Tenez, en attendant la suite de la nouvelle, je vous met un extrait de mon roman, les relectures n'ont pas été faites non-plus, mais dites moi quand même ce qui ne vas pas, si vous aimez ou pas, ce que je devrai changé ! Merci d'avance, c'est extrait du chapitre 7
Bonne lecture !
Lorsquils arrivèrent aux portes de Arda-ondo, des nains montaient la garde aux alentours de leur territoire, et dautres se trouvaient une centaines de mètres au-dessus des compagnons. Ils sapprochèrent des portes, qui étaient grandes ouvertes, et lorsquils furent tout près un nain les accueillit. Il leur remit une carte du royaume souterrain, en leur précisant bien quil fallait éviter de légarer si ils ne voulaient pas se perdre rapidement. Sur la carte qui formée de deux feuilles, une pour un étage, lautre pour celui du dessous, se trouvaient représentés les divers commerces, les auberges, les uvres et bien dautres choses. Ils franchirent alors les portes, et ils se retrouvèrent enfin dans Arda-ondo. Ils firent quelques mètres dans un vaste couloir, puis lorsquils arrivèrent au bout, le monde souterrain soffrait à leurs yeux écarquillés.
En contrebas dun escalier, se trouvaient un large chemin de terre bordé de maison de toutes tailles, de petits jardins dherbe et de fruit. De chaque côté de ces maisons, se trouvaient des escaliers qui amenaient à dautres bâtisses et dautres jardins. Au loin, on distinguait des escaliers, qui senfonçaient sous terre, et qui étaient très fréquentés. Il y avait aussi un peu partout des champs, extraordinairement vert, où de nombreux poneys, chèvres ou encore vaches mangeaient et dormaient. De gros trous étaient creusés dans les parois de la montagnes, ce qui inondait de lumière la salle, et bien que ce fut la nuit, il faisait encore très clair.
Les amis contemplèrent ce paysage unique, puis ils descendirent les marches. Il se retrouvèrent quelques mètres plus bas, et remarquèrent quelque chose quil était impossible de voir depuis le haut : des escaliers senfonçait sous terre de part et dautre de celui quils venaient demprunter. Aussitôt ils se référèrent à la carte, et celle-ci indiquait que les deux escaliers ralliaient le niveau inférieur. Il avancèrent ensuite sur le chemin principal de la pièce tout en admirant les alentours, et rapidement il se trouvèrent noyés dans la foule de passants qui sactivait autour des nombreuses échoppes. Elle était essentiellement composée de nains, mais il y avait aussi beaucoup dhommes et de goraix. La compagnie réussie tant bien que mal à se frayer un chemin parmi les petits êtres, puis arrivant dans un coin moins fréquenter que le chemin principal, Liran examina la carte. Il la tourna dans tout les sens, regarda les deux morceaux, puis dit :
Si nous voulons trouver une auberge où passer la nuit, il nous faudra descendre dun étage, elles se trouvent toutes au niveau inférieur.
Les amis acquiescèrent, puis ils retournèrent sur le chemin pour rejoindre les escaliers. Il y avait toujours autant de monde sur le route de terre, mais ce coup-ci, ils rencontrèrent davantage delfes, que dhomme ou de goraix. Liran et Téhédoff qui nen avaient jamais vu, sempressèrent de questionner Trémendhil pour savoir si il sagissait des fameux elfes de glace, mais celui-ci répondit négativement.
Ce sont des elfes des forêt, ceux que lon trouve en plus grand nombre sur le territoire elfique.
Les deux goraix furent légèrement déçu, mais ils étaient quand même très heureux de voir pour la première fois des elfes, même s'il s'eurent été les plus commun à trouver. Puis ils arrivèrent enfin à l'escalier. Celui-ci fait de pierre grise, était large de plusieurs mètres, assez raide et s'enfonçait loin sous terre. Les amis laissèrent passer un groupe de nains bruyants, puis ils s'y engagèrent à leur tour. Il marchèrent pendant près de trente secondes, si bien qu'ils crurent arriver plusieurs kilomètres sous le sol, et enfin, ils posèrent le pied sur de la terre rocailleuse. Le paysage était vraisemblablement similaire à celui de l'étage supérieur, il y avait encore les maisons qui s'étalaient tout autour d'eux. Ils s'avancèrent dans la foule toujours aussi dense, et il remarquèrent vite quelques choses qui ne se trouvaient pas au-dessus : de chaque côté de la grande salle, de nombreuses galeries plus ou moins fréquentées s'enfonçaient dans la roche. Ils marchèrent un moment sur le chemin, où il régnait une extrême animation, puis ils s'esquivèrent dans un des nombreux chemins adjacents qui menaient aux différentes galeries. Ils s'assirent un peu plus loin sur un grand banc, à l'abri du bruit, puis Liran se remit à analyser la carte. Un moment plus tard il se tourna vers ses amis, et dit :
Alors, nous sommes ici, dit-il en pointant un doigt sur la carte, et pour rejoindre les auberges nous avons le choix entre six galeries. Trois à droite, et trois à gauche. Et un chemin plus haut que sur celui où nous nous trouvons, il y en a une que nous pourrons emprunter.
