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Auteur Sujet :

[Topic écriture alternatif n° 8] Nouvelle de l'été indien > cf. n°9

n°16598257
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 31-10-2008 à 11:35:29  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Stipey, tu as un  nouveau fan (mais il n'a pas de gros seins) qui te cite sur le topic pervers des montres :o

Message cité 1 fois
Message édité par In Ze Navy II le 31-10-2008 à 11:35:48

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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
mood
Publicité
Posté le 31-10-2008 à 11:35:29  profilanswer
 

n°16598803
seraphin
That's Entertainment !
Posté le 31-10-2008 à 12:30:33  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Stipey, tu as un  nouveau fan (mais il n'a pas de gros seins) qui te cite sur le topic pervers des montres :o


 
 [:pingupra]


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topic ACH-VDS haute savoie
n°16598832
panchopa
le lama de Lima
Posté le 31-10-2008 à 12:35:55  profilanswer
 

Bientôt midi, le cerf a faim mais se cache des prédateurs.


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Apprenti néo-shreddeur fusionniste de chambre | ♫ Blind test pour zikos
n°16599800
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 31-10-2008 à 14:29:38  profilanswer
 


merci m'sieur  [:fleur de vanille]  
 

Citation :

Stipey est mythique


 
et quel compliment sur un tel topic d'être mythique, mi -tac-.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16604699
rampa99
Posté le 31-10-2008 à 22:41:24  profilanswer
 

je passe après une longue absence mais merci m'sieur stipey! Enorme le coup des Playmobils (Playmobil, en avant les histoires!)

n°16632603
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 04-11-2008 à 12:13:41  profilanswer
 

stipey a écrit :

dites les amis, on s'encule ou on prend le train?


la question est plus que jamais d'actualité :o


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16633246
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 04-11-2008 à 13:28:39  profilanswer
 

On ne peut pas faire les deux ? :o


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16633254
nixnbk
Strip the flesh salt the wound
Posté le 04-11-2008 à 13:29:45  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

On ne peut pas faire les deux ? :o


a vrai dire ça dépend :o


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I'll feed your skin snacks to my cockatiel!
n°16633399
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 04-11-2008 à 13:44:21  profilanswer
 

on prend un train couchette?


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16633599
nixnbk
Strip the flesh salt the wound
Posté le 04-11-2008 à 14:04:34  profilanswer
 

le top c'est les vieux compartiment 8 places :o... Avec la porte coulissante avec Rideau :o


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I'll feed your skin snacks to my cockatiel!
mood
Publicité
Posté le 04-11-2008 à 14:04:34  profilanswer
 

n°16633614
cballot
Posté le 04-11-2008 à 14:05:39  profilanswer
 

couchettes, de 6, ça ouvre des perspectives  !


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Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres - La Boëtie
n°16633617
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 04-11-2008 à 14:05:54  profilanswer
 

nixnbk a écrit :

le top c'est les vieux compartiment 8 places :o... Avec la porte coulissante avec Rideau :o


pour s'essuyer, c'est indispensable [:mullet]


Message édité par stipey le 04-11-2008 à 14:06:15

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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16633690
nixnbk
Strip the flesh salt the wound
Posté le 04-11-2008 à 14:11:45  profilanswer
 

t'as tout compris. :D


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I'll feed your skin snacks to my cockatiel!
n°16670855
paulinelac​hef
Posté le 07-11-2008 à 18:06:17  profilanswer
 


Bon je suis toute nouvelles et je m'y met !! Je viens de lire les autres (après avoir écrit la mienne) et c'est pas mal du tout! Je me dit qu'à coté je fais pale figure, mais bon...
 

Spoiler :

 
 
- Les hommes préfèrent les blondes. J’en suis morte. Morte. Jamais plus personne ne me regardera face à face sans détourner les yeux. Voilà. C’est ma vie. C’est mon histoire.
Il y a de cela si peu longtemps, j’étais une jolie et charmante jeune fille. Mais l’histoire en a décidé autrement, voyez-vous, les hommes préfèrent les blondes, et ce fut ce que j’appris trop tôt.
 
