Reprise du message précédent :

Le monde du non-A, je l'ai lu quand j'étais ado, je devais avoir 13 ou 14 ans.
J'ai rien capté du début à la fin. Et quand j'ai lu la postface, tout m'est apparu d'une limpidité totale    
Ou presque.

C'est très "concept".

Je vais bientôt lire H2G2 ça à l'air très fun

La seule trilogie en 5 volumes !

 
C'est comme on lit partout : fun, avec un humour très british (enfin autant que possible pour un livre traduit. )  
C'est comme Pratchett, faut trouver le bon moment pour le lire, et là c'est top.

 
Ca il faut que je lise aussi

Ils ont fait de gros efforts sur la traduction je trouve. J'ai beaucoup aimé le premier.
En revanche, j'ai détesté le second, au point que j'ai pas eu envie de continuer

 
J'adore le film mais le livre... en VF c'est ma pire expérience de lecture SF quasiment. L'écriture est juste atroce. Le fond est pas mauvais certes (quoique douteux par moment quand on s'éloigne de la science), mais bon.

Bon, j'en suis à environ 40% du premier bouquin de la trilogie The Night's Dawn de Hamilton (The Reality Dysfunction) et euh

OK, merci à vous, ça me rassure

Ce soir j'ai regardé le film L'Agence, qui était diffusé sur la RTS (TV suisse). Je n'avais jamais entendu parler de ce film, et je l'ai adoré dans l'ensemble, malgré le côté naïf typique du cinéma américain grand public. Et que m'annonce le générique de fin ? Oh, c'est tiré d'une nouvelle de Philip K. Dick : L'ajustement ! Je m'étais dit vers le milieu du film que ça faisait très Philip K. Dick comme histoire, et pourtant je ne pense pas avoir lu la nouvelle.  
 
Décidément, 9 fois sur 10 quand je suis captivée par un film il est adapté d'une nouvelle /d'un roman de Philip K. Dick ou de Stephen King ! Et parfois, comme ce soir, je ne le sais même pas au départ !  
 
Pour ceux qui ont lu la nouvelle et vu le film : la fin est-elle la même dans les deux ? Je veux dire :
 

fini Terminus les étoiles
je m'attendais vraiment pas à ça, mais plutôt à un classique un peu poussiéreux vu la date. Je savais pas que c'était si connu (je connaissais pas quoi ). J'ai mis du temps à accrocher, ça part vraiment dans tous les sens, les dialogues fusent, les situations se retournent, c'est presque psychédélique avant l'heure    
ça m'a fait penser à du Dick pour les dizaines de trouvailles, et aussi à du Simmons, pour l'univers baroque.
 
vraiment surprenant comme bouquin.

http://www.actualitte.com/les-mais [...] -51682.htm
 

Allez, hauts les coeurs ! Une adaption de The Man in the High Castle de PKD en vue ?
http://www.theregister.co.uk/2014/ [...] n_studios/
 
Sinon, après m'être enfilé 3 bouquins de Stross d'un coup Singularity Sky, Iron Sunrise et The Rhesus Chart, je suis retourné à David Brin et son deuxième cycle d'Uplift.
Ben c'est lourdingue en comparaison.
Mais son univers est toujours sympa à découvrir.

J'ai pas l'impression que la SF anglo-saxonne se porte mal. C'est surtout les éditeurs français de SF qui vont mal. Vu leur politique tarifaire insultante pour le lecteur, ça ne m'étonne pas plus que ça.

Je me faisais la même remarque.
"Lune d'encre a du mal à vendre ses bouquins".
20€ les 300 pages  

Ou l'Atalante, qui multiplie les volumes des Harrington là où ça n'a pas lieu d'être... en plus d'avoir l'exclu et donc d'interdire de fait la parution en livre de poche.

On critique pas l'Atalante

Je pense que l'augmentation des prix est une conséquence des mauvaises ventes et non la cause  

http://www.telerama.fr/livre/la-sc [...] 115187.php

Titre de l'article: La science-fiction n’a-t-elle plus d’avenir ?
En tete de l'article : Dragons, elfes, extraterrestres ne font plus vendre de livres. Simplement démodés ou trop anxiogènes pour l'époque ? Face au désamour de la SF, les éditeurs passionnés luttent et se réinvente

Edit : le pire est que le journaliste est écrivain de roman policier

Ils comptent sur une faible élasticité-prix des bouquins ?
Et sur les fidèles...mais ça ne marche qu'un temps...

 
D'ailleurs chose étonnante (ou pas) le policier se vend bien.
C'est pourtant toujours la même chose tu sais ce qu'il va se passer avant d'ouvrir le bouquin : meurtre-> résolution du meurtre-> le coupable en cabane.
La SF ou la Fantasy c'est beaucoup plus large

 
Attention, vrai question : Comment appellerais-tu le genre qui regrouperai SF et Fantasy ? Avec un mot, pas avec une périphrase ou une circonvolution du genre "littérature de l'imaginaire". Fantastique ? C'est connoté. Science Fantasy ? C'est obscur.

