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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°60232170
Borabora
Dilettante
Posté le 13-07-2020 à 00:17:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Le seul recueil de citations que j'ai vu passer et réussi à vendre ces dernières années était une antho de dernières paroles de mourants célèbres. Probablement presque toutes apocryphes, d'ailleurs.


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Qui peut le moins peut le moins.
mood
Publicité
Posté le 13-07-2020 à 00:17:03  profilanswer
 

n°60232188
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 13-07-2020 à 00:22:37  profilanswer
 

Lugz a écrit :

Bon personne ne possède de livres de citations donc  [:fafa_monteco:4]

 

Le principe ne m'intéresse pas du tout, je ne comprends pas bien à quoi ça sert (en tout cas j'en ai pas l'usage). Je préfère les choses à l'envers, m'intéresser aux livres qui sont souvent cités par mes auteurs favoris, et aller les lire quitte à les stabiloter de partout quand je trouve des trucs sympa dedans.

 

C'est beaucoup plus long mais je trouve que ça aide à comprendre plein de choses. Si on lit ce qui a fait l'éducation de Victor Hugo (exemple au hasard :o) on voit bien mieux d'où tout ça sort.


Message édité par biezdomny le 13-07-2020 à 00:23:05

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60269052
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 17-07-2020 à 19:26:26  profilanswer
 

Bon, dernières nouvelles du concours 20 mns, 504 inscrits, 4 finalistes :
 
https://www.20minutes.fr/arts-stars [...] departager

n°60436356
Le profess​eur Chaos
Posté le 09-08-2020 à 17:04:27  profilanswer
 

Bonjour  [:kermodei:2]  
 
Que pensez vous des plate forme de diffusion du genre Amazon KDP ou Kobo Fnac pour publier un roman ?  
 
Bon plan ou bien ? [:hornett]

n°60438646
Borabora
Dilettante
Posté le 09-08-2020 à 23:17:10  profilanswer
 

Quand tu envisages ce type de solution, c'est que tu as plus ou moins conscience que ton roman n'a aucun intérêt particulier et que tu auras de la chance si 5 inconnus ont envie de le lire et sont en outre désireux de payer pour ça. Du coup, pourquoi pas. Ca flatte l'ego de voir son nom sur une couverture de livre et c'est la principale et souvent unique motivation d'être édité.
 
Si par contre tu penses que ton roman peut trouver sa place dans la production actuelle et passée (rappel : dans les 800 000 titres disponibles et dans les 100 000 nouveaux titres chaque année), alors non, laisse tomber le sociopathe maître du monde et le disquaire le plus cher de France et passe par l'édition traditionnelle.

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 09-08-2020 à 23:17:26

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Qui peut le moins peut le moins.
n°60460255
Le profess​eur Chaos
Posté le 12-08-2020 à 16:36:36  profilanswer
 

Merci pour cet avis tranché  [:el_risitos]  
 
:jap:

n°60460615
TrakT
Do nothing.
Posté le 12-08-2020 à 17:14:08  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Quand tu envisages ce type de solution, c'est que tu as plus ou moins conscience que ton roman n'a aucun intérêt particulier et que tu auras de la chance si 5 inconnus ont envie de le lire et sont en outre désireux de payer pour ça. Du coup, pourquoi pas. Ca flatte l'ego de voir son nom sur une couverture de livre et c'est la principale et souvent unique motivation d'être édité.

 

Si par contre tu penses que ton roman peut trouver sa place dans la production actuelle et passée (rappel : dans les 800 000 titres disponibles et dans les 100 000 nouveaux titres chaque année), alors non, laisse tomber le sociopathe maître du monde et le disquaire le plus cher de France et passe par l'édition traditionnelle.


Tu serais pas libraire toi des fois?


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The world is fucked, and you cannot unfuck it - Freddie Mercury said : "Nothing really matters". So do nothing.
n°60460783
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 12-08-2020 à 17:31:11  profilanswer
 
n°60590640
bastn
Posté le 28-08-2020 à 14:31:22  profilanswer
 

Bonjour  :hello:  
Je plante mon drapeau...On me dit souvent que j'écris bien, que ce soit dans la sphère privée (discours de mariages, baptêmes, funérailles...) ou professionnelle (pots de départ ou notes pour expliciter des textes réglementaires ou des circulaires mal torchés). Ca fait donc quelques années que j'ai en tête le projet de me lancer dans un roman, mais je ne trouve absolument pas d'intrigue ou de fil conducteur.
J'ai commencé un cahier dans lequel je fais des descriptions, notamment de personnages. J'essaie parfois d'aller un peu plus loin en leur prêtant des pensées. Quand j'étais plus jeune, je pensais écrire sur quelqu'un qui cherchait à écrire mais depuis que j'ai lu Proust, je me dis que ce n'est plus la peine  :cry:  
 
Pour vous, qu'est-ce qui est venu en premier ? L'envie d'écrire, avec dans un second temps la recherche de l'idée ? Ou alors vous aviez déjà en vous quelque chose à faire partager avant même de commencer à écrire ?


