Reprise du message précédent :
Hopla,

Par rapport à ma situation, j'ai repris le boulot après 3 semaines d'arrêt. Encore des petits problèmes de sommeil mais ça va se réguler avec le temps je pense. Mes collègues et mon chef sont plutôt bienveillants, ils ne m'ont pas trop posé de questions, c'est cool.

Juste mon assistante, la lourdingue "ça te ferait du bien d'en parler", que j'envoie chier poliment.  

Cela étant dit, la reprise se passe bien, je suis plusse motivée, moins fatiguée mais je croule sous le boulot du coup, vu que je n'étais pas là pendant 3 semaines. Vivement Mai.

 
bof
Les jours fériés tombent un dimanche.  
 

Bon ben c'est cool tout ça Écoute-toi pour la suite pour ne pas trop forcer.

 
Déjà faut regarder la clause elle même : est elle précise quant à sa zone d'application ("territoire national" ou "France" pouvant être valide selon tes fonctions) ?
 
Si c'est le cas, alors oui cette clause peut t'être imposée malgré ta situation perso. Maintenant il ne faut pas non plus que cette mobilité modifie trop ton contrat actuel : par exemple baisse de rémunération, horaires de nuit alors que tu n'en faisais pas auparavant...
 
De même il ne faut pas que la mise en oeuvre mobilité soit abusive, par exemple qu'on t'envoie à tataouine alors que ton poste actuel là où tu es reste vacant par la suite.

Ah oui je me pose la question pour moi aussi.
Il y a écrit que mon lieu habituel est "telleville", mais que ça pourrait être modifié selon les besoins et que je pourrais être amenée à aller ailleurs en France.
S'ils décident que finalement ma fonction serait mieux exercée ailleurs, ils peuvent donc me bouger ? Si je refuse je suis licenciée ? Si oui, un licenciement de quel type ?

ma clause de mobilité est la suivante : (comme écrite dans mon contrat).
 
Si l’intérêt de son fonctionnement l'exige, l'entreprise pourra à tout moment muter le salarié dans tout établissement où elle exerce ou exercera ses activités. Elle en informera le salarié un mois à l'avance.

Pour que ce soit valable, il faut que vous soyez rémunéré pour cette "épée de Damoclès". Sans ligne salariale spécifique, ils ne peuvent donc vous muter ailleurs sans votre avis.

Ok, merci bien  On est dans l'attente maintenant de comment on va etre mangé.

Si vous êtes assez cons pour signer votre contrat de travail sans le lire, on ne peut rien pour vous...

 
Tu confonds avec une clause de non concurrence.

 
Oui
Oui, licenciement disciplinaire ou économique selon les motifs poussant à exercer la clause.

 
Ok merci !
Bon c'est une clause standard, on verra si j'essaie de la dégager à mon prochain contrat ou pas

Non non. Je parlais bien de la prime de mobilité qui est obligatoire pour qu'on vous mute sans problème

 
J'avais bien compris. Mais c'est faux tout de même. La clause de mobilité n'a pas à s'accompagner d'une contrepartie financière pour pouvoir s'appliquer, contrairement à une clause de non concurrence.
 
En revanche l'employeur peut tout de même verser quelque chose pour prendre en charge les frais liés au déménagement du salarié.

Oh la vache, effectivement, c'est pas compensé    
 
Mea culpa

Petite question : comment savoir de quelle médecine du travail on dépend ? Sans le demander à la boite bien sur. Après divers appels aux divers centres, rien et l'inspection du travail semble ne pas savoir non plus.

Tu n'as pas fait de visite d'embauche ?  

 
Normalement c'est une information obligatoirement affichée dans ta boîte... Tu n'as pas de représentant du personnel qui pourrait le demander (ou des collègues tout simplement) ? Sans ça, ça va être compliqué effectivement, je te confirme que l'IT n'en sait souvent rien.

 
Pas fait de visite d'embauche il y a 6 ans.
Pas fait les visites tout les 2 ans
Pas fait de visite après un burn out
Pas fait de visite après 6 mois d'arret pour cause grosse opération du dos
 
....

