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Pour des raisons de sécurité ?

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tu as le droit à 30 minutes de pause déjeuner.  
Les réunions qui débordent hors du temps de travail midi ou soir.  

Aucune idée  
Mais j'imagine qu'un truc avec un serveur centralisé est plus sécurisé qu'un outil en ligne.

La pire des réunions, c'est celle où t'en ressors en ayant 5 de plus dans ton agenda. Réunions qui seront toutes aussi contre-productives que celle à laquelle tu assistes

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Le bore-out, je suis en plein dedans également.

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Et après le bore-out y a quoi ? Ca serait pas du fuck-out ? Ca expliquerait mon caractère en ce moment...

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Oui donc je dois être en fuck-out, parce que maintenant une fois sorti du taf je n'en ai plus rien à foutre.

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C'est vraiment super mauvais pour le moral quand même.

C'est super pourri au taf ouais.
Genre faut que je me botte le cul pour venir, ou alors la solution que j'ai trouvé c'est de venir en décalé par rapport à la majorité. Genre 3h avant eux. Donc je pars 3h avant eux aussi.  
Globalement au taf, si je n'ai affaire qu'à des collègues directs avec qui on est sur la même longueur d'ondes, ça va, donc faut que j'évite un maximum d'avoir affaire à tous ces décérébrés qui ont 20 ans de retard sur leur temps et qui pensent que juste avoir des process modernes c'est bien (faut les appliquer quoi, sinon c'est la merde) et utiliser des mots magiques english c'est valorisant et que ça fait effectivement avancer les choses (surtout quand on ne comprends pas les-dits termes utilisés). La liste est longue comme le bras, tous les travers qui existent aujourd'hui, on les a, c'est pas compliqué.
Des études d'organismes externes le montrent, des enquêtes idem, mais rien ne change.
 
J'ai dernièrement arrêté de faire tout ce qui n'était pas de mon poste/métier. 10 ans à tout faire, c'était intéressant, mais y en a pas un qui a compris que 1) c'était chaud 2) ça serait bien de le reconnaitre (j'peux pas faire ad vitam le taf d'un n+1 ou +2 juste pour le sport).
Donc maintenant tout part en vrille et t'es accusé de ne pas faire le boulot que tu n'as pas à faire (balèze !).
 
Les réunions se terminent (voire commencent) en pugilat.
 
Et si au départ j'avais l'impression d'être le gros connard qui fait chier avec sa connerie de gros con (et ça avait une répercussion sur ma vie perso), ben depuis que mes collègues ont ouvert les yeux, et qu'ils font pour partie comme moi, j'me sens moins seul, et ça m'a permis depuis un moment de passer au stade suivant : le fuck-out.  
Si on ne m'énerve pas, je m'en bas les steaks.
 
Et quand je passe maintenant le pas de la porte en fin de journée, je zappe totalement le taf. Jusqu'au lendemain matin où je suis en train de prendre mon café et que je me dis "putain faut que j'y retourne".
 
Edit : genre hier et aujourd'hui j'ai déconné : j'suis arrivé en même temps que les ostrogoths à éviter, et bam!, pugilats. Tout ça parce que j'étais bien sur ma terrasse au soleil à ne pas arriver à me pousser au cul pour arriver 3h avant eux

voila, c'est ca, je suis en fuck out. Pile poil ma vie au taf !!

Vous bossez dans des grosses boites pour être en "fuck-out" et "bore-out", j'imagine pas ce genre de situation tenable dans une petite PME/TPE ?

Tu restes dans le même domaine ou tu te reconvertis ?

Pareil ici. Je compte même les heures qu'il me restent avant d'aller me coucher quand arrive le dimanche soir tellement je suis en stress d'aller affronter les clients chiants le lendemain. Bien sûr, je suis à l'étranger loin de la famille et des amis donc je me sens vraiment seul des fois

Perso je compte les jours ou je vois ma collègue reloue. 2 jours par semaine à se fzire limite engueuler en mode passif agressif alors qu'elle sait pas faire son boulot c'est lourd. Plus que 8 jours à voir sa gueule... 8. Interminable. Jours.

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Salut tout le monde,  
 
Et merci pour vos conseils sur ma situation, que je n'ai pas manqué de mettre en application.
 