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Les gens qui généralisent sont tous des cons.
n°60590884
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 14:52:07  profilanswer
 

bastn a écrit :

Bonjour  :hello:
Je plante mon drapeau...On me dit souvent que j'écris bien, que ce soit dans la sphère privée (discours de mariages, baptêmes, funérailles...) ou professionnelle (pots de départ ou notes pour expliciter des textes réglementaires ou des circulaires mal torchés). Ca fait donc quelques années que j'ai en tête le projet de me lancer dans un roman, mais je ne trouve absolument pas d'intrigue ou de fil conducteur.
J'ai commencé un cahier dans lequel je fais des descriptions, notamment de personnages. J'essaie parfois d'aller un peu plus loin en leur prêtant des pensées. Quand j'étais plus jeune, je pensais écrire sur quelqu'un qui cherchait à écrire mais depuis que j'ai lu Proust, je me dis que ce n'est plus la peine  :cry:

 

Pour vous, qu'est-ce qui est venu en premier ? L'envie d'écrire, avec dans un second temps la recherche de l'idée ? Ou alors vous aviez déjà en vous quelque chose à faire partager avant même de commencer à écrire ?

 

Il faut se méfier de ce cliché (assez français) qui veut que le Génie venu de l'intérieur pousse à écrire et que le roman jaillit comme ça chproutch :o C'est un peu un truc de besogneux d'écrire un roman, et surtout écrire ça s'apprend, ça s'enrichit et ça s'entretient. Par exemple, je connais quelqu'un qui écrit des romans en amateur de manière plutôt efficace, bah y a pas de secret, elle travaille ça tous les jours, en faisant des exercices d'écriture, en lisant des livres théoriques, en décortiquant des bouquins écrits par d'autres.

 

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des fois des inspirations soudaines venues de n'importe où, ni des gens qui tout à coup ont quelque chose à écrire. Il y a aussi des profils d'auteurs différents. Ce que je veux dire, c'est que si tu fais partie de ceux qui doivent travailler pour avoir l'inspiration, la solution est là : il faut bosser.

 

Pour ma part, c'est des images que j'ai dans la tête et que j'ai envie de décrire, ou des questions que je me pose (et si ?) et auxquelles j'ai envie d'essayer de répondre. Mais je suis incapable de fabriquer une vraie histoire qui se tienne et qui soit suffisamment cohérente et sans trous partout. Et quand je jalouse ceux pour qui ça a l'air facile, je me cite Elizabeth Bennet :

 
Citation :

"My fingers," said Elizabeth, "do not move over this instrument in the masterly manner which I see so many women's do. They have not the same force or rapidity, and do not produce the same expression. But then I have always supposed it to be my own fault—because I will not take the trouble of practising. It is not that I do not believe my fingers as capable as any other woman's of superior execution."


Message édité par biezdomny le 28-08-2020 à 14:52:25

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
mood
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Posté le 28-08-2020 à 14:52:07  profilanswer
 

n°60590914
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 14:55:02  profilanswer
 

Se contenter de bien écrire c'est aller nulle-part, tu t'en rends compte par toi même.

 

edit : Bordel de RGNNN, Biez, il va falloir sortir de mon cerveau.


Message édité par talbazar le 28-08-2020 à 14:56:09
n°60590943
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 14:57:00  profilanswer
 

Pour être parfaitement honnête, je ne suis pas convaincue que Proust ne se contente pas uniquement de ça :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60591043
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 28-08-2020 à 15:04:51  profilanswer
 

bastn a écrit :

Bonjour  :hello:  
Je plante mon drapeau...On me dit souvent que j'écris bien, que ce soit dans la sphère privée (discours de mariages, baptêmes, funérailles...) ou professionnelle (pots de départ ou notes pour expliciter des textes réglementaires ou des circulaires mal torchés). Ca fait donc quelques années que j'ai en tête le projet de me lancer dans un roman, mais je ne trouve absolument pas d'intrigue ou de fil conducteur.
J'ai commencé un cahier dans lequel je fais des descriptions, notamment de personnages. J'essaie parfois d'aller un peu plus loin en leur prêtant des pensées. Quand j'étais plus jeune, je pensais écrire sur quelqu'un qui cherchait à écrire mais depuis que j'ai lu Proust, je me dis que ce n'est plus la peine  :cry:  
 
Pour vous, qu'est-ce qui est venu en premier ? L'envie d'écrire, avec dans un second temps la recherche de l'idée ? Ou alors vous aviez déjà en vous quelque chose à faire partager avant même de commencer à écrire ?


 
Récemment, une étudiante en arts plastiques a demandé à effectuer un stage BD chez Arleston. Il a jeté un coup d'oeil à son book, l'a trouvé pas trop mal, et lui a demandé si elle avait autre chose que des projets d'école. Elle a répondu non, il ne l'a pas prise.
 
Parce que la BD, c'est difficile, c'est exigeant, et normalement c'est un truc qui te consume tellement que tu as chez toi des dizaines de carnets remplis de croquis, de gribouillis, de tests, d'études de mouvements, d'expressions ou d'anatomie.
 
Pourquoi est-ce que je te parle de ça ? Parce que l'écriture, c'est pareil. C'est très difficile de terminer un roman; la plupart des français ont déjà essayé un jour, et 99% ne l'ont jamais fini. Et ceux qui finissent par y arriver, le plus souvent, ont cette passion depuis l'enfance.
 
