qui l'avaient torturé assis au fond de la salle. Il les avait épié un bon moment, jusqu'au moment où ils se levèrent. Ils s'approchèrent d'une table, et ils brutalisèrent une nouvelle victime. Amcanil ne pu tolérer ça. Il se leva, une colère atroce bouillonnant dans son ventre, et il était allé à la rencontre des hommes. Les brigands l'avait d'abord méprisé, et dans un élan de rage, il attrapa tour à tour les hommes et leur fit endurer ce qu'il avait subit des semaines auparavant. Une véritable frénésie s'était emparée de lui, et si les hommes n'avaient pas détalé comme des lapins, il les auraient sûrement massacré. Son apprentissage du combat alors qu'il était encore à Xaroth l'avait grandement aidé. Il les avait ensuite regardé s'enfuir encore rouge de colère, puis il avait posé son regard sur la victime de ces truands. Un énorme sursaut l'avait parcouru quant il avait vu le visage de l'homme. C'était Goekin.  
  "Pourquoi voulaient-ils te battre ?"
  Goekin l'avait alors attrapé dans les bras, pleurant presque.
  "Le jour où tu t'es fait agresser, ils avaient juré de se venger en tuant celui qui avait prévenu les gardes, et c'était moi, alors ils sont venu pour me tuer".  
  Ils avaient parlé un long moment, heureux de se retrouver dans des circonstances pareilles. Et depuis ce jour, ils ne s'étaient presque plus quittés, se rendant toujours ensemble dans une auberge.  
 
  Après tout, ce n'était qu'un juste retour des choses


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2626996
ObsydianKe​nobi
peloton suicida
Posté le 04-05-2004 à 18:34:30  profilanswer
 

Un juste équilibre entre avant/après me semble nécessaire :D
 
Comateux c'est un anachronisme dans ton récit ;)
 
et qu'est-ce que Xamoth fait la dedans? [:alph-one]


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Long-range goals keep you from being frustrated by short-term failures. RIP VC
n°2627160
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 18:59:41  profilanswer
 


  Xamoth c'est le royaume elfe, d'où Amcanil est parti avant de venir à Zérin.


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2627305
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 19:22:24  profilanswer
 


  J'ai une question a vous poser, très importante.  
 
  J'ai fait le chapitre 5, que vous avez peut-être lu en décrivant ce qui se passait avec Amcanil.  
  Mais ensuite, je fait le chapitre suivant en décrivant les aventures de Goekin, où je continu avec Amcanil ? a vous de décider !!
   
  J'attend vos réponses avec beaucoup d'impatience !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2627537
ObsydianKe​nobi
peloton suicida
Posté le 04-05-2004 à 19:52:54  profilanswer
 

Moi j'enchainerais pas les 2. Tu cases l'historique d'un personnage, profitant d'un moment de calme dans leurs aventures, c'est très bien. Mais le 2ème perso je l'approfondirai ( [:ddr555]) pas tout de suite après, mais plutôt quelques chapitres plus loin, toujours profitant d'un moment où il est au centre de la lecture :)


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Long-range goals keep you from being frustrated by short-term failures. RIP VC
n°2627650
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 20:13:49  profilanswer
 


  Donc je continue avec Amcanil ?


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2627677
ObsydianKe​nobi
peloton suicida
Posté le 04-05-2004 à 20:18:42  profilanswer
 

tu peux diluer aussi, t'es pas obligé de faire 15 pages de dialogues, 1 pavé de description, re-15 pages de dialogues...;)


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Long-range goals keep you from being frustrated by short-term failures. RIP VC
n°2627682
zurman
Parti définitivement
Posté le 04-05-2004 à 20:19:52  profilanswer
 

Bah c'est toi l'écrivain ;)
 
A la limite tu peux raconter ce qu'à fait Goekin pdt ce temps sans dévoiler son histoire.

n°2627684
zurman
Parti définitivement
Posté le 04-05-2004 à 20:20:10  profilanswer
 

ObsydianKenobi a écrit :

tu peux diluer aussi, t'es pas obligé de faire 15 pages de dialogues, 1 pavé de description, re-15 pages de dialogues...;)


 
+1 :D

n°2627902
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 20:49:34  profilanswer
 


  Exact, en fait là, c'était un chapitre réservé à l'histoire d'Amcanil, donc normal qu'il n'y ait pas trop de dialogue, mais par la suite, ça deviendra mieux, il y aura alternance de dialogue et de descritpion. Et puis faut pas oublier qu'Amcanil est seul donc il ne peut pas trop parlé !
 
