pyjaman08 | Bienvenue sur le topic Conseil en Strat ! Sur ce topic, on parle de ... Conseil en Strat. Le post suivant devrait permettre aux nouveaux venus d'avoir une première idée de ce qu'ils trouveront dans ce topic. Les interventions sont les bienvenues que ce soit pour poser une question ou apporter une réponse. Les règles de correction et de courtoisie s'applique ici comme partout sur ce forum. Ce post devrait être updaté régulièrement avec la participation des autres forumeurs. --------------------- Cette FP reprend les inputs de beaucoup de membres, yc slide01, balexb, Frisons, Oski, Zee Economist, super_pourri...
Intro
Le Conseil en Strat est destiné à aider les directions générales des grandes entreprises et leurs actionnaires, sur tout le spectre de leurs décisions "stratégiques", i.e. a fort impact. Il se distingue du conseil en orga qui est plus opérationnel. Pour quelles raisons rentrer en strat? Pèle-mèle, on parle de: - argent - exit opportunities - variété des missions - prestige - stimulation intellectuelle - apprentissage de methodo de travail - apprendre a avoir des relations avec des personnes tres seniors - contacts dans ton cabinet mais aussi avec tes clients - rentabilité de ton temps
- ... On y entre souvent juste après le diplome parce que, même si dans un premier temps on va pas forcément chez le client et qu'on fait beaucoup de powerpoint, les missions sur lesquelles on est amené à intervenir sont variées et de bon niveau, et que l'experience générale est une belle ligne sur le CV pouvant servir de "tremplin" vers d'autres postes intéressants
Quel parcours pour y entrer ?
Le recrutement se fait : - suite a un stage (2e césure, fin d'études)
- en JD - après 2/5 ans d'expérience (premiere experience sectorielle, marre de la banque d'aff, etc.)
- après MBA
Il est très sélectif et apprécie en France particulièrement les diplomés de sept écoles (X, Centrale, Mines, Ponts, HEC, Essec, ESCP) et les top MBA (INSEAD, LBS, ...). Les exceptions existent mais demeurent exceptions. L'expérience tend à effacer un peu le nom de l'école mais moins que dans d'autres métiers. Pour les jeunes, la réponse à la question "quel stage faire avant le conseil?" Plusieurs possibilités pour les stages (hors stage en conseil en stratégie, bien sûr) : a) Poste chez un corpo
---> plusieurs types de postes possibles: strat, M&A, mais aussi du + opérationnel (au commercial, aux ops) voire meme conseil interne Points positifs : - Problématiques traitées beaucoup plus proches - Connaissance de l'entreprise qui donne un peu de recul par rapport aux types qui n'ont fait que du conseil Points négatifs : - Structure / méthodes de travail plus éloignées
b) Banque d'affaires Points positifs (pouvant toucher un recruteur en stratégie) : - Travail en équipe projet - Horaires et pression de fou (qui peut le + peut le -)
- Permet d'acquérir des bases (excel notamment) utiles
- Structure pyramidale (associé - manager - analyste expérimenté - analyste) Points négatifs : - Percu comme trop financier (et un peu classique) par certains cabinets
- Focus due dil qui n'est pas la réalité de tous les cabinets
c) Audit/ TS
Points positifs : - Travail en équipe projet - Horaires et pression forte - Structure pyramidale
Points négatifs : - Pas du tout les mêmes problématiques - Travail de décérébré (héhé)
- Un peu méprisé par les strateux
d) Conseil en orga Points positifs : - Plus proche du conseil pour les problématiques traitées - Même structure qu'en stratégie Points négatifs : - Le conseil en stratégie n'est pas le conseil en orga, et on pourrait te repprocher d'avoir confondu - Un peu méprisé par les strateux
A choisir, je mettrai dans l'ordre : 1) Corpo
2) Banque d'aff
[...] loin derriere
3) Audit/ TS 4) Conseil en orga Le processus de recrutement
Le recrutement se fait par rounds d'interviews successif avec une norme de 2-3 rounds de 2-3 entretiens. Au cours de ces sessions, on est le plus souvent interrogé sur des cas de business qui déterminent notre habilité à jongler avec les problématiques que l'on retrouvera ensuite dans le cabinet. Les derniers interviews comprennent souvent une part plus importante de "fit", cad que l'interviewer essaie de savoir si l'esprit du candidat va bien avec celui du cabinet. La plupart des cabinets recrutent des stagiaires (pour plus de 3 mois normalement) avec un mode de sélection semblable. A la suite d'un stage, la plupart des stagiaires reçoivent une offre d'embauche (cela est possible même si l'embauche n'est pas effective immédiatement). Les cabinets
Parmi les cabinets de conseil en strat, si on essayait de trouver un classement mondial grossier on retrouverait : - Un top 3, dit "MBB" : McKinsey, BCG, Bain - Un tier 2: Roland Berger, Oliver Wyman, Kearney... - Un tier >2, qui inclut une quantité d'autres cabinets, parmi lesquels
---> d'autres cabinets/ boutiques strat généralistes: Advancy, LEK, Estin&Co, OC&C, PMP, Emerton, CVA, Advention, Mars&Co, Kea, Arthur D Little, Simon Kucher, Alix Partners, Vertone ...
---> des cabinets/ boutiques strat spécialisées: par ex. eCube (energie), Cepton (santé), Altman Solon (TMT), Archery (aero/defense), Exton, Ares (Financial services), ...
---> les branches strat des BIG4 et equivalent: Monitor Deloitte, PwC Strategy&, EY Parthenon, KPMG Global Strategy Group, Accenture Strategy...