A six ans, j'ai écrit ma première histoire à la machine à écrire.
A huit ans, j'ai fondé un journal en primaire avec un pote.
A dix ans, j'ai terminé mon premier roman - de SF.
A douze ans, j'ai fondé un journal au collège, j'avais même des abonnés.
A treize ans, j'ai terminé mon premier roman de Fantasy.
A quatorze ans, j'en avais écrit un autre.
A seize ans, j'avais écrit mon premier polar.
 
Tout ça, c'était nul à chier et personne ne l'aurait jamais publié, mais ça montre quelque chose: la flamme que tu as depuis le début et qui guide tes moindres projets.
 
Quand je discute avec d'autres écrivains en salon, je vois qu'on a tous ça en commun: ils ont noirci des cahiers quand ils étaient enfants, ils ont envoyé par la poste un manuscrit à treize ans qui n'a jamais été lu, ils ont scénarisé des mangas ou des BDs avec des potes, ils ont écrit au collège, au lycée, à la fac, en prépa, en école, quand ils s'ennuyaient au bureau.
 
Comme le dit Biezdommy, l'écriture est un truc de besogneux. Tu peux essayer de t'y mettre, prendre du plaisir et nous pondre un chef d'oeuvre. Mais le plus probable est qu'au bout de trente pages, tu perdes la motivation, et que ton roman finisse dans un coin de ton bureau, là où tes petits-enfants le redécouvriront avec émotion à ton décès, "oh, papi écrivait ?" "Ah dis donc c'est pas mal du tout !" "On lira un petit passage sur sa tombe, ça lui fera plaisir".

Message cité 1 fois
Message édité par Grenouille Bleue le 28-08-2020 à 15:06:48

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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°60591055
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 15:05:54  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Pour être parfaitement honnête, je ne suis pas convaincue que Proust ne se contente pas uniquement de ça :o


 
Ouais Proust, bon. Le Clézio, Buzzati, le tout venant, y'a de la pomme là-dedans.
https://zupimages.net/up/20/35/fs36.jpg

n°60591093
STANLEYCLA​RK460
Posté le 28-08-2020 à 15:09:03  profilanswer
 

Ecrire dans le but d'être publié, faut que ce soit en béton; vu que peu de gens lisent et que le "marché" est surchargé. Autant prendre son temps, et s'exercer tous les jours. Si tu envoie un manuscrit "à retravailler" peu de chance qu'une mouture ultérieure plaise; les éditeurs reliront pas une deuxième fois, sachant que tu as sûrement "tout mis" dans le premier texte, ils douteront que ce soit de beaucoup meilleurs.

n°60591207
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 15:17:44  profilanswer
 

A propos de l'écriture comme métier qui se travaille, on pense souvent à Flaubert et à son gueuloir, et à la façon dont il ciselait ses phrases. Mais si on prend Hugo, par exemple, bah le gars, alors que c'était un peu un feignant et un procrastinateur, tous les matins il écrivait quatre-vingt vers avant le petit déjeuner pour faire sa gym.

 

Et quand je dis procrastinateur, c'est pas une blague, il a commencé à vraiment écrire Notre-Dame de Paris après la date à laquelle il avait promis de le filer terminé à l'éditeur. Et d'après la légende, s'il a réussi enfin à l'écrire, c'est parce qu'il a donné ses vêtements à sa femme qui les a mis sous clé pour l'empêcher de sortir tant que ça serait pas fait, et il a vécu des mois dans une vieille robe de chambre molle.

 

Et pourtant, pardon, mais comme génie qui a de l'inspiration machin tout ça, il se pose un peu là tout de même [:biezdomny]


Message édité par biezdomny le 28-08-2020 à 15:20:29

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n°60591262
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 15:21:34  profilanswer
 

T'es au courant qu'il est mort, quand-même ?
 
Fourberie : tu veux combien pour le peignoir mou du génie ?

n°60591269
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 15:22:13  profilanswer
 

[:roxelay]

 

Edit : je pense souvent à comment ce serait s'il n'était pas mort, et je pense que son Twitter et son Insta seraient assez dingues à suivre :o


Message édité par biezdomny le 28-08-2020 à 15:23:16

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60591296
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 15:25:10  profilanswer
 

Je t'approuve carrément, la politique en plus ça le gênait pas.

n°60591611
bastn
Posté le 28-08-2020 à 15:49:36  profilanswer
 

Merci beaucoup pour vos réponses  :jap:  
Dans un sens, ça me motive à augmenter la fréquence de mes petits exercices et à essayer de les varier. A ce stade, je ne miserais pas un rond sur le fait que ça puisse aboutir un jour à quelque chose de cohérent, mais c'est une façon assez agréable de passer le temps pour moi et c'est toujours ça de pris !