Le problème est de vouloir regrouper des choses qui ne sont pas regroupables, peut-être.
Comment appellerais-tu le genre qui regrouperait policiers et essais philosophiques ?

Quand tu vends moins, y a pas trente-six solutions à court terme si tu veux pas fermer boutique  

Oui oui mais si ceux qui restent refusent de suivre donc...( http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8 [...] conomie%29 )
Plus prosaïquement parlant, je crois qu'il n'y a pas trop eu renouvellement des générations en littérature SF.

Mauvaise foi spotted.

Que les deux genres soient différents c'est une évidence, mais si tu refuses de voir les similitudes qui permettraient de les regrouper par rapport à d'autres genres, c'est que t'as un sérieux manque de recul. T'es du genre à dire que "le black death metal symphonique n'a strictement trop rien à voir avec le black metal trance classique", c'est ça ?

Les deux genres font appel à l'imaginaire et à l'invention de mondes non réels (en général...) et bizarrement, une majorité de lecteurs aiment soit les deux genres (quitte à avoir des préférences marquées), soit aucun des deux.

Et personnellement, je trouve qu'il y a bien plus de différence entre un space opera et un livre de hard science (tous deux SF) qu'entre certains space operas et certains livres de Fantasy (qui vont tous les deux pouvoir développer une histoire d'aventure extraordinaire et d'exploration).

Mais c'est évident voyons tu vois pas la différence entre Emperor et Darkthrone  

J'ai travaillé 4 mois dans une bibliothèque généraliste (municipale), sections adulte et jeunesse, et je crois avoir prêté UN roman de SF (et encore c'était un Philip K. Dick, peut-être Le maître du Haut Château, donc pas du récent, ni du space op). Chez les jeunes c'est plus ambigu : pas mal de dystopies (genre Hunger Games), c'est donc de la SF mais... ils ne le savent pas ! J'ai prêté aussi des Time Riders (des ados qui voyagent dans le temps pour réparer des erreurs historiques, genre La patrouille du temps), là aussi ils lisent de la SF sans le savoir, c'est plus le côté aventures et Histoire qui les intéresse, je suppose. Par contre ils aiment beaucoup le fantastique, et un peu moins (maintenant) la fantasy.
 
Le pire, c'est que visiblement mes collègues ne connaissaient rien à ces genres et mettaient des étiquettes un peu au petit bonheur : on avait des pastilles roses qui signifiaient "littérature de l'imaginaire", sur lesquelles on inscrivait SF, F pour Fantastique ou M pour Merveilleux (ce qui incluait tous les sous-genres de la Fantasy, of course). J'ai signalé timidement que telle série était plus de la SF que du fantastique, ou plus de la fantasy que du fantastique mais visiblement tout le monde s'en foutait.
 
Je pense qu'on va vers une époque où, comme le dit l'article cité plus haut, la SF et peut-être même les autres genres de littératures de l'imaginaire seront "noyés" dans la littérature générale, et finalement ce ne sera peut-être pas plus mal, non ? Un auteur comme Didier van Cauwelaert par exemple alterne depuis longtemps littérature générale et fantastique, et il est publié par Albin Michel en collection littérature générale quel que soit le thème de son roman. Daniel Pennac, pour sa saga des Malaussène, a été publié d'abord dans la série noire de Gallimard, puis dans la blanche, et effectivement c'est à mi-chemin entre le polar et la littérature générale. Il y a aussi des romans de Franck Thilliez ou Maxime Chattham qui mêlent polar / thriller et fantastique. Pourquoi la SF devrait-elle toujours être à part, avec des couvertures ultra caractéristiques, des couleurs spéciales, etc. ? Je pense qu'elle s'est elle-même enfermée dans un ghetto, parfois un peu élitiste d'ailleurs. Perso je préfère que ce genre s'intègre dans le reste de la littérature plutôt que de le voir mourir !

On est bien d'accord, ce n'est pas un problème de prix mais bien de lectorat. Moi le premier d'ailleurs, je ne lis quasi plus de SF  

Si j'en juge par l'évolution des rayons de la Fnac que je connais, c'est plus absorbé par le rayon "jeunes adultes" (qui est apparu y a pas très longtemps d'ailleurs) qu'autre chose. Fantasy et SF sont toujours mélangés mais se font largement grignoter, encore un peu et on ne trouvera plus qu'une rangée perdue avec les romans VO dans un coin. ^^

C'est une fausse solution ama. Noyer la SF dans la masse ça va rassurer les comptables de l'éditeur de ne plus voir une branche déficitaire, ce n'est pas pour ça que ça va améliorer le production.