Ce tiering diffère évidemment suivant la géographie considérée. Ici, il reflete a peu pres le marché parisien Attention, on pourrait penser que plus l'on descend dans ce classement, les missions deviennent souvent plus opérationnelles (ce qui n'est ni mieux ni moins bien, mais de plus en plus hors topic), mais ce n'est pas forcément une bonne clef de lecture. En effet, en citant plusieurs membres (slide01, balexb, Frisons) : 1/ il y a bcp de petites boutiques de stratégie qui ne font que de la stratégie
2/ les gros cabinets comme Mck font énormément de missions d'organisation, voire SI
Ainsi, le % de CA réalisé en stratégie ne dépends pas du tout de la taille du cabinet. Au contraire, au sein des cabinets de conseil en stratégie, on pourrait même penser que le % de CA réalisé sur les missions de stratégie va dans le sens inverse de la taille du cabinet : BCG et McK font bcp plus d'organisation et SI que les petits cabinets : 1/ Parce que les gros cabinets : - doivent faire vivre leurs troupes et ces missions d'organisation prennent plus de temps et de ressources, donc permettent d'assurer l'activité - accompagnent en général leurs clients sur toutes leurs problématiques, et non seulement les problématiques dites "stratégiques" - ces clients apprécient que les cabinets mettent la main à la pâte et ne se contentent pas de donner des recommandations sur ppt
2/ Parce que les petits cabinets : - n'ont pas les ressources nécessaires pour accompagner leurs clients sur des problématiques d'organisation - n'ont pas la légitimité suffisante pour risquer de "ruiner leur réputation et leur positionnement strat." en faisant des missions moins stratégiques et plus orga
- n'ont pas forcément envie de se positionner sur ces sujets, ce qui leur donne un argument "marketing" pour recruter ("vous ferez des missions intéressantes", "nos missions sont courtes, vous ne ferez pas de PMO de 9 mois" )
- n'arriveraient pas a vendre au meme TJM que sur leur missions de strat'; ce que les MBBs arrivent parfois a faire
Une autre facon de voir les choses: il y a deux sortes de cabinets de conseil: ceux qui font du Conseil auprès des Directions générales et les Autres. Les cabinets cités plus haut peuvent tous ou presque etre rangés dans cette case
Ceux qui font du Conseil auprès des Directions générales ont pour interlocuteurs des C-Level (CEO, CFO, CIO,...) sur des problématiques qui peuvent toucher certes à de la Strat, mais aussi à de l'opérationnel, à du marketing stratégique ou du conseil High-Level en IT. Parmi ces cabinets, tu as des généralistes (i.e qui font tout ce qui est mentionné plus haut et encore plein d'autres choses) de type McKinsey, BCG ou Bain. Tu as également des cabinets plus petits qui sont spécialisés sur certains types de missions bien particulières. Ex: Diamond Cluster avant d'être racheté par Oliver Wyman en France faisait beaucoup de Marketing Stratégique. D'autres font beaucoup de Due Diligence (des Advancy, LEK sont connus pour ca)
Les cabinets dits d'Orga ou de Management sont des cabinets qui bossent sur des missions avec des interlocuteurs moins "haut placés" que les cabinets cités plus haut. Ce qui ne veut pas dire que les missions sont moins intéressantes, elles sont surtout moins globales, plus opérationnelles, souvent liés au SI (parce que c'est là que se trouvent les gros budgets et permettent à ces cabinets de vivre). Parmi ces ce groupe on trouve une grande variété de noms: Les big4, Accenture, CapGemini, BearingPoint, Sia partners, Eurogroup...
Ca c'est la "big picture". Après évidemment tu as des zones de recoupement: il arrive que des cabinets dits d'orga fassent quelques missions auprès des Directions Générales, pour des raisons de réseaux, de relation client, etc... et que des cabinets "Direction Générales" fassent des missions plus opérationnelles (genre missions de post-fusion qui permettent de staffer de gros bataillons de consultants sur une longue durée). Bien dit. J'ajouterai une remarque concernant les petits cabinets : La spécialisation d'un cabinet provient de la spécialisation des associés qui le dirigent. Chaque partner est plus ou moins spécialisé sur une industrie (ex. luxe, pharma ou retail) et/ou un type de problématique (due diligence, marketing, operations, retournement, PMO, etc.) même si ces gens là restent des chasseurs opportunistes (pas d'offense, hein).
Il y a en gros 4 configurations pour un cabinet selon le nombre et la diversité des associés : - généralistes tous secteurs
- généralistes sur quelques industries - spécialistes tous secteurs - spécialistes sur quelques industries => une petite matrice spécialisation vs. sectorisation nous montrerait probablement qu'il y a plus de chance qu'un petit cabinet soit spécialiste sur quelques secteurs, et qu'un gros cabinet soit généraliste tous secteurs, mais rien de systématique Les salaires
Les salaires en stat : ça tourne autour de 45-50k€ en JD (fixe, menant a un package de ~50-65k€ tout compris) puis progresse les premières années autour de 10%/15% annuellement. Cela varie fortement en fonction des progressions (+10% chaque année puis gros bons lors du passage d'analyste à consultant par exemple)
Journée type
La vraie bonne réponse est malheureusement "pas de journée type". Je dis malheureusement parce que je sais bien que du coup ça ne vous avance pas trop, mais on pourrait aussi dire heureusement car ça fait partie des attraits de ce genre de boulot pour ceux qui n'aiment pas trop la répétition. Alors pour apporter quand même quelquechose et illustrer ce que je viens de dire, je vais mettre 3 exemples de journées que j'ai faites durant ces derniers mois, et elles pourraient toutes les trois être représentatives (comme quoi c'est difficile dans ce job de parler de "moyenne"...) : - Journée longue au bureau - 9h15 : arrivée au bureau, lecture et réponse à quelques mails (client qui se pose des questions, partner qui demande où ca en est, etc.) 9h45 : meeting avec l'équipe pour récapituler l'avancement du modèle excel et dispatcher les tâches (toi tu finis le modèle, toi tu commences à faire des slides "blanches" où on mettra les résultats ensuite, etc.) 10h : index(match) dans tous les sens dans excel (...) 12h30 : départ avec quelques collègues pour aller chercher quelquechose à manger 12h45 :arrivée au lounge, on déjeune tranquille 13h15 : retour sur excel (quelques vlookup pour avoir l'impression de varier les tâches) 14h30 : modèle terminé, appel le client pour lui demander où il en est avec les données (faut bien remplir le modèle...) 14h40 : demande s'il y a besoin d'aide pour préparer les blank slides --> il y a besoin d'aide (c'est une constante ça, quand tu demandes si tu peux aider, c'est toujours possible ) 16h : slides terminées, le client n'a toujours pas envoyé les données nécessaires ( ) --> rien à faire, le manager se lance sur une petite histoire pour nous faire passer le temps ("il était une fois, chez un client mécontent..." ) 16h30 : toujours rien, on s'impatiente (et les histoires de papi commencent à saoûler). Je prétexte une petite course à faire et sort me balader 17h : Blackberry sonne --> les fameuses données 17h15 : retour au bureau, on regarde le fichier excel du client --> l'horreur, c'est mal fait, pas exploitable directement car pas du tout dans le format demandé et très moche (une constante ça aussi...) 17h30 : on s'attèle à rendre exploitable le fichier, division en deux du boulot 21h : enfin arrivé au bout (wow), maintenant c'est beau et surtout c'est utilisable avec notre modèle 21h30 : mon modèle marche pas bien ( ), debug mode enclenché - on commande à bouffer parcequ'il se fait tard 22h15 : la bouffe arrive, une erreur sur le modèle me résiste toujours (c'est le problème avec les vlookup dans tous les sens, il faut être bien méthodique pour trouver ce qui foire), tant pis trop faim je verrai ça après 22h30 : retour au modèle 23h : c'est bon ça marche, le résultat apporte son lot de surprises mais on est pas mal fatigué. On verra ça demain 23h15 : taxi pour faire un petit dodo
