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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°24011595
Merome
Chef des blorks
Posté le 20-09-2010 à 09:41:28  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Je ne suis pas d'accord. Pour la plupart des gens aujourd'hui, le monopoly, c'est le jeu blindé de hasard qui n'a d'intérêt que quand on a cinq heures de sa vie à perdre sans réfléchir. Tous ceux qui ne jouent pas aux jeux de société modernes ont cette image puérile du jeu, ce qui les empêche d'aller voir plus loin.
 
Pour revenir dans le sujet (enfin, même pas tout à fait), borabora semble expliquer que cela ne se passe pas comme ça dans la littérature. Tant mieux.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
mood
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Posté le 20-09-2010 à 09:41:28  profilanswer
 

n°24023118
The Smokin​g Man
Distributeur de rage
Posté le 21-09-2010 à 01:59:57  profilanswer
 

J'ai cherché, j'ai pas trouvé. Y a pas de topik pour les scenarii ? Quelqu'un connait un bon site pour ça ?

n°24067852
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 24-09-2010 à 20:03:11  profilanswer
 

Une petite nouvelle ayant pour sujet une métamorphose. Allez, trouvez-lui des défauts!  :p  
 
Mes mains sont jointes au dessus de ma tête, tout comme mes jambes, collées l’une contre l’autre, ne semblent pas pouvoir changer de position, droites comme des piquets sous mon torse. À peine ai-je le temps de m’habituer à mon nouvel état que le socle sur lequel mes pieds sont soudés se met à bouger, il monte, il descend, et moi, pauvre prisonnier, je suis le mouvement, je monte, je descends, j’ai mal au cœur. Soudain, je remarque mes compagnons, à droite, à gauche : comme moi, ils vivent impuissant ce manège incessant, certains hurlent, d’autres préfèrent de taire face à cette horreur sans nom. Nous sommes  des centaines, tous les pieds liés, attachés sur cette mince ligne rosâtre. Je le sais, je le sens : nous sommes tous condamnés.
 
Combien  de temps passa ainsi, balloté par cette force supérieure, je ne puis le dire. Seulement, un jour, miracle : nous nous immobilisâmes. Était-ce possible? Je retins mon souffle, n’osant le croire. Immobile! Des chants de louanges s’improvisèrent parmi nos rangs; la Grâce nous était donnée, nous étions pardonnés! Je baisai le plateau doux et mou sur lequel je reposais. Le sol Sacré, repos des pénitents. Nous étions si bien, si bien, couchés dans cette douce obscurité, béats de gratitude. Parler en ce lieu eut été un sacrilège, mais nos voix s’élevaient en un chœur parfait et rayonnant.
Qu’elle époque bénie…  
 
Cependant l’un d’entre nous, ce chien, ce félon, cette vermine, eut une pensée impure, blasphéma, je ne sais; il s’attira le courroux de la Grande Ligne et nous souffrance recommencèrent. Monter, descendre, monter, descendre, encore, encore, encore! Il nous fallait garder la foi, même en ces temps troublés, nous repentir avant la fin!  
Quelques-uns pourtant cherchaient à se rebeller, ces infidèles!
Et nous fûmes punis d’avoir douté…
Un grand monstre hérissé de piques s’approcha de nous, il passa ses griffes sur notre peau, sa bave noire comme l’abime nous englua le corps. Autours de moi, l’hécatombe, le massacre. Cette boue noire nous étouffais, m’étouffais, je râlais, cherchant mon souffle. Certains d’entre nous restèrent collés aux dents du monstre qui les emporta je ne sais où; enfin, je n’aurais pas aimé être à leur place. Après le chaos vint le silence, parfait, terrifiant… Combien d’entres nous avaient survécu au carnage? Quelques gémissements de douleur, par ci, par là…
 Si peu…? Nous étions donc si peu…?
 
Pourquoi suis-je ici, montant et descendant dans une mer de cadavres et de mourants?
Cercle de souffrance, ne cessera-tu donc jamais?
 
 
Je suis las, si las.
Tel est mon quotidien à présent, tel est mon fardeau : chaque jour, la même souffrance, chaque nuit, un bref répit, le calme avant la tempête autrement dit. Plus de chants de louanges, plus de chœurs éclatants. Nous, derniers survivants, sommes trop las pour penser, il ne nous reste plus aucune force pour remercier ou pour maudire la Grande ligne rose.  Le monstre nous rend très souvent visite, hélas, nous engluant tous, sans pitié pour les vivants, sans respect pour les morts.
Je suis las, si las.
 
 Il m’arrive de me questionner pourtant. Pourquoi? Tous cela me tourment et me trouble;
 et plus je pense et plus je souffre….
Oh après tout, qu’importe…
Je n’aurai pas la force de survivre au prochain assaut du monstre.
 
C’est la fin.
 
 
Attendez…
Que ce passe-t-il? Est-ce possible? Je sens mes pieds se détacher de leur socle, je puis donc me délier de la Grande Ligne et… vivre?
Ça y est, je tombe sur le pavé mou, je suis immobile, je vois les autres là-haut qui montent et qui descendent et moi je ne bouge pas! Libre, libre, LIBRE! Je suis libre!  
Soudain, deux boules roses s’avancent vers moi, leur ombres se profilent et cachent tout l’horizon, ils m’écrasent de leur poids inimaginable…!
 
Ainsi le bonheur n’existe pas.
 
Adieu monde cruel
 
 

 
 
«-Léa, regarde.
-Quoi?
-Sur ta joue, un cil…»


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°24068057
Merome
Chef des blorks
Posté le 24-09-2010 à 20:25:19  profilanswer
 

Becca11 a écrit :

Une petite nouvelle ayant pour sujet une métamorphose. Allez, trouvez-lui des défauts!  :p  
 
Mes mains sont jointes au dessus de ma tête, tout comme mes jambes, collées l’une contre l’autre, ne semblent pas pouvoir changer de position, droites comme des piquets sous mon torse(Les jambes juste sous le torse ?). À peine ai-je le temps de m’habituer à mon nouvel état que le socle sur lequel mes pieds sont soudés se met à bouger, il monte, il descend, et moi, pauvre prisonnier, je suis le mouvement, je monte, je descends, j’ai mal au cœur. Soudain, je remarque mes compagnons, à droite, à gauche : comme moi, ils vivent impuissant ce manège incessant, certains hurlent, d’autres préfèrent de taire face à cette horreur sans nom. Nous sommes  des centaines, tous les pieds liés, attachés sur cette mince ligne rosâtre. Je le sais, je le sens : nous sommes tous condamnés.
 
Combien  de temps passa (formulation bizarre) ainsi, balloté par cette force supérieure, je ne puis le dire. Seulement, un jour, miracle : nous nous immobilisâmes. Était-ce possible? Je retins mon souffle, n’osant le croire. Immobile! Des chants de louanges s’improvisèrent parmi nos rangs; la Grâce nous était donnée, nous étions pardonnés! Je baisai le plateau doux et mou sur lequel je reposais. Le sol Sacré, repos des pénitents. Nous étions si bien, si bien, couchés dans cette douce obscurité, béats de gratitude. Parler en ce lieu eut été un sacrilège, mais nos voix s’élevaient en un chœur parfait et rayonnant.
Qu’elle époque bénie…  
 
Cependant l’un d’entre nous, ce chien, ce félon, cette vermine, eut une pensée impure, blasphéma, je ne sais; il s’attira le courroux de la Grande Ligne et nous souffrance recommencèrent. Monter, descendre, monter, descendre, encore, encore, encore! Il nous fallait garder la foi, même en ces temps troublés, nous repentir avant la fin!  
Quelques-uns pourtant cherchaient à se rebeller, ces infidèles!
Et nous fûmes punis d’avoir douté…
Un grand monstre hérissé de piques s’approcha de nous, il passa ses griffes sur notre peau, sa bave noire comme l’abime nous englua le corps. Autours de moi, l’hécatombe, le massacre. Cette boue noire nous étouffais, m’étouffais, je râlais, cherchant mon souffle. Certains d’entre nous restèrent collés aux dents du monstre qui les emporta je ne sais où; enfin, je n’aurais pas aimé être à leur place. Après le chaos vint le silence, parfait, terrifiant… Combien d’entres nous avaient survécu au carnage? Quelques gémissements de douleur, par ci, par là…
 Si peu…? Nous étions donc si peu…?
 