  Sinon c'est pas trop chiant à lire ?


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2627922
ObsydianKe​nobi
peloton suicida
Posté le 04-05-2004 à 20:51:26  profilanswer
 

moi ça va mais je lis en diagonale, faut voir avec les amateurs du genre qui lisent bien en détail :)


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Long-range goals keep you from being frustrated by short-term failures. RIP VC
n°2627941
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 20:53:28  profilanswer
 


  OK !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2630215
The Flint
Will for ever
Posté le 05-05-2004 à 09:55:37  profilanswer
 

Il est pas mal, les quelques dernières lignes de dialogues manquent un peu de style, mais sinon l'histoire est bien.

n°2630707
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 05-05-2004 à 11:22:27  profilanswer
 


  Bon, je vais surement posté lme chapitre 6 ce soir, perce que j'ai pas encore finit de l'écrire, salut !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2630735
The Flint
Will for ever
Posté le 05-05-2004 à 11:25:40  profilanswer
 

A ce soir.

n°2630865
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 05-05-2004 à 11:42:41  profilanswer
 


  Tenez, en attendant la suite de la nouvelle, je vous met un extrait de mon roman, les relectures n'ont pas été faites non-plus, mais dites moi quand même ce qui ne vas pas, si vous aimez ou pas, ce que je devrai changé ! Merci d'avance, c'est extrait du chapitre 7
 
  Bonne lecture !
 
