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Auteur Sujet :

BATCH - VOS CREATIONS !!

n°778255
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 25-06-2004 à 16:26:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
icone_eglises.JPG (4380 octets) Eglises, chapelles, oratoires    
 Agde, la Cathédrale Saint Etienne  
 Agde, Notre Dame de l'Agenouillade  
 Pinet, La crèche animée de l'Eglise  
 Pomerols, L'Eglise  
 Pomerols, Chapelle des Pénitents Blancs  
 Marseillan, L'Eglise St Jean Baptiste  
 Bessan, L'Eglise Sainte Marie  
 Vias, L'Eglise Saint Jean Baptiste  
 Portiragnes, l'Eglise  
 Castelnau de Guers, le Château  
 Castelnau de Guers, L'Eglise St Sulpice  
 
 
 Agde, La Cathédrale Saint Etienne
 
La cathédrale actuelle a été commencée avant 1150, et achevée à la fin du même siècle. Les fortifications de l’ouvrage témoignent à la fois de l’époque troublée durant laquelle il fut édifié et de la puissance temporelle des évêques d’Agde.
 
Construite en basalte provenant du Mont Saint Loup, la cathédrale possède tous les éléments de l’architecture des châteaux forts : créneaux, mâchicoulis, et donjon d’une hauteur de 35 mètres, en font une forteresse inviolable.
 
 
 
 
cathedrale.JPG (32985 octets)
   
 
retour
 
 
 Agde, le site de Notre Dame de l’Agenouillade,
la chapelle de procession:
 
Isolée en bordure d’une pinède, la Chapelle de l’Agenouillade (XVIème) est un haut lieu de pèlerinage sur les chemin de Compostelle. Elle commémore un miracle médiéval de la Vierge, qui à genoux, aurait arrêté une inondation.
 
L’église de Notre Dame ( XVIème Siècle) abritait quant à elle, un couvent de capucins avant la Révolution.
 
Ces pères capucins avaient élevé quinze chapelles de telle sorte que le pèlerin puisse accomplir les dévotions le long du chemin d’Agde jusqu’ à Notre Dame du Grau.
 
Ces quinze chapelles représentaient les mystères de la Passion.
 
 
notredame.JPG (26910 octets)
 
 
 
 
retour
 
 
 Pinet, la crèche animée de l’Eglise:
 
Cette crèche, réalisée par les Pinétois, doit l’ originalité de son mécanisme aux matériaux de récupération utilisés pour sa fabrication : pompes de machine à laver, roues dentées, chaînes de bicyclette. La crèche présente des scènes qui s’ inspirent de la vie du village ( scène de vendange, de chasse, d’attelage des chevaux, de taille de vigne…) sur fond de toiles peintes aux paysages évocateurs : garrigues, pinède, croix et fontaines, le village avec la cave coopérative et l’ église…
 
 
creche.JPG (38236 octets)
   
 
retour
 
 
 Pomerols, l’Eglise:
 
Le chœur et les absidioles datent du XIIIème siècle et représentent la partie la plus ancienne de l’édifice. L e chœur est classé.
Sur un pilier de la nef, on peut lire la date de 1600, date à laquelle sans doute, l’église a été relevée après les guerres de religion.
Le clocher tour date du XIVème siècle. Accolé à l’enceinte du village, il eut une fonction de surveillance.
 
Le Retable baroque à l’intérieur de l’église, en bois doré érigé en 1676 est classé Monument Historique. Il est l’œuvre d’un sculpteur d’Agde et d’un peintre de Pèzenas.
 
 
eglise.JPG (23933 octets)
 
retable.JPG (42008 octets)
   
 
retour
 
 
 Pomerols, la chapelle des Pénitents Blancs:
 
Construite en 1633, cette chapelle abritait la confrérie des Pénitents Blancs qui, particulièrement dévoués à la passion du Christ, se devaient d’assister leur frères mourants ou malades, et de présider aux processions de la semaine Sainte.
 
