Reprise du message précédent :
salut ,  
 
Apres avoir des reportages sur Maradona , celui récent sur pelé et  hier celui sur Platini de canal+  je me demandais si vous aviez des docus intéressant sur Cruyff  , dans l'idéal en francais ou en VOSTFR
 
merci

 
France 5 sur la destruction progressive de l'Irak
https://www.france.tv/france-5/irak [...] allie.html

Bonsoir,  
Je venais de me demander si il y avait un topic documentaires sur hfr, évidemment oui    
Du coup je pose mon drapeau    
Terminé à l'instant "la gloire de mon maire" sur lcp, sur lequel je suis tombée par hasard, je vous le conseille. Le format est très sympa, un maire explique son quotidien d'élu à son fils qui mène l'interview, c'est plein d'humour, et du coup certaines questions prennent une autre dimension du fait du rapport de filiation entre les deux.
J'ai trouvé ça fait de façon intelligente, et originale  

J'en ai vu un bout et ça avait l'air pas mal. Souvent sur LCP il y a des trucs de qualité.

 
 
J'ai vu il y a 2 jours For Sama. Je suis étonné de n'en voir aucune mention ici. Vu il y a 2 jours oui, car il m'a fallu ce laps de temps pour réussir à le digérer et à venir ici en parler...
 
C'est le documentaire le plus puissant qu'il m'ai été donné de voir.
 
 
C'est une lettre ouverte de la réalisatrice,Waad Al-Kateab, à sa fille Sama qui vient de naître à Alep alors que la guerre civile fait rage. Waad commence a filmer lors de la révolution des étudiants d'Alep où elle rencontre le futur père de Sama, alors jeune médecin. Elle filme alors ces 5 années de guerre dans sa ville mais surtout dans l'hôpital de son (futur) mari. Sama, elle naîtra un an avant la fin du siège de la ville.
 
C'est vraiment très dur à regarder tant la violence est présente. Elle est montrée très crument. C'est ce qui fait la force du film, on est avec eux dans cette horreur. Attention, ce n'est pas du voyeurisme, on reste das l'humain (car oui, il y a de l'humain, et heureusement, dans ces horreurs) et il est essentiel de voir ces images.
Ça fout vraiment une claque et on se demande comment le monde peut laisser ces horreurs se produire. Impossible de ne rien ressentir après ce film. A la terreur suit la colère puis la tristesse, un peu de joie aussi, puis du désespoir et de l'espoir, mais surtout de la colère.
 
A ceux qui pensent encore que c'est bien de refouler les réfugiés Syrien et de partout ailleurs : Allez bien vous faire enculer. (je prends les quelques jours de TT sans souci)

 
Il est dans ma liste des docus à voir depuis un certain temps, dispo sur Amazon Digital. Tu l'as vu oú?

IL est au programme du festival des droits de l'homme : https://www.cinemutins.com/festival [...] de-l-homme

Incroyable Pour Sama. Je pense que c'était limite mieux que je sois pas informé du niveau de violence omniprésente qui traverse le film parce que j'aurais pu passer à côté et quelle perte. Et d'accord avec ta conclusion.

J'ai éclaté en sanglot à ce moment là... J'étais en apnée totale pendant toute la scène...

 
Merci pour cette recommandation qui m'a donné envie de regarder le film hier soir.
 
Effectivement, on est devant un témoignage bouleversant par son authenticité de ce que signifie l'horreur de la guerre au quotidien. Le courage et l'abnégation des protagonistes ne peuvent que forcer l'admiration. Je reconnais à ce documentaire un message humaniste puissant et sincère dans son hommage à la solidarité dans un contexte dramatique.
 
Cependant ces qualités sont entachées par un défaut qui m'a quand même un peu gêné : le contexte géopolitique est très peu abordé. Le film donne l'impression que la population civile d'Alep est continuellement attaquée par deux ennemis, les forces de Bachar El-Assad et les russes. Il n'est jamais fait mention des rebelles islamistes armés qui sont aussi un acteur essentiel du conflit, me semble-t-il.
 
Je précise que je fais ce constat sans aucun parti pris, j'aurais juste souhaité un peu plus de détails sur la situation à Alep. Mais j'admets que la vocation première de ce documentaire est de se concentrer sur le drame humain et qu'il s'avère redoutablement efficace sur ce point.