********************************************************************************* - Journée en déplacement chez le client - 5h30 : réveil (aïe) 6h10 : taxi en bas de chez moi pour arriver à l'aéroport 7h : arrivée à l'aeroport, passe les checkpoints et rdv au lounge où je retrouve mes deux potes, on parle de tout et de rien 7h30 : l'avion décolle (ce qui est bien dans l'avion pour aller pas loin c'est qu'on a pas le temps d'ouvrir les ordis dedans --> vrai temps de repos donc) 9h : avion atterit 8h : on change d'horaire (...) 8h30 : arrivée chez le client, on s'installe dans notre salle et on revoit les points à éclaircir dans la matinée
9h : première réunion avec le client, salves de questions dans les deux sens, on commence pas mal à voir où tout ça nous mène 10h30 : pause café 10h40 : on récapitule tout ce qu'on a appris dans ce meeting et on compare ça avec la liste d'éléments dont on a besoin qu'on avait dressée le matin. Manque évidemment plein de trucs 11h : deuxième réunion avec le client, on voit quelqu'un d'autre et on a encore toute une liste d'infos à glaner 12h : on finit la réunion au self autour d'un bon plat (ou pas) 12h45 : retour dans notre salle pour tout mettre au point, on prépare quelques slides pour mettre les idées au clair pour nous même et pour pouvoir les présenter dans l'aprèm 14h : on expose au boss justement où on en est pour l'instant et on lui demande de nous faire rencontrer 2/3 autre personnes qu'il nous faut voir maintenant 15h30 : je les laisse terminer leur chitchat et vais discuter avec un des clients qui devaient me sortir des infos (toujours le même problème). On discute du beau temps, de la vie du consultant (il a plein de questions) et il finit par me dire qu'il m'aura les infos que le lendemain (re ). 16h30 : appel avec le manager qui est resté à Paris pour lui faire un point et écouter ses conseils pour la suite 17h30 : les clients s'en vont (...) 18h30 : taxi pour aller à l'hôtel 19h30 : on se retrouve au resto de l'hôtel, diner tranquille 20h30 : petit coup de fil à la copine
21h : j'allume la tv dans ma chambre, rien d'intéressant. De toute façon je la regarde d'un oeil et je finis de structurer la preze du lendemain (ma partie du moins) 23h : ********************************************************************************* - Journée courte au bureau - 9h30 : arrivée au bureau, je me mets direct à des recherches sur les bases de données auxquelles on a accès. "Quel est la taille et l'évolution du marché hongrois de la colle pour carrelage ?" (ce n'était pas ça, mais vous voyez l'idée) 12h : meeting avec le manager pour faire le point --> je n'ai rien trouvé . Il n'est pas content, il va falloir passer à la technique numéro 2 12h30 : mais àprès le repas. Je rejoins un pote à l'extérieur pour un petit déj sympa. Ca fait du bien de sortir de mon moteur de recherche... 13h30 : retour au bureau. On commence à appeler des boites de colle pour carrelage en Hongrie. "Good morning, Oski from Bain, [etc], do you have a few minutes for me" - "We can't disclose this kind of information - tuut, tuut, tuut" 18h : après un hit rate d'environ 1 sur 10 je me retrouve avec quelques infos. De toute façon à cette heure ci plus personne ne répond en Hongrie. Je remplis une feuille excel avec les quelques infos que j'ai pu tirer. 19h : montre tout ça au manager --> ça ne suffit pas, il faudra vraisemblablement recommencer le lendemain ( ) 19h30 : youhouh je sors tôt, appelle quelques potes qui ont des boulots "normaux" pour pouvoir les voir en semaine pour une fois ^^. ********************************************************************************* Et ces trois journées sont assez courantes, d'où la difficulté de parler de "en moyenne", si vous voyez ce que je veux dire...
Notez cependant que selon le cabinet, la répartition peut etre tres différente, avec en général une plus grande quantité de voyages chez le client sur des missions corpo vs. un minimum de voyages chez les spécialistes de la due-dil.
Apres le conseil en strat'
Après le conseil en strat, le recasement n'est pas très difficile :
On retrouve bcp d'anciens du conseil dans de grandes entreprises : souvent dans les directions stratégiques/ M&A, mais aussi dans des postes plus opérationnels. Le private equity, tout comme l'entrepreneuriat, sont d'autres solutions appréciées.
Au sujet des mails: balexb a écrit :
Citation :
Pour ce qui est des mails, 80 a 100 en reception lorsque tu es staffe, c est pas vraiment exceptionnel: * Tu recois bien 50 mails pour ton projet entre le client, ton equipe, ton partners, les research analysts, les experts et autres mecs que tu contactes * Apres il doit bien y avoir ~10 mail d autre administratif (les reunions de practices, les nouveaux articles publies, etc...) * ~20 mails de mecs qui cherchent des infos / decks worldwide * ~10 mails sur les proposals et autres papers sur lesquels tu bosses en parallele... Apres selon ton rang, le mix est different. Honnetement en periode de pointe, c est chaud de repondre a tout ou participer a tout (bcp sont globaux ou purement informatifs donc tu les zappes) mais il est pas rare qu avant de finir la journee (etre couche) je passe quelques heures a cleaner mon inbox... sans parler des WE qui permettent de rattraper le temps sur les mails. En pratique tu fais vite le tris sur les mails a jeter, les mails qui appelent une reponse dans les 10 minutes, quelques heures, fin de journee ou fin de semaine. Pour avoir travailler dans plusieurs pays, le speed requirement dans tes mails varient considerablement - ce qui est svt d ailleurs un frein de productivite. En tout cas, c est certain que c est une grosse partie de ton taff...
|
Pour tordre le cou à l'idée reçu du consultant ne servant qu'à faire seulement des slides powerpoint : super_pourri a écrit :
Citation :
Bon c'est ma dernière réponse : le coeur du métier n'est pas, par exemple, de définir la police de caractère avec laquelle tu vas écrire un truc du genre "il est pertinent de se recentrer sur le marché lituanien des poissons surgelés avant Q3 2019 pour gagner 156% de marge" mais plutôt l'analyse qui te permet de l'écrire (pourquoi ce marché et pas celui des hochets en caoutchouc, pourquoi cette marge, etc etc etc). Et derrière y en a des études, du modèle Excel, de la sueur et des larmes....et c'est pas de la "théorie", mais bien des cas réels et concrets (et qui engagent souvent derrière des milliers d'emplois) Même s'il est capital de savoir comment présenter et faire passer les bons messages (les gens ont une propension à vouloir comprendre le contraire de ce qu'on essaie de leur dire). Et ceci va bien au-delà de la maîtrise "technique" de l'outil powerpoint. Du conseil en strat y en avait bien avant qu'il y ait la suite Office.