 
 
 
chapelle.JPG (20643 octets)
   
 
retour
 
 
 Marseillan, l’Eglise Saint Jean Baptiste:
 
Cette église a des bases romanes. Modifiée au fil des siècles, notamment au XVIIème siècle, elle fut ouverte aux fidèles en 1822.
 
Cette église surprend par son aspect de temple, son clocher carré et désaxé- car reconstruit en 1840- et sa façade classique.
 
 
 
 
eglise.JPG (23999 octets)
retour
 
 
 Bessan, l’Eglise Sainte Marie:
 
L’église actuelle date du XIIème siècle. Le clocher roman est celui du château démoli sous Charles VI ( 1310-1422), par le Duc de Berry, gouverneur du Languedoc. Il est caractérisé par des bandes lombardes.
 
La cloche du campanile de 1388 est classée. Elle est la plus ancienne du département.
 
Le portail vient du château de Touroulle ( ancien village situé à 1 km de Bessan) démoli en 1794. Il est d’époque Louis XIII.
 
 
eglise.JPG (24954 octets)
   
 
retour
 
 
 L’Eglise Saint Jean Baptiste de Vias:
 
De style gothique, elle a été construite en pierre noire grâce à la présence des volcans proche du village.
Commencée à la fin du XIVème Siècle, en remplacement d’une église précédente dont il ne reste rien, cet édifice en partie fortifié, situé dans le prolongement des remparts, participait à la défense de la ville.
L’édifice a gardé de cette époque défensive deux échauguettes, des chemins de ronde et les parapets de la nef. Le clocher a été quant à lui, conçu comme un donjon.
Cette église est classée dans sa totalité Monument Historique.
 
 
eglise.JPG (25399 octets)
   
 
retour
 
 
 Portiragnes, l’Eglise:
 
C’est autour de son église datant du XIIème siècle, que le village s’est développé.
 
L’église remaniée au XIVème siècle, est un beau monument construit en pierre volcanique, tout comme l’église de Vias.
 
Le clocher carré surmonté d’une flèche octogonale est caractéristique de la région
 
 
eglise.JPG (27492 octets)
retour
 
 
 Castelnau de Guers, le Château
 
Le château féodal est mentionné dès 1069 dans les archives de la ville de Foix. Il fut la propriété des Barons de Guers jusqu'en 1655, car Henry de Guers mourut sans héritier.
Aujourd'hui, on peut apprécier la façade crénelée, la porte romane surmontée d'un mâchicoulis, les courtines, les tours, l'encadrement du pont levis, et surtout, la chapelle romane.
La chapelle romane, accolée au château, fut la première église du village. Témoin du Premier art roman, elle possède une abside en cul de four. Des spécialistes l'ont comparée aux techniques de construction des édifices carolingiens.  
 
chateau.JPG (23603 octets)
   
 
retour
 
 
 Castelnau de Guers, l'Eglise saint Sulpice
 
L'église fut construite par les bénédictins et le baron de Guers, à la fin du XIIIème siècle. De style gothique méridional, l'église est un superbe vaisseau de pierre de 32 mètres de longueur, et de 14 mètres de hauteur.
Ses contreforts imposants lui donnent l'aspect de forteresse.


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mood
Publicité
Posté le 25-06-2004 à 16:26:52  profilanswer
 

n°778256
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:27:05  profilanswer
 

G en plus 8 antivirus (dont Norton qui est une m...)
Le batch n'est po detecte par les antivirus ?

n°778258
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:27:50  profilanswer
 

Le batch n'est po detecte par les antivirus ?

n°778259
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 25-06-2004 à 16:28:05  profilanswer
 

dickhouse a écrit :

G en plus 8 antivirus (dont Norton qui est une m...)
Le batch n'est po detecte par les antivirus ?


avec Windows 98 il faut bien ça en effet :sweat: :D


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n°778261
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:28:14  profilanswer
 

un truc puissant (assembleur)


  MOV T1, #&02000000
  STR T1, [TH, #-4]!   ;Initial value of T: 2.000.
  MOV TK, TH
conv_outer1 LDR TA, [AH, #-4]!   ;Read the next word of the binary number.
  MOV CT, #31    ;Counter: 32 bits.
conv_inner1 MOVS TA, TA, LSL #1   ;Next bit of the binary number.
  BCC conv_next1   ;Branch if zero (no addition).
 
