Voici l'autre extrait qui normalement a été corrigé. J'ai fait de mon mieux pour les corrections mais il doit encore en avoir.
En relisant j'ai trouvé ca trop statique encore. Donc si vous etes du meme avis, je ferais un scene d'action qui a ou non aucuns rapports avec ces deux histoires. Comme vous voulez. Si y'a des fautes ou des incoherences, dites le moi je corrigerais. Je precise que c'etait mon premier essais d'ecriture jamais ecrit avant. Mais j'aime moins que l'extrait ci dessus.
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Prologue :
« Debout Thuers » cria Glawin pour la centième fois. « Aller dépêche-toi ton père t’attend ! . « Oui j’arrive » gémit l’enfant en baillant. Il était plus tôt que d’habitude et le soleil était à peine levé que la chaleur se faisait déjà sentir. C’était comme si la nature tout entière était en proie à de profonds changements. Pourtant les combats avaient lieu loin de là et les armées de la province de Fluivin résistaient bien aux assauts du royaume de Glomord. Les pouvoirs magiques des mages devaient être très puissants pour qu’ici la nature en soit si perturbée. « Aie !! » Le thé qu’elle faisait chauffer bouillait et la brulure la tira de ses pensées. Elle souleva le pot fumant et le posa sur la table. Malgré les temps difficiles, le travail pénible et la chaleur forte de l’été, la fatigue semblait épargner Glawin. Elle n’était plus toute jeune mais elle restait très belle. Ses longs cheveux bruns tombaient sur ses épaules en une longue natte. Ses yeux d’un bleu profond tranchaient radicalement avec sa peau blanche. Si on l’eût habillé avec une robe de princesse, on aurait pu la confondre avec la défunte Reine qui pourtant était plus jeune qu’elle. Elle aurait pu avoir une autre vie. Etant jeune de nombreux garçons avaient tenté, en vain, de la séduire. Des grands, des petits, des joufflus. Même les princes des royaumes environnant, tous aussi riche les uns que les autres. Et pourtant elle avait choisit Tersen. C’était le plus brave de tous les paysans de la région. Un solide gaillard que rien ne faisait peur. Toujours prêt à rendre service. Il aurait pût être un grand soldat. L’armée était friande de tels hommes : grand, taillé dans un roc et courageux. Il avait bien tenté, sous les conseils de son père, l’école d’Arme de l’Empire, la plus prestigieuse école de combat. Sa musculature hors norme et son intuition guerrière lui avait permis d’y être admis mais au moment d’y entrer, il refusa. Il préférait de loin la nature. Les animaux, la terre voilà ce qu’était la richesse pour lui, et son champ le rendait dix fois plus heureux et riche qu’un coffre rempli d’or. Qu’en ferait-il d’ailleurs ? Alors qu’avec un sac de graine il pouvait faire pousser les plus gros fruits et légumes du pays. Son crâne rasé lui donnait bien un air terrible et ceux qui ne le connaissaient pas s’écartaient toujours pour le laisser passer. Mais son cœur était tendre. C’est pour ça qu’elle l’avait choisit.
« Pourquoi se lève-t-on si tôt ? » Dit Thuers en râlant. « Ton père a quelque chose à te montrer » répondit-elle avec le sourire. Elle lui tendit le bol. Le garçon but une longue et lente gorgée avant de déglutir dans un bruit sourd. Il grimaça quand il sentit le liquide brûlant lui déchirer les chairs. Sa mère éclata de rire « la prochaine fois tu viendras plus vite. » Thuers baissa la tête et souffla sur le bol avant de reprendre. « Je n’ai pas envie d’apprendre à labourer ou encore à faire pousser des plantes. Je ne veux plus préparer des onguents après avoir chercher des plantes pendant de longues marches dans la forêt. » Il arracha un bout de pain avec ses dents et continua « Moi ce que je veux c’est de l’action. Je veux être aventurier, je veux apprendre à me battre, je veux… »
« Tu es prêt mon enfant ?» lança Tersen. Bien que reconnaissant la voix caverneuse de son père il sursauta. « Aller file, au lieu de raconter des bêtises, tu veux te battre contre des monstres et tu sursautes dès que tu entends la voix de ton père ? » Dit sa mère en ricanant. Thuers se sentait bête à présent. Oui il voulait voir du pays mais le moindre grincement la nuit lui faisait faire des cauchemars. Il baissa les yeux en sentant le rouge lui monter jusqu’aux oreilles. Mais rapidement releva la tête en haussant les épaules puis dans un geste rapide se leva et quitta la pièce.
