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[Topic Unique] Vos documentaires préférés

n°70306388
Dintr-un l​emn
in medio stat virtus
Posté le 20-03-2024 à 10:46:27  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Oui c'est vrai :jap:

mood
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Posté le 20-03-2024 à 10:46:27  profilanswer
 

n°70306406
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 20-03-2024 à 10:49:44  profilanswer
 


 
Mais les deux visionnages sont essentiels, mais tous deux tres difficiles  :jap:


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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70406518
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 07-04-2024 à 13:07:59  profilanswer
 

Période peu propice aux visionnages, trop de choses dans une vie dissolue. J’ai néanmoins réussi à regarder deux documentaires devant un grand saladier de noix à éplucher. Qui a dit que seules les femmes étaient capables de faire plusieurs taches en même temps!  [:mrk8]  
 
One More Jump, Manu Gerosa – 2019 (Médiathèque)
 
https://i.ibb.co/FswS8r0/One-More-Jump.jpg
 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt11146570/
 
L’affiche du métrage laisse à penser à un film sur le parkour dans la bande de Gaza. Un jeune groupe qui court à travers les rues, des jeunes gens qui virevoltent dans les ruines de ce qui semble être les restes d’une station balnéaire. On suit Jehad, athlète Gazaoui, qui s’occupe de sa famille, et qui bloqué entre les murs de cette prison géante rêve d’évasion et de liberté pour aller pratiquer en Europe, lieu "idyllique".  
 
En parallèle, Abdallah, un ami de Jehad a réussi à obtenir le précieux sésame d’un visa Schenghen et est parti en Italie, où il survit en marge de la société, s’entraînant quotidiennement et espérant un jour percer dans son sport. Et le documentaire se construit autour des rêves de ces deux jeunes hommes, des leurs illusions et de ce parallèle dans ces lieux différents. Jehad rêve à son Visa et au départ, Abdallah rêve de s’en sortir et de pouvoir inviter sa famille à le voir en Europe, et pouvoir reconnecter avec ses amis pour leur dire que le rêve est possible.
 
Le final en crève-cœur, avec Jehad dans un encadrement de fenêtre de ce bâtiment en ruine, et ce texte qui apparaît tel un marteau insensible pour écraser les destins. Dur documentaire, sur des vies d’espoirs brisés. Encore plus actuel aujourd’hui avec la situation qui s’y déroule. On ne réalise pas toujours la chance incroyable d’être né dans le bon pays, plein d’opportunités, une piqûre de rappel intéressante de par sa construction.
 
Braguino, Clement Cogitore – 2017 (Médiathèque)
 
https://i.ibb.co/DbvLw10/Braguino.jpg
 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt7290768/
 
Direction la Sibérie Orientale, perdu dans la taïga, au bord d’une rivière où vit la famille Braguine. Une vie en isolation dans la nature, un respect des ressources qu’elle offre et l’idée de ne pas prendre plus que ce qu’elle ne peut régénérer. Les prémices du documentaire, aux visuels assez magnifiques dans ces immenses forets et ce fleuve qui permet de se déplacer aisément, font un peu penser à un Walden slave, qu’aurait pu écrire Henry David Thoreau. Mais dans ce retour à la nature, dans ce lieu reculé, se trouve également un conflit avec l’autre famille qui partage le lieu, mais pas les mêmes valeurs. Le lieu commun, une ile de l’autre côté de la rivière, qui permet d’abriter les enfants des attaques d’ours pendant que les adultes travaillent aux champs ne semble presque plus un terrain neutre, surtout qu’il sert à l’arrivée de braconniers en hélicoptère.
 
Documentaire très particulier, du français Clement Cogitore, qui de par la situation et son hébergement chez les Braguine, ne peut documenter qu’une des faces du conflit. Le lieu est idyllique et visuellement superbe, avec ses enfants blonds qui sont dans la nature et jouent à être des ours, mais les maux de la société moderne sont venus l’envahir. C’est assez succinct dans l’histoire et c’est plus une atmosphère particulière au lieu qu’on viendra y chercher. Il y a un très long entretien avec le réalisateur sur le DVD qui vaut la peine d’être vu dans lequel il explique la genèse du projet  mais également tous les non-dits et le parti pris scénaristique choisi qui décontenance pas mal, car il laisse un sentiment d’inachevé.
 