Pourquoi suis-je ici, montant et descendant dans une mer de cadavres et de mourants?
Cercle de souffrance, ne cessera-tu donc jamais?
 
 
Je suis las, si las.
Tel est mon quotidien à présent, tel est mon fardeau : chaque jour, la même souffrance, chaque nuit, un bref répit, le calme avant la tempête autrement dit. Plus de chants de louanges, plus de chœurs éclatants. Nous, derniers survivants, sommes trop las pour penser, il ne nous reste plus aucune force pour remercier ou pour maudire la Grande ligne rose.  Le monstre nous rend très souvent visite, hélas, nous engluant tous, sans pitié pour les vivants, sans respect pour les morts.
Je suis las, si las.
 
 Il m’arrive de me questionner pourtant. Pourquoi? Tous cela me tourment et me trouble;
 et plus je pense et plus je souffre….
Oh après tout, qu’importe…
Je n’aurai pas la force de survivre au prochain assaut du monstre.
 
C’est la fin.
 
 
Attendez…
Que ce passe-t-il? Est-ce possible? Je sens mes pieds se détacher de leur socle, je puis donc me délier de la Grande Ligne et… vivre?
Ça y est, je tombe sur le pavé mou, je suis immobile, je vois les autres là-haut qui montent et qui descendent et moi je ne bouge pas! Libre, libre, LIBRE! Je suis libre!  
Soudain, deux boules roses s’avancent vers moi, leur ombres se profilent et cachent tout l’horizon, ils m’écrasent de leur poids inimaginable…!
 
Ainsi le bonheur n’existe pas.
 
Adieu monde cruel
 
 

 
 
«-Léa, regarde.
-Quoi?
-Sur ta joue, un cil…»


 
J'ai mis en gras les fautes que j'ai vues.
Un cil qui est conscient ? La vache, voilà qui nous fait une belle jambe, on en apprend des choses sur nous en lisant ça... Quelques maladresses de formulation.
Personnellement, je n'accroche pas du tout...


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Ceci n'est pas une démocratie
n°24070035
Profil sup​primé
Posté le 24-09-2010 à 22:21:52  answer
 

Becca11 : mêmes remarques que Merome, il y a pas mal de fautes d'orthographe qui auraient pu être corrigées grâce à quelques relectures.
 
Aussi, je te conseillerais de revoir quelques notions de ponctuation. J'ai vu que tu avais fait l'effort d'utiliser des points-virgules, mais peut-être trop justement. ^^ Et il y a toujours un espace avant et après une ponctuation double (; ! : ?). Dans le même genre, la typographie du dialogue n'est pas bonne, on ne met pas de tiret tout de suite après avoir ouvert des guillemets. Ce sont des petits détails mais qui font toute la différence. ;)
 
Sinon, c'est assez bien écrit (malgré une ou deux formulations un peu bizarres, comme l'a fait remarquer Merome) et ça reste agréable à lire. La chute en revanche... :/

n°24093026
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 27-09-2010 à 21:26:04  profilanswer
 

À Mérome et Skylie...
Je devais écrire une nouvelle en donnant une conscience à un objet, un animal (en fait, absolument n'importe quoi) comme Kafka dans sa nouvelle Le Pont.
Il y a en effet plusieurs fautes d'orthographe qui m'avaient échappé, merci pour cela.  
Mais sinon pour Mérome...  
Qu'elle époque bénie ?
Dans la phrase: «Je veux qu'elle m'aime» d'accord, mais sinon je suis presque certaine de ma formulation: Quelle époque bénie. (enfin, il me semble, non?)
Et au Québec nous n'avons pas besoin de mettre un espace avant et après une ponctuation double ^^
 
Sinon une petite question... Devrais-je mentionner, dès le début, que l'histoire parle d'un cil? (par exemple dans le titre: Tribulation d'un cil)
D'un côté je perds ma fin «surprenante» qui est de rigueur dans une nouvelle mais puisque qu'aucun d'entre vous ne semble avoir aimé l'idée...
 :??:  
 


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°24095144
Ecriturede​l
Posté le 27-09-2010 à 23:56:31  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°24095145
Mouaiff
Posté le 27-09-2010 à 23:56:35  profilanswer
 

Becca11 a écrit :

À Mérome et Skylie...
Mais sinon pour Mérome...  
Qu'elle époque bénie ?
Dans la phrase: «Je veux qu'elle m'aime» d'accord, mais sinon je suis presque certaine de ma formulation: Quelle époque bénie. (enfin, il me semble, non?)
...

Ce qu'il veut dire c'est qu'on n'écrit pas "qu'elle" au lieu de "quelle", tu viens de l'écrire correctement mais dans le message d'origine on peut lire "qu'elle époque bénie", ce qui est incorrect.

n°24100649
Merome
Chef des blorks
Posté le 28-09-2010 à 15:57:51  profilanswer
 

Becca11 a écrit :

À Mérome et Skylie...
Je devais écrire une nouvelle en donnant une conscience à un objet, un animal (en fait, absolument n'importe quoi) comme Kafka dans sa nouvelle Le Pont.
Il y a en effet plusieurs fautes d'orthographe qui m'avaient échappé, merci pour cela.  
Mais sinon pour Mérome...  
Qu'elle époque bénie ?
Dans la phrase: «Je veux qu'elle m'aime» d'accord, mais sinon je suis presque certaine de ma formulation: Quelle époque bénie. (enfin, il me semble, non?)
Et au Québec nous n'avons pas besoin de mettre un espace avant et après une ponctuation double ^^
 
Sinon une petite question... Devrais-je mentionner, dès le début, que l'histoire parle d'un cil? (par exemple dans le titre: Tribulation d'un cil)
D'un côté je perds ma fin «surprenante» qui est de rigueur dans une nouvelle mais puisque qu'aucun d'entre vous ne semble avoir aimé l'idée...
 :??:  
 


 
Comme ça a été dit, j'ai juste mis en gras les fautes. J'ai rien corrigé.
 
C'est pas le fait d'avoir une fin surprenante qui me gêne, c'est le fait que l'exercice de style n'apporte rien. On ne s'est pas identifié au "héros" à aucun moment, cela ne nous a rien appris, ni sur les cils, ni sur ce qu'on ferait si on était un cil (déjà à dire comme ça, ça me semble être ridicule !).