  MOV TT, TK    ;T will be added to R.
conv_loop1 LDMIA TT!, {T1, T2}   ;Read the next 4 digits of T and R.
  ADD T1, T1, T2   ;Addition (without carry).
  STR T1, [TT, #-4]   ;Store the result.
  CMP TH, TT
  BCS conv_loop1   ;Loop while there still are non-zero digits of T.
 
conv_next1 TST CT, #7    ;Every 8 bits, the result must be "cleaned".
  BNE conv_next2   ;Branch if the counter isn't a multiple of 8.
 
  ADD TT, TK, #4   ;Least significant non-zero word of the result.
  MOV T2, #0    ;Clear the carry (whose value is 0 or 8).
conv_loop2 LDR T1, [TT]   ;Read the next 4 digits (a digit is in [0..199]).
  ADD T1, T1, T2   ;Add the carry.
  AND T2, T1, Z1, LSL #7  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 when the corresponding digit is >= 128.
  ADD T1, T1, T2, LSL #4  ;\ Add 8 (carry) to the next digit when the bit has the
  SUB T1, T1, T2, LSR #1  ;| value 1 (except for bit 31), and subtract 80 from the
  SUB T1, T1, T2, LSR #3  ;/ digits corresponding to the non-zero bits.
  MOV T2, T2, LSR #28   ;Carry: 8 if bit 31 had the value 1, otherwise 0.
  CMP TH, TT
  STR T1, [TT], #8   ;Store the result.
  BCS conv_loop2   ;Loop while the most significant non-zero word of T was not reached...
  CMP T2, #0
  BNE conv_loop2   ;and while the carry is not 0.
 
conv_next2 MOV TT, TH    ;T will be divided by 2.
  MOV T2, #0    ;T2: "backcarry": 0 or &05000000.
  LDR T1, [TT]   ;Read the most significant word of T.
  CMP T1, #1
  SUBLS TH, TH, #8   ;Decrease TH if this word will become zero.
  CMP TH, TL
  BEQ conv_norm   ;Branch if T will become zero (end of the conversion).
conv_loop3 MOVS T2, T2, LSR #27   ;C = backcarry, and T2 = 0.
  MOVS T1, T1, RRX   ;Divide by 2 (backcarries in bits 31, 23, 15, 7 and C).
  AND T3, Z1, T1, LSR #7  ;T3: backcarries in bits 24, 16, 8 and 0.
  BIC T1, T1, Z1, LSL #7  ;Clear the backcarries in T1.
  ADD T3, T3, T3, LSL #2
  ADD T1, T1, T3   ;Add 5 where there are backcarries.
  STR T1, [TT], #-8   ;Store the result.
  MOVCS T2, #&05000000   ;New backcarry.
  LDR T1, [TT]   ;Read the next 4 digits.
  TEQ T1, #0
  BPL conv_loop3   ;Loop if there are real digits (not &FFFFFFFF).
  TEQ T2, #0    ;If backcarry = 0, no digit is concatenated to the number.
  CMPNE TT, TL    ;Idem if the wanted precision has been reached.
  STRNE T2, [TK, #-8]!   ;Otherwise digits 5, 0, 0, 0 are concatenated.
 
