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Cette note ne fait qu'officialiser ce que disent depuis longtemps les adversaires de la monnaie unique:
1°)- Sans politique monétaire, il ne peut pas y avoir de politique économique conséquente. L'abandon de la souveraineté monétaire était donc une ânerie qui conduisait tout droit à une hausse structurelle du chômege, l'emploi restant la su=eule variable d'ajustement économique.
2°)- La construction européenne tend à priver nos sociétés de tou...
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Cette note ne fait qu'officialiser ce que disent depuis longtemps les adversaires de la monnaie unique:
1°)- Sans politique monétaire, il ne peut pas y avoir de politique économique conséquente. L'abandon de la souveraineté monétaire était donc une ânerie qui conduisait tout droit à une hausse structurelle du chômege, l'emploi restant la su=eule variable d'ajustement économique.
2°)- La construction européenne tend à priver nos sociétés de tout contenu démocratique. Il faut dire et répéter que les droits de l'homme ne sont rien s'ils ne s'accompagnent pas des droits du citoyens. C'est pourquoi je n'aime pas l'expression tronquée "droits de l'homme" qui ne correspond d'ailleurs pas à notre tradition républicaine. La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple. La souveraineté nationale, ou populaire, est consubstantielle à la démocratie. Un peuple qui n'est plus maître de son destin n'est plus un peuple libre.
A force de chercher à intimider les Etats, avec les conséquences dramatiques que l'on peut craindre pour leurs peuples, les technocrates de Bruxelles et de Francfort pourraient bien pousser les populations à bout et déclencher des crises qui pourraient entraîner la dislocation de l'Union européenne. L'ex-Yougoslavie paraissait plus solide sous Tito que cette construction artificielle d'un conglomérat d'Etats qui tirent à hue et à dia; on sait ce qu'il en est advenu!
3°- La note de la BCE est un aveu: l'euro n'est pas la réussite que l'on cherche à nous faire croire. Mieux vaudrait y renoncer avant qu'une crise plus grave n'éclate. L'euro actuel pourrait se transformer en monnaie commune pour faciliter les échanges entre Etats européens et les Etats qui le souhaiteraient pourraient revenir à une monnaie nationale. Par ce système, les Etats recouvreraient leur souveraineté monétaire et pourraient à nouveau mieux piloter leur économie sans que l'euro ne disparaisse complètement.
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