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Ceci n'est pas une démocratie
n°24110762
Profil sup​primé
Posté le 29-09-2010 à 13:58:19  answer
 

Becca11 a écrit :

À Mérome et Skylie...
Je devais écrire une nouvelle en donnant une conscience à un objet, un animal (en fait, absolument n'importe quoi) comme Kafka dans sa nouvelle Le Pont.
Il y a en effet plusieurs fautes d'orthographe qui m'avaient échappé, merci pour cela.  
Mais sinon pour Mérome...  
Qu'elle époque bénie ?
Dans la phrase: «Je veux qu'elle m'aime» d'accord, mais sinon je suis presque certaine de ma formulation: Quelle époque bénie. (enfin, il me semble, non?)
Et au Québec nous n'avons pas besoin de mettre un espace avant et après une ponctuation double ^^
 
Sinon une petite question... Devrais-je mentionner, dès le début, que l'histoire parle d'un cil? (par exemple dans le titre: Tribulation d'un cil)
D'un côté je perds ma fin «surprenante» qui est de rigueur dans une nouvelle mais puisque qu'aucun d'entre vous ne semble avoir aimé l'idée...
 :??:  
 


 
 
D'accord, je ne savais pas que tu venais du Québec. Tu aurais peut-être dû le préciser, il y a de grandes différences entre le français du Québec et celui parlé en France et certaines formulations me semblent moins étranges maintenant que je sais quelle variété de français tu parles. :)


Message édité par Profil supprimé le 29-09-2010 à 14:05:46
mood
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Posté le 29-09-2010 à 13:58:19  profilanswer
 

n°24112290
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 29-09-2010 à 15:47:31  profilanswer
 

[quotemsg=24093026,2832,67247
Sinon une petite question... Devrais-je mentionner, dès le début, que l'histoire parle d'un cil? (par exemple dans le titre: Tribulation d'un cil)
[/quotemsg]
 
ça coule de source, cil.

n°24118484
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 29-09-2010 à 23:15:07  profilanswer
 

Merome a écrit :


Comme ça a été dit, j'ai juste mis en gras les fautes. J'ai rien corrigé.


Tout devient très clair tout à coup...  :sweat:
 
 :ange:


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°24136015
Laeti TIA
Posté le 01-10-2010 à 17:21:17  profilanswer
 

Bonjour à tous. Je suis nouvelle sur ce forum. Je me présente rapidement, je suis une jeune étudiante en école de commerce; j'ai pour projet d'écrire un roman car j'ai pour passion la lecture et l'écriture. J'ai écris une première partie du 1er chapitre de mon roman. Comme j'ai pu constaté que vous donniez de bonnes critiques, je me permets de vous copier le texte afin que vous puissiez me donner votre avis.
Dans l'attente de vos critiques constructives !
 
Chapitre 1
 
Je me souviens encore de cette journée. Le 3 septembre 2014. Cela faisait cinq ans, jour pour jour que nous nous étions rencontrés. J’étais enceinte de huit mois. J’étais sur le point d’avoir 26 ans.
 
C’était une journée comme les autres. Enfin, comme celles que je connaissais depuis presque six mois. Une journée heureuse.
 Je portais la petite robe rouge que tu m’avais offerte lorsque j’avais dis que je me trouvais beaucoup trop grosse depuis que j’avais atteint les six mois de grossesse. Je me souviens tu m’avais dis que tu me trouvais rayonnante dedans. Je l’aimais bien cette robe, je me sentais légère avec, j’aurai presque pu m’envoler ! Mais surtout, je l’aimais parce que c’était toi qui l’avais choisi.
 
J’étais assez fatiguée ce jour là, je sentais les huit mois de grossesse me peser. Toute la nuit je n’avais cessé d’avoir un sentiment étrange. J’étais persuadée que j’allais mettre au monde notre enfant ce jour même. Quand je t’ai annoncé cela au réveil tu t’es moqué de moi. Tu m’as dis que tout allait bien et que le médecin n’avais pas annoncé l’accouchement avant deux semaines. C’était dommage, j’aurai trouvé ca romantique moi d’accoucher le jour de l’anniversaire de notre rencontre. Je dis bien rencontre, simple rencontre. Car il nous en a fallu du temps pour nous mettre définitivement ensemble tous les deux. Déjà six mois que nous vivions réellement ensemble. Six mois que nous étions un couple, un vrai de vrai !
 
Pour cet « anniversaire » j’avais décidé de te concocter un plat dont tu raffoles. Une salade de mâche avec ses copeaux de parmesan suivi d’un pavé de bœuf et son riz brocoli à la sauve au poivre pour finir sur un fondant fraise-chocolat. J’avais prévu d’acheter la bouteille de vin que tu préfères et d’allumer des bougies.  J’avais également acheté une jolie nappe gris clair qui aurait été à merveille dans notre bel appartement. Cet appartement que j’aimais tant.  Je n’oublierai jamais le jour où nous sommes allés le visiter, ce fût le coup de foudre. Il se trouvait dans l’immeuble que je convoitais depuis plusieurs années à Monaco. Il avait ce balcon rond face à la mer qui le rendait si particulier. Il était tellement lumineux. Tu m’avais laissé le décorer à ma façon. Comme j’étais enceinte tu avais refusé que je fasse les travaux. J’étais simplement « le petit chef » comme tu disais. Je disais tu faisais ! Nous nous étions vraiment amusés à ce moment là. Tu te rappelles le jour où j’ai voulu que tu peignes tout un mur en vert pomme ? Ce qu’on a pu rire pendant que tu le faisais, craignant que cela ne ressemble à rien. Au final, c’était juste sublime. Un peu comme notre histoire quand on y réfléchi. Au début, personne n’aurait pu croire que ca donne quelque chose de bien et pourtant ! Si seulement ils nous avaient vus, tellement amoureux. Tellement heureux avant ce 3 septembre 2014 à 15h54.
 
En début d’après midi, je m’étais enfin décidé à sortir. J’avais terminé de préparer le repas et je m’étais dis qu’il manquait des fleurs pour cette journée si particulière. J’ai donc pris le bus pour Nice pour aller chez le fleuriste que j’aimais tant. Tu rigolais à chaque fois ! Pour toi, les fleurs étaient toutes les mêmes, tu ne comprenais pas que j’aille si loin pour un simple bouquet ! Mais je les trouvais différentes la bas. Elles avaient cette couleur unique, cette odeur unique et la boutique était tellement belle.
 
Il faisait très chaud dans le bus. Un homme à la vue de mon ventre bien rond m’avait laissé sa place assise. Je me sentais bizarre, je m’inquiétais pour le bébé. Lorsque celui-ci a bougé à l’intérieur de moi j’ai vraiment eu peur. Pourtant ce n’étais pas la première fois, mais j’ai vraiment cru qu’il se mettait en place, prêt à venir au monde. J’étais très heureuse d’être enceinte mais également très inquiète. Du jour au lendemain il nous fallait passer de deux à trois personnes. Il nous fallait apprendre à aimer un petit être que nous ne connaissions peu. Toutes les mères disent qu’elles aiment leur enfant bien avant la naissance. Moi je ne ressentais pas les choses de la même manière. Evidemment, c’était mon enfant et j’y tenais. Mais comment aurais je pu dire que je l’aimais alors que je ne l’avais jamais vu. Allait-il être mignon ? Serait-il intelligent ? Capricieux ? Tout cet inconnu me fichait une peur bleue. Heureusement que tu étais là, tu prenais soin de moi. Et je savais que toi tu aimais déjà cet enfant, et je m’en sentais tellement soulagée.
 
Le paysage durant le trajet de bus était magnifique. Je ne m’en lassais jamais. J’aimais regarder la mer, si calme et paisible à cette période de l’année. J’ai eu un peu de mal à sortir du bus, avec ce ventre, il m’était difficile de me faufiler parmi les gens pour atteindre la porte.
 