Affichage obligatoire comme le dit rheo (normalement avec les coordonnées des dp,  de l'inspection du travail etc). Sinon, tu fais une recherche sur les services de santé inter-entreprise locaux et tu les appelles en demandant si c'est bien eux qui s'occupent de ta boîte.

 
Aucun de ceux du coin ne semble s'occuper de nous !

Il peut arriver que des entreprises ne soient pas affiliées. Il suffit que le chef d'entreprise "oublie" de payer sa cotisation annuelle.

Mais tu ne peux pas tout simplement demander à rencontrer le médecin du travail ?

c'est pour une collégue qui est en "froid" avec la direction. Donc je cherche comme l'aider. Mais dans mon cas y'a déjà infraction lourde.

CHAMPIONS TOUTES CATÉGORIES
 
http://france3-regions.francetvinf [...] um=twitter

Amusant; mais ça ne vaut pas la boss qui réembauche une de ses anciennes employées, la convainc de lui donner un rein puis la licencie dans la foulée   (déjà posté)
e: http://lci.tf1.fr/monde/amerique/e [...] 92726.html
http://www.huffingtonpost.fr/2012/ [...] 49296.html

Bon je suis passé dans le bureau de la direction pour parler augmentation..on va voir d'ici fin du mois la proposition..

 

 
Enfin c'est assez parlant sur la manière dont les patrons voient leurs sous-fiffres de manière générale....

 
Si tu as le lien vers l'étude dont tu dois tirer cette réflexion objective, je prends.  

+1

 
Boaf moi on me dit de changer de prénom pour un boulot, si c'est juste au sein de l'entreprise je signe direct, ballec.

 
Bien que je ne sois pas d'accord avec les propos sur les patrons d'une manière générale, je trouve inacceptable un licenciement pour le motif évoqué...

C'est même interdit mais vu que ce n'est pas un licenciement tout va bien.

Le motif est valable pour une rupture de PE ?
 
Sinon, de mon côté.
Réorganisation du projet, nouveau chef. La communication est meilleure avec lui (en même temps avec le précédent, il n'y en avait pas ).
J'ai réussi à faire staffer mon équipe, ce qui me permet de prendre un peu de hauteur. ça c'est la partie sympa.
 
Mais, parce qu'il y a un mais, je reste (ou me maintiens plutôt) trop sous pression. Les échéances restent courtes, et lors de la phase de déploiement (faite par une autre équipe), je me prends toutes les erreurs dans la tronche
Ou plutôt j'ai l'impression qu'on me les reproche, mais pas de manière franche. Et c'est comme ça depuis 3 ans, et devrait durer encore jusqu'en octobre mini...
Bref, j'arrive à saturation.
 
Heureusement, j'ai mon entretien annuel bientôt, je vais en parler et tout va s'arranger

 
Oops  , alors j'ai rien dit. Elle ne respecte pas les conditions requises  

 
C'est censé être motivée, une rupture de PE ?  

Non, ce n'est pas nécessaire il me semble

Ben voilà

Tiens, je n'avais pas vu ce sujet. Et pourtant... Attention, pavé.
Et pourtant, tout avait si bien commencé !
9ème année (edit : 2016) dans ma boîte, plusieurs évolutions pro, des augmentations récurrentes et pas dégueu.

Et puis un management qui se durcit horriblement, mon N+1 devient DG, le temps qu'il devienne mon N+2 toute l'équipe mange cher. Je me dis que je n'accepte pas que mon mec ou mes parents me parlent sur ce ton, pourquoi mon patron ? A côté c'est un mec brillant qui peut également être ultra sympa. Et il arrive aussi à me mettre très mal à l'aise "je vais m'asseoir à côté de Colo comme ça je pourrais lui faire des câlins".
Le nouveau n+1 arrive, tout va beaucoup mieux, et le boulot est passionnant et l'équipe top. Je gère les remarques sexistes qui continuent.
Je pars confiante en congé mat', un nouveau poste est prévu à mon retour, je suis haut potentiel, ça va mieux, tout va bien.

