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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°21399894
TAM136
Posté le 01-02-2010 à 07:38:08  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Becca11 a écrit :


Merci Tam pour ta critique ! (je peux t'appeller tam?  ;)  :lol: )  
Bon, il semble bien que j'ai quelques dificultés dans l'usage des pronoms...
Tu sais, on peut mettre des ... même si le personage ne se fait pas interompre.  
Cela veut seulement dire que la personne ne dit pas le fond de sa pensée ou que sa voix prend un autre ton, plus «trainant», à la fin de la phrase.
Pour l'emplois des guillemets dans les dialogues, se n'est pas une nécéssité... J'ai ouvert des livres au hasard et très peu d'auteur le font  :p  
(tant mieux pour moi, je n'aime pas utiliser les «» quand j'écris!)  
 
Et oui, as raison, mon dernier paragraphe n'est pas des plus clair  :sweat: Enfin, je vais essayer d'arranger ça!
sinon merci encore  :jap:


 
 
Ma remarque concernant les points de suspension fait suite au fait que tu écris « entre la gorge et…» ce qui donne le sentiment d’une interruption dans les propos «entre la gorge et une autre partie du corps» ou alors c’est une erreur au niveau de la préposition «entre». «Dans» ira mieux.
 
A ce propos, tu t’es focalisé sur certaines de mes remarques mais pas toutes et plus essentielles à mon sens. Autant, je veux bien admettre ta remarque sur les règles de ponctuation d’un dialogue (je ne suis pas un spécialiste), autant, je me permets de nuancer ta remarque sur le fait que dans les livres, la règle que je cite n’est pas appliquée. En effet, ce qui existe n’est pas forcément juste, sans vouloir prétendre encore une fois que j’aie raison ou que je suis meilleur qu’un écrivain. Tu me suis? Pas facile. Je me perds un peu moi-même. Il y a des règles scolaires, très académiques... dont les écrivains se dispensent, pas seulement parce qu’elles sont contraignantes et pour tout dire casse-pieds mais aussi parce que la forme explique le fond ce que tu as tenté de faire avec les points de suspension mais encore faut-il être sûr que ce que l’on veut dire ou démontrer soit compréhensible clairement.
 
A ce propos, dans ce même forum, une personne s’interrogeait sur la façon de dater les évènements sans utiliser des termes de base : « L’action se passe en… ». Pourquoi pas mais parfois, ce qui est simple est meilleur et les formules alambiquées ou les tournures recherchées, si elles ont le mérite d’être originales, elles peuvent malheureusement faire perdre le fil dans la lecture.
 
En bref, la singularité, c’est bien mais ça ne doit pas être au détriment de la compréhension.
 

mood
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Posté le 01-02-2010 à 07:38:08  profilanswer
 

n°21402070
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 01-02-2010 à 12:48:28  profilanswer
 

Juste pour filer un petit coup de main rapide ;)
Concernant les dialogues: les guillemets d'ouverture et fermeture ne sont pas obligatoires, ils sont scolaires, cependant, il faut présenter le dialogue et l'ouvrir de façon explicite afin de savoir qui prend la parole.
 
"Il marchait dans la rue et se mit à grogner.
- C'est sale, trop sale. Ils devraient nettoyer."
 
En gros, pas de limite à ce niveau, du moment qu'un lecteur lambda saura clairement et simplement identifier l'interlocuteur.
 
A propos de la datation des évènements, tout dépend du style d'écriture. Un style tel qu'une écriture sous forme de journal (ou d'analepse pourquoi pas ?) appelle une déclaration plus formelle des dates et/ou lieux. A coté de ça, décrire l'environnement permet, de façon plus subtile, de situer et dater un autre évènement. Mais attention à ne pas mélanger les deux, là oui, on s'y perdrait ...


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°21402263
TAM136
Posté le 01-02-2010 à 13:06:18  profilanswer
 

Nashii89 a écrit :

Juste pour filer un petit coup de main rapide ;)
Concernant les dialogues: les guillemets d'ouverture et fermeture ne sont pas obligatoires, ils sont scolaires, cependant, il faut présenter le dialogue et l'ouvrir de façon explicite afin de savoir qui prend la parole.
 
"Il marchait dans la rue et se mit à grogner.
- C'est sale, trop sale. Ils devraient nettoyer."
 
En gros, pas de limite à ce niveau, du moment qu'un lecteur lambda saura clairement et simplement identifier l'interlocuteur.
 
A propos de la datation des évènements, tout dépend du style d'écriture. Un style tel qu'une écriture sous forme de journal (ou d'analepse pourquoi pas ?) appelle une déclaration plus formelle des dates et/ou lieux. A coté de ça, décrire l'environnement permet, de façon plus subtile, de situer et dater un autre évènement. Mais attention à ne pas mélanger les deux, là oui, on s'y perdrait ...


 
C'est bien ce que je dis. J'ai employé le terme scolaire pour certaines règles. Ce que je veux dire, c'est que parfois, la simplicité a du bon. Ce n'est pas tout à fait la même chose mais si on prend l'exemple d'une dissertation, certains annonceront leur plan par "Dans 1 première partie...Dans une seconde..". D'autres procèdent autrement (questions...). La 1ère méthode ne laisse pas de place au doute et est même encouragée par des correcteurs du capes.
Un roman est un exercice de style où chacun peut "s'amuser" avec la langue française mais ce type d'exercice est à prendre avec précaution car il peut rebuter certains lecteurs.  
 

n°21403781
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 01-02-2010 à 15:02:24  profilanswer
 

TAM136 a écrit :


 
C'est bien ce que je dis. J'ai employé le terme scolaire pour certaines règles. Ce que je veux dire, c'est que parfois, la simplicité a du bon. Ce n'est pas tout à fait la même chose mais si on prend l'exemple d'une dissertation, certains annonceront leur plan par "Dans 1 première partie...Dans une seconde..". D'autres procèdent autrement (questions...). La 1ère méthode ne laisse pas de place au doute et est même encouragée par des correcteurs du capes.
Un roman est un exercice de style où chacun peut "s'amuser" avec la langue française mais ce type d'exercice est à prendre avec précaution car il peut rebuter certains lecteurs.  
 