Sur le chemin j’ai vu un magasin pour bébé. C’est en y entrant que j’ai compris que j’étais déjà une maman. Nous n’avions pas encore acheté de poussette, je m’étais dis que cela pourrait te faire plaisir de me voir revenir à la maison avec cette jolie poussette verte qui trônait en vitrine. Je nous imaginais déjà tous les quatre : toi, le bébé, la poussette et moi !
 
Je suis donc bien évidemment repartie avec la poussette et quelques sacs de jouets et vêtements pour notre petit bébé. Je me suis rendue chez le fleuriste. Rien n’avait changé. J’ai choisi moi-même les fleurs pour faire la composition. Il fallait que tout soit parfait pour notre diner. Il y avait de beaux lys blancs ainsi que des superbes fleurs vertes dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom. C’est en payant que je me suis rendue compte que je n’avais plus de liquide dans mon porte-monnaie. Comme j’avais un chèque à poser je me suis dis qu’il serait bien d’aller faire un tour à la banque.  
Ce que je regrette aujourd’hui d’être passée à la banque ce jour là à cette heure ci. Parce que c’est à ce moment précis, ce 3 septembre à 15h54 que je suis morte.  
 
On dit souvent qu’il vaut mieux mourir subitement plutôt que de souffrir longuement d’une maladie. Je ne suis pas d’accord. Si j’avais pu prévoir un seul instant que je perdrai la vie ce jour là, j’aurai vécu différemment.  Si quelqu’un avais pu me prédire que je serai une victime lors d’un braquage ce jour là, j’aurai fait mon possible pour te laisser dans de bonnes conditions. Je t’aurai préparé à mon départ, j’aurai tout arrangé pour que tu y survives.
 
Cela s’est passé tellement vite. J’attendais au guichet lorsque deux hommes armés sont entrés dans la banque. Je n’ai rien eu le temps de comprendre. Je n’ai même pas vu que l’homme derrière moi sortait son téléphone pour prévenir la police. Je n’ai pas pu voir que l’homme en cagoule tirait dans sa direction. J’ai juste entendu ce son horrible, ce boum qui résonne encore dans mes souvenirs. Au moment où je l’ai entendu j’ai eu une sensation très étrange. Je ne sentais plus mes jambes. Je ne sentais plus rien. C’est alors au moment où j’ai perdu les eaux que je me suis aperçue qu’il y avait du sang sur ma robe au niveau de ma poitrine. C’est là que j’ai compris qu’on m’avait tiré dessus.  
 
Les médecins t’ont dis que j’étais morte sur le coup et que je n’avais pas souffert. Ils mentent. J’ai eu le temps de voir ma vie entière défiler. J’ai eu mal, tellement mal. Non pas à cause de la balle (je ne sentais plus mon corps) mais mal de savoir que notre histoire allait se terminer comme ca. Mal en regardant la poussette vert pomme et le bouquet de fleurs par terre à côté de moi. J’ai eu mal de savoir que j’allais te quitter.
 
En revoyant toute notre histoire, j’ai eu mal.

n°24141332
perrout
BBQs everyday
Posté le 02-10-2010 à 01:52:25  profilanswer
 

Laeti TIA a écrit :

Bonjour à tous...


 
Bon d'abord, bravo pour l'effort mais...
Je sens que l'histoire est un peu autobiographique, ou, vu comment ca tourne, une autobiographie fantasmee (jeune etudiante, en 2014 tu pourrais tres bien avoir 26 ans...). Ce n'est pas grave mais ca tombe dans le piege classique du premier roman ...
Il ya pas mal de fautes. Rien que "sauve au poivre" me fait penser que tu n'as pas relu. Ce qui est grave lorsque l'on soumet sa prose aux lecteurs exigeants de HFR! Avant de soumettre quoique ce soit, il faut le considerer comme parfait pour soi meme et pas attendre que les corrections tombent du ciel (relis d'ailleurs tous tes imparfait de la 1ere pers sing. : souvent on a des "j’aurai" au lieu de "j'aurais" ).
Le style est assez plat, voire lourd. Exemple :

Citation :


Je portais la petite robe rouge que tu m’avais offerte lorsque j’avais dis que je me trouvais beaucoup trop grosse depuis que j’avais atteint les six mois de grossesse. Je me souviens tu m’avais dis que tu me trouvais rayonnante dedans.

 [:x-bar]  
 
Expression a la con:

Citation :

c’était juste sublime

 [:jabbernaute]  
Sur le fleuriste de Nice:

Citation :

Elles avaient cette couleur unique, cette odeur unique

A expliquer car je ne vois pas comment un fleuriste particulier peut obtenir des couleurs/odeurs differentes des autres fleuristes en vendant les meme fleurs (puisqu'on dit plus tard qu'il vend des lys blancs... c'est pas super "unique" pour des lys. et je ne crois pas que le fleuriste fasse des hybridations genetiques pour obtenir un blanc different). Au lieu de couleur/odeur, tu pourrais parler de son talent a composer, a faire les montages, je ne sais pas....

Citation :

et quelques sacs de jouets et vêtements pour notre petit bébé

Ah je croyais que c'etait pour toi les jouets.  [:raph0ux]  

Citation :

J’ai eu le temps de voir ma vie entière défiler

Pff un peu trop cliche. Et la lumiere au bout du tunnel alors?

Citation :

J’ai eu mal, tellement mal. Non pas à cause de la balle (je ne sentais plus mon corps) mais mal de savoir que notre histoire allait se terminer comme ca. Mal en regardant la poussette vert pomme et le bouquet de fleurs par terre à côté de moi.

Je ne suis pas sur qu'avec une balle dans la poitrine et le sang qui degouline, on pense necessairement a ca.
Cette derniere phrase me fait conclure plus generalement que tu devrais etre un peu plus "pragmatique" et non sentimentaliser tout. (autre exemple: la nappe grise qui fait penser a l'appartement --> Cet appartement que j’aimais tant... [:delarue2])
Enfin voila. Donc pour resumer: ortho, plus de rigueur lors de la narration, essayer d'etoffer le style plat, eviter les lourdeurs.
Bonne continuation. [:benny hill]  


---------------
I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°24141445
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 02:12:04  answer
 

perrout a écrit :


 
 (relis d'ailleurs tous tes imparfait de la 1ere pers sing. : souvent on a des "j’aurai" au lieu de "j'aurais" ).


 
 [:delarue5]  
 
EDIT : je reviendrai demain donner mes impressions, là il est un peu trop tard pour ça. :o Cependant juste une chose, Laeti TIA : le participe passé du verbe dire, c'est DIT et pas DIS...

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Message édité par Profil supprimé le 02-10-2010 à 02:21:05
n°24141681
perrout
BBQs everyday
Posté le 02-10-2010 à 08:41:52  profilanswer
 


 
Completement :-/
Toutes mes confuses, j'etais dans "ais" a la place de "ai" qui, dans l'exemple cite est un conditionnel.  [:blinkgt]


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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°24142577
Merome
Chef des blorks
Posté le 02-10-2010 à 12:40:42  profilanswer
 

Laeti TIA a écrit :

Bonjour à tous. Je suis nouvelle sur ce forum. Je me présente rapidement, je suis une jeune étudiante en école de commerce; j'ai pour projet d'écrire un roman car j'ai pour passion la lecture et l'écriture. J'ai écris une première partie du 1er chapitre de mon roman. Comme j'ai pu constaté que vous donniez de bonnes critiques, je me permets de vous copier le texte afin que vous puissiez me donner votre avis.
Dans l'attente de vos critiques constructives !
 