 
Lorsqu’ils arrivèrent aux portes de Arda-ondo, des nains montaient la garde aux alentours de leur territoire, et d’autres se trouvaient une centaines de mètres au-dessus des compagnons. Ils s’approchèrent des portes, qui étaient grandes ouvertes, et lorsqu’ils furent tout près un nain les accueillit. Il leur remit une carte du royaume souterrain, en leur précisant bien qu’il fallait éviter de l’égarer si ils ne voulaient pas se perdre rapidement. Sur la carte qui formée de deux feuilles, une pour un étage, l’autre pour celui du dessous, se trouvaient représentés les divers commerces, les auberges, les œuvres et bien d’autres choses. Ils franchirent alors les portes, et ils se retrouvèrent enfin dans Arda-ondo. Ils firent quelques mètres dans un vaste couloir, puis lorsqu’ils arrivèrent au bout, le monde souterrain s’offrait à leurs yeux écarquillés.
  En contrebas d’un escalier, se trouvaient un large chemin de terre bordé de maison de toutes tailles, de petits jardins d’herbe et de fruit. De chaque côté de ces maisons, se trouvaient des escaliers qui amenaient à d’autres bâtisses et d’autres jardins. Au loin, on distinguait des escaliers, qui s’enfonçaient sous terre, et qui étaient très fréquentés. Il y avait aussi un peu partout des champs, extraordinairement vert, où de nombreux poneys, chèvres ou encore vaches mangeaient et dormaient. De gros trous étaient creusés dans les parois de la montagnes, ce qui inondait de lumière la salle, et bien que ce fut la nuit, il faisait encore très clair.
  Les amis contemplèrent ce paysage unique, puis ils descendirent les marches. Il se retrouvèrent quelques mètres plus bas, et remarquèrent quelque chose qu’il était impossible de voir depuis le haut : des escaliers s’enfonçait sous terre de part et d’autre de celui qu’ils venaient d’emprunter. Aussitôt ils se référèrent à la carte, et celle-ci indiquait que les deux escaliers ralliaient le niveau inférieur. Il avancèrent ensuite sur le chemin principal de la pièce tout en admirant les alentours, et rapidement il se trouvèrent noyés dans la foule de passants qui s’activait autour des nombreuses échoppes. Elle était essentiellement composée de nains, mais il y avait aussi beaucoup d’hommes et de goraix. La compagnie réussie tant bien que mal à se frayer un chemin parmi les petits êtres, puis arrivant dans un coin moins fréquenter que le chemin principal, Liran examina la carte. Il la tourna dans tout les sens, regarda les deux morceaux, puis dit :
  — Si nous voulons trouver une auberge où passer la nuit, il nous faudra descendre d’un étage, elles se trouvent toutes au niveau inférieur.
  Les amis acquiescèrent, puis ils retournèrent sur le chemin pour rejoindre les escaliers. Il y avait toujours autant de monde sur le route de terre, mais ce coup-ci, ils rencontrèrent davantage d’elfes, que d’homme ou de goraix. Liran et Téhédoff qui n’en avaient jamais vu, s’empressèrent de questionner Trémendhil pour savoir si il s’agissait des fameux elfes de glace, mais celui-ci répondit négativement.
  — Ce sont des elfes des forêt, ceux que l’on trouve en plus grand nombre sur le territoire elfique.  
  Les deux goraix furent légèrement déçu, mais ils étaient quand même très heureux de voir pour la première fois des elfes, même s'il s'eurent été les plus commun à trouver. Puis ils arrivèrent enfin à l'escalier. Celui-ci fait de pierre grise, était large de plusieurs mètres, assez raide et s'enfonçait loin sous terre. Les amis laissèrent passer un groupe de nains bruyants, puis ils s'y engagèrent à leur tour. Il marchèrent pendant près de trente secondes, si bien qu'ils crurent arriver plusieurs kilomètres sous le sol, et enfin, ils posèrent le pied sur de la terre rocailleuse. Le paysage était vraisemblablement similaire à celui de l'étage supérieur, il y avait encore les maisons qui s'étalaient tout autour d'eux. Ils s'avancèrent dans la foule toujours aussi dense, et il remarquèrent vite quelques choses qui ne se trouvaient pas au-dessus : de chaque côté de la grande salle, de nombreuses galeries plus ou moins fréquentées s'enfonçaient dans la roche. Ils marchèrent un moment sur le chemin, où il régnait une extrême animation, puis ils s'esquivèrent dans un des nombreux chemins adjacents qui menaient aux différentes galeries. Ils s'assirent un peu plus loin sur un grand banc, à l'abri du bruit, puis Liran se remit à analyser la carte. Un moment plus tard il se tourna vers ses amis, et dit :