Eh bien, allons-y pour celle-ci, sourit Sewin.
La décision prise, ils se relevèrent et rejoignirent la route principale. Ils firent les quelques mètres qui les séparaient du deuxième chemin, puis il tournèrent à leur droite et se retrouvèrent dessus. Ils parcoururent le chemin, puis ils s'introduisirent à l'intérieur de la galerie. Celle-ci était très sombre, si bien que les amis ne distinguaient rien, pas même les parois. Ils avancèrent lentement, et Sewin qui marchait en tête fut surprit par un nain qui vint le percuter en pleine poitrine.
Poussez-vous, grogna le nain.
Sewin s'exécuta, bientôt suivit de ses amis, puis lorsque le nain lui passa devant, celui-ci lui donna un coup de pied dans le tibia, puis il s'éloigna toujours grommelant :
Non mais je vous dit moi, laissez entrer des étrangers dans votre royaume, et ils prennent toute la place, moi je vous dit, ça va mal tourner avec ces envahisseurs.
On entendit le nain encore un bon moment, puis sa voix s'éteignit enfin.
Vous avez vu, s'étonna Sewin, vous avez vu ce qu'il m'a fait ?
C'est rien, dit Traïn, dès nains sont comme ça depuis la construction de Arda-ondo, il y a à peu près
Quarante ans. Il refuse que les personnes autres que des nains s'introduisent dans leur cités, mais heureusement, ils sont en minorité.
Je l'espère, fit Sewin, parce que sinon, je crains de ne plus avoir mes tibia en bons états en repartant.
Puis ils se remirent à marcher, après cette petite scène qui révéla à Sewin la gentillesse naturelle des nains. Peu à peu, la galerie devint plus clair, et ils distinguèrent la sortie. Il débouchèrent dans une grande pièce, toutefois moins vaste que les deux premières, mais tout de même imposante. De parts et d'autres du chemin sur lequel ils se trouvaient, s'établissaient de grands et magnifiques bâtiments, hauts de plusieurs étages. Ils firent quelques pas, observants les différentes bâtisses qui semblaient bien être des auberges en raison des enseignes au-dessus de leur porte. Certaines étaient nommées "Au gobelin pendu", "L'orque empaillés" ou bien "Mort au gobelin", mais tous comportaient le mots "gobelin" dans leur nom. Ils passèrent devant bon nombre de ces maisons, puis jugeant être devant une assez accueillante, ils pénétrèrent à l'intérieur. Il passèrent devant la porte en bois, où il était inscrit "le gobelin désarmé", puis ouvrirent la porte, et s'avancèrent vers le nain qui se trouvait assis derrière un bureau.
Est-ce qu'il vous reste de la place, pour que nous puissions passer la nuit ? demanda Trémendhil.
Je vais voir ça, maugréa t-il en attrapant un carnet chiffonné.
Il grogna devant son carnet, et à contrecur il jeta un "oui".
Merci, intervint Traïn.
Puis le nain leur donna deux clefs, et la compagnie s'en alla par l'escalier qui se trouvait en face du bureau. Ils attendirent d'être assez loin pour dire ce qu'ils pensaient.
Il n'y a pas à dire, les nains sont accueillants, ironisa Téhédoff.
Tout les amis approuvèrent vivement les propos de Téhédoff, mais ils ne furent en rien surprit de ce caractère, tellement il était connu de tout le monde. De tous les peuples de Nasoel, le nain était celui que l'on retrouvait fréquemment comme le plus têtu, bougon et bagarreur. Aucun des autres êtres n'atteignait un tel mépris des autres personnes. Heureusement, ils laissaient ouvert aux étrangers les portes de leur territoire, et ils construisaient des auberges pour les accueillir.
Je suppose que lui aussi fait parti de ces nains qui daignaient la construction de Arda-ondo, railla Sewin.
Je suppose que oui, répondit Traïn.
Ils continuèrent à marcher, maintenant dans un couloir, tout en commentant le caractère des nains, jusqu'à atteindre leurs chambres. Le nain leur avait donné les clefs des chambres 16 et 17 qui comportaient chacune quatre places. Ils entrèrent dans les chambre : Nono, Téno et Traïn dans la chambre 16, et Sewin, Trémendhil, Téhédoff, Liran et Trouvtou dans la 17. Les chambres étaient assez similaires, les murs de pierres ne comportaient aucune fenêtre, quelques tableaux poussiéreux y étaient accrochés, et les lits de bois recouvert de draps vert étaient tous disposés à la droite de la pièce. Ils marchèrent sur un sol lui aussi fait de pierres poncées, puis ils déposèrent chacun leurs affaires sur les lits. Ils s'empressèrent ensuite de redescendre, et de trouver la salle où ils pourraient festoyer. Ils dévalèrent alors les escaliers en toute hâte, puis ils demandèrent où celle-ci se trouvait au nain qui ne prit même pas la peine de répondre, mais qui leur fit un signe désinvolte de la main. Dans cet élan de générosité, les amis ne prirent pas non plus la résolution de le remercier. Ils contournèrent l'escalier, et derrière se trouvait la porte. Il l'ouvrirent, puis s'installèrent à une table.