Chapitre 1
 
Je me souviens encore de cette journée. Le 3 septembre 2014. Cela faisait cinq ans, jour pour jour que nous nous étions rencontrés. J’étais enceinte de huit mois. J’étais sur le point d’avoir 26 ans.
 
C’était une journée comme les autres. Enfin, comme celles que je connaissais depuis presque six mois. Une journée heureuse.
 Je portais la petite robe rouge que tu m’avais offerte lorsque j’avais dis que je me trouvais beaucoup trop grosse depuis que j’avais atteint les six mois de grossesse (Beaucoup de "que" dans cette phrase). Je me souviens tu m’avais dis que tu me trouvais rayonnante dedans. Je l’aimais bien cette robe, je me sentais légère avec, j’aurai presque pu m’envoler ! Mais surtout, je l’aimais parce que c’était toi qui l’avais choisi.
 
J’étais assez fatiguée ce jour là, je sentais les huit mois de grossesse me peser. Toute la nuit je n’avais cessé d’avoir un sentiment étrange. J’étais persuadée que j’allais mettre au monde notre enfant ce jour même. Quand je t’ai annoncé cela au réveil tu t’es moqué de moi. Tu m’as dis que tout allait bien et que le médecin n’avais pas annoncé l’accouchement avant deux semaines. C’était dommage, j’aurai trouvé ca romantique,moi,d’accoucher le jour de l’anniversaire de notre rencontre. Je dis bien rencontre, simple rencontre. Car il nous en a fallu du temps pour nous mettre définitivement ensemble tous les deux. Déjà six mois que nous vivions réellement ensemble. Six mois que nous étions un couple, un vrai de vrai !
 
Pour cet « anniversaire » j’avais décidé de te concocter un plat dont tu raffoles. Une salade de mâche avec ses copeaux de parmesan suivi d’un pavé de bœuf et son riz brocoli à la sauve au poivre pour finir sur un fondant fraise-chocolat. J’avais prévu d’acheter la bouteille de vin que tu préfères et d’allumer des bougies.  J’avais également acheté une jolie nappe gris clair qui aurait été à merveille dans notre bel appartement. Cet appartement que j’aimais tant.  Je n’oublierai jamais le jour où nous sommes allés le visiter, ce fût le coup de foudre. Il se trouvait dans l’immeuble que je convoitais depuis plusieurs années à Monaco. Il avait ce balcon rond face à la mer qui le rendait si particulier. Il était tellement lumineux. Tu m’avais laissé le décorer à ma façon. Comme j’étais enceinte tu avais refusé que je fasse les travaux. J’étais simplement « le petit chef » comme tu disais. Je disais tu faisais ! Nous nous étions vraiment amusés à ce moment là. Tu te rappelles le jour où j’ai voulu que tu peignes tout un mur en vert pomme ? Ce qu’on a pu rire pendant que tu le faisais, craignant que cela ne ressemble à rien. Au final, c’était juste sublime. Un peu comme notre histoire quand on y réfléchi. Au début, personne n’aurait pu croire que ca donne quelque chose de bien et pourtant ! Si seulement ils nous avaient vus, tellement amoureux. Tellement heureux avant ce 3 septembre 2014 à 15h54(Toute cette partie me semble bien mièvre.).
 


 
Pas le temps de lire la suite, désolé. Mais le début ne m'accroche pas plus que ça. C'est gentillet. Et pourtant, je suis pas loin d'écrire aussi simplement moi-même, mais là, ça me semble pas bon.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°24144759
Laeti TIA
Posté le 02-10-2010 à 18:41:26  profilanswer
 

Merci pour ces premiers avis. Pour l'orthographe et surtout pour DIT je suis impardonnable. Je ne voudrais pas que l'on pense que j'ai posté ce texte dans le but d'être corrigée. Je l'ai relu plusieurs fois ... Pour sauve au lieu de sauce, cela est certainement dû au fait que je connaissais déjà la phrase, du coup je n'ai pas vu cette énorme erreur. Il ne s'agit pas de mon autobiographie, loin de là. Je me suis seulement basée sur mon âge; j'ai changé l'âge du personnage afin qu'il n'y ai pas de confusion.
 
J'espère avoir d'autres avis car vos critiques me permettent d'avancer.
 
@Merome : est ce que je peux savoir pourquoi tu n'accroches pas avec le texte? Trop simple comme tu le dis ? Ou bien ce n'est pas de ton goût?
 
Merci d'avance.

n°24144814
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 18:49:50  answer
 


Salut LaetiTIA, voici les quelques remarques que je peux faire :
 

Citation :

C’était une journée comme les autres. Enfin, comme celles que je connaissais depuis presque six mois. Une journée heureuse.  
 Je portais la petite robe rouge que tu m’avais offerte lorsque j’avais dis que je me trouvais beaucoup trop grosse depuis que j’avais atteint les six mois de grossesse. Je me souviens tu m’avais dis que tu me trouvais rayonnante dedans. Je l’aimais bien cette robe, je me sentais légère avec, j’aurai presque pu m’envoler ! Mais surtout, je l’aimais parce que c’était toi qui l’avais choisi.

 
 
Fais des phrases plus courtes. Les propositions subordonnées sont difficiles à maîtriser car elles deviennent vite lourdes et incompréhensibles. Aussi, d'un point de vue narratif, évite de trop décrire un objet qui n'aura aucune importance dans la suite de l'histoire. Enfin, fais attention à l'accord des participes passés (dans le segment "c'est toi qui l'avais choisie", choisi prend un E).
 

Citation :

Je me souviens tu m’avais dis que tu me trouvais rayonnante dedans.


Premier d'une (trop) longue série, le participe passé du verbe "dire" est tout le temps mal orthographié dans ton extrait. C'est une faute rédhibitoire.
 
 

Citation :

C’était dommage, j’aurai trouvé ca romantique moi d’accoucher le jour de l’anniversaire de notre rencontre.


La cédille de "ça" n'est pas optionnelle. Attention aux conditionnels mal orthographiés. L'introduction du discours indirect libre est maladroite ("c'était dommage"... C'est un peu bizarre comme tournure, non ?)
 

Citation :

Car il nous en a fallu du temps pour nous mettre définitivement ensemble tous les deux. Déjà six mois que nous vivions réellement ensemble.

 
2 fois "ensemble" à quelques mots d'intervalle. Une fois que tu as fini d'écrire une longue portion de texte, lis-la à voix haute. C'est là que tu te rendras compte des erreurs et/ou répétitions. Utilise les adverbes en -ment avec parcimonie, ce sont des mots qui alourdissent les textes et rendent la lecture lassante à la longue.
 
 

Citation :

parmesan
fondant  
également  
appartement
appartement
tant  
tellement
simplement  
vraiment
moment  
craignant  
pourtant
seulement
tellement  
Tellement


 
Un texte, ce n'est pas qu'un méli-mélo de phrases (bien) écrites qui racontent une histoire. Un texte doit avoir un rythme, une musicalité. Dans un seul paragraphe, j'ai relevé un nombre considérable de mots avec la terminaison [an]. C'est un son désagréable, nasal, qui ne fait pas rêver. Et encore une fois ce problème d'adverbes. Il faudrait retravailler le rythme et trouver des alternatives aux adverbes. En particulier pour "tellement", que tu utilises beaucoup, beaucoup trop !
 

Citation :

Au final, c’était juste sublime


Anglicisme, c'est une structure qui n'existe pas en français malgré l'usage qui en est fait depuis quelques temps. Raye-la de ta liste !
 