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Les gens qui généralisent sont tous des cons.
n°60591739
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 15:58:10  profilanswer
 

Tu peux tenter le NaNoWriMo en novembre, il y a souvent des HFRiens qui le font.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60592010
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 16:20:45  profilanswer
 

Ou tente la nouvelle : une idée intéressante qui peut s'exprimer sans longueur, quasiment une seule clef, puis le développement d'un récit 3/6 pages sans trop de personnages et qui progresse rapidement vers sa chute, laquelle en fera pratiquement l'essentiel de sa force.

n°60592120
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 28-08-2020 à 16:32:43  profilanswer
 

C'est pas facile ça, je trouve qu'il faut une tournure d'esprit particulière pour trouver une bonne chute.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60592175
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2020 à 16:39:19  profilanswer
 

Exact, oui, comme de planter un personnage dans ces conditions brèves.

n°60592361
STANLEYCLA​RK460
Posté le 28-08-2020 à 16:53:13  profilanswer
 

Perso, je voulais tenter la nouvelle, j'avais des tas de "pitch" intéressant, surtout pour de la SF ou du fantastique, mais je me suis jamais mis vraiment à l'écriture; du coup je donnais mes résumés à des connaissances qui pouvaient possiblement les amener à l'écriture; je sais que l'un deux a servi pour une nouvelle qui a fait un concours, mais n'a pas eu de prix.

Message cité 1 fois
Message édité par STANLEYCLARK460 le 28-08-2020 à 16:53:50
n°60592372
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 28-08-2020 à 16:54:24  profilanswer
 

STANLEYCLARK460 a écrit :

Perso, je voulais tenter la nouvelle, j'avais des tas de "pitch" intéressant, surtout pour de la SF ou du fantastique, mais je me suis jamais mis vraiment à l'écriture; du coup je donnais mes résumés à des connaissances qui étaient pouvaient possiblement les amener à l'écriture; je sais que l'un deux a servi pour une nouvelle qui a fait un concours, mais n'a pas eu de prix.


 
En fait, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, la difficulté n'est pas le pitch, on en a des centaines plein les tiroirs. La difficulté, c'est de le mettre en scène de manière intéressante :D


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n°60592928
k_raf
Totally nuts!
Posté le 28-08-2020 à 18:02:06  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Tu peux tenter le NaNoWriMo en novembre, il y a souvent des HFRiens qui le font.


C'est dans 2 mois et j'ai pas encore d'idée potable [:max evans]  
 
 

biezdomny a écrit :

C'est pas facile ça, je trouve qu'il faut une tournure d'esprit particulière pour trouver une bonne chute.


 
Justement, ça en fait un exercice intéressant.

n°60600537
Le profess​eur Chaos
Posté le 29-08-2020 à 18:31:40  profilanswer
 

bastn a écrit :

Bonjour  :hello:  
Je plante mon drapeau...On me dit souvent que j'écris bien, que ce soit dans la sphère privée (discours de mariages, baptêmes, funérailles...) ou professionnelle (pots de départ ou notes pour expliciter des textes réglementaires ou des circulaires mal torchés). Ca fait donc quelques années que j'ai en tête le projet de me lancer dans un roman, mais je ne trouve absolument pas d'intrigue ou de fil conducteur.
J'ai commencé un cahier dans lequel je fais des descriptions, notamment de personnages. J'essaie parfois d'aller un peu plus loin en leur prêtant des pensées. Quand j'étais plus jeune, je pensais écrire sur quelqu'un qui cherchait à écrire mais depuis que j'ai lu Proust, je me dis que ce n'est plus la peine  :cry:  
 
Pour vous, qu'est-ce qui est venu en premier ? L'envie d'écrire, avec dans un second temps la recherche de l'idée ? Ou alors vous aviez déjà en vous quelque chose à faire partager avant même de commencer à écrire ?


 
J'étais au chômage et je sentais mon esprit s'endormir à force de ne rien faire....  
 
Pour me stimuler intellectuellement j'ai commencé par écrire une petite histoire de 3 pages. Le ton et les personnages m'ont plu alors j'ai écrit quelques chapitres de plus. Mais ça restait assez simple.
 
Ensuite j'ai imaginé le monde dans lequel les persos existaient. A partir de là, j'ai trouvé plein de situations dans lesquelles placer les personnages. C'est vraiment à ce moment là que ces quelques petits chapitres ont évolué en roman.
 
Pendant toute la période où j'ai écrit, tout devenait source d'inspiration. Un film, une discussion, un voyage.... Dès que j'avais une idée je l'écrivais sur mon téléphone et ensuite j'essayais de l'intégrer à mon histoire.
 
Un an et demi plus tard j'avais écrit un roman de 450 000 caractères  [:salade man:2]

n°60600662
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 29-08-2020 à 18:52:31  profilanswer
 

Mon cher confrère, comme l'a dit le regretté Thang Zouh Baong, toute stimulation mène à la jouissance, mais l'important n'est-il pas d'être avant tout stimulant, alors qu'on n'est jamais certain que l'autre ne va pas simuler ? [:pepe le moco]


Message édité par talbazar le 29-08-2020 à 18:53:00
n°60607246
Merome
Chef des blorks
Posté le 30-08-2020 à 19:10:42  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :


Pourquoi est-ce que je te parle de ça ? Parce que l'écriture, c'est pareil. C'est très difficile de terminer un roman; la plupart des français ont déjà essayé un jour, et 99% ne l'ont jamais fini. Et ceux qui finissent par y arriver, le plus souvent, ont cette passion depuis l'enfance.
(...)
Quand je discute avec d'autres écrivains en salon, je vois qu'on a tous ça en commun: ils ont noirci des cahiers quand ils étaient enfants, ils ont envoyé par la poste un manuscrit à treize ans qui n'a jamais été lu, ils ont scénarisé des mangas ou des BDs avec des potes, ils ont écrit au collège, au lycée, à la fac, en prépa, en école, quand ils s'ennuyaient au bureau.
 