|
Contribution de Zee Economist sur le recrutement : Zee Economist a écrit :
Citation :
Hello, Après avoir passé un certain temps dans les arcanes de ce forum, y ayant trouvé nombre d’informations utiles, et n’étant désormais plus en process de recrutement, voilà aujourd’hui ma contribution, pas d’insider mais de candidat qui vient de passer en tout 7 tours d’entretiens dans les cabinets de conseil en stratégie. Pour info, cela ne s’est pas conclu par des offres dans mon cas (cf conclusion). Je vais donc tâcher de partager mon expérience des entretiens, de la collecte d’infos etc. – pardonnez d’avance mon ton qui pourra certainement être didactique parfois, sans compter que cette contribution répètera certainement d’autres des 186 pages précédentes. Elle comprendra certainement aussi quelques conseils de base propres à n’importe quelle recherche (je me disais que ça ne serait pas complètement inutile). Only pick the parts you’re interested in, if any of course. Allez, allons-y : j’ai été reçu dans 3 des 4 plus grands cabinets, en tous cas en termes de taille (Mck / B / BCG / RB) ainsi que dans une boutique, et dans un autre cabinet ayant une forte expertise sectorielle. Je ne viens pas d’une école du groupe A entendu comme « septuo » et postulais pour des postes de jeune diplômé. Si j’avais à donner des conseils pour: 1. Passer l’étape du CV, venant d’une école groupe B+ / A – (ce qui est mon cas) : a. En savoir plus sur le métier / « se faire connaître » (bien pompeux certes, mais bon) : i. Aller chercher des insiders des cabinets-cibles, et aussi des individus ayant été insiders et désormais « alumn », dans son réseau (y compris annuaire des anciens, même si quand on est groupe B, le panel est tout de suite (très) restreint), dans le but d’organiser des rendez-vous téléphoniques et des déjeuners / rendez-vous. Ces personnes pourront peut-être faire circuler votre CV, en particulier si elles ont travaillé avec vous – en revanche, ne jamais balancer son CV direct. Dire que l’on veut des renseignements et pourquoi pas tendre une perche : « selon vous, quelle est la meilleure manière de postuler ? » ; ii. Potasser ce forum et d’autres sources (notamment, se procurer le guide Wetfeet « careers in management consulting », pour se détendre et rigoler un peu il y a http://mcearney.canalblog.com/ et http://www.gettingdrunkinfirstclass.com/) iii. Il n’est à mon avis jamais mauvais, une fois le CV / LM prêt, d’appeler les RH en laissant clairement et poliment son nom, en demandant si ils recrutent (même si tout le monde sait que oui, et tout au long de l’année) et en leur demandant si ils veulent qu’on l’envoie directement ou online (cela diffère selon les cabinets : de mon expérience, McK= par email ; Bain= apply online ; etc.). En profiter aussi pour demander le nom du ou de la RH qui étudiera votre candidature (utile pour la LM) et l’envoyer juste après ; b. Optimiser son CV / LM : i. Premier présupposé : avoir déjà réfléchi en profondeur sur les expériences pro qu’on a pu avoir, ce qu’on en a retiré, et surtout en quoi on avait laissé notre trace et compris ce que nos n+1 / n+2 voulaient / faisaient – en gros, en quoi nos expériences & qualités correspondent à celles du consultant ;
ii. CV : -Rester très factuel et très précis sur les tâches accomplies. Se limiter strictement à ce que l’on a fait, pas au travail d’autres ; - Utiliser des « bullet points » et des verbes d’action ; - Préciser les résultats obtenus par / grâce à votre contribution (ex. imaginaire, « suivi du lancement et des moyens moteurs d’un nouveau string léopard » : quels résultats imputables à votre travail ? Combien de « incremental » string vendus ?). Inutile d’être obsédé par les chiffres non plus ; - Demander un maximum de « CV reviews » auprès d’insiders et aussi de professionnels du recrutement de votre entourage, ne pas hésiter à mon sens à le faire au moins 5 fois, au-delà de 7/8 ça devient inutile (vaut aussi pour la lettre de motivation). Travaillez-le réellement au tiret / mot près. iii. LM : - Comme me le conseillait un insider, une RH McK voit passer tellement de profils extraordinaires qu’il est inutile d’essayer, en jeune diplômé, de se la ramener en disant « je peux vous apporter mon expertise sectorielle sur le secteur X » (sauf si vous voulez faire rire un « practice leader » un moment). Il vaut mieux suivre une logique chronologique (vs. anti chronologique comme pour le CV) pour se présenter, en expliquant très clairement la logique derrière vos choix successifs. Ne pas reprendre trop le CV non plus ; dire humblement ce qu’on a retiré des expériences A, B et C ; - Ne pas dire direct « je suis chaud comme une baraque à frites pour en découdre dans le cabinet XYZ » (quoique, ne pas le dire du tout, en fait). Expliquer clairement, et en premier lieu, en quoi le métier de consultant en stratégie vous intéresse et ensuite pourquoi chez XYZ (même si ça parait totalement évident en fait) ; - Faire une lettre courte. Personnellement j’avais grosso modo 4 paragraphes, 20 lignes en police 11 sans compter les espaces entre paragraphes ; - Conseil de base : toujours se démerder pour avoir le nom du recruteur / du lecteur final. (cf. plus haut) ; - Faire relire la LM (cf. CV), l’imprimer et la lire à voix haute, oublier un mot / un détail est (très) vite arrivé. Pour conclure sur la partie CV/LM, ne pas s’étonner d’un temps de latence long entre l’envoi du CV et les 1ers retours positifs, en particulier pour les grands cabinets (les gros m’ont laissé minimum 3 semaines de délai). Profiter du délai d’attente pour préparer les entretiens et… les études de cas, bien sûr. En gros j’ai converti 40% de mes 1ers tours en 2èmes tour et 0% de mes 2èmes tour en dernier tour. J’avais postulé en tout à 12 cabinets, avec la répartition suivante : 5 convocations en 1er tour, 4 cabinets qui n’ont même pas pris la peine de me répondre (sans commentaires) et 3 vents sur CV. 2. Les entretiens et les études de cas : a. Les entretiens de personnalité / motivation Ils occupent typiquement 10 minutes d’un entretien de 1er round d’une heure, le reste étant consacré à tâcher de « nail these cases ». De mon expérience, en 2ème tour, la partie personnalité / fit occupe à peu près 30 à 40% des entretiens. Can’t tell for the last round . Je n’ai que peu de conseils à donner sur l’entretien de personnalité et de motivation, qui est personnel comme son nom l’indique. Je pense néanmoins qu’il est essentiel :
i. d’avoir un fort degré de compréhension des responsabilités et du « day-to-day » d’un jeune diplômé ; ii. de ne pas avoir l’air arrogant tout en se montrant capable (probablement le juste milieu le plus important et le plus difficile à trouver) ; iii. de ne pas se dire, si on vient d’une école B, « L’Ecole A / B / C n’est pas une école cible, y a que des X-Mines, ils ne me prendront jamais en fin de compte». Je pense que le temps des consultants est suffisamment précieux pour qu’ils ne s’encombrent d’entretiens inutiles. Si vous êtes en entretien, c’est que votre CV est bon et que vous êtes embauchable jusqu’à preuve du contraire. b. Les études de cas – « practice makes perfect ». i. Essayer de se faire la main avec des cabinets moins côtés / moins important pour vous. C’est certes cynique ; en fait, même les RH des cabinets me l’ont recommandé explicitement dans certains cas ; ii. Se procurer les Wetfeet « Ace the case » : « business strategy questions » « market sizing questions » et évidemment éplucher les cas online des cabinets ; iii. Faire des entretiens blancs avec des potes dans le secteur ou des gens qui sont passés par là ; iv. Prendre un temps de réflexion au début du cas (quelques secondes / dizaines de secondes max) ; v. Enoncer le plan d’approche clairement ; vi. Raisonner à voix haute et laisser l’interviewer comprendre votre façon de penser… vii. … Mais ne jamais utiliser de « framework » à voix haute (pas de « pour comprendre ce problème plus en détail, nous allons suivre la méthodologie de Porter / des 3C / 4P etc. »), même si il est je pense indispensable d’avoir des réflexes frameworks pendant le temps de réflexion ; viii. Rester structuré, factuel, non intuitif ; ix. Faire un brouillon propre et précis, avec des « decision trees » / des schémas si possible ; x. Prendre le temps de poser les calculs au moins dans sa tête ; xi. Ecouter le plus attentivement possible ce que vous dit votre interviewer. xii. Dernier conseil : en faire, en refaire, quand on en a refait, en refaire encore (j’exagère) Voilà en gros ce que je répondrais si on me posait la question de comment mettre toutes les chances de son côté pour les process des cabinets de strat. Ces conseils sont naturellement à relativiser, puisque, n’étant pas embauché in fine, quelque chose n’a pas marché dans mon cas. Sur mes 14 cas passés en tout, il y n’en a que 2 pour lesquels on m’a dit explicitement lors du debrief que je n’avais pas été assez structuré / à l’écoute, en gros que ces cas précis m’avaient valu le carton rouge. On m’a en fait la plupart du temps avancé des raisons non liées au cas directement, car plus comportementales. Enfin, on m’avait aussi dit, explicitement, de source sûre et 2 semaines avant le début de mes 1ers tours, que les budgets de recrutement étaient bouclés pour l’un des McK / RB / B / BCG, et j’ai cru comprendre par d’autres sources que ce n’était pas la fête du recrutement en ce moment chez les autres (il n’est cela dit pas surprenant que le mois de juillet ne soit pas le plus prolifique) Je pense en fait qu’à la fin de la journée le « fit » / non-verbal dans une certaine mesure joue beaucoup, même si il n’est pas explicitement testé dans les premiers rounds et même si vous pouvez sur le papier et de par votre performance en entretien montrer que votre skillset colle avec les attentes. Et dans mon cas, ce fit n’y était pas… No offense. J’espère que cela pourra être utile à certains et répondra à certaines questions des outsiders qui écument ces pages en lisant les échanges des insiders si actifs – et que ces mêmes outsiders n’en seront plus dans quelques temps. - Zee
|
Feedback d'Alexcrime, brillant intervenant constructif du topic: Alexcrime a écrit :
Citation :
Pour ce qui est du récapitulatif. J'annonce d'avance que je n'en suis pas très fier: beaucoup m'envieraient sur le nombre de convocations en entretiens que j'ai eu, et je n'ai pas été capable d'en réussir beaucoup. Je mets ça sur le compte d'un manque de sérieux dans la préparation des case studies. J'avais déjà passé des entretiens chez McKinsey (2 tours de 2 entretiens), BCG, Bain et AT Kearney (1 tour partout, avec un entretien chez BCG et deux chez les autres) pour un stage en fin 2005, mais n'étant quasiment pas du tout préparé, ça ne m'a pas valu grand-chose à part des lettres "on se reverra". J'ai commencé mon processus de recherche de taf en sachant pertinemment que je voulais faire du conseil en strat, quelque soit le cabinet; j'ai donc ratissé large, en postulant d'abord bêtement sur un Forum chez LEK (refusé sur CV) et Advancy Consulting Group ("pas d'opportunités tout de suite, on vous recontacte" ). Ayant ces retours négatifs, j'ai décidé de mettre plus de chances de mon côté en bossant le CV et rédigeant des lettres de motivations bien personnalisées à chaque cabinet. BCG m'ont dit de repostuler plus tard encore, AT Kearney m'avaient déplu lors des précédentes rencontres. Je me limitais donc à : McKinsey&Co Bain&Co Roland Berger
Oliver Wyman Booz Allen Hamilton OC&C
Mars&Co Estin&Co Kea&Partners dans un premier temps En gardant sous la main une liste de "second et troisième choix": Monitor Group AT Kearney (finalement, ils sont peut-être pas si méchants) Hemeria ZS Associates Corporate Value Associate (CVA) Advention Business Partners CM International Arthur D. Little +qques autres cabinets de conseil en orga type Diamond Cluster. Pour compléter cette liste, j'ai découvert récemment grâce à un lien posté ici même par Oski il y a un bon moment, quelques autres grands noms du conseil en strat avec un bureau à Paris: Watson Wyatt PA Consulting Towers Perrin. Ceci dit, j'ai eu des convocations en entretien pour tous les cabinets auxquels j'ai envoyé un CV+LM. Et même si c'est certainement lié au fait que je rentre dans leur catégories cibles, je pense sincérement que la bonne mise en forme de mon CV et une lettre de motivation dûment travaillée y sont également pour beaucoup. Par conséquent, tant que j'ai encore le temps (17 Septembre au plus tard), je peux si besoin faire un peu de "conseil en lettre de motiv et cv" Pour citer une référence, j'ai fait relire ma LM pour Bain par Oski et même lui n'a trouvé rien à y redire! Je peux donc également parler à ceux qui le souhaiteraient en mp de mes expériences en entretiens pour: Estin, Mars, OC&C, Kea, OW, McK, Roland Berger et Bain. Comme je l'ai mis au début, je n'ai eu une offre au final que dans trois cabinets, et pas les plus cotés ni à mon impression les plus séléctifs (mais peut-être n'est-ce qu'une impression parce que ceux-là justement je les ai réussi?). Un dernier truc: mes impressions sur les différents cabinets (en gardant à l'esprit que je n'ai rencontré que quelques personnes dans chacun) Globalement tout le monde est sympa, McK un peu trop arrogant c'est vrai, OC&C pas super agréables. La palme de la sympathie pour moi revient à Kea&Partners. Je pense aussi qu'ils sont un peu moins séléctifs que les autres sur les entretiens - un premier tour "de fit" (pour moi ça c'est passé carrèment dans un café près de l'Opéra), une demi-journée "de cooptation": trois entretiens à la suite, avec encore un "fit", une étude de cas et une "mise en situation complexe"(tentative de déstabilisation, résistance à la pression... pas méchant quand même), test d'anglais, et un dernier entretien avec un associé qui n'est quasiment plus décisif - négociation plutôt. Vraiment, les personnes que j'ai pu y rencontrer sont hyper sympa et convaincues de ce qu'elles font (Kea est un peu particulier dans son positionnemen), la moyenne d'âge est de 33 ans, les locaux, bien qu'à Malakoff(...point faible...), sont flambants neufs et hyper style, ... Toujours pour motiver des éventuels postulants: ils visent à doubler leur effectif (ils sont 100 actuellement!) en environ 3 ans (!!). Voilà pour un premier feed-back, je suis conscient du bordel qu'est ce post, mais je n'ai pas le temps ni le courage actuellement d'aller plus loin: soutenance de Master demain
Allez bon courage à tous les aspirants
|
Au sujet de l'utilisation des modèles de Porter et cie pendant les cases, je me permets de citer spotless :
Citation :
J'ai souvent entendu des intervieweurs dire qu'il n'y avait pas grand chose qui les énervait aussi prodigieusement que les candidats retapant tels quels les frameworks. Du coup, certains en concluent qu'ils sont complètement inutiles. Conclusion erronnée à mon avis - je pense qu'il est utile d'avoir ces frameworks en tête histoire de ne pas oublier un facteur important dans l'analyse, mais que les mentionner est un tue l'amour de première. Exemple (toute ressemblance avec une situation réelle, blah): Q/ Notre client nous demande d'analyser l'industrie du fret ferroviaire et ses perspectives à 5-10 ans. Comment procédez-vous ? R/ contre-exemple: Ah, une analyse d'industrie. Je vais donc employer les 5 forces de Porter: pouvoir de négociation des fournisseurs, pouvoir de négociation des clients, menace de nouveaux entrants, intensité de la concurrence, menace de produits substituts. Tout d'abord, le pouvoir de négociation des fournisseurs ... (ding!) R/ exemple: Donnez-moi un instant pour réfléchir (...) Je pense que pour réfléchir correctement à ce problème, il faudra voir la situation de notre client dans la value chain; j'aimerais donc analyser ses relations avec ses fournisseurs d'une part et avec ses clients de l'autre; ensuite, j'aimerais également examiner sa situation concurrentielle; enfin, je voudrais réfléchir aux facteurs qui sont susceptibles d'avoir une influence sur l'industrie, dont la concurrence provenant d'autres produits/services qui peuvent remplacer le fret ferroviaire, ainsi que la possibilité d'une augmentation de la concurrence à moyen terme. Ceci vous semble-t-il avoir du sens ? Avoir en tête les 5 forces de Porter et savoir les employer à bon escient permet de ne pas commettre des erreurs stupides qui sont faciles à faire dans le stress du cas, par exemple oublier de regarder la situation concurrentielle.