Citation :

En début d’après midi, je m’étais enfin décidé à sortir. J’avais terminé de préparer le repas et je m’étais dis qu’il manquait des fleurs pour cette journée si particulière. J’ai donc pris le bus pour Nice pour aller chez le fleuriste que j’aimais tant. Tu rigolais à chaque fois ! Pour toi, les fleurs étaient toutes les mêmes, tu ne comprenais pas que j’aille si loin pour un simple bouquet ! Mais je les trouvais différentes la bas. Elles avaient cette couleur unique, cette odeur unique et la boutique était tellement belle.


Tu utilises le verbe "aimer" beaucoup trop souvent. On a bien compris que la vie est belle pour ton personnage mais ce manque de nuance la rend plate, sans relief aucun. Personne ne se passionne pour quelqu'un dont la vie est parfaite (même si, oui, j'ai conscience qu'elle meurt avant la fin du chapitre :p). Elle est ennuyeuse, elle aime tout, adore tout, elle n'est tout simplement pas crédible. Un peu de nerf, que diable !
 

Citation :

Il faisait très chaud dans le bus. Un homme à la vue de mon ventre bien rond m’avait laissé sa place assise. Je me sentais bizarre, je m’inquiétais pour le bébé. Lorsque celui-ci a bougé à l’intérieur de moi j’ai vraiment eu peur. Pourtant ce n’étais pas la première fois, mais j’ai vraiment cru qu’il se mettait en place, prêt à venir au monde. J’étais très heureuse d’être enceinte mais également très inquiète. Du jour au lendemain il nous fallait passer de deux à trois personnes. Il nous fallait apprendre à aimer un petit être que nous ne connaissions peu. Toutes les mères disent qu’elles aiment leur enfant bien avant la naissance. Moi je ne ressentais pas les choses de la même manière. Evidemment, c’était mon enfant et j’y tenais. Mais comment aurais je pu dire que je l’aimais alors que je ne l’avais jamais vu. Allait-il être mignon ? Serait-il intelligent ? Capricieux ? Tout cet inconnu me fichait une peur bleue. Heureusement que tu étais là, tu prenais soin de moi. Et je savais que toi tu aimais déjà cet enfant, et je m’en sentais tellement soulagée.

 
Certaines phrases manquent cruellement de ponctuation. Exemple : "Un homme, à la vue de mon ventre rond, m'avait laissé sa place assise" me semble bien plus compréhensible avec des virgules. En revanche, quel intérêt de mettre une virgule avant le "et" dans la phrase "Et je savais que toi tu aimais déjà cet enfant et je m'en sentais soulagée" (au passage, 2 "et" au début et au milieu d'une seule phrase, ça me semble être une mauvaise idée).  

Citation :

Le paysage durant le trajet de bus était magnifique.


Même conseil que tout à l'heure, lire ton texte à voix haute t'aidera à repérer ce qui cloche. Cette phrase ne sonne pas bien, ce n'est pas comme cela qu'on la formulerait dans la "vraie vie". On dirait plutôt "Le paysage sur le trajet du bus était magnifique". En plus, on fait l'économie d'une horrible rime en [an]. Essaie aussi de diversifier tes constructions, le verbe "être" est plat-plat-plat et n'apporte aucune nuance intéressante.
 
 

Citation :

Sur le chemin j’ai vu un magasin pour bébé.

 
Drôle d'appellation. "Magasin pour bébé", on imagine un magasin où des bébés iraient faire leurs courses eux-mêmes. Il faudrait peut-être étoffer tout ça, pourquoi pas "un magasin d'accessoires pour bébé" ou autre ?
 

Citation :

C’est en y entrant que j’ai compris que j’étais déjà une maman.

 
Et encore cette terminaison en [an]. Cela ne te fait vraiment pas bizarre d'entendre tous ces [an] ?
 

Citation :

Nous n’avions pas encore acheté de poussette, je m’étais dis que cela pourrait te faire plaisir de me voir revenir à la maison avec cette jolie poussette verte qui trônait en vitrine. Je nous imaginais déjà tous les quatre : toi, le bébé, la poussette et moi !  
 
Je suis donc bien évidemment repartie avec la poussette et quelques sacs de jouets et vêtements pour notre petit bébé. Je me suis rendue chez le fleuriste. Rien n’avait changé.

 
Et c'est là que la logique intervient. Une femme enceinte de 6 mois, qui se rend en ville en bus, achète une poussette et des sacs de jouets ? Elle fait comment pour rapporter tout ça chez elle ? Peut-être est-il évident pour toi qu'elle se fera livrer tous ces articles chez elle, mais ça ne l'est pas pour le lecteur ! Précise-le, ça ne coûte rien. Et surtout, cela évite de tirer le lecteur hors de l'histoire.
 
 

Citation :

Ce que je regrette aujourd’hui d’être passée à la banque ce jour là à cette heure ci.  


D'un point de vue visuel, cette phrase n'est pas jolie. 3 "à", dont deux l'un à côté de l'autre... D'un point de vue syntaxique non plus, d'ailleurs. Sinon, ne pas oublier le tiret entre "jour" et "là".  
 

Citation :

On dit souvent qu’il vaut mieux mourir subitement plutôt que de souffrir longuement d’une maladie. Je ne suis pas d’accord. Si j’avais pu prévoir un seul instant que je perdrai la vie ce jour là, j’aurai vécu différemment.  Si quelqu’un avais pu me prédire que je serai une victime lors d’un braquage ce jour là, j’aurai fait mon possible pour te laisser dans de bonnes conditions. Je t’aurai préparé à mon départ, j’aurai tout arrangé pour que tu y survives.


Ce sempiternel problème d'adverbes. Le paragraphe est aussi une catastrophe niveau conjugaison, il est impératif que tu saches maîtriser le conditionnel. Sans parler de "si quelqu'un avais" qui aurait dû être remarqué dès la première relecture.
 

Citation :

Cela s’est passé tellement vite.

 
Tellement, tellement, tellement. STOP !
 

Citation :

Je n’ai rien eu le temps de comprendre.

 
"Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui arrivait / se passait."
 

Citation :

Je n’ai même pas vu que l’homme derrière moi sortait son téléphone pour prévenir la police. Je n’ai pas pu voir que l’homme en cagoule tirait dans sa direction.


La 2e phrase devrait commencer par la même tournure que la première, pour un effet de continuité et pour offrir un meilleur contraste. "Je n'ai pas même pas vu que l'homme en cagoule..." Quoi qu'il en soit, il faut changer la structure de la deuxième phrase car elle n'est pas bonne.
 

Citation :

C’est alors au moment où j’ai perdu les eaux que je me suis aperçue qu’il y avait du sang sur ma robe au niveau de ma poitrine.

 
Syntaxe très mauvaise, sans parler de l'accumulation de termes redondants. "alors" = "au moment", donc inutile de placer les deux dans la même phrase.  
 
 
Voilà à peu près les doléances que je peux te faire.
 
Du point de vue de l'histoire, je n'ai pas grand chose à dire, je ne peux pas juger la qualité de ton intrigue sur un si court extrait. Ce que je peux souligner par contre (mais je l'ai déjà fait), c'est que ton personage est vide. Déballer son bonheur ne la rend pas intéressante, au contraire. Il nous manque aussi quelques descriptions physiques qui pourraient nous aider à la visualiser. Mais des descriptions discrètes, pas des phrases du genre "Je suis brune, avec les cheveux coupés au carré". Essaie de les incorporer de manière subtile, intelligente. Ensuite, côté intrigue, c'est ton goût, ce que tu as envie de raconter et d'exprimer donc je ne discuterai pas de cela.
 