  — Alors, nous sommes ici, dit-il en pointant un doigt sur la carte, et pour rejoindre les auberges nous avons le choix entre six galeries. Trois à droite, et trois à gauche. Et un chemin plus haut que sur celui où nous nous trouvons, il y en a une que nous pourrons emprunter.
  — Eh bien, allons-y pour celle-ci, sourit Sewin.
  La décision prise, ils se relevèrent et rejoignirent la route principale. Ils firent les quelques mètres qui les séparaient du deuxième chemin, puis il tournèrent à leur droite et se retrouvèrent dessus. Ils parcoururent le chemin, puis ils s'introduisirent à l'intérieur de la galerie. Celle-ci était très sombre, si bien que les amis ne distinguaient rien, pas même les parois. Ils avancèrent lentement, et Sewin qui marchait en tête fut surprit par un nain qui vint le percuter en pleine poitrine.  
  — Poussez-vous, grogna le nain.
  Sewin s'exécuta, bientôt suivit de ses amis, puis lorsque le nain lui passa devant, celui-ci lui donna un coup de pied dans le tibia, puis il s'éloigna toujours grommelant :
  — Non mais je vous dit moi, laissez entrer des étrangers dans votre royaume, et ils prennent toute la place, moi je vous dit, ça va mal tourner avec ces envahisseurs.
  On entendit le nain encore un bon moment, puis sa voix s'éteignit enfin.
— Vous avez vu, s'étonna Sewin, vous avez vu ce qu'il m'a fait ?
  — C'est rien, dit Traïn, dès nains sont comme ça depuis la construction de Arda-ondo, il y a à peu près… Quarante ans. Il refuse que les personnes autres que des nains s'introduisent dans leur cités, mais heureusement, ils sont en minorité.  
  — Je l'espère, fit Sewin, parce que sinon, je crains de ne plus avoir mes tibia en bons états en repartant.  
  Puis ils se remirent à marcher, après cette petite scène qui révéla à Sewin la gentillesse naturelle des nains. Peu à peu, la galerie devint plus clair, et ils distinguèrent la sortie. Il débouchèrent dans une grande pièce, toutefois moins vaste que les deux premières, mais tout de même imposante. De parts et d'autres du chemin sur lequel ils se trouvaient, s'établissaient de grands et magnifiques bâtiments, hauts de plusieurs étages. Ils firent quelques pas, observants les différentes bâtisses qui semblaient bien être des auberges en raison des enseignes au-dessus de leur porte. Certaines étaient nommées "Au gobelin pendu", "L'orque empaillés" ou bien "Mort au gobelin", mais tous comportaient le mots "gobelin" dans leur nom. Ils passèrent devant bon nombre de ces maisons, puis jugeant être devant une assez accueillante, ils pénétrèrent à l'intérieur. Il passèrent devant la porte en bois, où il était inscrit "le gobelin désarmé", puis ouvrirent la porte, et s'avancèrent vers le nain qui se trouvait assis derrière un bureau.
  — Est-ce qu'il vous reste de la place, pour que nous puissions passer la nuit ? demanda Trémendhil.
— Je vais voir ça, maugréa t-il en attrapant un carnet chiffonné.  
  Il grogna devant son carnet, et à contrecœur il jeta un "oui".
— Merci, intervint Traïn.
  Puis le nain leur donna deux clefs, et la compagnie s'en alla par l'escalier qui se trouvait en face du bureau. Ils attendirent d'être assez loin pour dire ce qu'ils pensaient.
  — Il n'y a pas à dire, les nains sont accueillants, ironisa Téhédoff.
  Tout les amis approuvèrent vivement les propos de Téhédoff, mais ils ne furent en rien surprit de ce caractère, tellement il était connu de tout le monde. De tous les peuples de Nasoel, le nain était celui que l'on retrouvait fréquemment comme le plus têtu, bougon et bagarreur. Aucun des autres êtres n'atteignait un tel mépris des autres personnes. Heureusement, ils laissaient ouvert aux étrangers les portes de leur territoire, et ils construisaient des auberges pour les accueillir.  
  — Je suppose que lui aussi fait parti de ces nains qui daignaient la construction de Arda-ondo, railla Sewin.
— Je suppose que oui, répondit Traïn.
  Ils continuèrent à marcher, maintenant dans un couloir, tout en commentant le caractère des nains, jusqu'à atteindre leurs chambres. Le nain leur avait donné les clefs des chambres 16 et 17 qui comportaient chacune quatre places. Ils entrèrent dans les chambre : Nono, Téno et Traïn dans la chambre 16, et Sewin, Trémendhil, Téhédoff, Liran et Trouvtou dans la 17. Les chambres étaient assez similaires, les murs de pierres ne comportaient aucune fenêtre, quelques tableaux poussiéreux y étaient accrochés, et les lits de bois recouvert de draps vert étaient tous disposés à la droite de la pièce. Ils marchèrent sur un sol lui aussi fait de pierres poncées, puis ils déposèrent chacun leurs affaires sur les lits. Ils s'empressèrent ensuite de redescendre, et de trouver la salle où ils pourraient festoyer. Ils dévalèrent alors les escaliers en toute hâte, puis ils demandèrent où celle-ci se trouvait au nain qui ne prit même pas la peine de répondre, mais qui leur fit un signe désinvolte de la main. Dans cet élan de générosité, les amis ne prirent pas non plus la résolution de le remercier. Ils contournèrent l'escalier, et derrière se trouvait la porte. Il l'ouvrirent, puis s'installèrent à une table.