|
Au sujet des cas toujours : Patrick Duffy a écrit :
Citation :
N'oublie pas tous les cas interactifs on-line de M/B/B. Ne te focalise pas sur l'apprentissage des frameworks. Si c'est un pb de rentabilité, pense analyse P&L. Sinon, prend un framework très large genre les 3 C (Company, Customers, Competitors), ou tout autre framework de ta conception qui te permet de penser aux grandes parties. Oublie Porter, sauf si l'essentiel de ton cas porte sur l'analyse d'une industrie (peu probable). Pour t'aider à structurer le problème, pense à ces quelques points: Quel est le problème principal ? (rentabilité ? Investissement sur un nouveau marché,...) Quels sont les sous-problèmes ? Parmi ces sous-problèmes, lesquels te paraissent prioritaires à analyser? Il faut savoir que sur un as réel, on procède toujours par hypothèses. Dans un case interview, tu auras encore moins le temps de tout analyser donc il est important de commencer par les points les plus importants. On ne le répète jamais assez, ce que les recruteurs regardent avant tout c'est : 1) la structure 2) la structure 3) la structure. Pour le reste, ils veulent juste savoir si tu n'es pas un sale con et si tu t'amuses à résoudre le cas, mais c'est à peu près tout. Prendre 30s à 1mn pour réfléchir au début du cas n'est pas un problème, au contraire. J'espère que ça t'aidera. Bonne chance !
|
Plus généralement sur le recrutement, le feedback de Ches' : Ches' a écrit :
Citation :
Bonjour tout le monde, Après avoir fait partie du monde souterrain des lurkeurs de ce topic, qui m'a été d'une grande aide, je pense qu'il n'est que justice de poster mon propre feedback sur les entretiens que j'ai passés récemment dans les cabinets de conseil. Rapidement, mon profil, un tantinet atypique :blah blah blah ... . Je crois d'ailleurs avoir identifié mon collègue djcedr qui postait un peu plus haut dans le topic J'ai commencé à préparer mes entretiens vers mars. Comme je n'ai pas vu de liste similaire sur ce topic, voici toutes les ressources que j'ai trouvées sur le web : Vidéos : http://www.mckinsey.com/careers/ho [...] rview.aspx http://www.youtube.com/watch?v=FQUcoun99Vk Compte-rendus d'études de cas : 1 cas : http://www.advancy.com/FR/prep_cas.htm 2 cas : http://www.rolandberger.fr/Case_studies_fr.html 3 cas : http://www.acethecase.com/site/1438552/page/758891 4 cas : http://www.bcg.com/careers/intervi [...] cases.html Plein de cas : http://www.easyconseil.com/exemples_detailles.htm Etudes de cas interactives : 2 cas : http://www.oliverwyman.com/ow/4803.htm 2 cas : http://www.mckinsey.com/careers/ho [...] cases.aspx 5 cas : http://www.occstrategy.com/node/453 1 cas : http://www.accenture.com/NR/rdonly [...] Study2.doc 3 cas (dont 1 vidéo) : http://www.joinbain.com/apply-to-b [...] efault.asp 6 cas : http://www.atkearney.com/images/gl [...] book_S.pdf 1 cas: http://www.bcg.com/careers/intervi [...] plash.html Entraînement au QCM de McKinsey : http://www.mckinsey.com/careers/ho [...] guide.ashx http://www.mckinsey.com/careers/ho [...] _test.ashx Entraînement à l'étude de cas avec documents (Monitor, BCG) : http://www.monitor.com/Portals/0/M [...] d_2008.pdf J'ai candidaté à une vingtaine de cabinets à Paris (la plupart sont mentionnés sur la première page de ce topic) début avril. Les retours ont été assez catastrophiques, j'ai reçu à peu près un refus par jour pendant deux semaines. Néanmoins, j'ai été reçu en entretien dans 4 cabinets : McKinsey et BCG (qui veulent garder une certaine stabilité dans leur pyramide des âges et qui ont les moyens financiers), et deux petits cabinets (que je préfère garder anonymes, pour diverses raisons), l'un spécialisé dans le secteur public et l'autre qui avait une gestion assez prudente et souffre donc moins de la crise. Grosse déception du côté de chez Bain : après avoir reçu leur mail automatique annonçant une réponse sous trois semaines, je les ai contactés faute de nouvelles de leur part un mois plus tard, où ils m'ont dit d'attendre encore un peu ; un mois et demi plus tard, après une demi-douzaine de tentatives, j'ai fini par ravoir la personne du recrutement, qui m'a dit avoir trouvé mon dossier et qu'il était toujours "à l'étude". Deux mois plus tard, et une dizaine de tentatives pour joindre à nouveau la personne sans succès (réunion, absence, répondeur, etc.) j'ai fini par jeter l'éponge. A la limite, que ma candidature ait été perdue par erreur, je peux comprendre (même si ça ne donne pas une super impression), mais qu'après les avoir recontacté pour avoir des nouvelles (et laissé mes coordonnées) je n'ai toujours pas eu la moindre réponse, ça le fait vraiment pas. Sinon, un certain nombre de cabinets m'ont explicitement dit qu'ils ne recrutaient pas en ce moment et qu'il faudrait les recontacter (ou qu'ils me recontacteraient) à l'automne ou plus tard (Mars&Co, Booz&Co et un autre que j'ai oublié). Bref, j'ai été convoqué pour un premier round d'entretien début juin pour BCG et McKinsey, et mi-mai chez les deux autres. Le format était assez classique et similaire partout (motivation, étude de cas, questions, en 2 interviews d'1h), avec en plus un QCM "étude de cas" d'1h chez McKinsey. Pas de grosse difficulté dans ce QCM, sauf le temps très limité (il devait y avoir autour de 25 questions). La partie motivation était très classique des entretiens d'embauche ("où vous voyez-vous dans 10 ans ?" "pourquoi vous intéressez-vous au conseil ?" "racontez-moi une fois où vous avez tenu un rôle de leader", etc.). Ayant rempli une candidature en ligne au BCG avec plein de questions de ce type à remplir à ce moment-là, j'ai eu tout de même l'impression de passer moins de temps en entretien sur cette partie. Mes études de cas ne se passaient pas tout à fait comme dans les compte-rendus que j'ai pu lire (Cosentino, Ace your case...), où le candidat est un pur torcheur qui a une réponse complète et structurée et où l'interviewer ne fait que poser une petite question de temps en temps... Il m'est arrivé régulièrement de me perdre et d'être corrigé ou réorienté par l'interviewer, ce qui me rendait assez négatif a posteriori sur le déroulement des entretiens alors qu'il n'en était rien. Dans l'ensemble, j'ai trouvé extrêmement difficile de savoir si un entretien s'était bien passé ou pas, j'ai été plusieurs fois surpris (plutôt en bien) sur le retour qu'on m'en faisait. Dans tous les cabinets, j'ai été testé à un moment ou à un autre sur mon anglais oral (étude de cas