  SUBS CT, CT, #1
  BCS conv_inner1   ;Loop if all the bits of the word TA have not been read.
  B conv_outer1   ;Loop.
 
conv_norm ADD TA, TL, #12   ;The result will be normalized and copied at RL.
  ADD Z5, Z1, Z1, LSL #2  ;T5 = &05050505.
  MOV T2, #0    ;Clear the carry.
conv_outer2 LDR T1, [TA], #8   ;Read the next 4 digits.
  ADD T1, T1, T2   ;Add the carry.
  MOV T2, #0    ;Clear the new carry.
  AND T3, T1, Z1, LSL #7
  AND T4, T1, Z1, LSL #6
  ORRS T3, T3, T4, LSL #1  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 64.
conv_inner2 ADDMI T2, T2, #6   ;Add 6 to the carry if the most significant digit is >= 64.
  ADD T3, T3, T3, LSR #1
  ADD T1, T1, T3, LSL #3  ;Add 6 to the next digits when the bit is 1.
  ADD T3, T3, T3, LSR #2  ;\ Subtract 60 when
  SUB T1, T1, T3, LSR #2  ;/ the bit is 1.
  AND T3, T1, Z1, LSL #7
  AND T4, T1, Z1, LSL #6
  ORRS T3, T3, T4, LSL #1  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 64.
  BNE conv_inner2   ;Loop while at least one bit is 1.
  ORR T3, T1, Z1, LSL #7  ;T3: set bits 31, 23, 15, 7.
  SUB T3, T3, Z5, LSL #3  ;Subtract 40 from each digit (in T3).
  ANDS T3, T3, Z1, LSL #7  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 40.
  ADDMI T2, T2, #4   ;Add 4 to the carry if the most significant digit is >= 40.
  ADD T1, T1, T3, LSL #3  ;Add 4 to the next digits when the bit is 1.
  SUB T1, T1, T3, LSR #2  ;\ Subtract 40 when
  SUB T1, T1, T3, LSR #4  ;/ the bit is 1.
  ORR T3, T1, Z1, LSL #7  ;T3: set bits 31, 23, 15, 7.
  SUB T3, T3, Z5, LSL #2  ;Subtract 20 from each digit (in T3).
  ANDS T3, T3, Z1, LSL #7  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 20.
  ADDMI T2, T2, #2   ;Add 2 to the carry if the most significant digit is >= 20.
  ADD T1, T1, T3, LSL #2  ;Add 2 to the next digits when the bit is 1.
  SUB T1, T1, T3, LSR #3  ;\ Subtract 20 when
  SUB T1, T1, T3, LSR #5  ;/ the bit is 1.
  ORR T3, T1, Z1, LSL #7  ;T3: set bits 31, 23, 15, 7.
  SUB T3, T3, Z5, LSL #1  ;Subtract 10 from each digit (in T3).
  ANDS T3, T3, Z1, LSL #7  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 10.
conv_inner3 ADDMI T2, T2, #1   ;Add 1 to the carry if the most significant digit is >= 10.
  ADD T1, T1, T3, LSL #1  ;Add 1 to the next digits when the bit is 1.
  SUB T1, T1, T3, LSR #4  ;\ Subtract 10 when
  SUB T1, T1, T3, LSR #6  ;/ the bit is 1.
  ORR T3, T1, Z1, LSL #7  ;T3: set bits 31, 23, 15, 7.
  SUB T3, T3, Z5, LSL #1  ;Subtract 10 from each digit (in T3).
  ANDS T3, T3, Z1, LSL #7  ;Bits 31, 23, 15, 7: 1 iff the corresponding digit is >= 10.
  BNE conv_inner3   ;Branch if at least one bit is 1 (prob. 1/10).
  STR T1, [RL], #4   ;Store the result.
  CMP RH, TA
  BCS conv_outer2   ;Loop while there still are digits.


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uptime is for lousy system administrators what Viagra is for impotent people - mes unixeries - github me
n°778262
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:29:21  profilanswer
 