Quand j'écris un premier jet, il est rare que je me pose des question de style aussi poussée, à savoir ici si toutes les actions sont bien situées dans le temps (!)
J'oserais même dire que je n'y pense jamais... :ange:  
Heureusement, le problème semble se regler par lui-même avec le temps, puisque je réecrit chaque chapitre en entier, plusieurs fois  :whistle:  
C'est ma méthode longue et fastideuse de procéder, mais au moins mes textes s'améliorent énormément d'une écriture à l'autre (je l'espère du moin!)
 
Voici donc une partie de mon texte que je viens de publier et sur lequel j'ai retravaillée.
À vous de me dire s'il est plus clair !  ;)  
 
 
Le lendemain, Kherzan rencontra une fille dans une petite ruelle, sous une grande arche de pierre. Une fille, et puis alors? Il en rencontrait par dizaines tous les jours. Mais celle-ci était différente, il le sut au premier coup d’œil. Lorsqu’ils se croisèrent pour la première fois dans une ruelle étroite, elle le fixa sans gêne et soutint son regard, comme pour le mettre au défi. Et bien, ma belle, tu veux jouer? Nous verrons bien vite qui est le meilleur... Il se retourna rapiement pour l’observer s’éloigner. Elle avait une démarche de fauve, de prédateur. Kherzan sentit un puissant frisson lui parcourir l’échine. Il saisit la rambarde de la maison la plus proche et grimpa sur le toit de tuile. En quelques minutes, il se retrouva perché entre la corniche et le mur en bois d’un magasin qui lui offrait un endroit parfait pour espionner l’inconnue aux cheveux blonds. Pour l’instant, elle était seule près de la fontaine et elle semblait terriblement agacée. Elle avait cet air boudeur et arrogant qui la rendait si terriblement séduisante à ses yeux. Peu après, deux grands hommes qui passaient par-là s’arrêtèrent près de la fille et se postèrent de chaque côté de la fontaine, comme pour la protéger. Ils se saluèrent silencieusement et elle soupira.  
Kherzan sut à cet instant que cette fille, si elle l’avait voulu, aurait pu manipuler n’importe qui pour arriver à ses fins. Seulement, il était fort probable qu’elle n’ait même pas conscience de posséder ce précieux talent, si utile par occasion. Soudain, une question qui le troubla surgit dans son esprit.
Pourquoi le destin avait-il placé ce magnifique diamant brut sur sa route?  
La jeune fille, pendant ce temps, était entrée seule dans l’auberge de l’autre côté de la rue. Elle en ressortit quelques secondes plus tard et s’adressa aux deux hommes près de la fontaine, manifestement des jumeaux. Le visage de la fille était heureusement tourné vers sa corniche, ce qui  permit à Kherzan de cueillir sur ses lèvres la réponse qu’elle leur donna.
     -Ils ne sont pas ici.


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°21469701
jewpack
Posté le 07-02-2010 à 20:21:00  profilanswer
 

Bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum. Comme la plupart des intervenants, je suis moi aussi en train d'écrire un roman et j'ai pendant longtemps fait des recherches pour me situer sur la meilleure façon d'avancer dans mon projet. Ça fait plusieurs semaines maintenant que je suis vos échanges et j'ai enfin décider d'y participer.
Ma première intervention sera donc mon avis sur le texte de Becca11.
 

Becca11 a écrit :


Quand j'écris un premier jet, il est rare que je me pose des question de style aussi poussée, à savoir ici si toutes les actions sont bien situées dans le temps (!)
J'oserais même dire que je n'y pense jamais... :ange:  
Heureusement, le problème semble se regler par lui-même avec le temps, puisque je réecrit chaque chapitre en entier, plusieurs fois  :whistle:  
C'est ma méthode longue et fastideuse de procéder, mais au moins mes textes s'améliorent énormément d'une écriture à l'autre (je l'espère du moin!)
 
Voici donc une partie de mon texte que je viens de publier et sur lequel j'ai retravaillée.
À vous de me dire s'il est plus clair !  ;)  
 
 
Le lendemain, Kherzan rencontra une fille dans une petite ruelle, sous une grande arche de pierre. Une fille, et puis alors? Le "puis" alourdit. Il en rencontrait par dizaines tous les jours. Mais celle-ci était différente, il le sut au premier coup d’œil. Lorsqu’ils se croisèrent pour la première fois dans une cette ruelle étroite, elle le fixa sans gêne et soutint son regard, comme pour le mettre au défi. Et bien, ma belle, tu veux jouer? Nous verrons bien vite qui est le meilleur... Il se retourna rapidement pour l’observer s’éloigner. En lisant, je ne m'étais pas rendu compte qu'ils étaient tous les deux en mouvement, il faudrait que tu le précises. Elle avait une démarche de fauve, de prédateur. Kherzan sentit un puissant frisson lui parcourir l’échine. Il saisit la rambarde de la maison la plus proche et grimpa sur le toit de tuile. En quelques minutes, il se retrouva perché entre la corniche et le mur en bois d’un magasin qui lui offrait un endroit parfait "une position parfaite" serait plus appropriée selon moi pour espionner l’inconnue aux cheveux blonds. Pour l’instant, elle était seule près de la fontaine et elle semblait terriblement agacée. Elle avait cet "un" parce que "cet", à mon sens, suppose que ce n'est pas la première fois qu'il la voit ainsi air boudeur et arrogant qui la rendait si terriblement séduisante à ses yeux. Peu après, deux grands hommes qui passaient par-là s’arrêtèrent près de la fille et se postèrent de chaque côté de la fontaine, comme pour la protéger. Ils se saluèrent silencieusement et elle soupira.  
Kherzan sut à cet instant que cette fille, si elle l’avait voulu, aurait pu manipuler n’importe qui pour arriver à ses fins Sur quoi se base-t-il pour penser ainsi?. Seulement, il était fort probable qu’elle n’ait même pas conscience de posséder ce précieux talent, si utile par occasion. Soudain, une question qui le troubla troublante surgit dans son esprit: Pourquoi le destin avait-il placé ce magnifique diamant brut sur sa route?  
La jeune fille, pendant ce temps, était entrée seule dans l’auberge de l’autre côté de la rue. Elle en ressortit quelques secondes plus tard et s’adressa aux deux hommes près de la fontaine, manifestement des jumeaux. Le visage de la fille était heureusement tourné vers sa corniche, ce qui  permit à Kherzan de cueillir sur ses lèvres la réponse qu’elle leur donna : "Ils ne sont pas ici".
    -Ils ne sont pas ici.