entièrement en anglais, conclusion de l'étude de cas en anglais, etc.). Je n'ai pas dépassé le premier round dans l'un des deux petits cabinets ("manque de connaissance du conseil", "mauvaise étude de cas" ; de mon côté, c'est vrai que le contact n'est pas du tout passé avec l'un des interviewers) et chez McKinsey (qui m'ont donné un feedback assez étrange : "il n'y a pas de point sur lequel ça ne va pas, mais il manque une dimension sur laquelle vous seriez exceptionnel. Nous vous invitons à recandidater l'an prochain" "Sur quels points me conseillez-vous de travailler particulièrement ?" "Rien spécifiquement" ). J'ai été convoqué à un deuxième round en septembre dans l'autre petit cabinet, et deux semaines plus tard au BCG. Le deuxième round au BCG différait un peu des autres, l'un des entretiens étant remplacé par une étude de cas avec documents d'une vingtaine de pages en 2h, avec des slides à préparer (à la main) et une présentation à faire à un consultant au bout. Les principaux points sur lesquels il faut être vigilant ici sont 1/ le temps (2h, ça passe vite, et il y a un tas d'infos inutiles dans les documents) 2/ la structure des slides, qui doivent être clairs, précis et concis. La présentation a eu lieu en anglais en une quinzaine de minutes, et s'est enchaînée sur des questions (type fin d'entretien classique) avec le consultant. Le troisième round était en revanche plus classique (2*1h d'entretien), et s'est semble-t-il bien passé vu que j'ai reçu une offre Au final, au-delà de la courte description précédente, le bilan que je tire de la situation actuelle, c'est que : - Beaucoup de cabinets ne recrutent plus du tout, - Ca se bouscule au portillon de ceux qui recrutent (qui deviennent plus sélectifs ou reportent la date de commencement), - Mais que rien n'est impossible, même avec un profil peu classique, - Et que j'aurais vraiment dû candidater l'an dernier (même si ça s'est bien fini, le BCG étant le cabinet que je convoitais le plus) Si des gens ont des questions sur certains aspects que je n'ai pas détaillés, c'est avec plaisir que j'y répondrais ! En tout cas, merci à tous les gens qui ont participé à ce topic, c'était vraiment très instructif (quoiqu'un peu floodesque...) pour avoir un aperçu de ce boulot pour des gens qui n'y connaissaient pas grand-chose au conseil avant - même si ça ne remplace pas des discussions avec des consultants en poste après.
|
En ligne: john keats a écrit :
Citation :
Un petit site pour aider ceux qui se préparent à l'analyse de cas: http://www.caseinterview.com/ C'est pas mal foutu et les frameworks m'ont bien aidé.
|
Pour se faire une vraie idee d'un cas, Alexcrime nous propose d'en vivre un pour du vrai avec humour:
Citation :
En ce qui me concerne, et je me répète, le plus important dans les études de cas c'est de bien structurer son approche. Idéalement, un entretien avec étude de cas se déroulerait de la façon suivante : Le consultant (C) : Nous allons faire une petite étude de cas si vous le voulez bien. La candidate (CD) : Oh oui! J'adore ça! Encore! Plus fort! Plus vite! C: Euh... Mademoiselle, veuillez reprendre vos esprits s'il vous plaît. Vous voulez un verre d'eau? CD: Vodka pomme, s'il vous plaît. C: Voilà pour vous. CD: Merci bien. C: Reprenons. Voici donc le sujet de l'étude de cas : blablabla CD: Pourquoi vous bafouillez? C: C'est votre décolleté, Mademoiselle, je suis confus. CD: Ah ben fallait le dire! (range ses obus) Allez, Monsieur, il faut commencer maintenant. C: En effet. L'énoncé est donc : Combien de balles de golf peut-on transporter dans un Airbus A380? CD: OK. Je voudrais préciser quelques points pour être sûre d'avoir bien compris le sujet : 1) Est-ce que les balles de golf sont toutes de la même taille? 2) On a le droit de mettre les balles où on veut ? 3) A t-on besoin de passagers / de fauteuils? 4) Il y a t'il un pilote dans l'avion? C: Réponse D. CD: Ca marche. Je peux prendre 2 minutes pour réfléchir à l'approche?
C: Bien sûr, j'ai justement 349 mails à traiter sur mon Blâquebeurry, j'ai ai pour un instant. (2 min plus tard, pas 5 ni 10) CD: Alors voilà. Je propose l'approche suivante : votre braguette est ouverte. C: Oh, pardon. CD: Je disais donc, je propose 3 étapes : 1) J'estime le volume de l'A380 à l'intérieur, compte tenu de l'énoncé (pas de fauteuils, mais cabine du pilote reste vide de balles de golf). 2) J'évalue le volume qu'occupe une balle de golf, sans oublier l'espèce de "trou" qui se forme à cause de la forme sphérique des balles - l'espace qu'il faut laisser entre les balles pour remplir, par exemple, un mètre cube 3) Je divise A par B. Est-ce que cette approche vous convient? C: L'espace dont vous parlez porte un nom dans le langage spécialisé : le trou de balle. L'approche me paraît parfaite, on peut y aller. CD: Eh bien, j'y vais alors. Au revoir, Monsieur. C: Attendez! Vous n'avez pas fini le cas. CD: Bien vu! C'était pour voir si vous suiviez. Je commence donc par estimer le volume de l'A380. Pour simplifier sans perdre beaucoup de précision, je le considérerai comme un cylindre. Par contre, je manque de données précises sur ses dimensions; sauriez-vous me les donner ou voulez-vous que j'en fasse une estimation moi-même? C: Allez-y au feeling. CD: Soit. Je me dis qu'un petit 72,2 mètres de long sur 12 mètres de diamètre du cylindre devrait pas être trop loin du compte. Nous sommes donc à un volume de h*3,14*r² = 72*3,14*36 = environ 72*3*36 = environ 72*3*33 = environ 72*100 = environ 7200 m cube. C: Ca ne vous paraît pas dérisoire? L'envergure est de 80 mètres quand même CD: Oui, mais en l'occurrence l'envergure on s'en branle la coquillette puisque les ailes ne sont pas creuses, on ne peut donc pas mettre des balles de golf dedans. Toujours garder en tête l'objectif final, monsieur C. En toutes choses, il faut considérer la fin. Jean de la Fontaine. C: Vous avez raison, CD. CD: Maintenant, la balle de golf. Facile : une sphère d'environ 3 cm de rayon. 4/3 * 3,14 * 3^3 = environ 4*3^3 = 4*27 = environ 100. C: Vous êtes merveilleuse, Odile... Merveilleuse! Vous êtes mariée? CD: Etape 3 : division. 7200 / 100 = 72. On peut donc mettre 72 balles de golf dans un A380. C: Dégagez d'ici. Vous êtes incapable d'avoir un jugement critique sur votre résultat et faire un test de cohérence. CD: Oups. J'ai divisé des mètres cube par des centimètres cube. Je m'en mords les nichons. Comment puis-je racheter votre confiance? C: Passez sous la table.