Comme le dit Biezdommy, l'écriture est un truc de besogneux. Tu peux essayer de t'y mettre, prendre du plaisir et nous pondre un chef d'oeuvre. Mais le plus probable est qu'au bout de trente pages, tu perdes la motivation, et que ton roman finisse dans un coin de ton bureau, là où tes petits-enfants le redécouvriront avec émotion à ton décès, "oh, papi écrivait ?" "Ah dis donc c'est pas mal du tout !" "On lira un petit passage sur sa tombe, ça lui fera plaisir".


 
Je pense qu'il faut nuancer un peu ceci, même si tu te gardes bien de faire une généralité, mais on sent quand même derrière ton post que tu considères que les "vrais" écrivains, sont comme toi des gros bosseurs qui ont la vocation. No offense :)
 
Je fais partie de ces français qui ont essayé de commencer un (et même plusieurs) roman(s), et... qui les ont finis, autopubliés et diffusés à une certes toute petite échelle, de l'ordre d'une centaine d'exemplaires pour chaque roman, mais donc à peine plus loin que le premier cercle de connaissances.
Je n'ai pas du tout ce profil de besogneux, car il m'est très difficile de revenir sur un premier jet. Je n'ai pas écrit depuis tout petit et j'ai même assez peu lu.
Il est problable qu'à tes yeux, je ne sois pas un "vrai" écrivain, et d'ailleurs je suis assez d'accord, je ne me prétends pas écrivain et je ne me fais aucune illusion sur la qualité littéraire de ce que j'ai écrit. Mais on peut écrire un roman sans être l'écrivain besogneux que tu décris. On peut prendre son pied en l'écrivant. On peut émouvoir des lecteurs. On peut servir à quelque chose. Et donc il ne faut pas décourager les apprentis écrivains comme ça. En revanche, je pense qu'il faut décourager l'approche qui consiste à écrire pour être célèbre comme Marc Levy ou même simplement gagner sa vie avec ça. Pour ça, oui, il faut en plus du talent et du travail, un coup de chance ou des relations.
 
Si on laisse aux écrivains de vocation besogneux l'exclusivité de l'écriture de romans, alors on risque de voir des romans très semblables, écrits par des "littéraires" aux profils très similaires.
On peut faire le parallèle avec le blogueur vis à vis du journaliste. Le premier n'a pas reçu de formation adéquate, il peut s'asseoir sur la déontologie, voire sur l'orthographe et pourtant apporter un angle que le second est infoutu d'aborder de par sa position.
 
Il est sain et souhaitable que n'importe qui se sente légitime à écrire un roman. De la caissière à la DRH, du gilet jaune au député, du besogneux au branleur, tout le monde peut apporter son ton, son originalité, son histoire, son inspiration. Aujourd'hui, c'est extrêmement simple et à la portée de presque tous de publier un roman. Que ce soit en ligne, en auto-édition, en filant un PDF à un imprimeur du coin... C'est abordable, la qualité est correcte, et ça permet de se tester. Aucune chance d'en vivre ou de devenir célèbre comme ça, mais si le roman est un chef d’œuvre, ça devrait finir par se voir. Bien sûr, il faut faire attention de ne pas tenir compte de l'unique avis de sa maman qui a trouvé ça génial (sans l'avoir lu).
 
Écrivez donc, sans vous soucier du profil type de l'écrivain qui a réussi. Un écrivain qui n'a pas réussi, c'est utile aussi.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°60609354
Stukka
Panzer-Fluid
Posté le 31-08-2020 à 00:58:42  profilanswer
 

Pour ajouter ma pierre à l'édifice, je dirais ceci : comme dans tous les arts, le passionné depuis l'enfance a souvent plus de facilités que d'autres. Que ce soit écrire, dessiner ou jouer du violon, celui qui l'a fait tous les jours depuis ses cinq ans a, en général, un peu d'avance sur celui qui se dit à 20 ans "Et siii je me mettais au violon ?", c'est certain. Mais rien n'empêche de se mettre à un art à n'importe quel âge et même, de s'y découvrir une passion voire carrément un don.

 

Le plus dur, et là encore, c'est comme tout, c'est de s'y mettre  [:clooney18]

 

Je pense que l'erreur de bien des gens est de vouloir commencer par un roman. Évidemment qu'ils s'arrêtent pour la plupart au bout de 30 pages ! C'est comme s'acheter une caméra pour se mettre à la vidéo et vouloir commencer par un film de 2h30. Effectivement, non seulement ça va être inutilement compliqué, mais en plus, c'est un coup à se décourager.

 

Le mieux, à mon humble avis, c'est d'y aller par étapes : commencer à écrire de petits trucs ici ou là. Articles, nouvelles, raconter une histoire à quelqu'un à l'écrit dans un mail, sur un forum...