 Marie se trouvait allongée sur un luxueux sofa rouge pourpre alors qu’elle prononçait ces mots. Elle devait avoir dix-huit ou dix-neuf ans, pas plus de vingt. Elle fumait avec délicatesse une cigarette fine, longue, allongée encore par la manière dont elle la tenait entre ses doigts. Elle était vêtue d’une longue robe noire, fendue jusqu’à la cuisse, et qui laissait entrevoir, par la position dans laquelle elle se trouvait, ses deux longues jambes entrecroisées l’une pardessus l’autre. Ses cheveux blonds et bouclés descendaient dans son dos en boucles gracieuses, son oreille jouait avec une mèche presque blanche dans la lumière matinale. Marie regardait par la fenêtre, accoudée au dossier, le dos à demi tourné ce qui laissait penser, étrangement, qu’elle parlait aux fantômes qui, paraît-il, hantaient ces murs depuis des décennies. Effectivement, Marie était seule dans la pièce. Les lourds rideaux violacés assombrissaient l’atmosphère, même s’ils étaient tirés, et le dessin violet et blanc des murs faisaient de cette étrange scène un spectacle surprenant pour un observateur non avertit. Mais, une fois encore, Marie n’était entourée que de silence, et pas une oreille n’entendit ces mots, prononcés comme on sonne un glas.
 
- Voilà comment les choses commencèrent. Voilà comment elles finissent. J’aurai préféré être brune, mais voyez-vous, Dieu en décida autrement. Je sortais alors avec une dénommé Mickael, à prononcer à l’américaine disait-il, car c’était aussi le prénom de son père. Lorsqu’on a 17 ans, on préfère toujours se différencier, un tant soi peu, du dénommé paternel.  
 Il était très beau, très galant, et nous étions ensembles depuis peut-être trois ou quatre mois, voir plus. J’étais bien sur sa préférée. J’étais blonde. Depuis toujours la couleur particulière de ma chevelure avait fait des éclats auprès des mâles. Un atout particulier. Non pas que les brunes soient moins belles, mais elles séduisent plus tardivement. Les blondes, elles, séduisent dès leur plus jeune âge
 Mickael, en plus d’être charmeur, était mauvais garçon, polisson comme un enfant mal éduqué et mauvais joueur. Il était aussi joueur de baseball, et, très vite, j’en tombais amoureuse. Ce fut un désastre. Premier amour, premiers pleurs dit-on. Sauf que moi, j’en décidais autrement. Pour ma cervelle alors quelque peu matérialiste, et, pour ainsi dire, superficielle, une seule idée prônait sur toutes les autres : être la plus belle. Ainsi pensais-je retenir un peu plus Mickael entre mes bras, non pas qu’il eu l’intention de partir, mais quatre mois pour notre âge, c’était selon moi la période exacte de la rupture, et, éprise de Mickael comme je l’étais, il n’en était pas question. J’oubliais de préciser que déjà à l’époque, j’étais en tête d’une imposante fortune.
 Je pris pour principe que mon physique ne devait pas faire défaut. Ayant depuis toujours eu le dessus par rapport aux autres filles en matière de séduction, je ne m’inquiétais pas sur ma manière de séduire. Si j’avais été brune, les choses auraient été différentes ; mais étant blonde de naissance, et non pas que ce fut une tare, j’appris dès l’âge de mes neuf ans, ce jour précis ou l’on me siffla pour la première fois dans la rue, que mon pouvoir sur les hommes était plus que notable.  
 Ainsi, alors que je sortais avec Mickael et que je devais avoir environ dix-sept ans, ayant peur d’une quelconque rupture, je claquais soudainement des centaines et des centaines d’euros dans ma collection vestimentaire, sous-vêtement non compris, ce qui laisse imaginer la quantité des chemisettes, pulls, tops, jeans, robes et j’en passe qui emplirent bientôt ma garde-robe.  
 La seconde étape fut de passer d’un bonnet B à un large bonnet C. Ce ne fut pas une mince affaire. Je me souviens encore marcher vers le bureau de mon chirurgien, laissant claquer mes espadrilles comme j’en avais l’habitude pour que les passants se retournent derrière moi. Lorsque j’arrivai à mon rendez-vous, j’attendis peu. Une odeur de lavande et de romarin trainait dans la sale d’attente, ce qui m’inquiéta quelque peu, car j’eu bientôt l’impression de me retrouver dans une laverie automatique, attendant mon tour avec les petites gens du quartier, pour pouvoir laver mes draps et ma petite lingerie. Fort heureusement, je suis née sous de meilleurs hospices.
 