Sinon, je ne peux te donner que deux conseils pour t'améliorer. Lire et écrire. Tout le temps. La passion, tu l'as et c'est indéniable. Pour le talent, il va falloir que tu travailles encore sans relâche. Apparemment, tu as envie d'être éditée et c'est bien que tu essaies d'atteindre ton but. Après, il faut que tu prennes conscience que, tel quel, ton extrait est impubliable. Je ne te dis pas ça pour te décourager, au contraire. C'est en apprenant de ses erreurs que l'on avance. Maintenant que tu as conscience de tes faiblesses, tu sais vers quelle direction avancer pour te perfectionner. De plus tu es très jeune, il est peu probable que tu sois publiée avant tes 30 ans voire plus (sauf cas exceptionnel, mais c'est très rare). Certains écrivains mettent plus d'une dizaine d'années à accoucher de leur premier roman. Alors réfléchis bien, demande-toi si tu te sens la force de passer du temps sur cette histoire. Entraîne-toi à écrire des petits textes, des nouvelles. Et au fil du temps, rallonge la longueur de tes écrits. Un roman est un projet très ambitieux, laisse-lui le temps de se développer. ;)
Bon courage !
 
 
 

n°24144867
philibear
Posté le 02-10-2010 à 18:56:25  profilanswer
 

Dans l'optique unique de l'écriture de roman, je ne vois pas pourquoi vous faites systématiquement des remarques sur l'orthographe; ça n'a pas d'importancel'importance que vous semblez lui donner.

Message cité 1 fois
Message édité par philibear le 02-10-2010 à 18:58:43
n°24144909
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 19:00:48  answer
 

philibear a écrit :

Dans l'optique unique de l'écriture de roman, je ne vois pas pourquoi vous faites systématiquement des remarques sur l'orthographe; ça n'a pas d'importancel'importance que vous semblez lui donner.


 
Au contraire...

n°24144937
philibear
Posté le 02-10-2010 à 19:04:56  profilanswer
 


Non. Correcteur c'est un métier.

n°24144950
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 19:07:04  answer
 

philibear a écrit :


Non. Correcteur c'est un métier.


 
Les correcteurs sont là pour relever les coquilles en général, pas pour corriger des fautes de conjug / orth de niveau primaire et présentes sur tous les feuillets du tapuscrit... :/

n°24144994
philibear
Posté le 02-10-2010 à 19:13:00  profilanswer
 


:lol: Le correcteur ne choisit pas ce qu'il a à faire, il s'exécute.
L'investisseur s'en tape qu'il y ait des fautes dans l'original.

n°24145047
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 19:19:58  answer
 

philibear a écrit :


:lol: Le correcteur ne choisit pas ce qu'il a à faire, il s'exécute.
L'investisseur s'en tape qu'il y ait des fautes dans l'original.


 
Je vois pas le rapport entre ta première phrase et ce que j'ai dit.
 
Le préparateur de copie n'est pas là pour donner à l'auteur des cours sur les participes passés des verbes courants... Un texte plein de fautes ne passera en général jamais le premier round de lecture dans une maison d'édition. Sauf si on a un nom de famille connu ou un ami haut placé.  :whistle:  
 

n°24145249
philibear
Posté le 02-10-2010 à 19:44:21  profilanswer
 


C'est pourtant logique [:mouais]
 
 
Tu as vraiment un problème avec la logique ?  [:dks]  Ce n'est pas l'auteur qu'il faut corriger, c'est son texte.
 
 
D'orthographes ? si.

n°24145303
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 19:52:41  answer
 


philibear a écrit :


Tu as vraiment un problème avec la logique ?  [:dks]  Ce n'est pas l'auteur qu'il faut corriger, c'est son texte.
 


 
Un correcteur ne prend pas de décision unilatérale concernant le texte sur lequel il travaille, il y a toujours un dialogue avec l'auteur. Donc oui, j'imagine que dans le cas hautement improbable où un texte truffé de fautes niveau primaire parvient à être publié, le correcteur sera obligé de faire remarquer à l'auteur qu'il chie dans la colle avec les participes passés.  
 
 
 

n°24145685
philibear
Posté le 02-10-2010 à 20:46:16  profilanswer
 


Mais à quoi ça servirait ? Tu crois vraiment que l'auteur va se corriger par la suite ? Le préparateur peut bien lui dire qu'il fait des fautes, ça aura quelle incidence ?  A part pour lui demander si c'est fait exprès et à conserver, ça n'est pas pertinent.  [:kramer]  
Claude Roy faisait des fautes partout, ça mettait en rage  Eluard (son éditeur) mais il n'a jamais pu se corriger, les originaux de Proust sont pleins de fautes...
 
Pour une 1ère tentative, au pire, avant d'envoyer son texte, quelques € à un étudiant pour nettoyer le plus gros. [:zedlefou:1]


Message édité par philibear le 02-10-2010 à 20:47:52
n°24145783
Profil sup​primé
Posté le 02-10-2010 à 21:03:12  answer
 

Si on n'a pas le talent de Proust (le cas pour 100% des auteurs francophones de notre génération) et qu'on veut être publié (par des maisons d'édition qui ne rechignent pas sur les économies qu'elles peuvent réaliser), on présente un tapuscrit propre. Sinon... http://hfr.toyonos.info/generateurs/bulle/?t=Ch%C3%A9rie%2C%20%C3%A7a%20va%20couper%20!&s=%3Ao

n°24147062
Ecriturede​l
Posté le 03-10-2010 à 00:00:05  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°24148203
Merome
Chef des blorks
Posté le 03-10-2010 à 11:04:55  profilanswer
 

Laeti TIA a écrit :


 
@Merome : est ce que je peux savoir pourquoi tu n'accroches pas avec le texte? Trop simple comme tu le dis ? Ou bien ce n'est pas de ton goût?
 
Merci d'avance.


 
Personnage pas attachant. A priori, je me fous de la vie des gens dont tu parles. Rien ne me donne l'envie d'en savoir plus. Rien ne m'intrigue dans leur comportement. Et leur façon de parler, de vivre, me laisse penser, peut-être à tort, qu'ils sont tellement lisses que ça ne peut pas être autrement ensuite. Sauf à ce que ça soit incohérent, ce qui serait aussi une faute.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°24151120
The Smokin​g Man
Distributeur de rage
Posté le 03-10-2010 à 19:29:58  profilanswer
 

Bukowski faisait également une tonne de faute, et il s'en est toujours branlé comme l'an 40 :o

n°24163856
Ecriturede​l
Posté le 05-10-2010 à 05:34:02  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°24200731
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-10-2010 à 13:54:53  profilanswer
 

Laeti TIA a écrit :

Merci pour ces premiers avis. Pour l'orthographe et surtout pour DIT je suis impardonnable. Je ne voudrais pas que l'on pense que j'ai posté ce texte dans le but d'être corrigée. Je l'ai relu plusieurs fois ... Pour sauve au lieu de sauce, cela est certainement dû au fait que je connaissais déjà la phrase, du coup je n'ai pas vu cette énorme erreur. Il ne s'agit pas de mon autobiographie, loin de là. Je me suis seulement basée sur mon âge; j'ai changé l'âge du personnage afin qu'il n'y ai pas de confusion.
 
J'espère avoir d'autres avis car vos critiques me permettent d'avancer.
 
@Merome : est ce que je peux savoir pourquoi tu n'accroches pas avec le texte? Trop simple comme tu le dis ? Ou bien ce n'est pas de ton goût?
 
Merci d'avance.


 
Salut
 
Comme Merome, je trouve le texte trop "simple".
 