Voilà pour ce que j'ai eu à noter au sujet de la forme. Quelques maladresses mais ça devrait aller si tu t'appliques. Pour le fond c'est autre chose. Je ne sais pas exactement où tu veux mener ton lecteur mais j'imagine que c'est peut-être parce qu'il ne s'agit que d'un court extrait. En tout cas, j'espère que mon commentaire t'aidera.

n°21471280
Profil sup​primé
Posté le 07-02-2010 à 22:34:36  answer
 

Bonsoir !
 
Je suis en 1ere année de Master de traduction littéraire anglais/français. Tous mes professeurs sont traducteurs et j'ai eu le privilège d'assister à de nombreuses conférences données par des traducteurs, des auteurs mais aussi des personnes travaillant dans le domaine de l'édition (responsables de collections, éditeurs, etc.)
Je me suis dit que cela vous intéresserait de connaître deux-trois astuces qui feront sortir votre manuscrit du lot si jamais vous l'envoyez à une maison d'édition.
 
Tout d'abord, contrairement à ce que certains semblent croire ici, l'orthographe est primordiale ! C'est le meilleur moyen de donner bonne impression dès le début de la lecture. De plus, les correcteurs sont de plus en plus rares dans le domaine de l'édition et se contentent généralement de revoir quelques structures de phrases ainsi que les fautes de frappe. De toute façon, le correcteur risque de vous renvoyer le manuscrit pour que vous le réécriviez à la lueur de ses suggestions s'il est vraiment trop mauvais.
 
Ensuite, il faut savoir maîtriser la ponctuation et la typographie d'un texte. On n'y pense pas toujours mais ce sont deux facteurs importants dans la présentation d'un manuscrit. Par exemple, chaque paragraphe commence par un espace. Cela paraît évident pour certains mais ça ne l'est pas pour d'autres. De la même manière, un tiret de dialogue n'est pas le même tiret que celui que l'on trouve sur la touche 6 ! Il est légèrement plus long. Ne pas oublier non plus d'utiliser les guillemets français « » et non les guillemets anglais " ".  
 
Quelques autres petits trucs pour éviter de faire fuir trop vite les éditeurs :
* éviter l'emploi répétitif de participes présents. Très courants en anglais, nettement moins en français, ils sont souvent considérés comme des anglicismes. A utiliser avec parcimonie, donc !
* essayer de trouver des synonymes pour remplacer la conjonction de coordination "et" qui est souvent employée à tort et à travers. C'est d'ailleurs mon plus grand défaut !
* rythmer ses phrases en utilisant de préférence un rythme ternaire plutôt que binaire. Cela donne du peps à l'intrigue, le lecteur vous en remerciera !
* faire en sorte de ne pas utiliser trop d'adverbes (surtout ceux en -ment) car ils alourdissent de manière parfois dramatique certains textes.
 
 
Voilà, je me suis dit que cela vous aiderait de connaître les bêtes noires des éditeurs si jamais l'un ou l'autre d'entre vous se décide à franchir le pas !
 
A bientôt. :hello:

n°21473739
Ecriturede​l
Posté le 08-02-2010 à 04:32:31  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°21482992
Profil sup​primé
Posté le 08-02-2010 à 21:49:45  answer
 

De rien ! Je ressortirai les notes prises pendant ces conférences et vous donnerai les astuces qui me semblent essentielles à connaître. ;)

n°21484593
JiMorrison​27
Aucune
Posté le 08-02-2010 à 23:37:23  profilanswer
 

Écrire un roman et espérer être publier sans avoir aucune liaison avec le monde de l'édition, c'est comme espérer entendre retentir un pétale de rose au milieu d'un débat politique sur l'identité nationale.  :D


Message édité par JiMorrison27 le 08-02-2010 à 23:37:58

---------------
Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires (ou des gendarmes).
n°21484935
Ecriturede​l
Posté le 09-02-2010 à 00:08:45  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

mood
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Posté le 09-02-2010 à 00:08:45  profilanswer
 

n°21485628
Borabora
Dilettante
Posté le 09-02-2010 à 01:35:31  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

Ouais, mais ça reste le rêve de pas mal de gens, surtout les plus orgueilleux, qui préfèreraient se faire une place non par liaison ou contact, mais bien par talent. Et c'est sans aucun doute ce qu'il manque le plus à la société actuelle, dans tout les domaines, la reconnaissance du talent et non des liaisons.  :pfff:


Il y aurait pas mal de choses à dire sur ces clichés cabreliens (cabrelesques ?), mais je dirais que ce qui manque le plus aux premiers romans publiés (et ils sont très nombreux, sans doute 3 à 4 fois plus qu'il y a 10 ans), ce sont... des lecteurs. :D C'est l'éditeur qui prend pour tout le monde, parce qu'il est l'intermédiaire direct de l'auteur, mais lui-même aura des exigences à la hauteur des libraires auxquels il doit vendre ses livres. Et le libraire aura des exigences à la hauteur de ses clients, qui ont un choix comme on n'en a jamais vu dans toute l'histoire du livre.
 
D'ailleurs, combien de romans écrits par des auteurs français non médiatisés avez-vous lus ces 5 dernières années (le "vous" est collectif) ? Ou même simplement de livres publiés par d'autres éditeurs que la poignée de "majors" (l'analogie n'est pas juste, mais pas non plus complètement fausse).
 