Marie souffla alors une longue bouffée de fumée qui appesantit l’air autour d’elle, puis, sans se retourner, elle rit d’une voix étrangement grave. Son rire laissait entrevoir le dépouillement le plus complet de son être en ce moment même. Elle était là, racontant sa vie au travers du voile épais de l’émanation de sa cigarette, sans aucun artifice. On aurait presque pu, étant donné le timbre abandonné de sa voix, imaginer qu’elle était brune. Je ne sais pourquoi on imagine toujours les blondes avec une voix aigue.
 
- L’opération fut bénigne. Changer d’un petit bonnet pour un plus gros calibre était, dans mon milieu, une chose comme une autre, et les rares surpris furent ceux qui s’étonnèrent sur mon jeune âge, mais, après tout disaient-ils, pourquoi pas… L’opération suivante en surpris bien plus.
   Lorsque Marie Curie fit son admirable découverte (et je précise que Marie Curie était brune), rares étaient les femmes qui parvenaient à la notoriété scientifique. Les femmes étaient alors considérées comme des objets, utiles à la maison, près des enfants, mais difficiles à imaginer dans un laboratoire. Depuis, il y a eu la révolution des femmes, un changement de situation qui fait que, maintenant les choses sont différentes. Je ne vais pas y aller avec le dos de la cuillère et je vais exposer dès à présent mon point de vue. La prise de pouvoir nous a apporté, à nous les femmes, et plus particulièrement les blondes, une prison supplémentaire. A présent, ô joie, nous avons le droit d’être nous-mêmes. Etre soi-même. Célèbre publicité pour… des produits cosmétiques, destinés à séduire les hommes pour nous. Et pour les blondes, dure situation que de se retrouver à la croisée des chemins Séduction et Image de soi. Et oui, on grandit en construisant malgré nous l’être correspondant à l’image que les autres se faisaient de nous. Etrange cercle vicieux qui m’a mené où j’en suis à présent, lâchée dans la concurrence libre et non faussée des autres jolies filles, je construisis celle que l’on attendait que je sois. Et ma blondeur ne fut pas des plus minces influences que je reçues.
   Lorsque j’eu ma deuxième opération, on dit de moi « elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ». L’allongement des jambes me prit, en tout, trois mois. A la fin de l’opération, j’étais encore avec Mickael. Cela faisait presque un an. Pour mes lèvres, on n’ajouta pas un mot. Les gens avaient compris qu’elle fièvre furieuse s’emparait de moi, Mickael lui-même commença à s’éloigner, ce qui grossit encore le flot de mon désir de beauté. Je devais être parfaite. Et c’est à cause de cela que je suis ici à présent à avaler des couleuvres, pour des erreurs passées, mais contre lesquelles je ne peux plus rien faire.
   L’étape suivante, et qui chez toute autre personne aurait dut être la première, fut les régimes à répétitions. Je ne compte plus le nombre de mets qui me passèrent ainsi sous le menton, sans que j’y touche, pour le Dieu Régime et sa femme la Ligne Parfaite : Aligots, fricassées, pates à la carbonara et fondues savoyardes… et j’en passe… tout cela alluma un sentiment de privation en moi, qui ne cessait de grandir, et que je comblais en heures de gymnastiques supplémentaires, spas, saunas et autres. J’avais fait de mon corps un temple, de mon esprit un tombeau.
   Ce fut alors que je commençais à porter une attention particulière à mes yeux. La couleur en était marron. J’aurais préféré bleu. Cette question cruelle quant à la couleur de mon iris enveloppa ma vie comme un voile sombre, et, après avoir opté pour les lentilles de couleur, je décidai bientôt d’une opération couteuse et rarissime mais dont j’enviais fortement le résultat : une greffe d’yeux bleus, à la place de mes yeux marrons.
   Je ne vous surprendrai pas en vous annonçant le total désastre de cette entreprise. Les lasers, les opérations multiples qui suivirent, les crèmes et les injections n’y changèrent rien. Faisant fuir alors la gente masculine encore plus surement qu’un cachalot amphibie, je découvris peu à peu toute l’influence malheureuse dont je fus victime, et qui me conduisit à un si pareil résultat. Les hommes préfèrent les blondes, c’est bien connu, mais rares sont ceux qui me préfèrent à présent. Pourtant, je le dis haut et fort, c’est à cause d’eux, à cause de leur intérêt pour moi et pour mon physique et ce dès mes neuf ans, que j’en suis arrivée là, victime de mon image, et, étrangement, de ma blondeur.
 