Je vais le regarder, vous m'avez donné envie
 
Je pense qu'il faudrait montrer ce genre de documentaire aux va-t-en-guerre qui fantasment sur les militaires et leur armement et y voient un substitut à leur misérable pénis La réalité de cette guerre ce n'est pas une chouette partie de paintball, c'est un enfer pour les gens qui la subissent.

Il y est mentionné au moins 2 fois, il me semble, qunils subissent les attaques des russes et d'ISIS. Mais oui, ce n'est pas le sujet du film, on est sur ceux qui subissent et peu importe la marque de l'obus quand tu as 6 ans et qu'il tue ton petit frère.

Merci pour le lien
Par contre ça me met « vidéo privée »

Pour trouver des docus, il y a https://sepiasearch.org/ qui est le moteur de recherche du réseau Peertube.
Plusieurs résultats pour big Pharma : https://sepiasearch.org/search?sear [...] tch&page=1

Ce soir sur Public Sénat à 21h, un documentaire inédit sur Simone de Beauvoir, même collection que Aron et Camus    
https://www.nouvelobs.com/videos/x8 [...] imani.html

 
de ton comm je m'en vais pour un re-visionnage

Magnetic - La nuit de la glisse / Netflix
 
Surfeurs, skieurs, vttistes  

El Pepe, Una Vida Suprema; Emir Kusturica – 2018 (Dispo sur Netflix)
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt8900434/
 
Netflix est le distributeur international pour le documentaire qu’il a réalisé sur José Alberto "Pepe" Mujica Cordano, qui le suit à la fin de sa présidence de l’Uruguay en 2015.
 
Pepe Mujica était tout d’abord un des leader de la guérilla des Tupamaro, mouvement de gauche Uruguayen, qui combattait les groupes d’extrêmes droites et aidait à la lutte sociale. Les dictatures militaires poussées par les Etats-Unis dans les années 60/70 en auront raison. Pepe est emprisonné en isolement pendant 13 ans, sa compagne combattante, Lucia Topolansky, également. Libéré en 1985, il reprend la lutte politique et pousse son programme socialiste de plus en plus haut dans les échelons du pouvoir jusqu’à être élu président en 2010. Souvent surnommé le président le plus pauvre du monde, c’est quelqu’un de profondément humain qui a aidé à transformer l’Uruguay en un pays beaucoup plus prospère et équitable.
 
Kusturica retrace assez peu la vie de Pepe, construisant son documentaire autour d’entretiens avec lui, sa femme et quelques amis de la résistance qui ont survécu jusqu’alors. Il capture les paroles pleines de sagesses de ce président qui cherche à travailler autour du Capitalisme pour pousser un programme socialiste d’aide aux plus pauvres, d’indépendance alimentaire et financière vis-à-vis des instances internationales, mais plus que ça, profondément humain et amoureux pas seulement de sa femme mais également des autres. Son histoire dans la résistance est construite assez bizarrement, utilisant les images d’archives… du film de Costa-Gavras Etat de Siege de 1972 qui traitait justement de cette guérilla armée. Puis ensuite à travers quelques rencontres marquantes de sa présidence, mais surtout une discussion entre Emir et Pepe. Il y a une grande sagesse qui transparait chez cette homme, qu’il dit issu de ses années d’isolement en prison où il a rencontré la mort plusieurs fois.
 
C’est une approche assez intime entre le réalisateur et son sujet, une ode à un homme qui s’est consacré aux autres toute sa vie, regrettant un peu à la fin de sa vie de ne pas avoir pris le temps d’avoir des enfants. Pour qui ne connait Mujica c’est vraiment à voir, pour qui le connait déjà, il est toujours aussi captivant à écouter.
 

