Reprise du message précédent :
D'abord un grand merci à tous pour vos réponses, c'est vraiment sympa ici  
 
Je vais répondre quasi message après message car je n'arrive pas à tous vous citer dans le même message    
 

 
J'ai cru lire ici que c'est quelqu'un qui revient de loin et qui a réussi à en sortir, avec plaisir s'il nous lit je suis preneuse de tous conseils ici.
 

 
J'ai bien essayé de lui faire passer ce message, peine perdue c'est inconcevable pour lui de sortir sans s'alcooliser. Il m'a dit une fois que quitte à ne pas boire il préfère rester chez lui, sinon "soirée de merde" ; De plus en société c'est plutôt quelqu'un de très ouvert, et lorsque très exceptionnellement il ne se sent pas de sortir -très très rare- ses potes l'appellent en lui disant qu'il manque à l'appel et il se laisse emporter par le groupe.
 

 
 
Effectivement avec son père nous avons essayé de faire passer le message par un ami très cher que notre fils aime beaucoup et qui est aussi son parrain, cet ami a bien mis le doigt sur le fait que le comportement du papa n'était en rien exemplaire et il s'est donc aussi adressé directement au papa, comme quoi certaines habitudes du soir en semaine n'étaient pas de bon augure, sur le moment le papa a semblé approuver mais dans les faits absolument rien n'a changé de ce côté là. Le papa aime trop ces moments là et ne veut (peut ?) pas s'en priver.
 
Les potes de beuveries, les vieux j'en ai touché un mot mais bon ils sont dans une habitude de vie... les jeunes effectivement je pourrai essayer d'en discuter mais pas facile de trouver les mots justes  
 

 
Complètement d'accord avec toi sur tout ceci. Même si nous sommes vraiment en très bons termes avec son papa, s'il y a bien quelque chose qui bloque entre nous c'est ce sujet... j'ai d'ailleurs arrêté d'en parler avec lui car il fait diversion systématiquement, par exemple il va minimiser en me disant que la veille par exemple notre fils n'a pas bu QUE de l'alcool, il a aussi bu un coca   Ou alors il va faire diversion en mettant en avant le fait qu'il donne entière satisfaction dans son boulot...
 
Comme répondu plus haut le parrain est intervenu, père et fils étaient sur le moment très attentifs mais dans les faits rien n'a changé.
 
J'ai déjà fait part de mes inquiétudes de maman à notre médecin de famille, mais je n'ai pas trouvé une écoute très bienveillante... il était pressé il faudrait peut-être que je retente ?
 
Incroyable mais non le papa va bien, il est même plutot encore bel homme (non non je ne suis plus amoureuse hein   ), mais je sais que ses Transaminases et ses Gamma GT sont assez élévées (je ne sais pas de combien) par contre je dois aussi lui tirer mon chapeau il a arrêté de fumer il y a un mois du jour au lendemain, alors qu'il fumait environ 10 cigarettes/jour en semaine et un paquet/jour le soir en week-end, il m'a dit tout simplement que ça ne lui disait plus rien et qu'il n'est pas tenté !
 
Pour la croisade personnelle (l'image est très parlante   ) tu as raison je dois essayer de ne pas trop interférer mais en tant que maman c'est terrible de voir son enfant s'enfoncer là dedans sans ne rien pouvoir faire  

 
Ta compassion me touche, il est vrai que je me dis parfois que peut-être une relation amoureuse sur la durée pourrait le faire changer. Pour le moment c'est plutôt des relations sans lendemain, il a pour lui le fait d'avoir beaucoup de succès auprès des filles, il est très ouvert et avenant, très drôle aussi, bref je ne vais pas dire que les filles lui courent après mais presque. Et comme dit dans mon post aussi, il tient énormement bien l'alcool, c'est déjà à la base quelqu'un de festif, l'alcool aidant cela amplifie ce côté enjoué.
 
Côté boulot tout se passe bien heureusement. Quand il bosse exceptionnellement le week-end il ne sort pas la veille au soir. C'est déjà ça.