- Beaucoup de verbes faibles : être, faire, avoir, en tant que verbes principaux de la phrase  (le début, en particulier). Une grande classique de l'auteur débutant, et il faut bien débuter.
 
- Plusieurs phrases qui commence par "Je", et c'est là un des gros travers du "Je".
Un "Je" limité dans les possibilités.
 
- On a aussi des énumérations.
 
exemple
 
1) Le paysage durant le trajet de bus était magnifique.  
2) Je ne m’en lassais jamais.  
3) J’aimais regarder la mer, si calme et paisible à cette période de l’année.  
 
Tu as choisi 1, 2, 3
 
Mais pourquoi pas 2, 1, 3 ?  ou 1, 3, 2 ?
 
C'est ça une énumération. Un paragraphe qui n'est pas soudé
 
Je poursuis un peu sur un mot qui m'accroche un sourire :
"J’ai eu un peu de mal à sortir du bus, avec ce ventre, il m’était difficile de me faufiler parmi les gens pour atteindre la porte. "
 
Se "faufiler" est-il un terme bien choisi pour dire : dégagez, poussez-vous ! Mon gros ventre s'avance !  (la Baleine s'avance !)
 
En tout cas, je n'ai pas vu beaucoup de femmes enceintes se "faufiler". (faufiler = se glisser adroitement) Surtout à 8 mois ! :o)
 
 
C'est simple encore, à cause de ce paragraphe lui-même re par exemple.
 
1) Le paysage durant le trajet de bus était magnifique.  
 
Que signifie "paysage" ?
Que signifie "magnifique" ?
 
Si tu devais les dessiner, comment les dessinerais-tu ?  (= que vois-tu dans ta tête)
 
Une telle phrase est vraiment pauvre en sens, en images. C'est là où on ressent la pauvreté du message.
 
 
La mer, bleu azur, sur le trajet de bus était magnifique.
(voilà un paysage. Cliché, certes ! mais tu peux te le représenter)
 
Après, il faudrait s'occuper de ce "magnifique" (qui est un mot vide), et ensuite ou en même temps de ce verbe être qui est très pauvre (et vide lui aussi).
 
Trois mots vides, c'est beaucoup dans une phrase.
 
Si on les supprime ces mots vides de sens, il reste : "durant le trajet de bus"
Oui, c'est court.  :-)
 
 
Ah, si seulement tu avais écrit :
 
Le paysage, de ces corps éviscérés et démembrés, durant le trajet de bus était magnifique.
 
Là,
 
Je ne m’en lassais jamais. (aurait pris une autre saveur de sang, de mouches et de zombitude)
 
:o)
 
 
Ceci étant.
Les fautes d'orthographes ne sont pas le problème majeur sur un premier jet.
 
Au niveau de Bukowski, dont on vante les fautes à tour de bras :
- Se sent devenir écrivain à partir de dix ans.
- Début 1940, (à 20 ans) il décide d'entrer à l'université, pour un cursus de journaliste. (Bizarre pour quelqu'un qui commet des fautes, surtout en 1940)
- Bukowski, à 25 ans, est déjà devenu l'ivrogne obsédé sexuel, instable et chaotique. (là, on comprend mieux d'où elles peuvent venir, ces fautes)
 
Ce qui n'empêche pas "Il est connu sous ses pseudonymes divers : Hank, Buk, Henry Chinaski, ce dernier est celui de son alter ego dans ses nombreux romans autobiographiques"
Nous dit la Wikipedia.
 
 
Bref, les fautes ne sont pas un problème majeur, parce qu'un auteur est toujours relu par quelqu'un d'autre qui va les dénicher en 5 secondes ces coquilles. (Ou alors, on utilise un logiciel, un bon, pour soulever une partie des erreurs que l'auteur, lui, va mettre des plombes à repérer... Même en remontant ses phrases (son texte) de la fin jusqu'au début.
 
Car, on ne peut pas être à moitié dans sa tête et à moitié dans ce que l'on écrit sans répercussion  ;-) )
 
 
Reste que le problème principal n'est toujours pas là.
 
Le problème principal est d'arriver jusqu'au bout du premier jet. Donc d'avoir une "fin" en tête (un objectif, un but) pour se guider dans l'achèvement/avènement de son roman.
 
Après le premier jet, commence la véritable écriture.
 
On quitte l'esquisse, l'ébauche, le croquis rapide pour renforcer les traits, affiner les ombres, préciser les angles. Avant de rajouter les couleurs, l'odeur, le bruit, les sons... et bien d'autres éléments.
 
On renforce les caractères, on élimine les mots vides, les paragraphes vides, les chapitres vides. Pour ne garder que le meilleur.
 
On cisèle son gribouillis.
 
 
Cependant, il faut bien commencer quelque part.
 
Et là, pour toi Laetitia, je crois bien que tu as un prologue, plus qu'un premier chapitre de roman.
 
Un prologue, c'est ce qui est arrivé avant le vrai début du roman.
Ce qui l'a initié.
 
 
Tu as posé le premier pas.
A toi de poser le deuxième.  :-)
 
Bon courage à toi, et à ceux qui posent le premier.
Ecrire un roman, c'est une expérience à vivre.
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard  (qui passait par là)

n°24240136
Merome
Chef des blorks
Posté le 12-10-2010 à 15:42:27  profilanswer
 

Un article intéressant sur l'édition et qui parle de l'auto-édition : http://www.rue89.com/cabinet-de-le [...] ent-170653
 

Citation :


Dans mon cas, le livre a été apporté par une éditrice extérieure à ma maison d'édition : elle touche donc 2% sur chaque exemplaire. Ce qui, d'après moi, est fort peu pour avoir veillé sur un manuscrit. Il est intéressant de voir où sont piochés ces 2% : sur la part de l'auteur. Mon pourcentage est donc ramené à 8%.


 

Citation :


Marc-Edouard Nabe, qui a derrière lui des lecteurs et quelques journalistes fidèles, a été très loin en auto-publiant son dernier roman. Opération rentable, puisqu'une fois payé les dépenses incompressibles, il perçoit 70% sur chaque exemplaire.


 
Et l'article explique ensuite qu'on ne peut pas vivre du métier d'auteur, sauf à être archi connu, ce qui me semble d'une évidence...
BoraBora : ce système malfoutu est celui que tu défends ?
Je ne sais pas s'il en existe un meilleur, mais on peut au moins se poser la question.

Message cité 2 fois
Message édité par Merome le 12-10-2010 à 15:42:50

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Ceci n'est pas une démocratie
n°24240152
philibear
Posté le 12-10-2010 à 15:43:59  profilanswer
 


 
Nan mais je veux bien, mais ici ils sautent sur le 1er 1er S oublié pour clouer l'impétrant au pilori . [:zedlefou:1]  
 
Après, avoir à payer la correction de son texte chez l'éditeur - ou en amont à un indépendant comme je l'avais évoqué - c'est pas la problématique au coeur de l'écriture, qui est tout de même le topik du sujet (ou l'inverse).

n°24252725
Merome
Chef des blorks
Posté le 13-10-2010 à 16:29:24  profilanswer
 


 
Ils font que écrivain ? Pas de petit boulot à côté genre journaliste ou écrivain public ? Ils écrivent des romans à quel rythme ?


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Ceci n'est pas une démocratie
n°24261959
Merome
Chef des blorks
Posté le 14-10-2010 à 14:55:15  profilanswer
 


 
Et donc, ils sont édités par des éditeurs connus nationaux ? On peut avoir des noms ?


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Ceci n'est pas une démocratie
mood
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Posté le   profilanswer
 

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