Le paradoxe est devenu criant aujourd'hui avec le net et l'impression numérique. On ne compte plus les ouvrages publiés via le net, en auto-édition, voire à compte d'auteur ou participatif. Aux USA, leur nombre en 2008 a même dépassé celui de l'édition traditionnelle. Et les auteurs, tenant enfin leur ouvrage entre leurs petites mains fébriles, de réaliser que publier n'est rien et qu'être lu est tout. Or personne n'a envie de lire leurs livres, tout comme eux-mêmes n'ont aucune envie de lire ceux de leurs confrères. Ils ne peuvent plus blâmer les éditeurs, puisqu'ils sont enfin publiés (parfois à grands frais). Ils se retournent alors contre les libraires, qui bien sûr devraient les soutenir en plaçant leur livre en vitrine, ou contre les journalistes, qui les ignorent copieusement. C'est de leur faute si leur roman n'est pas acheté ! :whistle:
 
Le vrai problème n'est pas que des auteurs talentueux ne soient pas publiés : ils le sont tous, à la condition qu'ils se donnent un peu de mal et ne se contentent pas d'envoyer leur tapuscrit à 3 éditeurs puis bouder parce qu'ils n'ont pas eu de réponse positive dans les 6 mois. Le vrai problème est qu'il y a déjà bien trop d'auteurs talentueux publiés (et dix fois plus de moyens/médiocres/nuls) pour que le public arrive à suivre. Et d'autant plus que même (et surtout) présent en librairie, le nouvel auteur est en compétition avec 2 500 ans de littérature. Parfois, j'aimerais voir l'un de ces auteurs, inconnu et indigné de le rester, prendre ma place et tenter avec des arguments sincères de convaincre un(e) client(e) que son livre est un meilleur achat qu'un Gary, un Zweig, un Fante, un Murakami ou un Conrad.  :whistle:

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 09-02-2010 à 01:36:26

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°21486215
Pantadarel​l
Posté le 09-02-2010 à 06:29:19  profilanswer
 

Petit poème sur la trahison amoureuse, écrit ce soir... C'est certes un thème facile, mais bon... Du feedback ?
 
 
La tristesse d'une année commencée dans le deuil
N'a d'égal que la lente tombée d'une feuille
Qui n'a pas résisté au premier vent d'automne
 
Et qui a voyagé par delà les collines
Épousant avec soin leurs courbes félines
Pour là bas, aussi loin ! venir trouver son Homme,
 
Traversé le vergé avec vélocité
En montrant a chaque pas une envie renouv'llée
Mais s'est perdu en route pour croquer dans la pomme
 
Tendue a bout de bras par le vil Satan
Qui lui avoue tout bas: "Approche, je t'attends!"
Envoyant mes espoirs dans le funerarium
 
 
Pas content de la derniere ligne, mais je seche un peu pour des rimes en [om]...

n°21491456
Eldem
Posté le 09-02-2010 à 16:31:31  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Il y aurait pas mal de choses à dire sur ces clichés cabreliens (cabrelesques ?), mais je dirais que ce qui manque le plus aux premiers romans publiés (et ils sont très nombreux, sans doute 3 à 4 fois plus qu'il y a 10 ans), ce sont... des lecteurs. :D C'est l'éditeur qui prend pour tout le monde, parce qu'il est l'intermédiaire direct de l'auteur, mais lui-même aura des exigences à la hauteur des libraires auxquels il doit vendre ses livres. Et le libraire aura des exigences à la hauteur de ses clients, qui ont un choix comme on n'en a jamais vu dans toute l'histoire du livre.
 
D'ailleurs, combien de romans écrits par des auteurs français non médiatisés avez-vous lus ces 5 dernières années (le "vous" est collectif) ? Ou même simplement de livres publiés par d'autres éditeurs que la poignée de "majors" (l'analogie n'est pas juste, mais pas non plus complètement fausse).
 
Le paradoxe est devenu criant aujourd'hui avec le net et l'impression numérique. On ne compte plus les ouvrages publiés via le net, en auto-édition, voire à compte d'auteur ou participatif. Aux USA, leur nombre en 2008 a même dépassé celui de l'édition traditionnelle. Et les auteurs, tenant enfin leur ouvrage entre leurs petites mains fébriles, de réaliser que publier n'est rien et qu'être lu est tout. Or personne n'a envie de lire leurs livres, tout comme eux-mêmes n'ont aucune envie de lire ceux de leurs confrères. Ils ne peuvent plus blâmer les éditeurs, puisqu'ils sont enfin publiés (parfois à grands frais). Ils se retournent alors contre les libraires, qui bien sûr devraient les soutenir en plaçant leur livre en vitrine, ou contre les journalistes, qui les ignorent copieusement. C'est de leur faute si leur roman n'est pas acheté ! :whistle:
 
Le vrai problème n'est pas que des auteurs talentueux ne soient pas publiés : ils le sont tous, à la condition qu'ils se donnent un peu de mal et ne se contentent pas d'envoyer leur tapuscrit à 3 éditeurs puis bouder parce qu'ils n'ont pas eu de réponse positive dans les 6 mois. Le vrai problème est qu'il y a déjà bien trop d'auteurs talentueux publiés (et dix fois plus de moyens/médiocres/nuls) pour que le public arrive à suivre. Et d'autant plus que même (et surtout) présent en librairie, le nouvel auteur est en compétition avec 2 500 ans de littérature. Parfois, j'aimerais voir l'un de ces auteurs, inconnu et indigné de le rester, prendre ma place et tenter avec des arguments sincères de convaincre un(e) client(e) que son livre est un meilleur achat qu'un Gary, un Zweig, un Fante, un Murakami ou un Conrad.  :whistle:


 
Ce à quoi je rajouterai que l'augmentation exponentielle des loisirs sous toutes leurs formes vient fausser la donne. Télé, cinoche, jeux vidéos, concerts, musique, forum HFR, le consommateur culturel zappe facilement d'un produit à l'autre et recherche de plus en plus une distraction facile d'accès et peu exigeante au niveau intellectuel. Un tel nivellement par le bas peut sembler assez paradoxal, puisque l'on constate que de plus en plus de monde écrit. Ça l'est finalement beaucoup moins quand on met cette évidence en rapport avec le fait souligné par BoraBora que de moins en moins de gens lisent. Ce qui nous donne au final le phénomène littéraire Maxime Chattam. Contre lequel je n'ai rien personnellement, mais il suffit de lire un de ses livres pour comprendre ce qui se passe : L'illusion d'un accroissement global de la culture moyenne nuit précisément à l'intelligence du peuple qui compose une civilisation.  
 