 Marie se retourna alors, et, dans un nuage de fumée, on pouvait apercevoir l’orbite vide de son œil droit. Elle n’avait même pas prit la peine de la cacher, comme elle le faisait d’habitude, sous un foulard ou un chapeau. Elle était seule, nul besoin de mentir, nul besoin de créer, tout autour d’elle,  cette atmosphère de séduction dont elle avait le secret. Non, elle était là, comme dénudée, telle une sirène sur son rochers, une nymphe près de sa source ou une muse au front inspiré, et la sagesse de ses propos, ainsi que l’aspect terrifiant de son visage, faisaient oublier, quelque-peu, qu’elle était blonde.  
 


 
 
voili voilou, dites m'en des nouvelles  :)


Message édité par paulinelachef le 07-11-2008 à 18:35:01
n°16672076
paulinelac​hef
Posté le 07-11-2008 à 20:18:58  profilanswer
 

Et un deuxième parce-que c'est bien marrant...
 

Spoiler :

 
- Les hommes préfèrent les blondes, Mia, je n’y peux rien.
Phydis passa la porte de l’ascenseur avec entrain. Elle était petite, jeune, brune aux yeux bleus sombre, et sure d’elle-même.
La dénommée Mia passa à son tour la porte. Elle était visiblement originaire de la planète Loufor, car sa constitution était fine, légère, en tout distinctive des habitants d’une planète à faible densité.  
- Je ne sais pas. Tu vois, Marc m’a dis hier qu’il aimait bien tes yeux.
Phydis sourit malicieusement.
- Mes yeux, Mia, mes yeux. Rares sont ceux qui me préfèrent à Lili. Elle est blonde, tu vois. C’est particulier.
Mia avança plus rapidement afin de maintenir le rythme de Phydis. Il faut dire que pour sa petite taille, Phydis avait des cuisses d’un important calibre, et elle pouvait marcher plus vite que Mia qui, à cause de sa légèreté exceptionnelle, avait du mal à adhérer au sol.
- Au fait, pourquoi commencer le combat dans une laverie automatique ? Ca fait pas un peu léger de se battre au milieu des odeurs de lavande et de romarin ?
- Tu es trop matérialiste Mia. La laverie automatique c’est le symbole de la renaissance. On en ressortira blancs comme neige, tu verras. Toute notre honte passée lavée par le sang du combat.
- Quand arriverons les émissaires impériaux ? Savent-ils à quoi s’attendre ?
- Non. Ils pensent avoir affaire à une délégation minoritaire. Un nouveau clan en recherche de fédération. Une histoire de corruption. Une banale affaire qu’ils comptent régler rapidement
- Rapidement, ils verront bien, on va leur en faire avaler, des couleuvres !
Phydis se retourna alors brusquement.
- Une attaque d’abeilles galactiques !! Vite, au vaisseau !
Phydis et Mia se mirent alors à courir. Mia avec des enjambée longues et aériennes, Phydis avec son petit trot continu et polisson, car il faisait bouger frénétiquement ses hanches.
Phydis arriva la première au vaisseau, laissa entrer Mia, puis ferma rapidement la porte.
- Tu sais, lança Mia dans un souffle, je vais finir par penser que tu es frustrée de ne pas avoir l’attention que déplace Lili. Ce n’est pas forcément parce qu’elle est blonde qu’elle attire, elle est belle, voilà tout.
- Tu sous entend que je ne le suis pas ?
Mia regarda précipitamment sa montre.
- Plus que dix minutes avant le combat. Il faut nous préparer.
- Et elle évite la question avec ça, lança Phydis dans l’atmosphère.
Elle retira bientôt sa chemisette à fleur pour enfiler sa tenue de combat, tendis que Mia faisait de même.
- Ho, non, je ne rentre plus dedans, soupira Mia. C’est l’aligot d’hier soir. Mince, je me suis cassé un ongle en plus de ça.
