Je vous invite à lire cet article de la LDH de toulon. http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article585
En voici la conclusion :
En prison, le salaire minimum est divisé par deux
Le droit du travail ne s’applique pas en prison.
Contrat de travail. Il n’existe pas. Le détenu dispose d’un « support d’engagement professionnel », indiquant la durée du travail, la nature de l’emploi et la rémunération, mais dénué de toute valeur juridique.
Droits. Le détenu n’a droit ni aux congés payés ni aux indemnités journalières pendant un arrêt de travail en cas d’accident ou de maladie.
Le droit à la formation ne lui est pas reconnu. La procédure de licenciement n’est pas applicable. Les organisations représentatives du personnel sont inexistantes. L’expression syndicale et le droit de grève sont proscrits.
Les détenus n’ont pas droit au RMI. Les sortants de prison ne peuvent toucher les Assedic.
Cotisations sociales. Le détenu cotise à la Sécurité sociale pour les assurances maladie, maternité, veuvage et vieillesse.
La CSG et la CRDS sont également prélevées.
Le travail carcéral compte pour la retraite.
Salaire. Le salaire minimum horaire est de 3,27 euros en maison d’arrêt et de 3,54 euros en centre de détention, contre 7,61 euros hors prison. Au service général, qui assure des tâches d’intendance, la rémunération journalière varie de 6,50 à 11,05 euros.
En 2004, la rémunération moyenne mensuelle était de 178 euros au service général, 348 euros en concession, 489 euros dans les ateliers du service de l’emploi pénitentiaire.