Il ne suffit pas d'écrire ou d'être édité pour prétendre être un écrivain.


---------------
"There have always been ghosts in the machine. Random segments of code that have grouped together to form unexpected protocols"  
n°21495903
Borabora
Dilettante
Posté le 09-02-2010 à 22:41:54  profilanswer
 

Eldem a écrit :


Ce à quoi je rajouterai que l'augmentation exponentielle des loisirs sous toutes leurs formes vient fausser la donne. Télé, cinoche, jeux vidéos, concerts, musique, forum HFR, le consommateur culturel zappe facilement d'un produit à l'autre et recherche de plus en plus une distraction facile d'accès et peu exigeante au niveau intellectuel.


Les loisirs sont plus nombreux parce que l'on a plus de temps à leur consacrer. Quand on en avait moins, on ne lisait pas plus, on travaillait plus. Ou si l'on lisait, c'était l'équivalent littéraire des plus médiocres séries télé d'aujourd'hui. Harlequin, Gérard de Villiers, la littérature de gare était omniprésente et lue en masse. Imaginer que l'on lisait plus de livres "exigeants" autrefois, c'est faire encore du Cabrel.

Citation :

Un tel nivellement par le bas peut sembler assez paradoxal, puisque l'on constate que de plus en plus de monde écrit. Ça l'est finalement beaucoup moins quand on met cette évidence en rapport avec le fait souligné par BoraBora que de moins en moins de gens lisent.


On s'est mal compris : les gens lisent toujours autant, et même de plus en plus. Cette antienne des gens "qui ne lisent plus" n'a aucun fondement, sinon un désir de retranchement dans leur tour d'ivoire de ceux qui la répètent (et je l'entends depuis le début des années 70, donc il ne devrait logiquement plus y avoir un seul lecteur, depuis le temps :D ). N'importe quel professionnel du livre sait que c'est faux.
 
Je me suis sans doute très mal exprimé. Ce que je voulais dire, c'est que ces auteurs débutants, qui ragent de ne pas être publiés (ou leur variante, ceux qui sont publiés parce qu'ils ont payé pour l'être) et vouent aux gémonies les éditeurs qui ne savent pas "reconnaître le talent", ces auteurs, donc, ne lisent pas plus de premiers romans d'auteurs inconnus que le reste de la population. C'est-à-dire à peu près aucun. Pourtant, ils sont scandalisés que personne ne s'intéresse à leur livre. :whistle:
 

Citation :

Ce qui nous donne au final le phénomène littéraire Maxime Chattam. Contre lequel je n'ai rien personnellement, mais il suffit de lire un de ses livres pour comprendre ce qui se passe : L'illusion d'un accroissement global de la culture moyenne nuit précisément à l'intelligence du peuple qui compose une civilisation.


C'est exactement le contraire. La barre littéraire n'a jamais été aussi haute, pour deux raisons : d'un côté, l'accroissement phénoménal du nombre de titres publiés (dû à la baisse considérable des coûts d'impression) fait qu'il n'y a jamais eu autant de bons ou grands livres (ré)édités et achetés. De l'autre, l'effondrement de la littérature à deux balles, remplacée dans les années 80 par la télé, les baladeurs puis aujourd'hui les téléphones, la presse gratuite, la BD ou les jeux vidéo, ne laisse plus de place à la nullité. Si ce n'est pour une poignée d'auteurs qui vivent d'une clientèle qui n'achète que 3 ou 4 livres par an. Chattam, Lévy, Brown, Coelho, Musso et consorts sont de ceux-là. Ils sont bien peu nombreux, et leurs chiffres de ventes astronomiques sont l'arbre qui cache la forêt.
 
J'aimerais parfois qu'ils sorte moins de bons livres. :o Quelle frustration chaque semaine d'ouvrir des cartons remplis de nouveautés, de nouvelles éditions, de rééditions, et savoir que l'on n'en lira pas le dixième, le centième. On est dans la peau de Tantale persécuté par le Père Noël. :D

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 09-02-2010 à 22:42:27

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°21498024
Ecriturede​l
Posté le 10-02-2010 à 03:14:51  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°21500934
Eldem
Posté le 10-02-2010 à 12:08:58  profilanswer
 

@BoraBora : tu sous-entends que puisque les gens ont accès à davantage de "culture" (produits culturels) le niveau intellectuel global augmente. moi j'ai plutôt l'impression (peut être fausse ?) que c'est l'inverse. mes parents, les parents de ma copine avec un simple bac avaient une culture générale largement supérieure à celle du bachelier d'aujourd'hui, connaissaient leurs classiques littéraires et de poésie (mon père récite encore du chateaubriand, ça me laisse rêveur) et avaient des bases de latin, voire même de grec ancien. aucun lien, tu me diras ? pour moi tout est lié. ils avaient pas TF1, plus belle la vie ou les sms pour leur faire perdre des neurones. alexandre Dumas ca a beau être du roman populaire, c'est quand même autre chose.  
 
alors certes, c'est plus dur de se faire publier puisqu'il y a de plus en plus d'auteurs. le niveau littéraire moyen augmente, oui, mais c'est normal puisqu'il y a plus d'œuvres, c'est mathématique. il n'empêche que ce sont les livres les plus "faciles" qui sont vendus et lus, tu le dis toi-même. les prix littéraires sont vendus mais pour décorer une bibliothèque, pas pour être lus. et pour le type qui n'est pas professionnel du milieu, comme moi, l'impression générale est que le monde de l'édition, comme celui du cinéma, enfin bref des arts, est au main d'une poignée de parrains, d'oligarques qui placent leurs potes ou la famille d'auteurs célèbres. (la fille de BHL a pas dû avoir beaucoup de mal à se faire publier)  
 
 
 


---------------
"There have always been ghosts in the machine. Random segments of code that have grouped together to form unexpected protocols"  
n°21629014
lukas rusg​o
Posté le 20-02-2010 à 22:30:21  profilanswer
 

Bonsoir a tous,  
je recherchais quelques conseils afin d'écrire un roman quand je suis tombe sur ce forum bien intéressant.
 