  La salle était grande, et de nombreuse table ronde en bois étaient disséminées dedans. Ils s'assirent à la gauche de la pièce, près d'un autre groupe de personne. Hormis eux et le groupe de nain adjacent, ne se trouvaient dans la salle que deux hommes assis au fond à droite près de la cheminée qui émanait une forte chaleur. Ils restèrent un moment assis, se reposant, puis un nain vint prendre leur commande. Ils choisirent tous une bière, qui devait être parmi les meilleurs puisqu'ils étaient dans le fief de celle-ci, mais aussi un Nachou, une spécialité naine. Ils patientèrent un long moment, presque une heure, ce qui les mena à près de neuf heures et demi. Peu à peu, la salle s'était remplie, et une ambiance amicale régnait. A l'initiative de quelques nains qui ne semblaient pas du tout comme ceux qu'ils avaient rencontrés auparavant, de nombreuses chansons, le plus souvent connue, furent fredonnées.  
  Puis leur repas arriva enfin. Le nain déposa toutes les assiettes le plus précautionneusement possible sur la table, puis ils repartit servir les autres personnes qui réclamaient. Les amis humèrent l'odeur aguichante qui faisait palpiter leurs narines. Puis cédant à la tentation, ils avalèrent une cuillère. Heureux de d'apprécier le goût, ils savourèrent le plats ainsi que la bière qui fit l'unanimité. Puis lorsqu'ils eurent finit leur repas, ils restèrent assit, personne ne voulant renoncer à la fête qui se préparait.  
  Et celle-ci vint enfin, toujours orchestrée par les mêmes nains. Ils avaient repoussés les tables environnantes, ce qui créa un grand vide au milieu de la pièce, bientôt comblé par les nombreuses personnes qui dansaient pour accompagner les joyeuses chansonnettes. Les compagnons les regardèrent un bon moments, riant et chantant aussi, puis Nono et Téno qui avaient déjà prouver leur talent d'amuseurs, se mêlèrent à la foule en compagnie de Traïn pour participer à la fête. Les amis furent d'autant plus heureux de les voir une nouvelle fois devenir très rapidement célèbres. Seul Trémendhil ne s'adonnait pas aux joie de ces petites vacances, et avait plutôt l'air de réfléchir dans son coin. On l'aurait relativement  assimilé à un vieux sage, qui méditait, les yeux dans le vide, et qui se grattait les contours des lèvres supérieures. Il semblait dans un tout autre monde. Sewin vint le troublé dans sa réflexion, et lui proposa de se joindre à la fête. Trémendhil lui répondit brusquement qu'il n'en avait pas envie.  
  — Mais vas-y, toi si tu en a envie, ajouta t-il.
  — Alors si tu me le permet, j'y vais de ce pas… vous venez Téhédoff et Liran ? demanda t-il.
— On arrive, répondit gaiement Téhédoff.
  Puis ils se levèrent, et disparurent dans la joyeuse foule. Trémendhil resta alors seul à la table. Il attendit de ne plus voir ses amis, puis il se replia plus que jamais derrière sa grande cape bleu. Il tira ensuite la large capuche sur sa tête, puis il posa son grand bâton, qu'il n'avait lâché de la soirée. Après, il jeta des regards légèrement inquiets autour de lui, puis il plongea la main droite dans une de ses poches. Il la tourna plusieurs fois à l'intérieur, puis il la ressortit les doigts repliés sur elle. Il releva ensuite ses amples manches qui lui retombaient sans cesse sur les poignets, puis il ouvrit la main. A l'intérieur de celle-ci se trouvait une minuscule pierre ronde qui diffusait une couleur bleu, attachée à un cordon fin. Un magnifique aigle était parfaitement gravé dessus. Trémendhil contempla le creux de sa main, puis il serra le petit objet. Une larme glissa sur ses joues rosées, puis il murmura :
— Tenez encore, s'il vous plaît.  
  Ensuite il jeta un dernier regard à la pierre qui semblait avoir énormément d'importance pour lui, et il la dissimula dans sa poche. Après, il s'essuya la joue d'un revers de manche, puis il regarda à nouveau la salle qui n'avait rien perdu de son entrain. Il resta un moment assit, souriant malgré lui, puis il jugea bon de retourner dans la chambre, au calme. Il en profiterait pour lire quelques page d'un livre qu'il avait emprunté à Maranir quelques jours avant de partir. Il se leva donc, et quitta la salle silencieusement.  