 
TLDR#: Une lettre d’amour à un grand homme, un sage de notre époque qui en manque cruellement    
 
Pour ceux que ça intéresse :
- Le très bon film de Costa-Gavras avec Yves Montand, Etat de Siege : https://www.imdb.com/title/tt007095 [...] flmg_dr_22
- Le Wikipedia sur Pepe Mujica : https://www.imdb.com/title/tt007095 [...] flmg_dr_22

Vu egalement sur Netflix:

Made You Look: A True Story About Fake Art, Barry Avrich - 2020

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt119947 [...] _sr_srsg_0

Une des plus grosses affaires Américaines de faux tableaux revendus par une galerie New New-yorkaise sur plus d'une dizaine d’années. Les faussaires travaillaient plus particulièrement sur le mouvement expressionniste abstrait Américain des années 50, 60 et donc des artistes comme Pollock, Rothko ou encore Motherwell. Assez intéressant pour l'aspect psychologique de certains intervenants, incapable de remettre en cause leurs jugements initiaux. Ca m'a un peu rappelé certains éléments du bouquin Blink, de Malcom Gladwell. Artistiquement parlant, un très beau travail de copie d'un professeur de Mathématique d'origine Chinoise qui vivait dans le Queens  

Approche trop américaine à mon goût pour le docu qui étire bien trop sans raison et un certain nombre d'entretiens sans grand intérêt, mais ça se laisse regarder agréablement, l'affaire étant intéressante.

Gros plan sur Lino Ventura (1982) - Les archives de la RTS (50mn-Interview)
https://www.youtube.com/watch?v=L3wtz1GUZVs

La chaine youtube de Arte:
 
La vie ailleurs ? | L'odyssée interstellaire | Episode 1 | ARTE
https://youtu.be/q4RZ7J2wV7g
 
J'adore ce genre de documentaires, il y a également les autres épisodes disponibles.

Double-bill des plus étonnantes l’autre soir. Une restauration d’un documentaire d’expédition vieux de quasi un siècle et un regard intimiste sur Reinhold Messner par Werner Herzog. Mon attrait pour les montagnes me poussent à l’exploration de documentaires reculés des archives cinématographiques    
 
The Epic of Everest, J.B.L Noel – 1924 (Dispo sur Mubi France)
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt0219671/?ref_=nv_sr_srsg_0
 
On pourrait tant dire. En 1924, les Britanniques lancent une nouvelle expédition pour essayer d’atteindre le sommet de l’Everest. Le travail de cartographie de la zone à la fin du 19eme siècle a montré que c’est le pic le plus haut du monde. A cette période, l’Alpinisme Anglais domine le monde. Cette expédition deviendra célèbre pour la mort de George Mallory et Andrew Irvine qui disparurent de vue à quelques 150 mètres du sommet. On ne saura jamais s’ils l’ont atteint. De nombreuses recherches ont eu lieu depuis pour essayer de retrouver l’appareil photo que Mallory portait pour espérer y trouver la réponse. Pour les amateurs de romans graphiques du Soleil Levant, ca vous rappellera l’histoire qui entoure Le Sommet des Dieux, le chef d’œuvre de Jiro Taniguchi.
 
On est donc en présence du documentaire muet sur l’expédition, dont je n’avais jamais entendu parlé. Les pellicules furent restaurées par la BFI il y a quelques années et le film fut remis en musique avec de nouvelles compositions. Visuellement c’est très beau surtout les 2 premiers tiers avec cette marche de plusieurs centaines de kilomètres à travers le Tibet, l’expédition étant passée par Yatung, Shekar Dzong puis Rongbuk pour cette arrivée dans la vallée de l’Everest avec ses formations glaciaires absolument incroyables (mais dont le réchauffement climatique n’aura laissé que peu de traces). Les moyens de l’époque limite les prises de vues de l’ascension qui se limite au dernières 20 minutes avec un téléobjectif de l’époque, mais ca reste tout de même assez époustouflant.
 
Un aspect ethnologique également sur la « représentation » des peuples Tibétains et cette vision de l’homme blanc impérialiste de l’époque. C’est assez stupéfiant de ce replonger dans cette page d’histoire vieille de quasi 100 ans. C’est assez lent, et ça intéressera un groupe réduit de personnes, mais pour ceux-là, foncez!
 
TLDR# : Pour l’histoire avec un H majuscule de cette expédition pour gravir Chomolungma  et des paysages qui ont disparu sous l’effet du réchauffement climatique!    
 