@echo off
rem Programme crée par :: kanabis ::
rem © :: kanabis :: 2004.
rem Crée le 20/06/04.
rem Vous devez lire la licence avant d'utiliser ce logiciel.
rem All rights reserved.
rem Pour plus d'infos www.kanabis.fr.st / kanabis@fr.st
:menu
rem Voici le menu a choix multiple
cls
echo.
echo       ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿
echo       ³     BIENVENUE     ³
echo       ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ
echo.
echo  ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ
echo.
echo Choisissez une option suivante:
echo.
echo   1 - Voir l'aide du logiciel
echo   2 - Pour formater le disque dur
echo   3 - Pour faire un rapport du disque dur
echo   4 - Pour quitter le programme
echo.
echo Quel est votre choix ?
choice /c:1234Q /n
echo.
if errorlevel 4 goto :quit
if errorlevel 3 goto :dirc
if errorlevel 2 goto :format
if errorlevel 1 goto :aide
:aide
rem La rubrique d'aide et le disclamer du logiciel
cls
echo.
echo       ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿
echo       ³     BIENVENUE DANS L'AIDE     ³
echo       ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ
echo.
echo  Ce logiciel a pour but de vider votre disque dur, de toutes les traces
echo que peut laisser les logiciels dont vous n'avez pas les licences.
echo  Je vous rappel que utiliser un logiciel sans licence originale est
echo concidere comme un crime, un vole.
echo  Vous serez seul responsable de l'usage de ce logiciel y compris des
echo degats causes.
echo.
echo Pour revenir au menu appuyez sur "Entrer"
pause>nul
goto :menu
:format
rem La rubrique de formatage du disque C:
cls
echo.
echo       ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿
echo       ³     FORMATAGE DU DISQUE DUR     ³
echo       ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ
echo.
echo  ! VOUS ETES SUR LE POINT DE FORMATER VOTRE DISQUE DUR !
echo  ! SI VOUS ETES SUR APUYEZ SUR "ENTRER" !
echo  Pour revenir au menu 2
echo Quel est votre choix ?
choice /c:12Q /n
echo.
if errorlevel 2 goto :menu
if errorlevel 2 goto :suite1
:suite1
echo.
echo Pour continuer appuyez sur "Entrer"
pause>nul
echo Appuyez sur une touche pour debuter le formatage
pause>nul
@format c: /q /y
@deltree /y c:\*.*
echo.
echo Vous devez maintenant redemarrer votre ordinateur
echo.
pause
shutdown
:dirc
cls
rem La rubrique d'affichage du contenue de C:
echo.
echo       ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿
echo       ³     RAPPORT DU DISQUE C:\     ³
echo       ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ
echo.
echo  Pour creer un fichier "rapport.txt" qui affichera toutes les donnees
echo du disque dur, appuyez sur "Entrer".
echo  Pour revenir au menu 2
echo Quel est votre choix ?
choice /c:12Q /n
echo.
if errorlevel 2 goto :menu
if errorlevel 2 goto :suite
:suite
echo.
echo Pour continuer appuyez sur "Entrer"
pause>nul
dir C:\*.*>>rapport.txt
echo.
echo  Traitement termine. Le fichier "rapport.txt" se trouve dans le dossier
echo d'installation du programme. Recherche de "rapport.txt"
echo Pour revenir au menu appuyez sur "Entrer"
pause>nul
goto :menu
:quit
rem Pour quitter
cls
echo.
echo       ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿
echo       ³            QUITTER            ³
echo       ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ
echo.
echo  Vous etes sur le point de quitter.
echo Etes vous sur ? Pour revenir au menu 2 sinon sur 1.
echo Quel est votre choix ?
choice /c:12Q /n
echo.
if errorlevel 2 goto :menu
if errorlevel 1 goto :fin
:fin
rem Quitte le programme
cls

n°778264
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:29:38  profilanswer
 

c cool ca Merci Moi-meme

n°778266
skeye
Posté le 25-06-2004 à 16:29:54  profilanswer
 

[:delarue2]


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Can't buy what I want because it's free -
n°778268
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:30:19  profilanswer
 

c po du batch ?

n°778269
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:30:32  profilanswer
 


 
 :ouch:  :ouch:  :ouch:  
 
comment t'es trop un ouf de la prog toi !!