 

Et petit à petit, tout en apprenant à chaque fois des critiques, tics d'écritures, fautes récurrentes... on peut commencer à se sentir plus ou moins à l'aise et se lancer dans des travaux plus longs. Et tout du long, on découvre aussi sa manière de travailler : est-ce que l'on prend plaisir à écrire, déjà ? Est-ce qu'on a des heures que l'on préfère ? Avec ou sans bruit autour de soi ? Autant de petites choses qui vont permettre d'optimiser le temps consacré à l'écriture. Et puis, va venir, justement, la question du "Suis-je un architecte ou un jardinier ?", sujet souvent évoqué ici : est-ce que l'on sent le besoin de préparer son histoire d'abord ou est-ce que l'on préfère partir de la première page et laisser le tout s'écouler jusqu'à la conclusion ?

 

C'est pour cela : commencer par de petits exercices, c'est bien et ça évite de se décourager et de dire "Nan c'est pas pour moi" juste parce que l'on a vu trop grand au début  [:clooney29]

 

Au passage, écrire, c'est quand même un exercice assez intime, donc il est d'autant plus important de trouver sa manière d'écrire.

 

Non parce que moi et mes méthodes de fasciste pour préparer une histoire avec un chemin de fer et une bible, vous me mettez dans un cours d'écriture avec un type qui me dit "Non, laisse voguer ton imagination, fais vivre ton histoire sur la feuille, ouvre ton cœur",  tout ce que j'arrive à écrire, ce sont des menaces de mort destinées à ce sale petit hippie  [:clooney19]


Message édité par Stukka le 31-08-2020 à 00:59:06
n°60610528
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 31-08-2020 à 10:27:00  profilanswer
 

Le truc, c'est que le gars qui « ouvre son cœur », souvent pas grand-monde n'a envie de lire ce qu'il a envie d'écrire :o

 

Ça peut paraître cruel dit comme ça, mais il y a eu des gens qui sont passés sur ce topic pour ça, genre « mon bébé est mort j'ai besoin de l'écrire alors je fais un roman avec un héros ou une héroïne à qui ça arrive ». Mais la profondeur d'un sentiment qu'on veut décrire ne donne pas magiquement les outils grammaticaux et le savoir-faire littéraire qui rendra le résultat lisible, voire parlant pour quelqu'un d'autre. D'autant plus si le sujet est très personnel à celui qui écrit.

 

Bref, on peut écrire très mal un truc chiantissime sur un sujet intéressant ou en partant d'un « bon sentiment », voilà [:mycrub]

Message cité 1 fois
Message édité par biezdomny le 31-08-2020 à 10:28:07

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60611050
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 31-08-2020 à 11:16:50  profilanswer
 

Je suis sincèrement désolé si j'ai eu l'air prétentieux ou élitiste, ce n'était pas du tout le but :D
 
Tout ce que je veux dire, c'est que l'ÉCRITURE d'un roman est un processus long, difficile et exigeant. Sans même parler de l'idée de départ, sans même parler de votre synopsis, sans même parler de vos personnages, sans parler de votre univers, le simple fait de coucher des mots sur le papier prend du temps et de l'énergie. Tout le monde, absolument tout le monde, a des idées - mais c'est le processus de mise en forme qui pose souvent problème. Comme le dit Biezdommy, c'est une chose de vouloir écrire sur son bébé décédé. C'en est une autre de passer des mois sur le projet.
 
Un roman policier moyen, c'est 400 000 signes. En Young Adult, on est vers 300 000. En Fantasy, vers 600 000 (avec des pointes à 2 millions). Cela veut dire que même si vous savez exactement ce que vous allez raconter, que vous n'hésitez pas, que vous ne revenez pas en arrière pour corriger votre texte, cela va vous prendre probablement DES MOIS, voire DES ANNEES pour accoucher de ce premier roman (surtout si vous avez un autre métier à côté et que vous ne pouvez écrire que tôt le matin, tard le soir ou pendant les week-ends).
 
Je me contente donc de dire que la plupart des gens qui n'ont pas cette vocation depuis leur plus jeune âge risquent de se décourager, de trouver ça trop dur et d'abandonner. Ou bien de recommencer un autre roman de zéro puisque c'est mille fois plus facile de réécrire quelque chose plutôt que de continuer ce qu'on a commencé.
 
Bien sûr qu'il existe des exceptions, mais je préfère prévenir parce que je vois énormément de gens qui s'y cassent les dents.
 
Du coup, les conseils du topic sont très pertinents: tester d'abord les nouvelles, qui ne sont pas plus faciles à écrire (c'est même un art particulièrement complexe) mais qui ont l'avantage de prendre moins de temps. Et se motiver avec des objectifs comme le Nanowrimo, si on parvient à suivre son rythme.


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°60616542
Merome
Chef des blorks
Posté le 31-08-2020 à 21:13:31  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Le truc, c'est que le gars qui « ouvre son cœur », souvent pas grand-monde n'a envie de lire ce qu'il a envie d'écrire :o  
(...)
Bref, on peut écrire très mal un truc chiantissime sur un sujet intéressant ou en partant d'un « bon sentiment », voilà [:mycrub]


 
Personne ne dit le contraire. Mais à la limite, écrire un roman pour un seul lecteur qui va le trouver bien (même si c'est sa maman), ça a déjà du sens.
L'écriture, même inachevée, peut avoir un effet thérapeutique, et un roman mal écrit et chiant peut avoir des effets positifs sur le lecteur malgré tout (moi par exemple, je me suis mis à écrire du théâtre après avoir vu une pièce nulle et du roman après avoir lu un Bernard Werber :) )
 