NB : Pour ceux que l’Histoire intéresse :
- George Mallory : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Mallory
- Andrew Irvine: https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Irvine
- Plus de détails sur l’expédition: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] st_de_1924
 
Werner Herzog est un réalisateur que je porte dans mon cœur. Il a une faculté incroyable pour capturer l’âme humaine aussi bien dans ses films que dans ses documentaires. Il y a actuellement une énorme rétrospective de son travail sur MUBI ce qui me permet d’explorer certaines réalisations que je ne connaissais pas. Montagne toujours, direction Gasherbrum!
 
Gasherbrum, Der Leuchtende Berg ; Werner Herzog – 1985 (Dispo sur Mubi FR)
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt0087317/?ref_=nv_sr_srsg_0
 
Reinhold Messner est sans doute le plus grand Alpiniste de l’histoire humaine. Pedigree incroyable, caractère tout autant, il lance en 1984 une expédition avec Hans Kammerlander pour réaliser une prouesse encore jamais faite à l’époque, enchainer deux sommets a plus de 8000 mètres sans oxygène et en totale autonomie. Direction le Gasherbrum 1 et 2 pour cette prouesse.
 
Werner suit donc la marche d’approche de ces deux Alpinistes et leur expédition, capturant au passage quelques magnifiques plans de montagnes et de ses vallées superbes du Pakistan, mais surtout cherchant à comprendre Messner et ce qui le pousse à poursuivre cette quête qui flirte sans cesse avec la mort. Le documentaire est principalement une longue discussion avec Reinhold sur sa vision de l’alpinisme et cette force créatrice artistique qui lui fait « dessiner » puis gravir des lignes sur ces faces immenses de roches et de glaces, sur son rapport à la vie et à la mort, sur cette énergie vitale qui semble en fin de métrage les rassembler. C’est extrêmement intéressant à écouter, fascinant d’intelligence et de philosophie, et très touchant surtout quand il parle de son frère.
 
La scène du massage de Meissner par l’un des Sherpas est absolument poilante et permet d’alléger cette charge émotionnelle qui s’intensifie au long du métrage. Un travail de documentation absolument fascinant où l’expédition ne devient qu’un prétexte pour discuter et « capturer » Messner.
 

 
#TLDR : Documentaire d’une force émotionnelle incroyable qui interroge Reinhold Messner sur sa vision de l’alpinisme et de sa vie d’explorateur. L’expédition n’étant que secondaire…    
 
NB : Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce monument Italien :
- Reinhold Messner: https://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhold_Messner

Ce post    

J'avais vu un très bon docu sur Messner dont je ne sais plus le nom, ça semblait fou la mort de son frère alors qu'ils étaient ensemble, tu dois bien t'en vouloir par la suite.

+1 !

Hier, sur le topic cinema, j’évoquais Gainsborough pour les visuels agricoles de The Enigma of Kaspar Hauser. Aujourd’hui, on va rester dans la peinture classique avec John Martin, peintre Britannique de la fin du 18ème siècle qui peignait d’immenses scènes bibliques comme le célèbre The Great Day of his Wrath, une représentation sur toile de la fin du monde.

En 1991, la première guerre d’Irak prend fin, après l’invasion du Koweit puis la contre-attaque Américaine, le pays est laissé à feu et à sang avec les pipelines et derricks de pétrole brulant aux quatre coins du pays. Werner Herzog, toujours lui, est là pour capturer ça. Impressions  

Lektionen in Finsternis, Werner Herzog – 1992 (Dispo sur Mubi FR)

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt0104706/

Le documentaire quasi muet, présente en dix sections les ravages de cette guerre sur le pays. Quasi aucune parole, si ce n’est quelques interventions de Herzog qui présente de sa voix grave et monotone le contexte de ce que l’on voit, filmé en 35mm avec une camera embarquée dans un hélicoptère qui parcourt lentement ce paysage apocalyptique où le monde brûle, la terre et la nature sont noires et les brasiers à perte de vue. Là-dessus, Herzog y appose des musiques symphoniques (Mahler, Wagner, Prokofiev…) qui font résonance parfaite avec ces images de la fin du monde.