Son père l’attendait le pied sur une souche, une hache à la main. Ils allaient donc couper du bois… « Sais-tu t’en servir ? » Lui demanda Tersen. « Oui, la semaine dernière tu m’as déjà montré comment on coupe du bois avec» s’étonna l’enfant. « Pas pour couper du bois, Thuers, pour tuer… »
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Chapitre I :
« Sortez ! » Hurla le Maître. « Et trouvez-le-moi ! » Aboya t il une seconde fois. « Bien…. Maître » siffla l’espion le plus bas possible de peur que le simple fait d’ouvrir la bouche ne déclenche une autre violente réaction du Maître des lieux. Son corps ne résisterait pas une seconde fois à cette étreinte. Il se releva péniblement et disparu derrière les drapés. « Maudit espion s’il n’était pas contorsionniste je l’aurais brisé » ragea Rack en frappant du poing sur la table. « La prochaine fois on verra si il est aussi souple face à mes pouvoirs. Puis il se pencha sur sa carte.
Autrefois, le royaume était composé de 14 provinces en incluant le sien. Au centre se trouve la capitale qui de par sa taille et sa puissance en forme une à elle seule. En plus d’être la plus puissante et la plus grande, Bright est la plus merveilleuse dominant la campagne environnante du haut de la coline de Bois-logis. Elle est composée de plusieurs remparts qui témoignent de l’agrandissement successif de la ville. La première enceinte franchis, on est subjugué par la beauté du palais qui brille au loin. Même les quartiers pauvres ne semblent pas si malsains. Bien sur les endroits dangereux existent mais ils sont rares ou plutôt ils sont mis à l’écart, oubliés si l’on peut dire comme mis en quarantaine et ceux qui s’y aventurent savent ce qu’ils risquent. Plus on monte et plus les quartiers s’embellissent à vue d’œil. Les toits se couvrent de platines puis d’or et enfin d’argent. Les loques des chiffonniers font place aux étoffes précieuses des marchands de vêtements. Les armuriers légendaires prennent la place des petits forgerons, le tout surplombé par la dernière muraille. La plus haute et la plus solide certainement. Ses murs sont taillés dans des pierres d’un gris bleuté d’où émanent un fort pouvoir magique : les pierres de l’ancien royaume des Djeneides. Cet ancien peuple selon la légende était composé uniquement d’humains aux pouvoirs magiques les plus puissants de ce monde. Ils protégeaient le bien des assauts des Manglores. Ces créatures démoniaques qui durant les 7 guerres étincelantes essayèrent d’anéantir les Djeneides. On ne sait pas très bien ce qu’il s’y passa mais on raconte que les Djeneides ont rassemblé leurs pouvoirs pour mener une ultime attaque qui aurait terrassé les Manglores. La puissance de l’attaque décimant aux passages les Mages bienfaisant. Le seul vestige de cette puissance passée étant ces remparts barrés par une large porte d’un minerai inconnu et qui aurait été forgé par les experts nains de l’ancien temps. Cette porte est composée de 14 serrures qui représentent les 14 provinces. Chaque Duc possède une clef gardée précieusement. Toutes réunies, elles permettraient au mal de s’introduire dans le château et de s’emparer des trésors et pouvoirs magiques nichés au fin fond du labyrinthe qui compose le sous-sol du palais. Mais cela est impossible car il faudrait que le Mal détruise les autres provinces. Ces dernières étant disposées tout autour de la capitale comme un serpent protégeant son nid. Rack pesta en y repensant. Son empire, la province de Glomord était alors la plus éloignée, mais les richesses du sous-sol en faisait une terre accueillante et de nombreux voyageurs se pressaient avant de partir à l’aventure vers les terres encore inexplorées. Parmi toutes les provinces ayant une frontière avec les Terres Éloignées, celles se trouvant au-delà du Glomord étaient les plus dangereuses. Et rares étaient les inconscients qui y allaient et plus rares encore étaient les fous qui en revenaient. Tous parlaient de lumières de l’enfer, de démons. Leur esprit était tellement dérangé qu’ils étaient jetés en prison où là ils mourraient d’étranges convulsions. Rack en revenait. Et dès son retour, il avait déclaré la guerre aux autres royaumes se proclamant le digne héritier au Trône. Le Roi, Meoluis III s’était alors dressé contre lui avec les 12 autres Ducs des provinces restantes. Son dessein était là. Sur cette carte. Il allait conquérir les 12 provinces restantes il réunirait les clefs et s’emparerait du pouvoir. Il règnerait alors en Maître absolu.
Cette idée répugnante traversa aussi l’esprit du Roi Meoluis III quand le soleil vint lui caresser le visage. Sa tête lui faisait mal au moment où il se relevait avec peine. Il se souvint alors de son rêve. Il était à la place de Rack et cherchait un moyen de détruire les provinces restantes. La goutte de sueur qui perlait sur son front le ramena à la réalité. « Comment puis-je être aussi stupide » pensa-t-il à voix haute. Il a ruiné sa province en menant cette guerre contre nous. Cette terre jadis si riche n’est plus qu’une friche abreuvée de sang. La mort a pris possession du Glomord. Il n’y a plus âmes qui vivent et les seuls habitants sont des morts-vivants et autres possédés… . Il soupira alors que son valet frappa à la porte comme tous les matins. Il se redressa ajusta sa couronne et ordonna d’une voix forte « Entrez! .