- Peut –être es-tu chanceuse de ne pas avoir à enfiler ce justaucorps moulant, je vais macérer là dedans… Bon… je suis prête.
- Tu te bas avec tes espadrilles ? Souleva judicieusement Mia.
En effet, Phydis avait oublié de retirer ses sandales. Elle prêta ensuite une de ses tenues à Mia, qui lui alla un peu trop grande mais qui devait faire l’affaire.
- Sans y aller avec le dos de la cuillère Phydis, tu devrais quand même songer à faire un régime. Tu as de ces cuisses !
- Je sais. Je viens de Montrox. C’est normal chez nous, tu es habituée aux silhouettes élancée et filiformes. Moi je suis habituée au contraire aux formes massives. Pour moi, tu devrais également manger plus souvent de l’Aligot.  
- De Montrox, c’est vrai ? J’ai entendu dire qu’ils étaient originaires de la CLNF, la Concurrence Libre et Non Faussée. Est-ce vrai ?
Phydis sourit silencieusement.
- Oui. Nous sommes également originaires de la LLCDCSH et de  la PPDCR. Mais cela beaucoup ne le savent pas.
- La PPDCR également ? Je l’ignorais. Qui a été élu président de la LLCDCSH dernièrement ? Tu dois savoir ?
Mia enfila ses bottes galactiques et se pencha vers le miroir, attendant la réponse de Phydis.
- Et bien… pour tout te dire le dépouillement des dernières élections n’est pas encore terminé. Il faut dire qu’il faut comptabiliser à présent toutes les voix, y compris celle des vers-de-terre amphibies, depuis que la machine à traduction inter-race a été mise au point. Les araignées elles ne savent pas parler, heureusement, il en existe plus de 800 races. Mais les vers-de-terre sont tellement intelligents. Sais-tu qu’ils ont mis au point une arme de destruction massive à long terme ? L’ADMLG ?
- Ha oui, j’en ai entendu parler…
- Il leur suffi de cesser d’aérer les sols, étant donnés qu’ils sont présents dans 99% des planètes habitables, cela correspond à un effondrement des écosystèmes.
Mia, toujours en train de faire ses cils, se retourna à demi pour demander malicieusement à Phydis : Dis-moi, tu es éprise de marc, n’est-ce pas ?
- Non. Mais sans vouloir te vexer si tu continue à trop te maquiller, ta machine à maquillage automatique va finir par se briser.
- Et alors ?
- Et alors ? Et alors elle va marcher beaucoup moins bien, forcément…
Mia rigola et ajouta : Tu sais, tu me fais penser à Marie-Curie. En plus de ton enveloppe corporelle qui n’est, avouons-le, pas très féminine, tes remarques sont parfois d’ordre franchement masculin. Les femmes aiment se maquiller, tu ne peux rien faire contre !
- Moi, pas très féminine ?
- Pourquoi crois-tu que Marc ne préfère que tes yeux ?
- Non, les hommes préfèrent les blondes, voilà tout.

n°16689262
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 10-11-2008 à 13:54:05  profilanswer
 

j'adore le 1er texte, je le lisais en ayant en tête des dessins de Foerster.
 
(je vais lire le second)


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16689512
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 10-11-2008 à 14:31:00  profilanswer
 

marrant ce 2eme texte :D
 
mais je préfère la noirceur et l'ambiance du 1er :o


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16690029
paulinelac​hef
Posté le 10-11-2008 à 15:39:24  profilanswer
 

Merci, oui moi aussi je préfère le 1er...

n°16692993
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 10-11-2008 à 21:41:19  profilanswer
 

comment t'as eu l'adresse de la maison?