|
Blabla de Kelly Slater qui se touche un peu ... mais bon, il a fait l'effort de tartiner un pavé .. alors on le met en first page
kelly_slater a écrit :
Re à tous, Bon je passe outre, les différentes interventions me traitant de guignol, je me concentre sur les éléments qui pourront vous aider à réussir ces entretiens. J'ai eu la chance de passer des entretiens dans tous les cabinets depuis les MBB jusqu'à la plupart des boutiques + conseil en opé (pour un stage de fin d'étude). 2nd round pour pour la plupart et offre pour 4 d'entre eux dont un MBB. Globalement, une réussite mais qui est passée par une grosse remise en question et surtout une préparation intense. On va commencer depuis le début : Le CV et la lettre de motivation Lettre de motivation à personnaliser au maximum selon les cabinets. L'idéal étant de trouver l'argument qui résonne le plus dans la tête du recruteur et qui est souvent l'argument qui revient en boucle sur leur site web ou sur leur plaquette. Ne pas dépasser les 20 lignes. Pas de fautes d'orthographes. Ne pas oublier d'adresser la lettre à une personne en particulier, et idéalement celle qui va vous lire. En général la RH qui a son nom associé à l'entreprise sur votre plaquette d'école. Quand vous parlez de vos expériences, il faut surtout faire ressortir les qualités évidentes que vous en avez tiré et qui sont liées directement au métier de consultant (travail en équipe, persévérant, sens de challenge, capacité à s'adapter, hard worker). Pour le CV, je conseille vivement de rajouter une photo en haut à droite. Beaucoup de recruteurs apprécient l'effort. Commencez par afficher en premier le cursus scolaire et surtout le nom de votre école et le programme. C'est ce qui va driver le passage du screen. Les Rh d'un gros cabinet m'ont confirmé explicitement qu'en général le screen ne vas pas beaucoup plus loin que le nom de l'école. D'ailleurs pour ceux qui se pose la question : Encore une fois c'est only septuo que j'élargirai à Supéléc avec belles expériences sexy. Et ça ne changera pas. On l'a souvent expliqué sur ce forum, le qualité et le nombre des CV reçus font que le recrutement est très élitiste. Cependant, et là je prends de très grosse pincettes. J'ai vu le cas, d'un étudiant avec une école légèrement moins sexy qui a passé le screening parce qu'il connaissait un manager. Il s'est fait shooté au premier round mais je pense qu'avec une énorme préparation derrière, ce n'est pas complètement injouable. Attention par contre, l'erreur est encore moins pardonnable. Pour les expériences de césures : je conseille vivement une expérience au moins à l'étranger et à chaque fois des gros noms qui sont connus (notamment chez Mc Kinsey, ils aiment les gens qui sont passés par des grosses boites connues). La banque d'affaire n'est pas obligatoire tout comme l'xp en stratégie. Pour les + en dehors, je recommande vivement de choisir entre : start up, humanitaire, escalade du mont blanc, ca peut sérieusement vous aider. Cependant, les temps étant plutôt favorables, si vous êtes du Septuo et que vous vous êtes démené un minimum pendant votre césure, ça passera. Attention, ce n'est pas automatique, beaucoup de mes congénères n'ont pas été invité chez Mc Kinsey par exemple. La préparation aux entretiens On peut diviser le monde des wannabe consultant en trois catégories. 1. La star. Major du concours d'entrée, major de son école, a déjà escaladé l'Everest 3 fois et a parcouru l'afrique pour aider les plus démunis. Il est naturellement structuré et peut t'expliquer un problème de rentabilité les doigts dans le nez sans même avoir jamais ouvert Case In Point. Bref The star. Ce n'est pas une caricature, j'en ai rencontré quelques uns. Brillant (pas forcément à Polytech) et qui vont réussir Mc Kinsey sans s’entraîner. Ce sont eux qui diffusent la légende selon laquelle, pas besoin de s’entraîner pour réussir les meilleurs cabinets de strat. Sauf qu'ils représentent 1 % des candidats.
2. Le rêveur qui se prend pour une star. Voilà les 60 % des candidats. Les mecs qui parce qu'ils ont fait une grosse école et des stages sexy, arrivent les doigts dans le nez ou en ayant vite fait lu le vault. 100 % d'échec quasi garanti. D'une part parce que les recruteurs ne les supportent pas et d'autre part parce qu'une étude de cas ça se bichonne !
3. Le bosseur qui a compris que "no pain no gain". Nos 39 % restant . Tous n'auront pas une offre mais tous en veulent à mort et ont compris qu'il faut se tartiner l'ensemble des bouquins traitant de la stratégie et des études de cas et de commencer par se faire la main avec les petits avant d'aller toquer à la porte des gros. Au début, j'étais dans la catégorie 2. et mes premières bâches m'ont renvoyé dans la 3ième catégorie. Les études de cas, les questions de CV, les questions de fit absolument tout l'entretien se prépare et de manière très très intense. Personnellement j'ai passé 2 semaines entières sur la préparation. Et je pense que c'est encore insuffisant. Pour se préparer déjà faut réunir toutes les sources d'informations possibles :
Pour le fit
- Aller à toutes les forums et à toutes les rencontres outside (BCG inside par exemple) où vous pourrez rencontrer les consultants. Parce que la plaquette c'est joli mais le vrai message se ressent et s'apprend directement au contact des consultants. - Utilisez le réseau des anciens pour contacter des insiders qui vont vous expliquer ce que les recruteurs aiment entendre. Très très important. J'ai réussi un de mes entretiens dans un gros cabinet parce que mes arguments étaient percutant (entre autres) - Préparez vous à répondre aux questions types (parlez moi d'une expérience où vous avez joué un rôle de leader ?, pourquoi le conseil ?). Ayez toujours 3 arguments en tête.
- Il faut connaître son CV et ses expériences sur le bout des doigts. J'ai eu une étude de cas et un market sizing se basant uniquement sur une de mes expériences professionnels. Pour l'étude de cas
- Rassemblez tous les bouquins existant (Vault, Case In Point, Ace Your Case, Case Interview (le site de Cheng)) - Trouver un maximum de source d'étude de cas (Astuce : regardez les intranets de vos écoles, les bouquins de cas des MBA, les sites web des cabinets de conseil) - Lisez absolument Le grand livre de la stratégie si vous n'avez pas ou peu de connaissance en stratégie pure. La deuxième étape consiste à la mise en place des framework.
Il existe de nombreux framework déjà prêt notamment dans le Case In Point. A mes yeux cependant (sentiment partagé par d'autres qui ont réussi), il ne faut pas se contenter d'apprendre bêtement le framework de ces livres mais il faut les intérioriser et les modifier à votre sauce. En effet, les questions associés à ces framework sont rarement pertinentes et il est nécessaire de les corriger pour en tirer le meilleur. Une fois les framework modifiés à votre sauce
|
PS: Vous pouvez aller faire un tour sur le site de www.consultor.fr ... vous y trouverez des articles sur le conseil, ainsi qu'un annuaire (non exhaustif) des cabinets et des offres d'emplois |