Par rapport a l'un des premiers messages, c'est marrant, j'ai moi même écris il y a quelques années l'histoire de ce "héros amnésique qui en fait est super fort". Il se souvenait peu a peu, a mesure que moi je m'embourbais.
 
Donc je prend garde maintenant a fixer une trame et a la suivre dans les grosse lignes.
 
Je vais vous dévoiler le thème de mon roman actuel, mon ex héros, a portrait affine, revient (pour que je n'ai pas bosse pour rien!).
 
3 personnages, d'importance égale, se télescopent, et une évènement extérieur dramatique les contraint a poursuivre leur route ensemble.
 
1chapitre = un personnage, un point de vu, ECRIT A LA 1ere PERSONNE
 
Je décris chacun d'eux, avant, pendant et après leur rencontre.
 
VOICI MA QUESTION,
 
Chaque perso a son langage, sa culture. Si un perso est vulgaire, impoli et parlant argot, est ce que je devrais utiliser son vocabulaire dans toutes les descriptions, les événements?  
ou bien non, seulement pour les dialogues?  
 
La précision et le style, et le fait que je ne veuille pas d'un roman au vocabulaire limite me pousse a dire NON.
 
OUI mais
Est ce que Diego,un gangster colombien se prenant pour Pablo Escobar utilisera des passes composes, des passes simples, des cependant, or, etc....?
 
 
Est ce que quelqu'un pourrait temoigner de ses experiences d'ecriture a la premiere personne? Est une difficulte stupide pour un premier roman?
 
Merci de votre aide, je publie dans 2 ans  ;)  

n°21629038
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2010 à 22:34:49  answer
 

lukas rusgo a écrit :

Bonsoir a tous, ....


 
 
Salut !
 
Si tu veux te faire une idée de la manière dont se construit un roman polyphonique, je te conseille de lire l'Eté Meurtrier de Sébastien Japrisot dont chaque chapitre correspond au point de vue d'un personnage. :) Cela te donnera un aperçu de ce que tu pourrais/pourras faire. :)


Message édité par Profil supprimé le 21-02-2010 à 00:47:21
n°21629300
lukas rusg​o
Posté le 20-02-2010 à 23:21:16  profilanswer
 

merci

n°21632547
malkus
Posté le 21-02-2010 à 15:15:20  profilanswer
 

Borabora a écrit :


 
 
J'aimerais parfois qu'ils sorte moins de bons livres. :o Quelle frustration chaque semaine d'ouvrir des cartons remplis de nouveautés, de nouvelles éditions, de rééditions, et savoir que l'on n'en lira pas le dixième, le centième. On est dans la peau de Tantale persécuté par le Père Noël. :D


 
Je pense de temps en temps à ce genre de trucs...
Je vois des gens défiler à la Fnac, un peu hagards, qui demandent au type du rayon "littérature française" :
 
"Bonjour, je cherche Marc Lévy/Guillaume Musso/Michel Houellebeider".
 
(dont la visibilité est déjà maximale, mais passons ! Pour être sûrs qu'on reconnaisse bien les grands formats transformés en petit, ils en ont fait des modèles réduits à l'identique, et les ont étalés bien près du couloir principal)
Dommage pour les autres, mais si de plus en plus de gens lisent, c'est certainement pour se diriger vers ce genre de bouquins.
 
Pour en revenir aux aspirants écrivains, la seule chose à avoir en tête, c'est le travail, et encore le travail, avant d'envisager une publication. Le "à compte d'éditeur", si inaccessible, c'est aussi un garde-fou contre des trucs indigestes, dont à juste titre personne ne veut entendre parler, comme disait Bora-Bora.
Encore heureux que ça dicte sa loi, mais les termes de l'équation posés, j'imagine aussi que des écrivains publiables resteront sur le carreau.
 

n°21656008
Larlas
Posté le 23-02-2010 à 13:04:55  profilanswer
 

Moi, j'utilise le livre : Ecrire un roman et se faire publier de Bob Mayer. Je ne dis pas sa pour faire de la pub mais étant novice en matière d'écriture, ce livre m'a beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup. Il y a ( a mon avi ) que pour l'ortographe, grammaire, ... que le livre ne peut pas vraiment nous aider ( dommage ). En résumer, si vous cherchez des conseils sur la manière d'écrire votre livre ou même des renseignements sur le monde de l'édition, ce livre est vivement conseillé.

n°21656189
malkus
Posté le 23-02-2010 à 13:22:52  profilanswer
 

Il y a plein de bouquins qui veulent apprendre à écrire... j'en connais aucun, mais la seule chose que je peux dire c'est que le mieux, c'est encore d'écrire, et d'écrire encore quand ça ne suffit pas. Et d'avoir des critiques, d'être capable d'écouter, de se remettre en question...
Des classiques quoi ...  :)

n°21658201
Larlas
Posté le 23-02-2010 à 15:49:33  profilanswer
 

Oui, je suis entièrement de ton avi mais même plus qu'écrire, il faut lire car je ne pense pas que l'ont puisse écrire sans apprécier de se plonger dans un bon livre. Pour moi, il n'y a pas mieux.

n°21660610
lukas rusg​o
Posté le 23-02-2010 à 18:32:00  profilanswer
 

Larlas a écrit :

Moi, j'utilise le livre : Ecrire un roman et se faire publier de Bob Mayer. Je ne dis pas sa pour faire de la pub mais étant novice en matière d'écriture, ce livre m'a beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup. Il y a ( a mon avi ) que pour l'ortographe, grammaire, ... que le livre ne peut pas vraiment nous aider ( dommage ). En résumer, si vous cherchez des conseils sur la manière d'écrire votre livre ou même des renseignements sur le monde de l'édition, ce livre est vivement conseillé.


