gogoteman | colonelle a écrit :
J'ai ressenti la même gêne à la lecture des messages. L'autre aspect qui me frappe, c'est qu'une rupture peut être salutaire à la fois pour l'individu autant que pour un couple (qu'il se réforme ou non) : l'amour ne devrait pas être le sacrifice de l'un au bénéfice de l'autre mais un équilibre sain entre le fait de penser à soi et de faire plaisir à l'autre.
Il me semble qu'il y a une dichotomie également quand Gogoteman tu parles d'équilibre dans votre relation malgré un manque d'indépendance car, à mon sens, sans indépendance il ne peut y avoir d'équilibre.
Enfin quand tu opposes l'amant et le prince je me dis vraiment que tu es complètement à côté de la plaque. Comme une femme n'est pas une maman OU une putain. Il ne s'agit pas de s'oublier ou de prendre son plaisir mais d'être heureux ET de contribuer au bonheur de l'autre. Mon conseil serait de te dire de profiter de cette rupture pour remettre un peu en cause ta vision du couple en général et te demander ce qui en fait la solidité saine à long terme, ie une femme qui reste avec toi parce qu'elle a pas de vie sociale, c'est glauque. Une femme qui est avec toi parce que vous vous épanouissez mutuellement et respectivement, c'est beaucoup plus chouette. Et sans cause inpardonnable à la rupture, il est tout à fait possible que votre évolution commune vous amène à vous remettre ensemble. Si ce n'était pas le cas, ça serait sans doute la marque que vos évolutions et attentes respectives ne sont pas conciliables.
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Salut,
ça me fait mal de le dire, mais vous avez entièrement raison !
Je me suis sacrifié, et j'ai morflé pour mon éducation enfant ou l'on m'a appris que l'amour était du " donnant-donnant ". Plus encore, je n'ai pas vraiment eu de père donc je n'ai vu l'amour que par ma mère, alors j'ai eu tendance à vouloir tout donner à cette personne, mais en attendre aussi beaucoup quand je n'étais plus en mesure de le faire, et que je ressentais à mon tour ce besoin d'être épaulé.
Bref, très grosse erreur. En soi, il y avait bel et bien un déséquilibre. Cependant, il reste vraiment plus en terme d'indépendance, à mon niveau comme au sien, et dans la façon de s'affirmer l'un à l'autre. Honnêtement, et encore une fois, notre vision d'avenir à deux et notre routine globale nous complaisait très largement à tous les deux, et l'amour est toujours présent. Mais c'est la façon d'attendre, de donner, ou un manque de partage et de liberté individuelle non assumée qui ont posé souci. En un sens, sa décision est logique et même salutaire, même si ça fait très mal, et qu'elle n'en a absolument pas parlé, que ça tombe du jour au lendemain sur le coin de la tronche en pleins projets ...
Concernant l'opposition prince/amant, c'était un peu du troll, je pensais en fait de profiter des prochains instants en sa compagnie s'il y en a, sans forcer, sans penser forcément à elle mais plus à moi, et donc même au niveau saykse, de me faire plaisir plus que de passer mon temps à lui donner comme j'ai aussi pu faire à ce niveau...
Concernant les questionnements, j'ai justement toujours espéré qu'elle ait une vie sociale - et je l'ai aidé des années en ce sens... mais elle n'a jamais pleinement assumée son désir d'être femme, et son expension, ou par intermittence. Alors, ça a été très compliqué à gérer pour moi. Elle était ado quand j'étais un "petit homme" , mais ça m'a grandement freiné dans ma propre évolution, je me suis totalement oublié, ai stagné, quant elle est aujourd'hui plus affirmée. Et je suis le premier à payer le prix. J'espère donc me retrouver pleinement, et retrouver qui sait une nouvelle relation avec deux individus beaucoup plus sincères dans leurs propres vies et besoins. Encore une fois, nos espérances d'avenir et de vie de famille n'ont pas changé. |