Et à mon retour... réorg. Le nouveau n+1 a pris une nouvelle direction dans la boîte et me demande de le suivre. C'est tentant mais casse-gueule, je préfère évoluer plus tranquillement et décline son offre. Ça c'était en novembre 2013, et avec le recul je peux dater précisément le début de ma souffrance au travail de ce premier "non".

Je suis en découverte de mon nouveau poste et on me refile des attributions de celui que j'ai refusé en prime. Et puis je fais le pompier partout, quand il y a besoin pour pondre une offre ou n'importe quoi au pied levé, c'est moi. J'avais dit non une fois mais j'avais pas vraiment appris à le dire pour de vrai
Je bosse comme une dingue dès ma semaine de reprise : rentrée à 21h mon premier vendredi. Avec tout le boulot que j'ai à abattre je bosse tous les soirs, tous les week-ends. Dès fin janvier 2014 je suis diagnostiquée burn-out par mon médecin, mais je ne peux pas m'arrêter, j'ai trop de responsabilités.
Je continue à bosser à ce rythme, tout le temps, pendant les vacances, jusqu'en arrêt maladie. Bah oui j'ai une gastro mais personne ne peut gérer ce RV client en anglais crucial  à part moi, je vais donc le faire et vais gerber mes tripes à la fin du RV. Du coup tu fais la soutenance vendredi aussi ? Bah oui je fais la soutenance vendredi aussi.
Je prends conscience qu'il n'est pas normal d'être payée par la sécu quand je bosse et prends la décision de ne plus bosser lorsque je suis arrêtée (du coup je ne prends plus d'arrêt ).
A côté de ça, les humiliations par mon DG (redevenu mon supérieur direct) reprennent, les engueulades. Nous sommes tous lâches dans l'équipe, on se serre les coudes, on rigole entre nous et on ferme nos gueules parce qu'on sait aussi que le variable est versé à la gueule du client. Personne, moi y compris, n'a le courage de taper du poing sur la table. Les allusions sexuelles par mon chef continuent, je le rembarre systématiquement fermement mais avec le sourire (il n'aime pas être contrarié ).

Au mois de juin 2014, je rentre assez tôt deux soirs pour faire un câlin à mon fils avant qu'il n'aille se coucher. Je réalise encore que la situation n'est pas normale.
Au mois de juillet, après avoir passé un dimanche à bosser avec le client (chez lui) pour arracher une putain de signature de contrat pour le dossier (pas dans mes attributions "normales" ) sur lequel je bosse depuis décembre, je vais voir mon DG pour lui dire que ça ne peut plus continuer comme ça.
Il me dit que j'ai raison, va prendre un mois de vacances je veux pas te voir répondre à tes mails blablabla (il était le 1er à m'appeler pendant mes vacances sur le fameux contrat) (et puis des vacances ça coûte moins cher qu'un arrêt maladie, il est malin ).

Je pars donc quatre semaines en tâchant de prendre des bonnes résolutions "partir plus tôt" "prendre du recul" etc.
Je reviens  en septembre la peur au ventre.... pour finalement m'apercevoir que je suis à nouveau enceinte. Je suis hyper heureuse et professionnellement je sais que la grossesse va m'obliger à lâcher du lest.
Effectivement j'ai des contractions assez tôt dans ma grossesse, mon employeur me fait chier sur un télétravail partiel (alors que tout s'était bien passé pour ma première grossesse) à base de : il nous faut un justif pour l'autoriser, on te fais signer un avenant temporaire (ça OK) mais lundi prochain il faudrait quand même que tu sois là, ce genre de choses. Ma sage-femme veut m'arrêter, je refuse, elle me laisse un délai d'un mois et au RV suivant c'est l'arrêt - et le soulagement.
Ça c'était en février 2015.