C’est une expérience quasi mystique, des images bibliques réelles de la folie des hommes, de la destruction d’un pays pour ce liquide noire qui pourtant reflète le ciel et se prétend eau quand il ravage un des parcs naturels des lieux. Ce magma poisseux recouvre tout, ne laissant aucune trace de vie, dans ces fournaises où les pompiers essaient de contenir la fureur de la Terre
C’est incroyablement et tragiquement beau. L’adéquation entre la musique classique et les images est d’une force émotionnelle incroyable et ça laisse le spectateur effondré, plein d’une tristesse sur notre folie et notre destruction. C’est profondément marquant, un peu comme un Koyaaniqatsi de Godfrey Reggio en ce temps, mais avec une force émotionnelle exacerbée. C’est la fin du monde dont on est témoin!

TLDR#: Magistral, je n’ai pas d’autres mots. J’ai trouvé ça visuellement bouleversant  

Je vous laisse sur ces deux images tirées du documentaire, Martin avait vu juste!

Merci pour ces recommandations et tes avis détaillés qui donnent absolument envie de les regarder    

docu intéressant, Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=Vf9EbpzDvoY

Elvis Presley: The Searcher dispo sur Netflix, Super docu (HBO) sur le King et notamment ses influences, qu'on aime ou pas l'artiste (perso je connais mais sans plus), c'est franchement intéressant !

Wild Wild Country; Maclain Way, Chapman Way - 2018 (Dispo sur Netflix)

IMDB: https://www.imdb.com/title/tt7768848/

Visionnée sur 3 jours, la série documentaire sur >6.5 heures sur le culte Osho/Rajneesh et plus particulièrement sa période Américaine dans l'Oregon. Netflix oblige, le sujet est sérialisé à outrance, s’étendant sur une vraiment longue durée avec facilement 15 a 20 minutes de vide dans chaque épisode et des entretiens sans intérêt, surtout avec nos amis rednecks Ricains. Ça suit ce mouvement religieux qui déplace son Ashram de Pune, Inde vers l'Oregon dans un ancien ranch avec 260Km2 de terrains autour, la construction/développement d'une nouvelle commune au début des années 80, et l’émergence de conflits avec les locaux, l’état de l'Oregon puis le gouvernement Américain.

Ça semble intéressant au premier abord, avec quelques intervenants de qualité, mais le probleme survient quand on commence à lire et se renseigner un peu. Et là, tout l’édifice documentaire s'effondre. Beaucoup d'éléments dans le docu sont manquants/faux notamment d'un point de vue chronologique, ce qui change totalement la perception des faits. En gardant les dates très vagues, il y a pas mal d'éléments qu'on comprend du docu qui s’avère faux au niveau enchaînement. Et le passé de Rajneesh n’étant pas présenté, ni l'aspect Indien vraiment traité, ça donne vraiment une fausse impression sur ce qui s'est déroulé.

Je sais pas comment ça avait été reçu a sa sortie, mais très bien noté sur IMDb. Pour un "documentaire", c'est assez dommageable comme démarche. Dommage car énormément d'images d'archives et des entretiens avec 3 anciens adeptes vraiment bien menés mais la découverte à posteriori que ce "documentaire" est plus que bancale détruit beaucoup de l’intérêt du visionnage.

La lecture du Wiki à la place est conseillée ou alors après visionnage pour comprendre l’écart avec la réalité:
 - Bhagwan Shri Rajneesh : https://en.wikipedia.org/wiki/Rajneesh

Intéressant, j'avais trouvé ce docu pas mal du tout sur Netflix (et l'histoire assez hallucinante !) mais je n'étais pas renseigné sur les approximations que tu évoques.

Je n'aurais pas cru rester accrochée à un docu sur les cheeleaders mais pourtant Cheer sur Netflix est hyper prenant.
C'est une docu série en 6 épisodes autour de la préparation de l'équipe de Navarro College au Texas pour le championnat national de Daytona.
Si vous pensez juste voir des jolies nénettes agiter des pompons, passez votre chemin. Ce sont des athlètes de haut niveau, qui s'infligent un entraînement physique et mental intensif. L'épreuve (full out) du championnat dure 2'15, est d'une difficulté acrobatique ahurissante et on les voit s'y préparer pendant des mois.