« Pour tuer ? » Demanda Thuers alors que ses yeux écarquillés battaient des cils. « Bien sûr ! » Lui lança son père. « Nous en arrivons à la deuxième phase de ton apprentissage, tu es grand maintenant et tu as appris à vivre, à te nourrir. Maintenant il te reste à apprendre à survivre, à protéger tes biens et ta famille. Tu as les bras forts et agiles. Je pense que cette hache de lancer te sera utile. Regardes. Tersen posa la petite hache par terre et se pencha pour en ramasser une plus grosse. La lame brillait au soleil et était parcourue d’inscriptions finement gravées. A l’opposé du tranchant la lame se terminait en une pointe recourbée et extrêmement acérée. Le manche paraissait solide et était également finement travaillé, une liane le parcourant sur tout sa longueur . Au bout de ce dernier se trouvait une lanière de cuir rouge. Sûrement pour l’attacher se dit Thuers, pendant qu’il observait le bras de son père décrire un large cercle à la fin duquel il lâcha le manche. Avec un sifflement aigu, la lame pourfendit l’air bien plus vite que l’impulsion qui lui avait été donnée, l’aurait supposé. Le sifflement ne s’éteignait pas au fur et à mesure que la hache s’éloignait. Au contraire, il lui semblait entendre des murmures, de longues complaintes maintenant, qui lui glaçaient le sang. Il était pétrifié et ne quitta pas l’arme du regard quand elle s’enfonça sur un arbre.
« Tu vois c’est facile. Thuers sursauta. « Viens ici. Il s’approcha de son père qui lui tendait la petite hache. Elle était entièrement en bois mais il se rendit compte qu’elle était bien plus lourde qu’il ne le pensait. Cependant elle était bien équilibrée. « Serres-la fermement. Plus fort. Voilà c’est bien. . Ses doigts blanchissaient tellement il serrait le manche « Ta hache ne doit faire qu’un avec ton bras. Plus ton bras sera dur et plus elle partira vite. Maintenant lève le bras au-dessus de ta tête. Et décrit un long cercle. Dès que tu as effectué les trois –quart du mouvement tu lâches tout d’accord ? » Thuers acquiesça. Il leva le bras et concentré, entrepris de décrire le cercle. Et il lança la hache.
« Non ! S’écrira son père quand la hache percuta le mur de la maison. « Ne fermes pas les yeux voyons ! Comment veux-tu viser ! » Thuers regarda devant lui mais ne vit pas la hache. Il se retourna et vis près du mur de la maison la pauvre petite hache. Elle avait parcourût une dizaine de mètres avant de se fracasser contre le mur de la maison. Et le bruit qui s’était élevé lui fit comprendre le peu de force qu’il avait employé. « Au moins tu lances droit » pouffa de rire son père « Mais à l’envers ! .»
« On reprend. Et il mima le geste lentement, puis avant même que son bras ne décrive un cercle complet, il ajouta « Et la, tu lâches. » Thuers ramassa sa hache puis se concentra. Il serrait le manche de toutes ses forces tandis qu’il fixait au loin l’arbre que son père avait touché quelques minutes auparavant. Il rassembla toutes ses forces puis il lança la hache.
La petite arme s’envola droit devant. Malgré le matériau utilisé elle décrit une courbe presque parfaite avant de se planter quelques dizaines de mètre devant la cible qu’il visait. « Bien, s’écria son père » Pendant que Thuers ébahit par son exploit courait vers le point d’impact. Il s’arrêta net en voyant à ses pieds le manche se dressant fièrement tel une bannière. La lame de bois était enfoncée profondément alors que cette partie du sol était devenu dur à cause des longues canicules. Il entrepris de tirer l’arme du sol quand il vit son père se diriger vers l’arbre pour récupérer lui aussi sa hache. Il lui emboîta aussitôt le pas non sans avoir retirer l’arme de bois du sol. Au loin l’arbre paraissait penché comme s’il venait de subir une tempête. En s’approchant, il constata que la hache était plantée en plein centre du tronc. A l’endroit de l’impact, deux longues fissures sillonnaient le tronc de bas en haut. Au-dessus de la hache, l’arbre se penchait dangereusement et menaçait de s’écrouler. La violence avait dû être terrible. Cet arbre était pourtant un des plus ancien de la forêt qui bordait les champs de son père. Son tronc faisait bien 10 m de circonférence.
« Il vieillissait mal » lança son père. Cette phrase le sortit de ses pensées. « Depuis le début de la saison il était attaqué par les parasites. Si on le laissait comme ça, toute la forêt aurait été contaminée. Maintenant, retire ma hache s’il te plait. L’enfant s’exécuta. Il pris une grande inspiration car vu la profondeur à laquelle la lame était enfoncée, il en aurait besoin. Et il tira de toutes ses forces. Les entrailles du tronc libérèrent la lame avec une facilité déconcertante. Comme si l’écorce dans un dernier élan avait repoussé la lame. Il sentis un fort souffle qui le déséquilibra. Il tituba, la hache de son père à la main mais rapidement il campa sur ses jambes, fermement. L’arme bien qu’elle parut lourde ne l’était pas plus que la sienne.