Je reviens au boulot en octobre 2015, après une parenthèse pas vraiment enchantée car j'ai eu de très graves problèmes de santé liés à mon accouchement qui m'ont laissé des séquelles physiques et psychologiques. Je reprends à temps partiel jusqu'à la fin de l'année histoire d'y aller progressivement. Je fais le pompier sur une ancienne fonction car l'équipe est en sous-effectifs (et le turn-over filtre avec les 40% dans la boîte en général). Je trouve l'ambiance ultra dure, le management respecte de moins en moins les collaborateurs, mais bon, je ferai avec, après tout ça n'est qu'un boulot, ça n'est pas vital, et il y a plein de points positifs (les gens en général, l'offre...).
Je me remets à bosser énormément, ce que je mets sur le compte du sous-effectif. Aux vacances de Noël je vois que je ne tiendrais pas et que pour ne pas exploser en plein vol, il faut que je prolonge mon 4/5ème.
La médecin du travail qui m'a vue à la reprise me reconvoque (à cause de mon historique accouchement). Sur le coup ça m'avait parait débile mais quand je la revois en janvier je suis dans un état lamentable. Elle me dit qu'il faudra que je m'arrête si ça ne se calme pas, je lui assure qu'avec la prolongation du 4/5ème ça va aller.
J'en informe mon chef qui me dit "pas de problème, de toute façon je sais que je peux compter sur toi je n'hésiterai pas à t'appeler le mercredi" (ce qui m'énerve un peu ).
Il me donne beaucoup de boulot, y compris des missions hors de mes fonctions que je refuse - d'autant qu'avec le départ d'un nouveau membre de l'équipe, je me prends +20% de dossiers (à traiter en -20% de temps puisque originellement je devais rester à temps plein). De là je peux dater la 2ème fois que je l'ai contrarié et une aggravation nette de la situation. Il me dit que le 4/5, c'est juste -20% sur le salaire de base, que pour le reste il attend que je produise des résultants temps plein. Il me dit qu'il est très content que tous les anciens de l'équipe se barrent - "et moi je suis une ancienne aussi, tu essaies de me faire passer un message ? tu attends que je parte ?" "je ne peux pas te dire oui, je ne peux pas te dire non".
Les rares échanges que j'ai avec lui en tête-à-tête sont de plus en plus tendus, climax avec la remise d'une lettre d'objectif modifiant grandement la structure de ma rémunération à la fin du trimestre - et me privant de fait de coms sur ledit trimestre. Lorsque je dis que ça ne me convient pas, il me propose :  de prendre des dossiers hors de mon périmètre / de changer mon organisation personnelle (= stopper le temps partiel) / d'aller chercher un nouveau job en interne ou en externe.

Là c'était trop. J'étais de nouveau convoquée chez le médecin du travail deux semaines plus tard, j'ai réussi à faire avancer le RV, elle m'a imposé l'arrêt, appelé mon généraliste qui m'a filé plus d'un moins (j'avais rien demandé   ).

Résultat je suis consciente d'être passée bien près d'un second burn out en deux ans, bien contente de m'en être extraite (ou d'en avoir été extraite) à temps.
Je ne suis pas sûre de comprendre la finalité du comportement de ma hiérarchie mais en fait je m'en fous, je constate juste que les deux fois où j'ai dit non (et pas en mode "allez vous faire voir" mais constructif), mon N+1 n'a pas supporté. Dire qu'on bossait main dans la main et que j'étais haut potentiel, bah c'était il y a un siècle tout ça.
J'ai la trouille sur la suite mais j'ai la conviction que je ne veux plus jamais travailler avec un management qui n'a aucun respect des collaborateurs et se torche avec le code du travail (j'ai pas tout raconté hein ) et je ne veux plus jamais laisser passer des comportements sexuels agressifs de la part de gens avec qui je travaille, a fortiori mon grand patron.

Ma leçon pour l'avenir c'est que je noterai tout ce qui se passera de limite dans mes futurs jobs. Et je ne demande pas la lune, simplement un comportement respectueux de la loi et des gens.
Donc j'espère bien que c'est la première et dernière fois que je vous raconterais une expérience sur ce topic, et pardon par le pavé (à ce stade j'ai construit la grande muraille, et encore j'ai pas tout raconté)

T'as pas tente les prud'hommes ? Vu ce que tu dis ils vont le dechirer ton N+1

Tu pourrais glisser subtilement dans une conversation que ses remarques sexistes répétées s'apparentent à du harcèlement sexuel et que ça pourrait lui coûter sa place. Ou tu peux aussi lui offrir un magazine de cul pour  qu'il puisse un peu se branler si il est en manque