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16693067
paulinelac​hef
Posté le 10-11-2008 à 21:49:44  profilanswer
 

C'est mon frère qui connais In the navy II (je crois, c'est l'auteur du texte à propos du cancer, avec le teeshirt "les hommes préfèrent les blondes" au début)
C'est sympa ici, j'atend le prochain sujet avec impatience... Je pourrais faire les anciens mais si il n'y a personne pour lire et commenter c'est pas la peine...
En fait je suis fille au pair en Irlande, alors des fois je m'ennuie un peu, j'ai bcp de tps libre... (je raconte ma tite vie)...

n°16693863
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 10-11-2008 à 23:27:34  profilanswer
 

Je connais le frère de quelqu'un, moi ? [:mullet]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16695288
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 11-11-2008 à 09:02:47  profilanswer
 

paulinelachef a écrit :

C'est mon frère qui connais In the navy II (je crois, c'est l'auteur du texte à propos du cancer, avec le teeshirt "les hommes préfèrent les blondes" au début)
C'est sympa ici, j'atend le prochain sujet avec impatience... Je pourrais faire les anciens mais si il n'y a personne pour lire et commenter c'est pas la peine...En fait je suis fille au pair en Irlande, alors des fois je m'ennuie un peu, j'ai bcp de tps libre... (je raconte ma tite vie)...


ah mais si, au contraire.
les commentaires des anciens textes ont souvent déjà été faits aussitôt qu'ils furent postés.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°16695962
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-11-2008 à 11:30:00  profilanswer
 

Je voulais dire : je connais quelqu'un qui a une soeur ? :o


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16696102
paulinelac​hef
Posté le 11-11-2008 à 11:50:42  profilanswer
 

stipey a écrit :


ah mais si, au contraire.
les commentaires des anciens textes ont souvent déjà été faits aussitôt qu'ils furent postés.


Oui mais aussi je suis paresseuse, alors j'ai la flemme de me mettre au travail... et puis je suis en train d'écrire un scénario (ca c'est les bonnes excuses)
 
Mais je vais aller faire un tour sur les anciens topics pour voir si ca m'inspire...
 
In the navy II: Mon frère s'appelle JM...

n°16696122
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-11-2008 à 11:53:48  profilanswer
 

Et il fait quoi, dans la vie, ton frère ? [:pingouino]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16696971
feyd
M'enfin... !
Posté le 11-11-2008 à 13:20:29  profilanswer
 

c'est moi le frère :o
 
coucou Ninon  :jap:

n°16697014
feyd
M'enfin... !
Posté le 11-11-2008 à 13:25:08  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Je voulais dire : je connais quelqu'un qui a une soeur ? :o


 
 
:D :D :D

n°16697078
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-11-2008 à 13:33:00  profilanswer
 

feyd a écrit :

c'est moi le frère :o
 
coucou Ninon  :jap:


Je me disais bien, que je connaissais un JM que j'avais tendance à appeler F :D
Coucou Feyd [:maraude]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16697084
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-11-2008 à 13:33:29  profilanswer
 


 
 
Je savais que ça ferait rire les connaisseurs :o :D
 


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16704114
cballot
Posté le 12-11-2008 à 10:06:58  profilanswer
 
n°16704129
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 12-11-2008 à 10:09:30  profilanswer
 

Toi tu peux, tu n'as pas de soeur non plus :o :D
Tu es dans mon camp :love:


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16732533
Nostri Tem​poris
Posté le 14-11-2008 à 22:25:32  profilanswer
 

Spoiler :

 
Les hommes préfèrent les blondes!
Vrai, mais ça dépend.
De quoi?
Des blondes.
Explique.
Non, tu sais que je ne parle jamais de ça.
Bah, t’es chiant.
René n’avait pas de travail. Pas de famille non plus. Mais il avait une énorme soif de blondes, et il n’y allait pas par le dos de la cuiller. Du tout.
T’en veux encore un?
Ouais, si tu as le courage.
La petite pièce suante ne faisait pas plus de 5 mètres carrés, un lit d’enfant gisait dans un coin, défoncé. René se leva, lentement. Le bruleur dégageait une odeur rance. Un tremblement régulier rythmait ses gestes. Quand il se préparait, il aimait taper du pied dans un rythme qu’il seul connaissait. Une mélopée lente qui le calmait quand il n’avait pas bu assez.  
Le choix de sa perruque était primordial, celui de son parfum plus. René fouillait nerveusement dans la petite boite à chapeau qui contenait les nombreux échantillons que la parfumeuse lui avait apportés. La poussière poudrée saturait ses narines encombrées par l’humidité. Une faune locale, fruit des rencontres improbables entre les nombreux spécimens amphibies qui y logeaient, avait élu domicile dans sa narine gauche. Si les accouplements le faisaient éternuer, il avait définitivement trouvé que le simple poids, la lourdeur de sa narine qui lui rappelait le contact du mur, de son mur, valait tous les désagréments.
Quelle conne, pensait-il systématiquement en brassant les flacons hypertrophiés.  
 
