Starman333 | evan52 a écrit :
Le Qatar et le koweit finance plutôt le front al nosra, branche officielle d'al quaeda en Syrie. Ce groupe c'était aussi spécialisé dans les décapitations, comme leur anciens frère de l'EI.
Cette semaine un koweitien, de retour du qatar, a été arrêté dans son pays : http://www.leparisien.fr/flash-act [...] 075685.php
Citation :
Le Koweïtien Hajjaj Ben Fahd al-Ajmi, considéré comme l'un des bailleurs de fonds du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, a été arrêté mercredi par les autorités de son pays à son retour du Qatar, ont indiqué des militants.
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Cette arrestation intervient seulement maintenant, car les usa ont haussé le ton vis à vis des financiers des djihadistes. Sans cela, il est à parié que le type aurait sans doute été guère inquiété. Sinon, pour les djihadistes en général ( EI et al nosra), le koweit semble ( ou semble voir eu ) un rôle important :
http://www.washingtoninstitute.org [...] and-kuwait
Le lien suivant explique le processus d'acheminement de l'argent :
http://carnegieendowment.org/syriaincrisis/?fa=54011
ps : les 2 liens datent de 2013, j'ai mis des sources de sites plutôt fiables
Pour l'arabie saoudite ( les dirigeants), ils soutiennent financièrement parlant et militairement le front islamique, une coalition de groupes à tendance salafiste crée en novembre 2013, par des groupes indépendants et par des groupes issu de l'aile "islamiste" dur de l'armée syrienne libre. C'est, en terme de nombre de combattant, le plus gros groupes "rebelles" syriens. Ils n'ont pas de liens avec l'EI, puisqu'ils les combattent, mais ça n'en reste pas moins un groupe dont le leader s'est déclaré contre la démocratie et pour imposer la sharia en Syrie. Et ce groupe considère al nosra comme leurs aliiés. Néanmoins, ils n'ont de vue que sur la Syrie, pas sur les pays voisins, d'ou le soutien de l'AS.
Pour l'EIIL a proprement parlé, ils ont été financé par des donateurs privés. Aujourd'hui, selon les spécialistes, ils semblent auto suffisant, ils lèvent des impôts sur les populations des territoires qu'ils contôlent, ont pillé des banques à mossoul ( on parle de 450 millions de dollars ), vente d'oeuvre d'art antique sur le marché noir, revente de pétroles ( à voir combien ça leur rapporte, et à qui ils le vendent, on parle de contre bandiers turques).
Des armes, ils en ont reçu les premiers temps, puis ils en ont saisi ( à l'armée irakienne, déjà avant juin 2014, ils controlent falloujah depuis des mois en irak par exemple), mais aussi prise de base de l'armée syrienne, prises aussi sur les autres groupes rebelles.
Mais il serait intéressant de connaitre le nombre de personnes qui vivent sur leur "califat". Car ça fait des bouches à nourrir. Quid des denrées alimentaires de base? Légumes, viande, farine? Les régions conquises sont elle agricole? Si oui, sont 'ils autosuffisant ( ça m'étonnerait)? Dans le ca contraire, qui va leur vendre ce dont ils ont besoin? Traffic et marché noir, mais ça ne suffira pas à remplir le ventre de tout le monde. Les médicaments? ils sont conquis de villes donc des hôpitaux, quid quand les médicaments de bases seront épuisés? Du personnel soignant? J'imagine qu'un certains nombres de médecins ont fui à leur arrivée. Certains médecins ou infirmiers sont contraints et forcé de "bosser" pour eux, ou même le font volontairement mais ça doit manquer quand même de personnel. D'ou l'appel récent de l'EI aux musulmans du monde ayant des compétences dans le domaine médicale ( ainsi qu'aux ingénieurs) de les rejoindre. Il y aura bien qques médecins pour les rejoindre. Mais pas autant qu'il en faudrait.
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Tout à fait Et rajoute d'autres articles...
Starman333 a écrit :
Sinon article très intéressant pour savoir qui fait quoi et avec qui ? Ou encore la guerre dans la guerre...
Un vrai bordel organisé avec chacun ces propres mercenaires et surtout le Qatar qui tente de torpiller toutes initiatives rebelles d'accords négociées...
Syrie: les divisions de l’opposition, fruits des rivalités entre Doha et Ryad
Citation :
«Il y a une lutte d’influence entre deux axes principaux qui ne représentent pas toute l’opposition mais qui sont essentiels pour l’aide matérielle et militaire: l’axe Qatar/Turquie qui soutient le mouvement des Frères musulmans et l’axe saoudien, en harmonie avec les Etats-Unis», a expliqué Ziad Majed, professeur de sciences politiques à l’Université américaine de Paris.
