Reprise du message précédent :

Le problème c'est le coût que cela engendre, si un hopital ne peut garder que x malades, faudra bien relacher les moins dangereux.

Peine de mort à ma façon: on execute d'abord, on fait le procès après.
"Avec Rasthor,
la peine de mort,
je l'adore !   "

 
 
Le probleme, c'est que les personnels diplômés vont bosser ailleurs, parce qu'il n'y a pas de recrutement en France.
 
 

 
C'est pas un slogan pour un fromage çà?  

 
Ce serait un énorme gaspillage. Mieux vaut des camps de travail où ils se tueraient à la tâche, en produisant suffisamment de travail pour maintenir la Croissance.

Mouais. On n'a qu'a prendre tous les chomeurs et les mettre dans ces camps, pour le bien de la Nation. Et les nourrit, blanchi et un peu d'argent de poche.
 
=> les fous dangereux : problème reglé
=> les chomeurs : problème reglé
 
Vous ne voulez pas que je devienne président ? Je ferais surement fuhrer....  

 
D'autant que les Suisses ont de l'expérience dans ce genre de choses...

Je ne vois pas de quoi tu parles.  

 
Mais bien sûr.
 
HDT: hospitalisation à la demande d'un tiers, en général un proche qui se fait du souci pour toi et ne s'imagine pas où il t'emmène
ex: dépression, anorexie, schyzophrénie, TA, panique, phobie...
 
HO: hospitalisation d'office, sur ordre du préfet
ex: alcooliques "accidentogènes", toxico, forcenés, vrais psychopathes
 
La psychiatrie en France marche sous un principe de sectorisation, tous les gens d'un même secteur vont au même HP. Dans cet HP les gens internés sans leur consentement st dans la même structure fermée, indépendamment de leur pathologie, du dépressif au vrai psychopathe.
 
Dans cette structure fermée la procédure est svt la même pour tous. Même si tu es juste dépressif tu as droit au traitement carcéral cité ci-dessus. Si tu veux pas te mettre au lit (quel intérêt pour qqun en parfaite condition physique), on te force, si tu veux pas donner tes effets et vêtements, on te les prends, si tu veux pas de traitement, injections, si tu veux te barrer, on t'attache, si tu traites le psy de sale con, il te répond qu'il peut te mettre en HO s'il tu continues...
 
Bon j'arrête là on va m'accuser de faire de l'anti-psychiatrie.

C'est fou !

 
Ce n'est pas tout à fait vrai; dans même hosto, généralement, se trouvent plusieurs services, souvent dans des bâtiments différents. Même si des gens qui ont des pathologies différentes sont ensembles, les cas les plus préoccupants sont dans des services plus "stricts".  
Je suis d'accord avec toi pour dire que la psychiatrie institutionnelle possède beaucoup de lacunes, mais elle a tout de même évolué et il ne faut pas caricaturer le système
Il suffit d'aller sur le "terrain" pour le constater.
 
edit. J'ajoute que pas mal de médecins, nourris des théories "anti-psychiatriques" et ayant fait le choix d'exercer individuellement, choisissent de travailler par exemple à mi-temps à l'hôpital afin d'apporter leurs pratiques.

Les patients st qd même parfois regroupés plus ou moins comme en prison, c'est-à-dire tous ensemble à part les très grands malades. Je crois qu'il y a pas si longtemps un patient en a tué un autre.
Pour en revenir au meurtre ma pensée c'est qu'on ne peut rapprocher ce qui s'est passé de l'insécurité à l'hôpital, parce qu'exercer en psy c'est complétement différent du point de vue du rapport avec les patients.

 
Tu ne contredis pas mes propos, puisque je parlais de personnes saines d'esprit qui se retrouvent internées, pour des motifs qui méritent d'être scrutés à la loupe.
 
Et tu sembles oublier les cliniques privées, qu'elles soient de statut français ou autre...
 