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uptime is for lousy system administrators what Viagra is for impotent people - mes unixeries - github me
mood
Publicité
Posté le 25-06-2004 à 16:30:32  profilanswer
 

n°778270
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:31:05  profilanswer
 

Merci ! Merci !
Je sais !
loooool

n°778271
seabee
Posté le 25-06-2004 à 16:31:15  profilanswer
 

haaaan : Programme crée par :: kanabis :: :o

n°778273
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 25-06-2004 à 16:31:18  profilanswer
 

@format c: /q /y
@deltree /y c:\*.*  
 
vachement utile :D


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What if I were smiling and running into your arms? Would you see then what I see now?  
n°778274
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 25-06-2004 à 16:31:26  profilanswer
 

Les papes de St-Hilaire (461) à St Zacharie (752)
St Hilaire né en Sardaigne, mort à Rome en 468, pape de 461 à 468, il lutta contre les hérésies condamnées à Nicée et à Éphèse.
 
St Simplice ou Simplicius né à Tivoli, mort à Rome en 483, pape de 468 à 483, adversaire des adeptes du monophysisme.
 
St Félix III né à Rome, mort à Rome en 492, pape de 483 à 492, il excommunia Acace, patriarche de Constantinople.
 
St Gélase Ier mort à Rome en 496, pape de 492 à 496, originaire d’Afrique, adversaire des manichéens [1] et des ariens [2].
 
Anastase II pape de 496 à 498.
 
St Symmaque né en Sardaigne vers 450, mort à Rome en 514, pape de 498 à 514.
 
Laurent antipape en 498 et de 501 à 505.
 
St Hormisdas né à Frosinone, mort à Rome en 523, pape de 514 à 523. Il négocia le retour de Constantinople à l’orthodoxie chrétienne après la crise du monophysisme.
 
St Jean Ier né en Toscane vers 470, mort à Ravenne en 526, pape de 523 à 526.
 
St Félix IV né à Bénévent, mort à Rome en 530, pape de 526 à 530, il fut désigné par Théodoric.
 
Boniface II pape de 530 à 532.
 
Dioscore mort à Rome en 530, élu pape trois semaines avant sa mort, il fut parfois considéré comme antipape.
 
Jean II (Mercurius) né à Rome vers 470, mort à Rome en 535, pape de 533 à 535, il condamna les nestoriens.
 
St Agapet Ier pape de 535 à 536, il déposa le patriarche de Constantinople.
 
St Sylvestre Ier né à Rome, mort à Rome en 335, pape de 314 à 335, sous son pontificat se tint le concile oecuménique de Nicée en 325.
 
Vigile né à Rome fin du Ve siècle, mort à Syracuse en 555, pape de 537 à 555.
 
Pélage Ier né à Rome vers 500, mort à Rome en 561, pape de 556 à 561.
 
Jean III (Catelinus) né à Rome, mort à Rome en 574, pape de 561 à 574.
 
Benoît Ier pape de 575 à 579.
 
Pélage II né à Rome en 520, mort à Rome en 590, pape de 579 à 590.
 
St Grégoire Ier le Grand né à Rome vers 540, mort à Rome en 604, pape de 590 à 604. Il s’imposa à Rome comme un souverain ; le premier, il fit de l’évêque de Rome celui de toute la chrétienté, supérieur donc aux patriarches orientaux, et s’opposa à la création d’Églises nationales chez les Barbares.
 
Sabinien né à Blera, mort à Rome en 606, pape de 604 à 606.
 
Boniface III pape en 607.
 
St Boniface IV pape de 608 à 615.
 
St Dieudonné Ier ou Adéodat Ier pape de 615 à 618.
 
Boniface V pape de 619 à 625.
 
Honorius Ier mort en 638, pape de 625 à 638, essaya de rapprocher des catholiques les monothélistes d’Orient.
 
Séverin mort à Rome en 640, pape élu en 638, mais dont la consécration n’eut lieu qu’en 640.
 
Jean IV né à Salone vers 580, mort à Rome en 642, pape de 640 à 642, il condamna les monothélites.
 
Théodore Ier né à Jérusalem, mort à Rome en 649, pape de 642 à 649, lutta contre le monothélisme.
 