Très intéressant, ça m’a captivé tout en me laissant frustré de par sa trop grande brièveté.  [:aaaaze:1]  
 
 


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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70408010
armageddin​don
Posté le 07-04-2024 à 17:54:14  profilanswer
 

Le siècle des couturières :
https://www.france.tv/documentaires [...] ieres.html
 
https://www.cine-dossiers.fr/wp-content/uploads/2022/10/Le-sie%CC%80cle-des-couturie%CC%80res.jpg
 

Citation :

C’est l’histoire de nos grands-mères ou de nos arrières grand-mères, que nous avons voulu
raconter. Au milieu du XIXe siècle, les femmes qui depuis toujours cousaient, filaient, tissaient,
ont massivement rejoint les usines textiles. Partout en France, du Nord à l’Alsace, de l’Aube à
l’Isère, les générations se sont succédé dans ces immenses fabriques, vite surnommés “les
cathédrales du textile”. Cette histoire concerne tant de familles… Elle a été vécue par l’une de
nos grands-mères, elle s’appelait Gilberte Chaumonot et était entrée à 14 ans à l’usine. Quand
elle évoquait ses souvenirs d’ouvrières, elle était très émue et loin d'imaginer qu'ils pourraient
un jour devenir le sujet d’un documentaire…
Qu’elles aient été couturières à domicile, fileuses ou tisserandes, ces millions de femmes ont
disparu de notre mémoire collective. Le monde ouvrier a toujours été associé aux hommes.
Les femmes sont restées invisibles. Nous voulons, à travers ce film, raconter leur histoire si
longtemps occultée et leur rendre la parole. De mères en filles, elles ont subi les mêmes
injustices.
Pour des générations d’ouvrières, l’usine n’a jamais été un choix mais une nécessité. Avant la
révolution industrielle, les revenus du père suffisaient à nourrir sa famille, mais dès le milieu
du XIXe siècle, les femmes et les enfants pour échapper à la misère, durent aussi travailler. A
cette époque, le code civil considère les femmes, mêmes mariées, comme d'éternelles
mineures. Elles sont soumises à l'autorité absolue du père ou du mari. Leur salaire est de
moitié inférieure à celui des hommes. La loi précise qu’il n’est qu’un “revenu de complément.»
En 1900, le secteur textile rapporte plus que le charbon ou l’acier. Une réussite liée au prestige
de la mode française. Paris compte alors 80 000 couturières à domicile. Dans leurs
mansardes, ces couturières, payées à la pièce, doivent travailler jour et nuit pour échapper à
la misère. Longtemps, elles accepteront leur sort en silence.
Mais l’histoire que nous voulons raconter est aussi celle d’une émancipation. Ces femmes
n’ont pour seuls atouts que leur courage et leur habileté. La couture, pour les plus audacieuses
et les plus talentueuses, est un formidable moyen de promotion sociale. C’est l’un des seuls
domaines où les femmes peuvent devenir patronne. Telle Herminie Cadolle, qui au tournant
du siècle libère les femmes du corset en inventant le soutien-gorge, cinq générations plus tard,
Patricia Cadolle qui dirige cette maison, nous a raconté cette incroyable histoire.
Mais au-delà de ces réussites individuelles, il faut attendre la fin des années 60, pour que les
femmes du textile avancent unis. Mai 68 à Roubaix ne ressemble en rien aux événements
parisiens, c’est ce que nous raconte Marie-Colette Patin, jeune déléguée syndicale. Pour elle,
comme pour des milliers d'ouvrières trop longtemps soumises à leur mari et à leur patron, c’est
une extraordinaire prise de conscience : Elles sont alors bien décidées à vivre et à travailler
autrement…


 
Le fameux c'était mieux avant. [:empificator:5] L'église qui se faisait un petit billet avec les couvents usines. :)


Message édité par armageddindon le 07-04-2024 à 18:00:43

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When a man lies, he murders some part of the world.
mood
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Posté le   profilanswer
 

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