Depuis les nombreuses années, le choix se limitait aux jus que son nez rustre avait le moins de peine à supporter. Il cherchait l’odeur du romarin. Il détestait mais il savait que ça marchait.
Il dégoupilla la pipette et déposa deux gouttes sur son index avant de se masser énergiquement le front et le bas du ventre de son doigt imbibé. Il passait ce qu’il pensait rester sur sa chemisette brune.  
Enivré d’une odeur qu’il n’aimait et ne comprenait pas, il se tourna vers le petit vaisselier. La porte grasse n’offrait aucune résistance à l’ouverture. Il aimait cette docilité.  
Il saisit le transpondeur et pressa le seul bouton rouge qui l’ornait.  
 
Hervé avait l’habitude. Il savait qu’il ne reviendrait pas avant deux ou trois jours. Il se préparait au choix binaire de l’occupation du temps.
La lame rouillée du seul couteau que René avait jamais ramenée était un des deux passe-temps. Son corps chamarré n’était qu’une entaille qui s’était infectée. La douleur était sa réalité, la seule qu’il pouvait manipuler, et un passe-temps qu’il avait depuis longtemps détourné. Il regarda son bras mauve. Les blessures ne guérissaient pas, elles macéraient. Il savait qu’il devait attendre encore quelques mois.  
Il saisit la petite poupée blonde, la chaussât des ses espadrilles dorées et la posa devant lui avant de l’écraser du pied en bavant. Elle allait marcher beaucoup moins bien maintenant, c’était certain.
 
Une lumière pâle explosa dans le placard à balai de l’épicerie pendant quelques secondes. Un halo saumon caressa la rangée de pots de moutarde premier prix qui ornait le premier étage de l’étagère qui faisait face à au débarra. Marie Curie y aurait logé son théâtre expérimental.  
Les yeux écarquillés, les muscles du front plissés, René essayait de se fondre dans une réalité qui n’était pas la sienne.  
Matérialiste, il écrasa d’un coup de poing sec ce qui n’avait pas trouvé encore abri dans ses sinus et se débarrassa du paquet de chairs ramollies en soufflant comme un cycliste. Il était prêt. Il la sentait, et elle avait appris à savoir que le moment était peut être venu.  
 
Cindy n’aimait pas les laveries automatiques, elle avait quitté son dernier employeur après l’épisode de l’aligot. Elle y avait perdu sa main gauche, la bonne. Elle avait le calibre d’une farde de cigarette mais ses jambes effilées éveillaient les plus polissons. Les plus téméraires aussi.  
 
Alors, c’est le temps des cerises ?
Oh, ah, non, je nettoie.
Il faut que ça brille.
Oui, partout. C’est du travail.
Oui.
Je peux vous aider.
Oui.
 
René se concentra. Il tendit le bras et secoua la main en sifflant.
 

n°16732562
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-11-2008 à 22:28:03  profilanswer
 

Pomponnette [:mlc] [:meganne]


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16732594
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-11-2008 à 22:30:52  profilanswer
 

Hé bien.  
 
Je vais refaire du café.


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16732617
Nostri Tem​poris
Posté le 14-11-2008 à 22:32:53  profilanswer
 

Toujours   [:meganne]

n°16732676
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-11-2008 à 22:39:21  profilanswer
 

Tout va bien, là-haut ?


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16732739
Nostri Tem​poris
Posté le 14-11-2008 à 22:43:27  profilanswer
 

Il a l'air d'aller mal?

n°16732787
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-11-2008 à 22:47:02  profilanswer
 

Pas pire que les autres fois, je crois :)


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°16757078
panchopa
le lama de Lima
Posté le 17-11-2008 à 23:16:55  profilanswer
 

Je saurai quoi faire :o


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Apprenti néo-shreddeur fusionniste de chambre | ♫ Blind test pour zikos
n°16758505
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 18-11-2008 à 09:07:19  profilanswer
 
n°16758630
isadora
Posté le 18-11-2008 à 09:34:02  profilanswer
 

macho :o

mood
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Posté le   profilanswer
 

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