J'étais un gros lecteur à l'adolescence, j'ai eu le père Goriot à lire, je l'ai jamais fini, tellement c'est pénible à lire. Alors que je lis et relis le seigneur des anneaux et le Silmarillion de temps en temps, pour dire ma résistance aux textes chiants.
Par contre le truc qui a l'air bien de notre temps c'est de passer des heures à commenter des non informations.

 
Bah ne retient pas cette définition alors, car une venelle est une rue très étroite (où l'on ne peut passer qu'à pied disons).
 
Les passages que laissent les animaux à force d'emprunter régulièrement un même itinéraire s’appellent des coulées.
 

Mais bon, le poète a le droit de faire ce qu'il veut...  

https://www.agoravox.fr/culture-loi [...] -de-242310

Le texte :

Dans les forêts du Morvan, loin du monde, vivent bûcherons, flotteurs de bois, bouviers, des hommes que les forêts ont faits à leur image, à leur puissance, à leur solitude, à leur dureté. Même l'amour, en eux, prend des accents de colère.
"Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères. Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ;li Campedel li trop gros ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles (1) que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires (2) creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles. La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse."

1. Venelles : petits sentiers
2. Séculaires : qui existent depuis cent ans ou davantage

FYP  

Heu si, on râlait quand même un brin.  
Moi ma Némésis c'était "une vie" de Maupassant

T'avais vraiment l'impression de passer une vie à la lire, cette purge.

C'est pas le poète qui lui donne cette définition, c'est l'idiot qui a écrit les renvois.

 
+10.
 
En 1ère générale, un texte comme celui-ci déroute ?    
 

je t'avoue que pour un commentaire de texte ça ne m'inspire pas du tout.
Je ne vois pas quel plan/idée sortir de ce texte.

Ça, c'est un autre problème.    
Je ne saurais pas faire non plus (ce n'a jamais été ma tasse de thé les gloseries).
 
Mais je ne vois pas les insultes que mérite ce texte.    

et pour le coup le problème c'est pas l'auteur, mais la personnes qui a choisit (et validé) ce texte pour l'examen...
faut insulté le ministère donc

Finalement c'était une fake news.

Mais vous vous rendez compte que y'a 4 couillons sur Twitter qui disent ca.
 
C'est pas pour autant une généralité.
 
C'est le soucis avec les articles a base de tweet.  
 
Ca fait caisse de résonnance pour rien.

Tempête dans un tout petit verre d'eau ou intox ?

Finalement c'était une fake news.

OSEF, ça n'est ni une info, ni insolite de toute façon

Ah oui, ça c'est bien

Faut prendre un texte de Aya Nakamura ou Wechdène, c'est plus facile a comprendre  

Il n'y a pas plus de connerie ou de beaufitude qu'avant, c'est juste que maintenant tout le monde peut en profiter,  

Non.

Sylvie Germain a elle-même réagit dans un article du Figaro étudiant : https://etudiant.lefigaro.fr/articl [...] 44b571225/

Après, je n'ai pas d'idée de l'ampleur de la polémique Twitter.

J'ai posté 3 ans après tout le monde. Je parlais de la new sur la drogue qui escaladait là  

Les réseaux sociaux amplifient tout de même le phénomène; par l'énorme caisse de résonance qu'ils forment.  

Et Balzac ?    
Sans parler de Proust évidemment.  

Mais vous vous rendez compte que y'a 4 couillons sur Twitter qui disent ca.

C'est pas pour autant une généralité.

C'est le soucis avec les articles a base de tweet.

Ca fait caisse de résonnance pour rien.

Balzac et Stendhal ça peut être rude et interminable oui (l'agonie du père Goriot délayée sur 80 pages...), mais on y arrive. Je comprends aussi que Flaubert, Maupassant ou Zola puissent rebuter, même si perso j'adorais, pour le sens du détail et la méchanceté qui peut se glisser dans un détail concis.

En revanche, Proust, pareil, j'ai eu beau m'accrocher, ça me tombait des mains.

Oui mais pour que le lecteur ait envie de lire l'épisode suivant, il faut un cliffhanger à la fin, et de l'humour/action au milieu, comme Dumas savait parfaitement faire.
 
"D'Artagnan vida son pichet de vin d'un trait, s'essuya la moustache d'un revers de gant, et répondit tout à trac :
 
- Sur mon honneur, Monsieur, vous allez retirer vos paroles, ou je vais vous les faire rentrer dans la gorge accompagnées d'un bon empan d'acier." - A suivre...
 
Là j'ai envie de lire la suite, alors que la promesse "Description de la pergola du voisin de la vieille tante - Partie 3/7" ça donne plutôt envie d'acheter une gazette concurrente.

a partir du moment que c'etait des feuilletons payés a l'episode, ca meuble et ca fait durer pour faire du fric, deja a l'epoque on se foutait de la gueule du lecteur

Adulte, Le Père Goriot passe bien je trouve.
 

 
Balzac et Stendhal ça peut être rude et interminable oui (l'agonie du père Goriot délayée sur 80 pages...), mais on y arrive. Je comprends aussi que Flaubert, Maupassant ou Zola puissent rebuter, même si perso j'adorais, pour le sens du détail et la méchanceté qui peut se glisser dans un détail concis.
 
En revanche, Proust, pareil, j'ai eu beau m'accrocher, ça me tombait des mains.

J'ai fait une recherche Google et il ne s'agit pas du tout d'une citation de Dumas. Merci de vérifier tes sources.

Euh c'est sérieux?

C'est un exemple que je venais d'inventer, pas du Dumas dans le texte.

ce qui est drôle c'est qu'on a les même tweets à propos des textes de ces deux auteures.
On a l'impression d'être devant un bon vieux OM/PSG avec toujours les même chiens qui aboient.

 
T'a 4 heures    
 
"Je t'aime de ouf mais tu m'as pas cru
Bah ouais, t'en aimes une autre et ça, j'le sais
T'as trop la côte, mais comment qu'j'réessaye ?
J'étais absente, j'avais besoin de toi
Aujourd'hui, j'suis là, accorde-moi un peu d'temps
 
T'es trop beau, toutes les filles sont sur toi
Je pleure de ouf quand je pense à toi
J'sais pas comment faire, je t'ai perdu (perdue)
J't'ai appelé 20 fois, t'as pas répondu
T'es trop beau, toutes les filles sont sur toi
Je pleure de ouf quand je pense à toi
J'sais pas comment faire, je t'ai perdu (perdue)
J't'ai appelé 20 fois, t'as pas répondu
 
Je pleure de ouf, Wejdene, reste concentrée
Il est parti, tu dois l'accepter"