Reprise du message précédent :
Alors pour l'hta, quand je me suis reveillée on va dire (après des mois de vertiges, etc, mais je vais jamais voir le toubib ) j'étais a 25/10  
>> traitement, reprise en main, prise de conscience, etc... (c'était en 2010 ou 2011).
 
Maintenant ca va, je n'ai plus rien, hormis des pics, je ne prends plus de traitement, bref, ca va mieux.
 
j'ai clairement mis les limites, mais c'est vrai que ce n'est pas toujours facile, surtout quand tu t'entends bien avec tes collègues.
Je suis responsable du serv. administratif de mon agence (double agence). J'ai une collegue (située dans l'autre agence, donc dur à gerer avec la distance km) qui est une "vieille qui a du mal" (5 ans de la retraite) et qui est clairement à la ramasse...
donc je me tape le gros du taf    
A une époque il y avait une forte pression notament sur les clotures mensuelles, mais maintenant vu comment j'ai gueulé, ca s'est calmé
 
bon à un moment j'ai tellement gueulé que je me suis pris un courrier AR, >> arret > inspection du travail qui a déboulé au taf (j'étais DP à l'époque )
 
sachant que niveau augmentation, 10€ brut il y a 2 ans, 0€ l'année passée, 14.52€ cette année
 
lors de mon dernier entretien avec mon N+1 (dir. de region) quand j'ai parlé salaire, il m'a juste retorqué "il faut s'estimer heureux d'avoir conservé son travail, alors les augmentations..." (faut savoir que l'on vient de subir un PSE en 2015, c'est la mode dans le groupe mondial ou je bosse, un PSE par boite tous les deux ans, renta renta renta...)
 
Donc maintenant, j'ai clairement décidé, au retour de mes vacances, que c'était fini , et que maintenant, c'est "je m'en tiens à ma fiche de poste, et basta"
 
Je ne fais pas d'heure supp (en général si je termine à 17h, à 17h, je suis dans ma voiture ) et je ne fais plus le boulot des autres.
il faut avouer que du coup, ca passe creme, officieusement je suis assez peinard (sauf coup de bourre). Officiellement bien sure, je suis charette
a une époque je trainais sur le topic OTT je suis très forte à ce jeu la maintenant
 
et en parallèle, je ne cherche pas de taf, mais j'ai une amie qui bosse dans une grosse boite et qui voit pour me coopter quand un poste se presente.
 
mais j'avoue, le bureau oklm, les horaires ainsi que les rtt font que je supporte le "maigre" salaire et la  hierarchie... mon temps hors boulot est plus important pour moi, maintenant

mais que ce soit clair, moi je ne fais pas une mn d'heures supp
on a supprimé un poste dans mon service, du coup il y a des tas de taches qui ne sont pas faites.
elles ne sont pas dans ma fiche de poste, et accessoirement, "je n'ai pas le temps" ( ) de les faire, donc ce n'est pas fait. Et je repete à la hierarchie que si avant il fallait trois personnes pour faire tourner le service, ce n'est pas avec uniquement deux que ca va marcher.
et moi, je ne change pas mon travail

 
Pas volonté de te réorienter maintenant que les filles grumeaux ont grandies ?

 
OK... Je t'invite donc à lire pas mal d'articles sur le sujet et notamment si tu en as le courage les débats parlementaires pour comprendre un peu mieux de quoi on parle et la difficulté de créer de nouvelles maladies professionnelles notamment pour un mal aussi large que le "burn out".
 
Mais le sujet est d'actualité cela dit : http://www.affiches-parisiennes.co [...] -6473.html

grumelles siteplé, grumelles
 
ben on va dire qu'avant (dans mon anciennen vie d'avant enfant) je faisais un truc qui me plaisait (marketing / comm) mais que ca demande de l'investissement.
que maintenant que j'ai gouté aux horaires pépères, et bien du coup je me suis investie dans autre chose (associatif entre autre) et du coup, je n'ai plus vraiment envie de me trouver un taf ou j'y passerais du temps...
d'ou ma volonté de trouver une place dans une grosse structure "tranquille" (ouais, pour moi l'epanouissement perso ne passe pas par l'epanouissement pro )

Merci pour ta réponse et content de savoir que ça va mieux.
 
Je vois que c'est pareil dans beaucoup de boites: beaucoup de boulot, peu/pas de reconnaissance voire du foutage de gueule. Ca va bien jusqu'au moment où l'esclave l'employé se rebiffe et décide de faire le minimum. Et après le chef s'étonne de la baisse de motivation  

Merci pour le lien. Intéressant.
Oui il faut que je creuse un peu plus surtout sur les débats parlementaires.

C'est pire quand tu es trop gentil, docile. Comme on dit : trop bon trop con.

j'attends maintenant que ma hierarchie me fasse une reflexion.
je leur balancerai le 14.52€ brut dans les dents
 
et perso, j'ai souvent remarqué que ceux qu'on fait moins chier, c'est ceux qui en branle pas une. Donc

 
Expérience rapportée par une copine:
 
Administration. 3 personnes dans le service: elle, son collègue au même niveau qu'elle et la chef.
Son collègue prépare sur son temps de travail les concours de l'administration afin de passer un échelon et de recevoir une forte augmentation.  
Elle bosse.
La chef confie la moitié de ses dossiers à chacun.
Au bout de plusieurs semaines, ma copine est à jour sur son travail. Son collègue en revanche n'a quasiment rien fait: il bosse pour les concours.
La chef confie donc à ma copine les dossiers urgents.
 