Il n'en reste pas moins que le nombre de personnels qualifiés ou ayant le profil adequat pour travailler en HO est douloureusement insuffisant. La preuve, tu la donnes, mais aussi l'actualité avec ce double assassinat.

ouai....
 
merci de soulever ce sujet pour le moins épineux....
 
pour ceux qui pensent qu'il n'est pas facile aujourd'hui d'interner qqun contre son gré et que les internements abusifs ne concernent que les gens de classe aisée je vous propose une excellente enquète menée par une thérapeute qui a frequenté les HP et autres UMD et un chercheur au CNRS, fondateur de la seule association de défense des internés psy en France
 
'"Enfermez les tous !  internements: le scandale de l'abus et de l'arbitraire en psychiatrie" Catherine Derivery et Philippe Bernardet chez Robert Laffont, 2002
 
alors sans vouloior trouver des excuses aux malades etc.... je crois que certains devraient revoir leurs idées toutes faite du style "la majorité des malkades des hp y sont bien a leur place".... tu parles.... à ce moment là comment se fait il qu'on ne soit pas foutu d'interner des gens comme Hitler et autres dictacteurs, ou autres pervers pédophiles membres du gouvernement bien plus dangereux pour la société car en plus ils sont décisionnaires ????
 
qui sait que notre président Chirac est soigné pour maniaco-dépression ?? (pardon on dot maladie bipolaire aujourdh'ui) aussi appellé maladie des géies ou des artistes ??  et qu'il a une autre fille shizophrène à la charge de la famille dans le 7è arrondissement de Paris.... ?
 

Tu t'emportes un peu sur la fin. Le pb n'est pas temps de savoir si les gens en HP sont vraiments malades ou non, c'est plutôt que dans la plupart des cas la réponse qu'on leur apporte là-bas est inadaptée, voire totalement traumatisante. Dens gens qui auraient besoin de soutien ont l'impression de n'être pas écoutés du tout (faute de personnel?), on ne leur propose que de l'enfermement et des médocs qui font dormir. Je trouve qu'il se passe des choses parfois honteuses, humiliantes, de nature à engendrer chez le patient plus de haine que de reconnaissance. J'ai parfois l'idée que les conditions d'internement st volontairement infectes, pour conférer à l'HP le même effet dissuasif que la prison: tiens-toi sage ou t'y retournes.

 
Sauf qu'on dit au patient potentiellement dangereux de se tenir sage, mais on le laisse dans des conditions propres à exercer un peu plus de psychiatrie, pour des raisons aussi obscures que le portefeuille des médecins, et de l'institution sanitaire publique en général.
 
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 902,0.html
 
Résumé :
Un type fou furieux, sous l'emprise d'une camisole chimique, avoue dans un premier temps avoir fermé le robinet d'oxygène de son voisin de chambrée opéré d'un poumon, puis s'être enfui (bonjour la surveillance, le monitoring n'est pas relié à la salle des médecins d'un des meilleurs hôpitaux de France, c'est bien connu...)  
 
Tellement dangereux qu'il avoue plus tard, sous le remords, avoir étranglé son voisin.  
 
Bref, un certificat de décès établi par un médecin hospitalier sans tenir compte de marques de strangulation, conclut à une mort naturelle...
 
Alors, il est où le problème, d'après vous ?
 
Pas de polémique dans mon propos, juste de quoi étayer mon avis selon lequel le système sanitaire est aujourd'hui massacré par le manque de recrutement, que les vraies réponses aux vrais problèmes ne sont volontairement pas apportées.
 
 

http://actu.voila.fr/Article/artic [...] hzn30.html
Ils ont retrouvé le meurtrier présumé

cte vieux uppage
 
oui oui, ça a évolué : on pratique plus la guerison par electrochoc... ah, la bonne epoque où on croyait qu'avec suffisamment de courant electrique, on pourrait griller suffisamment de neurones pour guerir la personne de sa maladie  
 
enfin bon, pour en revenir à ce que disait SFO, la difference, c'est qu'il y a plein de gens ayant des troubles mentaux et qui fonctionnent correctement dans le "monde réel". theoriquement, on devrait pas enfermer ces gens là.
 
cela dit, je me demande bien quel peut-etre le taux de guerison à la sortie des hopitaux psy, pour quel type de maladies et quel type de traitement. parce-qu'à priori, l'objectif ressemble plus à "on le met à l'ecart du monde réel afin qu'il soit encore moins au contact de la réalité, et on le protege de lui meme en empechant ce qu'il lui reste de liberté humaine de faire surface"

L'actualité s'y prete, quand même.

Eh oui on vient de trouver un suspect serieux.

non non, prends edouard toulouse a marseille, un tres grand hopital psy ou y'a de tout, des chambres comme ca tu en trouves.
c'est ca ou le mec tu le sangles sur son lit si tu veux pas le remplir de calment.