"Le secret de l'action, c'est de commencer", donc j'encouragerais plutôt les gens que ça titille à essayer de l'écrire, leur roman. Mais surtout de ne pas trop en attendre, le faire avec humilité et réalisme, sans forcer des lecteurs à le lire.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°60616991
k_raf
Totally nuts!
Posté le 31-08-2020 à 21:47:07  profilanswer
 

Au-delà de la difficulté d'aller au bout de son ouvrage, je pense (mais j'en sais rien en fait) que beaucoup de personnes qui parviennent à aller jusqu'à la fin de leur récit ne prennent pas le temps de la relecture, et que leur "roman" n'est en fait qu'un premier jet, sans intérêt pour un lecteur (par contre, je comprends que l'accomplissement représente quelque chose pour l'auteur). Certes c'est déjà une grande victoire, mais on est encore loin de l'arrivée.  Comme si on était content d'avoir parcouru la moitié d'un marathon.
 
Et pour continuer à filer la métaphore sportive, mais cette fois en parlant lectorat et édition, l'auteur Brandon Sanderson a une phrase que je trouve sympa à propos des auteurs amateurs : ce n'est pas parce qu'on prend plaisir à jouer au basket avec des amis qu'on a l'ambition de jouer en NBA.

n°60617813
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 31-08-2020 à 23:03:52  profilanswer
 

Merome a écrit :

Personne ne dit le contraire. Mais à la limite, écrire un roman pour un seul lecteur qui va le trouver bien (même si c'est sa maman), ça a déjà du sens.
L'écriture, même inachevée, peut avoir un effet thérapeutique, et un roman mal écrit et chiant peut avoir des effets positifs sur le lecteur malgré tout (moi par exemple, je me suis mis à écrire du théâtre après avoir vu une pièce nulle et du roman après avoir lu un Bernard Werber :) )

 

"Le secret de l'action, c'est de commencer", donc j'encouragerais plutôt les gens que ça titille à essayer de l'écrire, leur roman. Mais surtout de ne pas trop en attendre, le faire avec humilité et réalisme, sans forcer des lecteurs à le lire.

 

Alors là je trace la ligne que je ne dépasserai pas, je crois qu'on ne sera jamais d'accord là-dessus :D

 

Je conçois qu'on écrive pour soi, je veux dire, de toute évidence, cela arrive, vu le nombre d'intrigues de fiction qui reposent sur le journal intime des personnages. Mais c'est quelque chose que je n'ai jamais réussi à comprendre en ce qui me concerne, et qui de toute façon ne saurait relever du même exercice. En plus, dire « olala j'écris pour moi surtout » c'est exactement comme aller à un partiel en prétendant qu'on n'espère pas plus de 5/20, c'est une forme de paresse et une façon, en mettant la barre exceptionnellement bas, de se garantir le champagne plus tard si on a mamie et une cousine qui nous disent qu'elles ont aimé.


Message édité par biezdomny le 31-08-2020 à 23:04:45

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°60618115
Borabora
Dilettante
Posté le 01-09-2020 à 00:28:16  profilanswer
 

Merome a écrit :

Personne ne dit le contraire. Mais à la limite, écrire un roman pour un seul lecteur qui va le trouver bien (même si c'est sa maman), ça a déjà du sens.


Toujours cette complaisance dans la médiocrité que tu assènes depuis des années. Oui, le roman le plus nul réussira à "émouvoir" quelqu'un, si ce quelqu'un tombe sur ton livre. Les romans de gare, à l'eau de rose ou à l'odeur de testostérone, des assemblages de clichés avec une histoire formatée, pondus en une semaine, même ces livres plaisent (ou plutôt ont plu, la télé les ayant remplacés). Mais le premier lecteur, c'est l'auteur, et la première de ses motivations est d'écrire quelque chose qu'il aimerait lire, pas quelque chose qu'il trouverait nul et chiant s'il était écrit par quelqu'un d'autre. Tu as commencé à écrire après avoir lu Werber, bastn cite Proust en passant, ce qui suggère qu'écrire du sous-Werber a peu de chance de le satisfaire .  
 
Toujours aussi cette opposition entre plaisir d'écrire et désir de célébrité (avec la sempiternelle citation de Lévy qui semble t'obséder), comme si quoi que ce soit dans le post de bastn avait suggéré qu'il visait des ventes à 1 million d'exemplaires minimum et alors qu'il n'a même pas évoqué une éventuelle publication. Le plaisir d'écrire, c'est combler au fil des années le fossé qui existe et existera toujours entre ce que tu veux faire comprendre/ressentir au lecteur et ce qui est imprimé sur ta page. Chacun a des exigences différentes en fonction de sa culture, ses lectures, ses goûts. Les tiennes sont très basses, tu as raison de l'assumer, et tort d'en faire un système que tu voudrais voir appliqué à tout le monde et que tu défends depuis des années, assorti à un anti-intellectualisme bas du front et hors-sujet.