A la fin de l'année, collègue a eu le concours et passe donc un niveau. Il reste à son poste, ne fout toujours rien et palpe bcp plus.
Ma copine fait tout le boulot et n'a pas eu d'augmentation.
Quand elle en parle à la chef, celle-ci répond que de toute façon elle n'a pas le pouvoir de le virer, donc c'est comme ça.    

Faut reconnaitre que c'est bien manœuvré  

Et bien sûr la copine en question peut se faire virer, elle ?

 
pas vraiment. Elle pourrait faire comme le mec mais elle a pas le cran de ne plus rien branler du jour au lendemain.

OK, parce que c'est devenu systématique dans la FP ou assimilé d'embaucher des contractuels provisoires pas chers pour faire le boulot que les planqués ne font plus ou mal. Sous couvert d'économies, hein

Déjà si personne n'acceptait de faire plus qu'une journée de travail par jour, y aurait sacrément moins de malheureux au boulot.

ah mais clairement !!
ces gens qui font notamment des HS gratos, et viennent pleurer apres...

Ptin mais la FP jamais j'y mets les pieds, jamais. Tu tombes sur un poste pourri avec des collègues moisis, tu peux rien y faire. Le flip complet.

Y a des mutations dans la FP tout de même  

Voui m'enfin c'est pas forcément évident à obtenir rapidement non plus
Dans le privé tu peux te barrer plus facilement en général.

Bah, ça dépend du contexte, j'ai une copine qui a eu son Capes à Paris en fin d'année scolaire, on lui a dit qu'à la rentrée elle commençait dans un collège de Nice

... Voilà.

Sinon il y a la territoriale, où tu choisis ton employeur comme dans le privé

 
Oui c'est tout le principe, tu peux être viré aussi dans le privé

Ben des fois, tant mieux

souffrance au travail : il fait présentement 31.2° dans mon bureau.
Le chsct est alerté depuis des années, mais le groupe pense qu'au nord de la loire, il fait froid, donc pas besoin d'equiper les bureaux en clim    
j'ai juste un bureau mal isolé, plein sud, pété de fenetre...
les stores sont fermés, mais non, ca chauffe quand meme  
et c'est pas le pauvre ventilo pourri que j'ai qui va m'aider...
 

Ils t'ont mis une fontaine d'eau pour pouvoir boire ?  

oui, au moins ca c'est la

C'est bon, ils respectent le code du travail alors
J'ai vu passer un projet de loi pour inclure une Tmax au travail, aucune idée de là où ça en est.
Pour te consoler j'ai déjà vu des soudeurs travailler dans des roues de barrage hydraulique, en usine. Et bien il faisait chaud à l'intérieur .
Plus sérieusement, à ma cogip on a eu des problèmes similaires, dans un bâtiment récent rt2012. Difficile de faire quelque chose car on est en location et qu'on quitte les locaux dans un an.

Normalement la cnamts préconise une évacuation des locaux au dessus de 33... Je suis montée a plus de 34 en août...
Dans ma boite, ils font des grands discours, mais des qu'il faut sortir des tunes, il n'y a plus personne...

Je parlais du code du travail
Actuellement en vacances dans le sud, quand je vois le nombre de baleines échouées sur la plage en train de se faire griller la couenne, j'ai du mal à croire que 32° au boulot ça fasse râler

c'est ce que j'ai fait, quand j'ai pu. Arriver a 7h45 pour partir a 16h15... mais j'avais quand meme 31 dans mon bureau...
dans l'absolu, je sais que ce n'est pas forcement évident de tout prévoir, mais je suis dans une boite / groupe qui prone la securité des employés par tout moyen, qui envoi des tonnes de mémos l'été en disant qu'attention, au dela de 30 dans les bureaux, il y a risque de malaise, toussa, mais qui au final ne sort pas le moindre centime pour y remedier...
je suis gavée par ces entreprises petée de tunes, qui se donnent plein d'objectifs, mais qui ne sortent pas un kopeck pour y arriver

Grève ?

Ok, effectivement, dans le contexte c'est de l'affichage
Quel secteur ?

grand groupe multi secteur, dans de l'industrie, securité electronique et incindie, ascenseur, toussa
 
quant à la greve, on n'a pas de syndicats qui valent le coup, tout n'est que vaste blague dans cette boite (de 1400 salariés pourtant)

Pas cool de faire bouger les dinosaures... Comme la loi est gentiment muette sur le sujet, vous n'avez pas vraiment de recours

 
Droit de retrait d'abord, saisine Carsat et IT, ce sera beaucoup plus efficace !

Sur quelle base le droit de retrait ?
Il est où le danger grave et imminent ?

C'est une vraie question ?

oui oui

Le droit de retrait est assez subjectif puisque ce sera la situation qui laissera penser au salarié qu'elle met en danger gravement sa santé (soit une atteinte sérieuse à sa santé), même si le risque en lui même ne s'est pas encore produit.
 
A plusieurs heures enfermé dans un local où la température dépasse les 30 C°, sur potentiellement plusieurs jours, il y a des raisons légitimes de penser qu'un salarié peut encourir un danger, ne serait-ce que par les risques de malaise.
 
Encore une fois c'est du cas par cas, mais dans le cas présent, l'employeur a déjà été alerté, n'a rien fait a priori, si jamais un salarié fait un malaise dans les conditions décrites, au delà de l'Accident du travail et de ses conséquences, l'employeur peut sérieusement être mis en cause  pour non respect de son obligation de sécurité.