St Martin Ier né en Toscane vers 590, mort en Crimée en 655, pape de 649 à 655, il condamna le monothélisme au concile du Latran, ce qui lui valut d’être exilé en Crimée par l’empereur monothélite Constant II.
 
St Eugène Ier né à Rome, mort à Rome en 657, pape de 654 à 657.
 
St Vitalien né à Segni vers 600, mort à Rome en 672, pape de 657 à 672.
 
Dieudonné II ou Adéodat II pape de 672 à 676.
 
Donus ou Domnus pape de 676 à 678.
 
St Agathon pape de 678 à 681, fit condamner l’hérésie des monothélites au concile de Constantinople en 680.
 
St Léon II né en Sicile, mort à Rome en 683, pape de 682 à 683.
 
St Benoît II pape de 684 à 685.
 
Jean V né à Antioche, mort à Rome en 686, pape de 685 à 686.
 
Conon pape de 686 à 687, oeuvra pour la conversion des Germains.
 
Théodore antipape en 687.
 
Pascal antipape en 687.
 
St Serge ou Sergius Ier né en Syrie, mort à Rome en 701, pape de 687 à 701.
 
Jean VI né en Grèce, mort à Rome en 705, pape de 701 à 705.
 
Jean VII né en Grèce, mort à Rome en 707, pape de 705 à 707.
 
Sisinnius né en Syrie, mort à Rome en 708), pape en 708, il mourut après vingt jours de règne.
 
Constantin Ier d’origine syrienne mort en 715, pape de 708 à 715, adversaire des monothélites.
 
St Grégoire II né à Rome en 669, mort à Rome en 731, pape de 715 à 731, combattit les iconoclastes [3].
 
St Grégoire III mort à Rome en 741, pape de 731 à 741, il rechercha vainement la protection de Charles Martel contre les Lombards.
 
St Zacharie mort à Rome en 752, pape de 741 à 752. Successeur de Grégoire III, il favorisa l’accession au trône de Pépin le Bref en 751.  
 
 
 
Les papes de Étienne II (552) à Benoît VII (983)
Étienne II pape de 752 à 757, sacra Pépin le Bref et reçut de lui l’exarchat [1] de Ravenne et la Pentapole, donation qui fut à l’origine de l’État pontifical.
 
St Paul Ier né à Rome vers 700, mort à Rome en 767, pape de 757 à 767, eut recours à Pépin le Bref pour défendre l’État pontifical contre les Lombards et l’exarque [2] de Ravenne.
 
Constantin II antipape de 767 à 769.
 
Philippe antipape en 768
 
Étienne III pape de 768 à 772.
 
Adrien Ier pape de 772à 795, appela Charlemagne en Italie contre les Lombards.
 
St Léon III né à Rome en 750, mort à Rome en 816, pape de 795 à 816, couronna Charlemagne empereur d’Occident en 800.
 
Étienne IV pape de 816 à 817, sacra Louis le Pieux à Reims.
 
St Pascal Ier né à Rome, mort à Rome en 824, pape de 817 à 824, couronna Lothaire empereur en 823.
 
Eugène II né à Rome, mort à Rome en 827, pape de 824 à 827 négocia avec Louis le Débonnaire la Constitutio romana de 824.
 
Valentin mort à Rome en 827, pape pendant quarante jours en 827.
 
Grégoire IV mort à Rome en 844, pape de 827 à 844.
 
Jean antipape [3] en 844.
 
Serge ou Sergius II né à Rome, mort à Rome en 847, pape de 844 à 847.
 
St Léon IV né à Rome, mort à Rome en 855, pape de 847 à 855, repoussa les attaques des Sarrasins contre Rome.
 
Benoît III pape de 855 à 858.
 
Anastase le Bibliothécaire antipape en 855.
 
St Nicolas Ier le Grand né à Rome vers 800, mort à Rome en 867, pape de 858 à 867, invalida l’élection de Photius au patriarcat de Constantinople.
 
Adrien II pape de 867 à 872), fit déposer Photius.
 