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2634739
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 05-05-2004 à 18:39:41  profilanswer
 


  Bon voila le chapitre 6, en espérant que vous ayez lu l'extrait de roman, et qu'il vous aient plus !
  (J'avais pas trop l'inspiration quand j'ai écrit le 6)
   
  Bonne lecture !
 
 
                          CHAPITRE 6
 
 
   
  Goekin marchait rapidement. Sa dispute avec Amcanil l'avait énormément énervé.  
  "Comment ose t-il me traiter comme ça, après tout ce que je lui ai fait ?"
  Vraiment, il n'avait jamais été aussi nerveux. Il n'allait pas se remettre de cette querelle avant longtemps, très longtemps. Peut-être même jamais ? Pour l'instant tout ce qui l'importait était de s'éloigner au plus vite de l'elfe.  
  Il avait marché, presque couru, pendant près d'une heure, lorsqu'il se rappela la raison de sa présence dans cette. Il devait rejoindre Rador, non ? D'un pas pressé, il fit demi-tour, puis il revint sur les lieux de l'altercation, et à son grand soulagement Amcanil n'était plus là, (mais juste quelques mètres au-dessus de sa tête).  
  — Bon débarras, murmura t-il.  
  Il s'éloigna rapidement de cet endroit qu'il maudissait, ne jetant aucun regard en arrière. Si Amcanil voulait lui parler, il lui faudrait attendre un bon moment, car Goekin n'était pas disposé à l'écouter parler.  
  Au fur et à mesure qu'il avançait dans cette forêt, une grande faim l'envahit. D'abord il essaya de ne pas y penser, souhaitant juste s'éloigner de l'elfe, mais son estomac réclamait trop à présent. Il s'arrêta donc, et mangea un bon déjeuner. Il but beaucoup d'eau, car la chaleur était écrasante, puis il décida de faire une petite sieste. Le repas l'avait un peu calmé, mais il jugea bon de se reposer avant de continuer la marche. Et puis ses jambes lui faisaient mal.
  Il posa sa tête contre le tronc d'un arbre, et à l'abri sous l'ombre, il ne tarda pas à s'endormir. Lorsqu'il se réveilla, deux ou trois heures plus tard, il se sentit bien et tout ragaillardi. Il dévora quand même une pomme, histoire d'avoir le ventre plein avant la marche, puis il remit ses sacs sur le dos, et il repartit vers le Nord. Il marcha patiemment jusqu'à la tombée de la nuit, ne rencontrant que des écureuils, puis il décida de s'arrêter pour dormir. Bien que la chaleur était retombée, la sueur infestait toujours le visage de Goekin. Il s'essuya la tête avec son maillot trempé, lui aussi, puis il s'aspergea le corps d'eau. Il lui restait encore trois gourdes pleine, et l'idée de se rafraîchir lui plaisait bien. Il se vida donc une gourde sur la tête, et l'eau ruissela jusqu'à ses jambes. Il s'assit ensuite, agréablement humidifié, et alors qu'il préparait son dîner, il tomba de sommeil sur l'herbe et passa une nuit paisible, le ventre vide.  
 