Hier, pour la première fois depuis que je travaille dans ma boite, j'ai fait ma première journée de 8 heures (le vendredi devrait n'en faire que 7, mais bon).  
Et le reste de la semaine, j'ai diminué l'intensité du travail également. C'était plus facile parce que la "grosse période" de travail pour nous est passée.
 
Mais cette semaine, c'était magique :
 
- mardi, j'arrive en même temps que mon patron et devant la porte, celui-ci me lâche, au débotté et en toute décontraction : "toi je ne sais pas, mais moi, je n'en peux plus. Je n'ai plus envie de venir bosser". Moment Dafuk ??? n°1.
 
 
- merdredi : journée de la joie. Ne me demandez pas pourquoi, mais après avoir envoyé des CV et lettres de motiv au monde entier depuis presque un an, j'ai ENFIN eu des réponses. Et ce mardi, j'ai eu non pas une, non pas deux, mais TROIS réponses positives pour des entretiens. Moment Dafuk ??? n°2.
 
- vendredi : j'annonce à ma supérieure que je ne vais pas pouvoir venir lundi pour cause d'entretien pour un CDI. Engueulade parce que je "suis en CDD et tenu d'être présent aux heures d'ouverture de la boite et que je pourrai quand même placer mes entretiens d'embauche le vendredi soir". Là je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça. Moment Dafuk ??? n°3.
 
- vendredi toujours : le soir je rentre chez moi, encore pensif et agité par l'engueulade que je viens de me prendre et en prenant mon courrier, je remarque une lettre dont l'enveloppe porte le logo d'une structure dans laquelle j'ai candidaté pour un bon poste. Je maugrée intérieurement devant ce que je devine être une lettre de refus et alors que je l'ouvre machinalement pour découvrir la formule type avec laquelle j'ai été rejeté, je réalise mon erreur. C'est une convocation pour un entretien. Jeudi matin. Je ne sais pas comment je vais pouvoir annoncer ça à ma chef. Moment Dafuk ??? n°4.  
 
 
 

 
Deux semaines. Plus que deux semaines...
 
 

 
J'ai connu les réunions d'universitaires. Je pensais que c'était ce qu'il y avait de pire, mais à te lire, en fait non.
 

 
 
Sincèrement, je pense que ce serait une très bonne chose que des consignes soient données pour qu'au moins un jour par semaine soit décrété par la hiérarchie comme étant un "no mail day". Avec interdiction d'envoyer ou de LIRE ses mails. Je suis absolument persuadé que la productivité globale, de n'importe quelle structure, ferait un bon.

Oui, la pause déjeuner ne sert pas qu'à manger, c'est aussi une pause. Quand je vais manger avec les collègues et que ça parle boulot tout le repas, perso au retour j'arrive pas à m'y mettre, j'ai besoin d'une coupure
 
Faire déborder les réunions voire carrément planifier les réunions hors du temps de travail (ben tiens), c'est la technique de base des patrons abusifs pour séparer ceux qui sont "motivés" des feignasses qui font leurs heures

Pas de mails internes, tu veux dire

Les collègues qui continuent les discussions boulot pendant le repas, je ne supporte pas.  

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On a toujours le choix. Personne ne travaille avec un pistolet sur la tempe.
Il faut "juste" pouvoir assumer les conséquences quand on quitte un travail.

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Je suis d'accord avec wainwain, on a toujours le choix, ça peut être un choix de merde (type bosser loin, perdre des sous ou se retrouver sans taf), mais on n'est jamais enchaîné au taf.

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Ce que j'appelle un choix de merde, mais ça reste un choix
Edit : je veux pas rentrer dans le débat philo, mais c'est la manière de raisonner des stoïciens. Toujours envisager l'ensemble des options y compris le pire pour savoir à quoi s'attendre dans  tous les cas.

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C'est comme tout, ça dépend

Je pense vraiment qu'il y a des situations d'enchaînement : le prolétaire peu diplômé qui vit dans un ancien bassin sidérurgique avec famille à charge n'a ni les moyens financiers ni le temps dont dispose la feignasse d'ingénieur childfree que je suis pour aller voir ailleurs. Par contre, mes anciens collègues de travail à qui ça paraissait impossible et qui avaient 3 bagnoles, une moto, 6 ipad et partaient en vacances en loc deux fois par an, oui, je trouvais un peu abusé d'entendre de leur part : « t'as de la chance moi je peux pas »

Edit : même si philosophiquement on peut dire qu'on a toujours le choix, il y a des accumulations d'obstacles qui peuvent être telles qu'elles équivalent à une impossibilité dans les faits. Et encore, notre pays est pas trop moche quand même pour ça.