 
Ca fait du bien de se sentir comprise  
Pour tout ce que tu écris je suis 100% d'accord, c'est pour cela que j'ai mis l'accent dans mon premier post sur cette relation de complicité qui s'est instaurée avec son père, "ça pue du cul" c'est l'expression qui va bien  
Car je sais bien que les soirées entre potes du week-end avec alcool je n'ose pas dire à profusion mais presque c'est de bonne guerre...
Les grands coups de pompe dans le cul du père, je suis montée au créneau à de nombreuses reprises mais le père se complait là dedans et a été très heureux de trouver un allié à l'heure de l'apéro quand il n'était pas au mieux, et maintenant le pli est pris... Une amie m'a dit un jour on dirait 2 copains de régiment    

 
C'est sûr qu'il voit certainement son père comme un papa cool, les amis de son père sont aussi ses amis, par exemple lorsqu'il fait une fête pour son anniversaire nous y retrouvons tous les amis de son père... en plus de ses propres amis.
Quant à moi je pense être une maman aimante, bienveillante, à l'écoute, certainement pas parfaite, mais j'essaie de faire au mieux. Je n'ai pas de souvenir de conflit à la maison, jusqu'à son départ à 18 ans l'entente a toujours été bonne, il a commencé à sortir au lycée mais raisonnablement.
 
C'est drôle que tu me parles de lui faire lire quelques pages ici, j'avais essayé d'y amener son père lors de l'une de nos discussions en tête à tête, en mettant l'accent sur la difficulté de s'en sortir malgré la volonté une fois que le constat est là ; il n'avait même pas voulu y jeter un oeil, faisant diversion une fois encore...

J'imagine que tes moyens d'action auprès du JAF sont limités, mais un petit courrier pour lui expliquer la situation pourraît peut-être suffire à secouer le prunier

 
Je ne sais pas s'il y a des gènes favorables à l'alcoolisme dans la famille, en tous cas les grands-parents paternels ne boivent que très très peu. Par contre il est vrai que les frères et soeurs du papa sont tous aussi dans le "systématique apéro qui traine" chaque soir, mais bon au moins leurs enfants n'y sont pas mêlés.
 
 
 
Les frères et soeurs sont tout aussi inquiets que moi mais en fait étant dans le déni il ne veut pas les entendre.
 
Récemment nous étions à une fête de famille un dimanche midi, notre fils a exagérément bu tout au long de l'apéro et du repas et n'était absolument pas en état de prendre sa voiture pour rentrer en fin d'après-midi, il a fallu batailler sec pour ne pas qu'il prenne le volant.
Lorsqu'à jeun le lendemain je lui ai dit que j'étais inquiète car jusqu'alors il m'avait toujours assuré ne pas prendre le volant en ayant bu, il m'a répondu :Le problème maman c'est que jusqu'à 1,8 ou 2 grammes on est conscient qu'on n'est pas en état de conduire, au delà de 2 grammes on se prend pour le roi du monde et on est persuadé qu'on peut conduire   Autant dire que cela ne m'a pas rassurée

 
Je vais essayer de trouver les tests en question et peut-être essayer de lui en parler déjà... Voir ce qu'il en dit.
 
En 2015 et en 2016, il a voulu se prouver à lui-même qu'il n'était pas dépendant et a donc arrêté de boire pendant tout le mois d'octobre. Il a réussi la première année, et la deuxième il a craqué une semaine avant terme. Il avait fait une croix sur toutes les sorties, s'isolait de son père à l'heure de l'apéro, et s'était coupé de ses potes, qui pourtant ne se gênaient pas pour le relancer et l'inciter à venir les rejoindre. Bref dur dur mais il l'avait fait !  
Cette année il n'en a pas parlé et je n'ai pas voulu aborder le sujet, j'aurais peut-être dû...
 