 
Je n'ai jamais lu ce type de livre d'apprentissage. Je suis interesse. Estce que tu peux me donner des exemples concrets de chose que tu y a apprise?
Est ce qu'ils disent qqchose sur l'ecriture a la premiere personne ? (cf mon mess en fin de page 65)
 
je crois que je vais faire un investissement de ce type...

n°21662154
Larlas
Posté le 23-02-2010 à 20:47:43  profilanswer
 

Et bien, le livre écrire un roman et se faire publier de Bob Mayer aide principalement pour la préparation de l'écriture (comment faire des recherches efficace sur le thème que l'ont souhaite, ... ), l'hystoire en général (conseil pour l'intrigue, méthode pour donner du rythme au roman, dénouement, ...), il y a aussi un chapitre sur la technique (personnages, point de vue, dialogues, ...) et un sur la réecriture puis sur la soumission d'un manuscrit, ... Enfin je trouve que le livre traite de nombreux sujet.
 
Après pour moi, cela m'a surtout apporté pour la facon de se mettre au travail et pour les plans de chapitres.
 
Pour les points de vue, il y a une quinzaine de page. A la première personne, l'auteur s'attarde principalement sur les 2 façons de considérer le temps : - le narrateur raconte au passé, en repartant en arrière.
           - Le narrateur raconte l'histoire à mesure de son déroulement.
 
Après, je ne connais pas de livre qui approfondisse vraiment les points de vue ( même si cela existe sûrement ). Et cela dépent aussi de ton niveau en matière d'écriture moi je n'en suis encore qu'au début :-)
 
Pour les points de vue j'avais d'ailleurs vue il y a quelques moi un livre qui en parlais (enfin qui ne parlais presque que de cela), je vais faire des recherches.


Message édité par Larlas le 23-02-2010 à 20:50:50
n°21665806
Eldem
Posté le 24-02-2010 à 00:27:55  profilanswer
 

stephen king aussi a écrit un bouquin qui parle du processus d'écriture et de la façon de se faire éditer... (me souviens plus du titre)


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"There have always been ghosts in the machine. Random segments of code that have grouped together to form unexpected protocols"  
n°21671693
malkus
Posté le 24-02-2010 à 15:56:01  profilanswer
 

Il y a sûrement des trucs intéressants à trouver dans "Ecriture" de Stephen King.
Des échos que j'en ai eus, Stephen King y raconte entre autres qu'il s'est pris par la peau du cul pour y arriver, et que tant qu'il n'a pas été bon, il a été plus que nul.  :D
Je ne sais pas s'il y explique comment devenir alcoolique et toxicomane, mais pour ça, chacun son école... :D  
(pardon, M'sieur King !)
Mais j'ai aussi entendu qu'il est beaucoup moins avare de conseils que dans d'autres bouquins ou recueils qui eux, se restreignent à balancer des choses assez évidentes. Bref, j'en ai entendu plutôt du bien !  
 
Larlas, oui, lire aussi, ça peut aider ! :)
 
 
 

n°21673570
JTTR
Auteur
Posté le 24-02-2010 à 17:58:47  profilanswer
 

Le soucis est que Stephen King n’est pas un auteur français et l’édition américaine n’a strictement rien à voir avec l’édition française…


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Jessy, auteur jeunesse.
n°21677823
Larlas
Posté le 24-02-2010 à 22:52:47  profilanswer
 

Oui, c'est en effet un assez grand problème. Pour exemple : dans un des livres que j'ai lu pour connaître un peu plus en détail le domaine de l'édition, l'auteur parle beaucoup de l'énorme aide que peut fournir un agent à un auteur. Les agents sont cependant beaucoup plus présent en amérique qu'en france.
 

Citation :

Larlas, oui, lire aussi, ça peut aider ! :)


 
Bien sur que sa peut :-)

Message cité 1 fois
Message édité par Larlas le 24-02-2010 à 22:56:18
n°21678650
Borabora
Dilettante
Posté le 24-02-2010 à 23:37:11  profilanswer
 

Larlas a écrit :

Oui, c'est en effet un assez grand problème. Pour exemple : dans un des livres que j'ai lu pour connaître un peu plus en détail le domaine de l'édition, l'auteur parle beaucoup de l'énorme aide que peut fournir un agent à un auteur. Les agents sont cependant beaucoup plus présent en amérique qu'en france.


D'un autre côté, inutile de rêver : il est encore plus difficile d'être accepté par un agent aux USA que par un éditeur en France. ;) Ne pas oublier que l'agent est rémunéré au pourcentage, exactement comme un éditeur. Il est donc tout aussi exigeant. Et tout comme l'éditeur, ses exigences sont proportionnelles à son efficacité.
 
L'agent est un intermédiaire utile, c'est évident. Mais il ne remplace pas le talent, ce qui manque justement à la quasi-totalité des auteurs non publiés.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°21679285
JTTR
Auteur
Posté le 25-02-2010 à 00:22:41  profilanswer
 

L’agent est, de surcroît, très mal vu en France. Les éditeurs français fonctionnent énormément sur la confiance auteur/éditeur et l’agent brise un peu cet aspect.  


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Jessy, auteur jeunesse.
n°21750519
Ecriturede​l
Posté le 03-03-2010 à 04:48:37  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°21750565
Ernestoo
Posté le 03-03-2010 à 06:40:38  profilanswer
 

@ Ecriture
 
Comme je te l'ai déjà dit -enfin écrit-, je veux bien t'aider à te motiver en lisant tes premiers chapitres. Généralement ça aide à se relancer.
 