Carrément. Dans ce cas, il faut éviter de déjeuner avec eux

J'ai bossé pour un tyran. Je pouvais me permettre de lui tenir tête, j'avais 20 ans, je vivais chez mes parents, 0 % d'endettement. Si j'étais viré, j'avais 24 mois de chômage pour trouver mieux. Je peux te dire que les personnes de 50 ans avec un profil pas trop bankable, des crédits et des gosses, elles faisaient profil bas. Pas trop le choix.
 
En statut salarié, plein de paramètres entrent en compte : bassin d'emploi, poste, profil (rareté, âge...), situation personnelle et familiale (charges, endettement...)...

Alors qu'il suffit juste d'un peu de courage collectif pour inverser les choses dans la grande majorité des cas.

Le courage collectif

J'ai été dans une structure où un des chefs était un colérique. Le genre de boîte avec des conf call à 40 participants qui durent 5h et où tout le monde bosse en même temps. Tous les jours. Et tous les jours il hurlait au téléphone pendant une heure de cette réunion sur des gens. Beaucoup pensaient qu'il était un connard et le détestaient secrètement. Mais c'était un chef alors ils ne disaient rien. Il a même fait virer un de mes chefs à moi (un type trop gentil) de son bureau parce que d'après son rang hiérarchique c'était à lui d'avoir le bureau avec non pas une mais deux fenêtres et une porte qui ferme. Il avait raison dans les faits (c'était hyper codifié, genre le droit d'avoir une plante verte était un indice de ton rang social) mais pour les quelques-uns qui venaient de la boîte rachetée et pas de la boîte qui avait racheté et à laquelle ils appartenaient tous, des fois on avait l'impression d'être au zoo quand on voyait comment ça se passait

En pratique avec une politique de mutations internes assez agressive, une réorg par an et une habitude de clientélisme interne, j'ai l'impression qu'ils attendaient tous que ça se passe parce qu'ils savaient qu'eux ou lui changeraient de poste à un moment donné et ils ne voulaient se mettre personne à dos pour leur propre carrière future… ou alors c'était une question d'habitude.

 
"Il suffit", oui. Mais les personnes sont difficiles à mobiliser. Par derrière, tout-le-monde est prêt à en découdre avec la direction. Et au moment de passer à l'action, devant le boss, plus personne ne l'ouvre.
 
J'ai eu un cas de licenciement économique où on avait prévu de négocier collectivement avec un délégué syndical. Au final, le RH n'a eu aucun mal à diviser, tout-le-monde a joué perso. Se faire enfler par un grand groupe, c'est moyennement surprenant. Mais se faire trahir par ses anciens collègues, c'est une déception.

Je suis partagé entre et

Ça avait ses bons côtés, quand on a fusionné ils ont fait comprendre à leur direction que déménager dans nos openspaces odorants et sales à 120 personnes c'était pas trop leur truc, du coup on a eu des cloisons (j'entendais plus le collègue du bout de l'étage râler sur la MOA au tél) et on nous a lavé la moquette et on a vu qu'elle avait une couleur en vrai

Edit : on a même eu le CHSCT qui est passé et tout.

J'ai quitté mon job il y a deux ans et demi et je profite du chômage.

Merci à vous pour mes grasses mat' !  

Edit : ah oui, malgré ma vie de parasite, j'ai trouvé une copine (30 ans de célibat avant).  

De rien.

C'est sûr que vous pouviez pas perdre au change

Dépêche-toi de chercher, c'est pas 24 mois le chômage à taux plein ?
 
GG pour la copine. Surtout avec deux handicaps : nigal à 30 ans + chômeur

Bon en fait, je mens un peu : durant les 20 premiers mois, j'ai fait un peu d'intérim, histoire de reculer les droits. Et depuis septembre, j'ai un mi-temps dans un lycée, OKLM. Mais mes droits s'arrêtent ce mois-ci, je crois. Faudra que je vois à basculer en prime d'activité (CAF).

Pour la copine, elle ne sait pas grand chose de ma nigalz-attitude et pour mon chômage, elle s'en fout. Elle vivote, elle aussi.