 

 
Oui voilà c'est là tout le problème. La prise de conscience. A la différence de son père qui a pris conscience mais qui se complait dans ce système, lui se voile la face... immaturité peut-être aussi ?
 
En tous cas merci à tous pour votre soutien et vos nombreux messages, ça fait vraiment du bien de se sentir comprise et soutenue.  
Par contre je continuerai à vous lire avec attention bien sûr et à vous répondre mais vous ne m'en voudrez pas je pense que je répondrai d'une façon plus globale à partir de mantenant car ça m'a pris la soirée    
 
Bon weekend tout le monde    
 
 

 
J'adore tes expressions  
 
Alors là j'avais pas pensé à ça... le JAF peut intervenir dans des cas comme ça ??

Un pote de plus qui vient de partir en partie à cause de l'alcool, j'suis dèg...
 
Je n'ai pas tout lu, mais à la maman qui exposait ses inquiétudes vis à vis de son fils... Une thérapie familiale dans un csapa, soit avec le fils et éventuellement le papa, ça pourrait être une idée, sans les forcer. Tu y vas toute seule dans un premier temps et rencontres quelqu'un qui va t'orienter...
 
Je viens de tester avec mes 39 ans, bah ça fait du bien, bah ça dénoue pleins de trucs. Mais surtout aucun forçage, juste à suggérer. Le premier rdv, j'étais sur la défensive en mode "qu'est ce que je fous chez un 'pédo psy' avec mes parents?". Le deuxième bien mieux mais toujours un peu de retenue.
 

gros +1 pour la thérapie familiale, c'est vraiment utile et ça peut être des thérapies assez courtes
ou alors thérapie systémique en individuel, ça marche bien aussi
 
et le père qui prend le fils comme confident c'est bien toxique, le fils est devenu co dépendant et a plongé lui même dans l'alcool ...
 
de toute manière si aucun des 2 n'a envie de changer tu es impuissante, règle de base
 

 C'est très court en général du genre 4 séances. (J'en suis qu'à la deuxième). Mais au delà d'être marrant car je l'ai pris comme ça au début, ça apporte des trucs hallucinants...

Sham? Demain y'a boulot, au dodo

Bravo à toi pouicky pour cette démarche, si seulement mon fils acceptait d'envisager cette approche....Je serais ok pour la thérapie familiale, mais encore faut-il que mon fils soit demandeur et fasse donc preuve de volonté pour arrêter... ce qui n'est pas d'actualité malheureusement...
 
Hier soir à 19h il me fait un sms pour me dire qu'il est chez des amis de son père (amis qui ont un grave penchant aussi pour la bouteille ), qu'il va passer me voir dans les 30 minutes, à 21h toujours personne... j'ai tenté de le joindre par sms et ai appelé 2 fois jusqu'à 23h30... pas de réponse... inutile de dire que je m'inquiétais... comme très souvent le dimanche je pense qu'il s'est alcoolisé l'après-midi et qu'il n'était plus en état de passer ensuite

J'espère qu'il va bien. Quelqu'un a des nouvelles ?  

Il a du se fourrer dans de belles galères ou ne plus avoir d'accès internet.
Quand il n'est "que" bourré, il poste ici.
 
J'espère n'être que mauvaise langue en disant ça

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Moi pas trop, il aurait vite remarqué qu'il me faut 5x plus que lui pour être pompette

Idem, les fois où j'ai dîné avec lui étant jeune adulte et n'ayant officiellement "aucun problème" avec l'alcool à l'époque ( ), c'était moi qui l'encourageait à nous resservir l'apéro avant de passer à table, à ouvrir une autre bouteille de vin et à sortir les digestifs en fin de repas.

Souvent pris avec mes parents beaucoup plus jeune (16/18) et par période c'était tous les soirs ; mais ce n'est pas ça qui m'a emmené là sans vouloir minimiser tout ça. Les beuveries entres potes par contre....... Je bossais aussi à côté quand j'étais au lycée le week end pour me faire un peu de sous, mais là c'était bière dès 6h du mat' pour suivre tout le monde et pour finir explosé en début d'après-midi à coups de ricard / fraise sans rien (pas de conso pendant le taf effectif, juste pendant les pauses et après). Ce n'étais pas un problème à l'époque, je n'avais aucun soucis à me passer de tout ça...