  Le lendemain, il se réveilla tôt, et se prépara un bon petit déjeuner. Quelques pommes et du pain, accompagnés d'une eau qui avait rafraîchit pendant la nuit. Il mangea goulûment son repas, puis il s'apprêta pour repartir.
  Durant cette même nuit, ses derniers souvenirs d'Amcanil s'était évaporés, et ce fut donc d'une très bonne humeur, qu'il repartit vers Rador.  
  Une fois de plus, il n'y avait aucun nuage dans le ciel, et le soleil brillait paisiblement. Mais la température n'était pas aussi épouvantable que les jours précédents.  
  — Une bonne journée en perspective, dit-il tout haut.  
  Et oui, dès le départ, la journée s'annonça très belle. Il n'avait pas encore marché depuis plus d'une heure que les arbres se firent plus éparses. Pendant un temps, il marcha à découvert, juste le soleil tapant sur ses épaules, puis il entendit un faible bruit.  
  Il s'arrêta sur place, et tendit l'oreille. Un faible clapotis était audible.
  Souriant il couru droit devant lui, d'où il croyait que le bruit venait, et peu à peu le clapotis se fit plus fort.
  — Il doit y avoir une rivière par là-bas, pensa t-il enjoué.  
  En fait, il espérait plus qu'il ne le pensait. Une rivière ou un petit lac serait le bienvenu pour ce rafraîchir par cette chaleur.  
  Et alors qu'il courait, il vit se dessiner une rivière dans les hautes herbe, un peu en contrebas, à l'ombre de quelques arbres.  
  — Hourra, hurla t-il.
  Quelques corbeaux croassèrent en lui jetant des regards noirs, mais Goekin n'y prêta aucune attention, il se déshabilla en un instant, et il dévala la petite pente qui menait au ruisseau. Sans même se mouiller, il se jeta dans l'eau et éclaboussa tout ce qui se trouvait à côté. Par chance, le ruisseau était assez profond pour ne pas qu'il se cogne la têt, mais en voulant remonter à la surface, il se cogna violemment les mains au fond.
— Aïe !  
  Le cri déchirant s'éleva comme un feu dans la foret. Il fit déguerpir tout les oiseaux qui dormaient sur les branches, et deux lapins détalèrent quelques mètres à côté de l'eau.  
  Goekin sortit immédiatement de l'eau, les larmes aux yeux. Ses doigts lui faisaient atrocement mal. Maintenant ce n'était plus qu'un doigt qui était cassé, mais tous. Il essaya de se masser pour faire diminuer la douleur, mais à peine avait-il posé sa main dessus qu'il hurla. La douleur était abominable, et en plus des fractures, il saignait abondamment. Des grosses gouttes rouges tombaient sur l'herbe toute les secondes. Goekin remonta en titubant pour trouver ses affaires, mais la douleur était toujours aussi horrible, et le sang coulait toujours.  
  Il se jeta contre ses sacs et fouilla de sa main gauche dedans. Il tremblait, et l'eau fraîche qui mouillait son corps s'évaporait rapidement. Pendant quelques interminables secondes il ne trouva pas de linges, et il cru tomber dans les pommes, mais heureusement, il extirpa un maillot sale et se le passa le plus délicatement qu'il put sur ces mains douloureuses.  
  Il retint un cri entre ses dents, puis il se força à essuyer son sang qui coulait toujours.  Mais même en épongeant doucement sa main des lances lui fouettaient les os.  
  Tans pis, les mains lui faisaient trop mal. Il retint son souffle, serrant le linge de toutes ses forces, puis il se l'enroula du mieux qu'il put autour de sa main droite.  
  Ce coup-ci il ne put retenir un cri. Il hurla le plus fort possible tout en mettant le linge autour de sa main. Il y parvint. Il réussit à faire un nœud assez serré pour qu'il ne se défasse au bout d'une minute. Il serra très fort pour que ses doigts cassés ne bouge plus. Pendant une minute, il crut que la douleur s'était calmée, mais à peine se remettait-il debout, que la douleur se réveilla, encore plus insoutenable qu'avant.  
  Il vit des étoiles défiler devant ses yeux, puis ce fut le noir complet. La douleur était trop forte, il tomba dans les pommes.  
 
 
 
 


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2639900
The Flint
Will for ever
Posté le 06-05-2004 à 09:34:38  profilanswer
 

euh, pas très inspiré en effet, je n'ai pas compris comment il avait pu se casser tous les doigts.

n°2640002
foularou
Posté le 06-05-2004 à 09:53:25  profilanswer
 

Citation :

Il vit des étoiles défiler devant ses yeux, puis ce fut le noir complet. La douleur était trop forte, il tomba dans les pommes.  


 
je pense que c pas la peine de rajouter il tomba dans les pommes

n°2640059
The Flint
Will for ever
Posté le 06-05-2004 à 10:05:22  profilanswer
 

Foularou a écrit :

Citation :

Il vit des étoiles défiler devant ses yeux, puis ce fut le noir complet. La douleur était trop forte, il tomba dans les pommes.  


 
je pense que c pas la peine de rajouter il tomba dans les pommes


 
Surtout dans ces termes.
On aurait préfér : il s'évanouit, il défaillit ou rien...

n°2640638
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 06-05-2004 à 11:32:02  profilanswer
 


  Bon c vrai que c'est nul, j'avais aucune inspiration.  
  Il s'évanouit c'est mieux, déjà !
 
  Sinon vous acez lu l'extrait du roman ?


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écrire, y'a que ça de vrai !
mood
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