Non.
 

Merci.

Le problème, c'est qu'on veut absolument ranger des choses dans des cases, parce que c'est plus simple pour l'esprit, et on veut à tout prix diminuer le nombre de cases, toujours parce que c'est plus simple.
 
Du coup, à force, on va se retrouver avec 2 cases en tout et pour tout : les fictions (qui vont rassembler les policiers, la SF, la fantasy, les romans à l'eau de rose, le dernier Harry Potter avec le dernier Fifty Shades) et les non-fictions (le guide de bricolage avec la biographie de Steve Jobs). Quand on en sera là, on pourra pleurer sur la disparation de la SF, il sera trop tard.
Donc non : la SF et la fantsay, ce n'est pas la même chose.
 

Du tout, mais essentiellement parce que le metal, pour moi, c'est juste un genre assez abstrait dans lequel je fourre Metallica et assimilé. Toutefois, si quelqu'un me dit que la différence existe et qu'elle se justifie, alors je suis prêt à l'accepter.

Perso j'ai l'impression qu'il y a des cycles en SF/Fantasy. Et là on est plutôt dans un bas de cycle. Y'a eu un gros boom des ventes liées au cinéma, non ? Du coup ventes faciles de trucs soit vieux soit torchés en c/c d'un film de SF/comics/whatever, principalement à destination des adolescents (hunger games, twilight and co) et que ça a complètement exclu les auteurs de qualité.
Quand cette mode sera passée (déjà en cours si les ventes sont dans le rouge ?) on peut espérer avoir une production probablement moindre mais choisie avec soin et donc plus facilement de qualité.
 
mon avis à moi que j'ai, et encore j'en suis pas sûr

Les deux mon capitaine : le lectorat ne se renouvelle peut-être pas, mais la politique de prix pratiquée par les éditeurs français décourage clairement les "anciens".
Perso, ça doit bien faire 4-5 ans que j'ai pas acheté un seul livre français. Ma consommation de bouquin n'a pas contre pas vraiment baissé. Mais je lis tout en anglais maintenant.

 
 
Comment classer les romans du cycle Elijah Baley d'Asimov? Ou les Futurs Mysteres de Paris? Ce sont des polars après tout.  
Y a qu'à voir Ayerdhal qui est classé en polar pour Transparence (avec des prix spécifiques à la clé) alors qui aurait surement pu etre classé en Fantastique.

Je me demande si certains genres n'ont pas perdu de leur superbe :
 
- le space opera : depuis qu'on s'est rendu compte que voyager dans l'espace est devenu trop cher, voire impossible pour les astronautes. Le rêve spatial avec la nasa réduite à envoyer quelques robots ci et là est un peu ridicule par rapport à ce que l'on imaginait. Par ricochet, la littérature d'aliens prend un coup de bambou.
 
- rêves de réseau, de robots, d'intelligence artificielle... : à l'inverse avec internet on vit le futur : musique, films...tout ça à disposition, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. La recherche en AI fait des progrès sidérants...
 
Il reste les dystopies, les uchronies, les histoires de fin du monde, la SF politique, écologique au sens large...qui peuvent effectivement se fondre dans la littérature générale. Les voyages dans le temps...deviennent assimilés au fantastique.
 
La SF n'est plus objet de passion d'une catégorie de nerds...

 
Justement, je suis d'accord avec le "problème des cases", et personnellement je trouve ça plus sain de ranger dans des grandes cases que de multiplier à l'infini. Qu'il existe un topic SF et un topic Fantasy, je trouve ça normal. Que sur le topic SF on fasse la distinction entre hardscience, dystopie, uchronie, space opera, anticipation, ... je trouve ça normal aussi.
 
Mais quand on parle dans un contexte plus large, au niveau du "grand public", je trouve pas choquant qu'on puisse imaginer un mot/genre qui regroupe SF/Fantasy, parce que dans les faits, c'est regroupé. Refuser ce mot, c'est refuser la réalité.

Finalement et si c'était une politique de #tag qui sauverait la SF
A savoir pas une politique de différenciation dans les rayons, mais un catalogue savamment complété, et qui permettrait à certains amateurs de sujets de retrouver leurs petits malgré l'absence de rayons dédiés (merci l'informatique) ?
Je suis à moitié sérieux, ça me mettrait en rage de passer à côté de bijoux SF qui ne seraient plus catégorisés en tant que tel. Du coup, il faut espérer que le lecteur soit déjà informé au moment d'aller en librairie, ou c'est au libraire...de mettre en place un catalogue électronique de consultation (et là on pourrait faire sa recherche par tags ), comme dans les bibliothèques.
Enfin je ne sais pas.