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 01-09-2020 à 00:29:52

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Qui peut le moins peut le moins.
n°60620046
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 01-09-2020 à 11:17:06  profilanswer
 

Au-delà de sa difficulté intrinsèque, je voudrais revenir un peu sur la nouvelle, dont la disgrâce un peu généralisée au profit du roman, auprès de beaucoup d’écrivains amateurs, tient sans doute un peu à ses origines et à sa perte de prestige aujourd‘hui. Au XXIè le roman si plébiscité par les amateurs suivait une trajectoire éditeur-libraires, alors que la nouvelle était diffusée avant tout par et pour la presse.  Ce qui supposait des formes narratives effectivement très différentes. Au XXè , le roman a triomphé en raison du volume de lecture proposé, mais aussi grâce à des prix comme le Goncourt et le Renaudot. Ce qui a inévitablement éclipsé la nouvelle, y compris dans le milieu universitaire qui s’est mise à décortiquer le roman sous toutes ses facettes.  Du coup, la nouvelle fait encore aujourd’hui figure de parent pauvre et ses approches théoriques sont finalement assez rares. Je pense qu’écrire une nouvelle, forme courte s’il en est, mais qui n’a rien à voir avec un développement journalistique, peut aider l’apprenti pour plusieurs raisons. Sa brièveté  lui permet d’être lue sans coupure, ce qui lui confère au niveau du lecteur une unité d’impression remarquable. L’amateur va donc se consacrer sur une seule intrigue, sans la difficulté d’une arborescence d’évènements compliqués à mettre en œuvre. C’est un premier avantage. les personnages sont  peu nombreux et s’ils jouent un premier rôle il sera plus facile de se concentrer uniquement sur eux, les secondaires deviennent flous et se transforment quasiment en silhouettes. C’est encore un avantage pour qui ne serait pas à l’aise dans l’imbrication trop précise des actants. D’autre part, le lieu de l’action est bien souvent unique, même s’il peut en évoquer d’autres, ce qui facilite les descriptions. Comme on doit faire court, l’ellipse est reine, bien que l’illusion doit être aussi forte qu’en roman, (on pourrait d’ailleurs partir ensuite sur cette ellipse et tous  les sous-entendus qu’on a mis en place pour gonfler ensuite un roman - rajout d‘intrigues, d’aventures et de personnages - la nouvelle ne serait alors qu’un synopsis. Pourtant, elle doit se suffire à elle-même et c’est même là l’intérêt pour l’écrivain. Pourtant, on  évite de développer son récit à outrance et c’est encore un avantage pour le débutant, elle est une jauge incomparable et finalement assez accessible sur la façon dont on pense pouvoir conduire un récit.  Je viens de relire le recueil numéro 1 de Thriller, revues de BD des années 80 et elles publiaient aussi quelques  nouvelles au passage. Je suis tombé sur une petite nouvelle très originale de Stephen King - Les tambours d’angoisse (Big Wheels a tale of the laundry game). Comme quoi.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 01-09-2020 à 11:21:14
n°60620605
Borabora
Dilettante
Posté le 01-09-2020 à 12:04:58  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Au-delà de sa difficulté intrinsèque, je voudrais revenir un peu sur la nouvelle, dont la disgrâce un peu généralisée au profit du roman, auprès de beaucoup d’écrivains amateurs, tient sans doute un peu à ses origines et à sa perte de prestige aujourd‘hui. Au XXIè le roman si plébiscité par les amateurs suivait une trajectoire éditeur-libraires, alors que la nouvelle était diffusée avant tout par et pour la presse.  Ce qui supposait des formes narratives effectivement très différentes. Au XXè , le roman a triomphé en raison du volume de lecture proposé, mais aussi grâce à des prix comme le Goncourt et le Renaudot. Ce qui a inévitablement éclipsé la nouvelle, y compris dans le milieu universitaire qui s’est mise à décortiquer le roman sous toutes ses facettes.


Je doute que les prix littéraires aient joué un quelconque rôle dans la disgrâce de la nouvelle. Dans la deuxième moitié du XIXe le roman était déjà roi, y compris dans la presse avec le roman feuilleton. Par contre, l'invention du livre de poche après guerre a certainement beaucoup joué. On le voit bien en littérature sentimentale/SF/polar/fantastique avec la bascule des pulps emplis de nouvelles dans les années 30/40 et le roman en livre de poche à partir des années 50.
 
Pour le reste, bien d'accord, joli post.  :jap:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°60620784
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 01-09-2020 à 12:22:38  profilanswer
 

Je pense que pour un éditeur, vendre des nouvelles c'est vraiment périlleux, tu ne dois pas en vendre des masses. Le dernier livre de ce genre que j'ai lu, un bail tout de même, c'était le premier recueil d'Anna Gavalda "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". Certaines nouvelles rattrapaient les autres, on va dire.

n°60620957
Borabora
Dilettante
Posté le 01-09-2020 à 12:39:51  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Je pense que pour un éditeur, vendre des nouvelles c'est vraiment périlleux, tu ne dois pas en vendre des masses.


Oui, c'est le cas. Même un romancier avec un bon lectorat vendra beaucoup moins qu'à l'habitude s'il sort un recueil de nouvelles. Ironiquement, les Folio à 2 € qui présentent un texte très court, le plus souvent une ou deux nouvelles, ont un bon succès depuis très longtemps. Bien avant l'arrivée des smartphones et le supposé temps d'attention raccourci dans le grand public. Mais un recueil de nouvelles, poche ou broché, qui comporte autant de pages qu'un roman, c'est très difficile à vendre.


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Qui peut le moins peut le moins.
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