«Cela a un impact sur la composition interne de l’opposition politique et l’affiliation des différents groupes militaires», a-t-il ajouté.
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Citation :
Des combattants rebelles à Daraya dans la province de Damas racontent à l’AFP que, faute d’armes et de munitions, ils étaient sur le point de perdre la ville, assiégée par les troupes du régime depuis plus de trois mois.
Mais, précise l’un d’eux, «lorsque M. Khatib a fait son offre de dialogue avec le régime, les armes ont afflué rapidement».
«Cela veut dire que les armes étaient stockées à la frontière. Mais n’étant pas favorables à l’offre de Khatib, la Turquie et le Qatar ont libéré ces armes pour favoriser une escalade sur le terrain et mettre en doute le bien-fondé de cette offre», explique un autre combattant.
Selon un spécialiste arabe, les armes envoyées par le Qatar arrivent à des groupes proches des Frères musulmans via la Turquie.
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Citation :
En revanche, ajoute-t-il, les Saoudiens préfèrent financer et armer les conseils militaires dirigés par des dissidents de l’armée «de crainte d’un rôle croissant des islamistes radicaux», une approche appuyée par les Etats-Unis. Les livraisons saoudiennes arrivent désormais par la frontière jordanienne.
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Citation :
Quant aux combattants salafistes, dont ceux du Front Al-Nosra, ils sont financés par des ONG basées notamment au Koweït, aux Emirats arabes unis, selon le spécialiste arabe de la Syrie, qui ne veut pas être cité.
La rivalité régionale se joue aussi dans les médias, notamment les télévisions Al-Jazeera du Qatar et Al-Arabiya, une chaîne à capitaux saoudiens, en compétition pour offrir une tribune aux divers groupes de l’opposition.
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Starman333 a écrit :
Sinon cet article (que j'avais posté) qui montre la raison plus plausible de l'implication de KSA et Qatar http://www.lepoint.fr/monde/syrie- [...] 477_24.php
Citation :
L'Arabie saoudite a peur
Un vent de révolte démocratique intolérable que Riyad n'a pas hésité à réprimer dans le sang. Mais il a suffi qu'un dignitaire chiite soit arrêté début juillet pour que les manifestations soient relancées. "Ce qui préoccupe les Saoudiens, c'est la stabilité de la région", note Thomas Pierret. Ainsi, tout en apportant leur aide à l'opposition syrienne, les Saoudiens veillent à ce que la fronde révolutionnaire ne leur échappe pas. Récemment, ils se sont opposés à une collecte de dons en faveur des Syriens, alors que celle-ci avait été organisée par les grands oulémas du pays.
Une inquiétude qui ne touche pas le Qatar, minuscule État assis sur un gigantesque gisement gazier, et qui, de fait, ne craint pas de soulèvement populaire. Premier diffuseur, parfois même agitateur du Printemps arabe, notamment à travers sa chaîne d'information en langue arabe, Al Jazeera, l'émirat a pourtant mis trois semaines avant de couvrir la révolte syrienne, en mars 2011. Outre l'aspect médiatique et diplomatique, c'est surtout par le financement qu'il a accordé au Conseil national syrien, principale coalition de partis d'opposition, que le royaume s'est illustré.
Les "clients" du Qatar
Cet organisme, créé en Turquie en août 2011, sur le modèle du Conseil national de transition libyen, regroupe des opposants syriens exilés de longue date, couplés à des révolutionnaires qui viennent de fuir le pays. "Il ne s'agit pas, pour Doha, d'une stratégie idéologique, mais politique", remarque Thomas Pierret. "Le Qatar veut clientéliser tous les membres du CNS dans le but de placer l'opposition sous sa tutelle." Parmi les "clients", figurent des personnalités laïques qui occupent les postes de premier plan. C'est le cas de son nouveau président, Abdel Basset Sayda, issu de la minorité kurde, ou de son ancien chef, Burhan Ghalioun, professeur de sociologie politique à Paris.
"Ces personnalités ne sont qu'une façade, afin de mieux cacher les islamistes, qui dominent le CNS", explique au Point.fr l'opposant Haytham Manaa, responsable à l'étranger du Comité national de coordination pour le changement démocratique (CNCD), qui a toujours refusé de rejoindre la coalition. En réalité, près d'un tiers des membres du CNS sont des islamistes, Frères musulmans syriens ou anciens de la confrérie, interdits dans le pays depuis le massacre de Hama, en 1982. "Certains membres de la diaspora frériste, qui se sont exilés dans le Golfe, ont fait fortune dans les affaires", explique Thomas Pierret. D'après le spécialiste, ils seraient aujourd'hui les principaux bailleurs de fonds du CNS. Problème, à l'inverse des autres tendances, les Frères ne possèdent presque plus de liens avec le pays.
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