Je ne sais pas si deja passe, mais un documentaire tres interessant sur le "blob", le Physarum polycephalum: https://www.youtube.com/watch?v=khMRjkUkhiA

Les Oscars sont parfois des bons guides pour des découvertes de documentaire, la catégorie étant souvent plus internationale que le reste de la sélection. En 2017, JR et Agnès Varda sont en compétition avec leur documentaire Visages Villages, un vrai beau documentaire qui réunit deux générations d’artiste talentueux. Mais l’Oscar leur échappe pour une réalisation Américaine, sur le dopage sportif. Direction le soleil, mais irons-nous jusqu’à nous brûler les ailes?    
 
Icarus, Bryan Fogel – 2017 (Dispo sur Netflix)
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt6333060/
 
Le documentaire commence comme un "ego-trip", le réalisateur se mettant en scène. Après avoir fini la Haute-Route, une très dure course cycliste amateur en France, il réalise que l’écart de performance avec le groupe de tête lui suggère qu’il y du dopage même à ce niveau. Il décide alors de suivre un programme de dopage et voir si on peut rester indétectable. Je ne suis pas un grand fan de ce type de démarche qui a explosé depuis le Super Size Me de Morgan Spurlock il y a maintenant 17 ans. L’intérêt de Icarus provient du fait que cette démarche initiale se retrouve complètement chamboulée par des évènements internationaux, ou comment faire un docu sur ce qu’on avait pas prévu!
 
Pour son programme de dopage, Bryan Fogel se retrouve en contact avec Grigory Rodchenkov qui est le directeur du labo international anti-dopage qui se trouve à Moscou. Peu de détails sur le programme en lui-même et comment on peut échapper au dopage, le documentaire survole tous ces aspects scientifiques. Au même moment, le dopage institutionnalisé des athlètes Russes est révélé par un journal Allemand. L’affaire prend une ampleur sans précèdent et Rodchenkov signale à Fogel que l’étau se resserre autour du laboratoire et que les pressions Étatiques augmente. Rodchenkov fuiera la Russie pour trouver refuge avec Fogel qui le mettra sous protection policière du FBI. Certains directeurs du labo meurent mystérieusement. Rodchenkov dans un article du NYT révélera alors ce qui deviendra le plus gros scandale moderne de l’histoire du sport, le programme gouvernemental de dopage des athlètes Russes depuis les années 80 et notamment les JO d’hiver de Sochi qui verront les Russes dominer la scène internationale, puis la pseudo-radiation aux JO de Rio qui sera finalement annulée au dernier moment. Le dopage est endémique dans tous les sports professionnels et il est apparemment très simple de contourner les tests. Après tout, pourquoi demander du fair play quand on peut faire de l’argent à tous les niveaux sur des compétitions truquées…
 
Le documentaire est intéressant pour ce revirement à mi-parcours et cet ancrage historique qui dépasse complètement le réalisateur. Après, est-ce que ça vaut un Oscar, je ne pense pas car la première partie est assez vide. A voir néanmoins pour la personnalité assez hilarante de Rodchenkov.
 
TLDR#: Pas un grand documentaire, mais une construction intéressante avec un changement à mi-parcours sur ce qui aurait été sans cela un naufrage. Rodchenkov sauve le show!    

J'ai vu "Icarus", c'est vraiment génial !

 
Non

Pareil j'ai bien aimé mais effectivement surtout pour le changement d'orientation du docu qu'on ne pressentait pas ! Pour le reste, on apprend pas grand chose non plus quand on s'intéresse déjà au sport.

Grassroots - Ceux qui votent
 
Un film de Eric Wittersheim / Blacksand Association
 
Sous-titres disponibles dans les paramètres de la vidéo.
 
Avril 2002, quelques jours avant les élections, à Port-Vila, capitale de la République du Vanuatu. Ici, la campagne ne se déroule pas à la télévision, mais dans la rue. Le film donne la parole à l'électorat de base et à certains des partis nouvellement créés. Parmi eux, le NCA de Sabi Natonga, un jeune leader impitoyable qui revendique le soutien des nombreux migrants venus de l'île de Tanna.
 
Loin de l'image exotique qui entoure souvent le Vanuatu, ce film nous plonge au cœur de la vie politique de ce petit archipel du Pacifique.
 
 
https://vanua.tube/videos/watch/94c [...] cf4b9da17b

drapal@@gregouf