La salle était grande, et de nombreuse table ronde en bois étaient disséminées dedans. Ils s'assirent à la gauche de la pièce, près d'un autre groupe de personne. Hormis eux et le groupe de nain adjacent, ne se trouvaient dans la salle que deux hommes assis au fond à droite près de la cheminée qui émanait une forte chaleur. Ils restèrent un moment assis, se reposant, puis un nain vint prendre leur commande. Ils choisirent tous une bière, qui devait être parmi les meilleurs puisqu'ils étaient dans le fief de celle-ci, mais aussi un Nachou, une spécialité naine. Ils patientèrent un long moment, presque une heure, ce qui les mena à près de neuf heures et demi. Peu à peu, la salle s'était remplie, et une ambiance amicale régnait. A l'initiative de quelques nains qui ne semblaient pas du tout comme ceux qu'ils avaient rencontrés auparavant, de nombreuses chansons, le plus souvent connue, furent fredonnées.
Puis leur repas arriva enfin. Le nain déposa toutes les assiettes le plus précautionneusement possible sur la table, puis ils repartit servir les autres personnes qui réclamaient. Les amis humèrent l'odeur aguichante qui faisait palpiter leurs narines. Puis cédant à la tentation, ils avalèrent une cuillère. Heureux de d'apprécier le goût, ils savourèrent le plats ainsi que la bière qui fit l'unanimité. Puis lorsqu'ils eurent finit leur repas, ils restèrent assit, personne ne voulant renoncer à la fête qui se préparait.
Et celle-ci vint enfin, toujours orchestrée par les mêmes nains. Ils avaient repoussés les tables environnantes, ce qui créa un grand vide au milieu de la pièce, bientôt comblé par les nombreuses personnes qui dansaient pour accompagner les joyeuses chansonnettes. Les compagnons les regardèrent un bon moments, riant et chantant aussi, puis Nono et Téno qui avaient déjà prouver leur talent d'amuseurs, se mêlèrent à la foule en compagnie de Traïn pour participer à la fête. Les amis furent d'autant plus heureux de les voir une nouvelle fois devenir très rapidement célèbres. Seul Trémendhil ne s'adonnait pas aux joie de ces petites vacances, et avait plutôt l'air de réfléchir dans son coin. On l'aurait relativement assimilé à un vieux sage, qui méditait, les yeux dans le vide, et qui se grattait les contours des lèvres supérieures. Il semblait dans un tout autre monde. Sewin vint le troublé dans sa réflexion, et lui proposa de se joindre à la fête. Trémendhil lui répondit brusquement qu'il n'en avait pas envie.
Mais vas-y, toi si tu en a envie, ajouta t-il.
Alors si tu me le permet, j'y vais de ce pas
vous venez Téhédoff et Liran ? demanda t-il.
On arrive, répondit gaiement Téhédoff.
Puis ils se levèrent, et disparurent dans la joyeuse foule. Trémendhil resta alors seul à la table. Il attendit de ne plus voir ses amis, puis il se replia plus que jamais derrière sa grande cape bleu. Il tira ensuite la large capuche sur sa tête, puis il posa son grand bâton, qu'il n'avait lâché de la soirée. Après, il jeta des regards légèrement inquiets autour de lui, puis il plongea la main droite dans une de ses poches. Il la tourna plusieurs fois à l'intérieur, puis il la ressortit les doigts repliés sur elle. Il releva ensuite ses amples manches qui lui retombaient sans cesse sur les poignets, puis il ouvrit la main. A l'intérieur de celle-ci se trouvait une minuscule pierre ronde qui diffusait une couleur bleu, attachée à un cordon fin. Un magnifique aigle était parfaitement gravé dessus. Trémendhil contempla le creux de sa main, puis il serra le petit objet. Une larme glissa sur ses joues rosées, puis il murmura :
Tenez encore, s'il vous plaît.
Ensuite il jeta un dernier regard à la pierre qui semblait avoir énormément d'importance pour lui, et il la dissimula dans sa poche. Après, il s'essuya la joue d'un revers de manche, puis il regarda à nouveau la salle qui n'avait rien perdu de son entrain. Il resta un moment assit, souriant malgré lui, puis il jugea bon de retourner dans la chambre, au calme. Il en profiterait pour lire quelques page d'un livre qu'il avait emprunté à Maranir quelques jours avant de partir. Il se leva donc, et quitta la salle silencieusement.
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écrire, y'a que ça de vrai !