La preuve, malgré que mon pc est perdu les premières parties de mon roman, le fait que tu lises mes textes m'a permis de me remettre aussitôt le pied à l'étrier....enfin les doigts au clavier...
 
Donc n'hésites pas
 
Ernestoo

n°21750642
TAM136
Posté le 03-03-2010 à 08:04:49  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

HELP! J'ai besoin d'aide, ça fait un bon bout de temps (près de six mois) que je n'arrive plus à écrire quelque chose de convaincant. Chaque fois que je m'y mets, je me retrouve à reprendre les premiers chapitres et je ne sait plus quoi faire pour avancer, car je ne fais que trouver des erreurs les unes à la suite des autres.  :cry:  
 
Je serais donc très reconnaissant à la personne qui pourra m'aider ( :love: pas à ce point-ci, mais plutôt celui-là  :jap: ).
 
Merci à tous.


A mon avis, si tu n'arrêtes pas de relire ce que tu as écrit, tu vas effectivement finir par te décourager complètement. Tu reconnais que tu fais des erreurs. Ce n'est déjà pas si mal en comparaison de certains qui viennent expliquer que leurs amis trouvent ça bien comme si on allait dire en face de quelqu'un "Tu refoules!"
Comme dit précédemment, on veut bien t'aider, enfin tout dépend de ce que tu veux. Si tu manques d'imagination, malheureusement, je ne serai pas d'un grand secours. D'autres seront plus en mesure de t'aider.
En tout cas, ne reviens pas systématiquement sur ce que tu as écrit car tu vas finir par voir des fautes inexistantes en fait.

n°21750923
Eldem
Posté le 03-03-2010 à 09:26:53  profilanswer
 

moi quand je suis coincé, j'essaie deux méthodes : la première consiste à "foncer" dans l'intrigue générale, quitte à écrire vite et à revenir dessus ensuite, rajouter pléthore de détails et de situations, de descriptions. L'avantage c'est que tu avances, ca lève la frustration née de la page blanche.  
 
La deuxième méthode c'est de reprendre les fiches de personnages, de replonger en eux, de penser à leurs motivations, leurs espoirs/déprimes/folies. Ca booste un peu l'imagination. Mais si tu n'aimes plus tes persos, ça va te coincer encore plus par contre.


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"There have always been ghosts in the machine. Random segments of code that have grouped together to form unexpected protocols"  
n°21751391
TAM136
Posté le 03-03-2010 à 10:11:54  profilanswer
 

Eldem a écrit :

moi quand je suis coincé, j'essaie deux méthodes : la première consiste à "foncer" dans l'intrigue générale, quitte à écrire vite et à revenir dessus ensuite, rajouter pléthore de détails et de situations, de descriptions. L'avantage c'est que tu avances, ca lève la frustration née de la page blanche.  
 
La deuxième méthode c'est de reprendre les fiches de personnages, de replonger en eux, de penser à leurs motivations, leurs espoirs/déprimes/folies. Ca booste un peu l'imagination. Mais si tu n'aimes plus tes persos, ça va te coincer encore plus par contre.


 
La 1ère méthode est effectivement pas mal à condition toutefois de bien maîtriser ses personnages et son histoire car autant les fautes d'orthographe et de structure peuvent être corrigées "sans souci", autant les contradictions, les erreurs de fond sont plus difficilement corrigibles.

n°21754709
Ecriturede​l
Posté le 03-03-2010 à 14:54:39  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°21758032
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 03-03-2010 à 19:02:35  profilanswer
 

c'est vraiment bien, un truc de pro choppé sur le forum de mille saisons :
 
Comment ne pas écrire des histoires par Yves Meynard
 
 
 
http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm

n°21759836
Borabora
Dilettante
Posté le 03-03-2010 à 21:49:56  profilanswer
 


Pour les gens qui se plaignent de ne pas trouver d'éditeur, si, bien sûr. Tu trouveras des centaines d'éditeurs en France qui font ce métier par vocation, souvent à côté de leur "vrai" métier. Ils cherchent juste à ne pas perdre d'argent et rembourser leurs frais, éventuellement se verser un petit salaire. Etre publié par ce genre d'éditeur (environ un millier en France) est facile si l'on n'est pas un gros nul. Mais bien sûr, la plupart des auteurs considèrent que seul Galligrasseuil est à la hauteur de leur talent.  :whistle:  
 
On ne peut pas être agent dilettante, par contre. C'est un métier à plein temps, qui demande un carnet d'adresses accessible seulement à des gens qui ont des années d'expérience en relations médias. Et il faut être en outre juriste, commercial et conseiller littéraire. Un agent ne peut vivre qu'avec des auteurs potentiellement professionnels. L'amateur qui va pondre 2 bouquins dans sa vie et en vendre 1 000 ex de chaque n'intéressera aucun agent. A moins d'avoir un truc particulier à raconter qui lui garantira des ventes, mais on n'est alors plus dans la littérature.
 

Citation :

2/ L'éditeur n'est pas rémunéré au pourcentage, ou alors je n'ai pas compris ta phrase.


Il n'est pas stricto sensu rémunéré au pourcentage, mais ça revient au même. Sa marge est un pourcentage du PVP HT de chaque exemplaire, une fois déduits les frais d'impression, les marges du diffuseur, du distributeur, du revendeur, et bien sûr ses frais généraux. Il ne gagnera d'argent que si le livre se vend à un certain nombre d'exemplaires.
 
Il y en a, mais vraiment très peu. Et s'il y en a si peu, c'est justement parce qu'ils sont mal vus. Pas seulement par les éditeurs, d'ailleurs, mais aussi par les auteurs. Evoquer argent, droits dérivés, négociations, c'est associer "écrire" et "métier". Et c'est une association que la plupart des auteurs en France se refusent à faire.  ;)


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
mood
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