Chez des beaux parents,  pendant l'apero, j'allais en sred dans la cuisine me prendre un verre de rouge dans le cubi que j'avalais cul sec.
Je le faisais deux trois fois.

Je me suis jamais fait grillé.
Je me buvais souvent deux canettes dans ma voiture sur le parking avant de rentrer chez eux.
C'était y'a 10 ans

Bière ou vin, ça fait trop en quantité et en taille pour boire en loucedé.
J'avais toujours un flash de vodka ou de gin, alcools presque inodores (sauf qu'on se rend compte plus tard que l'alcool, ça sent l'alcool et que ça remonte de l'oesophage, quoiqu'on boive), sur moi pour m'en mettre un coup discret le moment opportun
 
C'était au plus fort de la très mauvaise période, là

On retombe vite bien bas avec cette merde quand même. Depuis un mois je suis à minimum 5/6 U par jour avec gros pic de conso le week-end. Faut vite que je me reprenne. Je redescend tout doucement aujourd’hui avec 4U pour le moment et j'en resterai là...Ca devient chaud au boulot en plus
 

Essaye de t'aménager trois jours successifs sans une goutte chaque semaine, je trouve que c'est un bon garde-fou pour empêcher que la conso monte en flèche.
C'est important de casser les habitudes.

En principe, on dit souvent que ces trois jours sont le degré zéro du sevrage, pour que le corps se déshabitue, que les symptômes du manque disparaissent.
Dans la réalité, je trouve ça très discutable, mais ça ne peut pas faire de mal, au contraire

Une unité depuis deux jours, je commençais à avoir le cerveau qui déconnais, je veux pas finir en léguman ,

Je préfère même pas évoquer mon cas. Mais je vais au boulot et je gère ce que je dois faire, c’est déjà ça

Ca commence à bien me faire flipper ca aussi les séquelles neuros

Déconnait comment ?

J'ai jamais eu particulièrement de soucis, sauf quand je prends des anxio en fait (enfin de perte de mémoire. Après le reste, je serais ptet beaucoup mieux sans alcool c'est sur)

Bon 7U (donc 2 à 8h..) jusqu'ici et il est 14h. Ce soir j'ai un apéro, je vais tenter de ne pas y boire. Je crois que j'ai moins de mal quand je suis entouré alors qu'avant c'était l'inverse...

J'ai entendu un médecin qui disait qu'après 40 ans, les séquelles neurologiques devenait presque irréversibles chez l'alcoolique ...

Et moi que passé 30 ans le corps commence vraiment à prendre cher. Je peux en parler

+1

Ca va, je n'ai pas encore 40 ans

Mon petit shop d'à coté ouvre à 15h30, vais-je résister à aller chercher mon kil de blanc  

Je payerai pour que le "shop" a côté n'ouvre qu'aussi tard mais non il est juste ouvert tout le temps
 
Le patron commence vraiment à capter, à midi il m'a sorti "vous ne travaillez pas cet aprem ?", ça me calmera peut-être un peu. Ou j'irais ailleurs.

s'il ouvre toute la journée c'est aussi pour que les alcoolos viennent se ravitailler à toutes heures, il est un peu mesquin de faire mine de jouer au père la morale.

oué, je pense qu'il a d'abord pensé aux alcoolo quand il a choisit les horaires d'ouvertures de son magasin

je suis arrivait à une conso plancher; 2 teilles de blanc/jour; répartie dur 9h environ; de dix heures du matin à 19h le soir; comme cela je peu faire des petits trucs à coté" je suis jamais bourré; et je vivote (gigote) un peu (en esprit), j'ai l'impression que cela me convient. et surtout je n'ai pas la gueule de bois les matins<;

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