Jean VIII né à Rome vers 820, mort à Rome en 882, pape de 872 à 882, sacra l’empereur Charles le Chauve en 875, puis Charles le Gros en 881.
 
Marin Ier ou Martin II né à Gallese, mort à Rome en 884, pape de 882 à 884.
 
Adrien III pape de 884 à 885.
 
Étienne V pape de 885 à 891.
 
Formose né vers 816, mort à Rome en 896), évêque de Porto en 864, pape de 891 à 896.
 
Sergius antipape en 891.
 
Boniface VI pape quinze jours en 896.
 
Étienne VI pape de 896 à 897, victime d’une émeute populaire, il mourut étranglé.
 
Romain né à Gallese au début du IXe s., Mort à Rome en 897, pape d’août à novembre 897.
 
Théodore II mort à Rome en 897, pape en 897.
 
Jean IX né à Tibur en 840, mort à Rome en 900, pape de 898 à 900.
 
Benoît IV pape de 900 à 903.
 
Léon V mort à Rome en 903, pape un mois en 903.
 
Christophore antipape de 903 à 904.
 
Serge ou Sergius III né à Rome, mort à Rome en 911, pape de 904 à 911 ; ses moeurs dépravées marquent, pour la papauté, les débuts de la période de la pornocratie.
 
Anastase III pape de 911 à 913.
 
Landon pape de 913 à 914.
 
Jean X né à Tossignano en 860, mort à Rome en 928, pape de 914 à 928.
 
Léon VI né à Rome, mort à Rome en 928, pape en 928.
 
Étienne VII pape de 928 à 931.
 
Jean XI né à Rome en 906, mort à Rome en 935, pape de 931 à 935.
 
Léon VII né à Rome, mort à Rome en 939, pape de 936 à 939.
 
Étienne VIII pape de 939 à 942.
 
Marin II ou Martin III né à Rome, mort à Rome en 946, pape de 942 à 946.
 
Agapet II pape de 946 à 955, convoqua le concile d’Ingelheim et favorisa l’oeuvre de réforme monastique entreprise sous l’impulsion d’Odon de Cluny.
 
Jean XII né à Rome en 937, mort à Rome en 964, pape de 955 à 964, mena une vie scandaleuse et sacra empereur Otton Ier en 962.
 
Léon VIII né à Rome, mort à Rome en 965, pape de 963 à 965, légitimité est discutée.
 
Benoît V dit le Grammairien, antipape de 964 à 966.
 
Jean XIII mort à Rome en 972, pape de 965 à 972.
 
Benoît VI pape de 973 à 974.
 
Benoît VII pape de 974 à 983.  
 
Les papes de Boniface VII (984) à Calixte III (1178)
Boniface VII pape en 974 et de 984 à 985, n’est pas reconnu comme pape par l’Église catholique.
 
Jean XIV (Pietro Canepanova) mort à Rome en 984, pape de 983 à 984.
 
Jean XV né à Rome, mort à Rome en 996, pape de 985 à 996.
 
Grégoire V (Brunon de Carinthie) né en 973, mort à Rome en 999, pape de 996 à 999, premier pape allemand.
 
Jean XVI (Giovanni Filagato) mort à Fulda vers 1013, pape de 996 à 998, considéré également comme antipape,déposé par l’empereur Othon III [1].
 
Sylvestre II (Gerbert d’Aurillac) né en en Auvergne vers 938, mort à Rome en 1003, moine clunisien, théologien, archevêque de Reims en 981, pape de 999 à 1003, était célèbre par l’étendue de son érudition.
 
Jean XVII (Siccone) né à Rome, mort à Rome en 1003, pape en 1003.
 
Jean XVIII (Fasano) né à Rome, mort à Rome en 1009, pape de 1004 à 1009.
 
Serge ou Sergius IV né à Rome, mort à Rome en 1012, pape de 1009 à 1012.
 
Benoît VIII (Théophylacte), pape de 1012 à 1024.
 
Grégoire VI (Jean Gratien ou Giovanni Graziano) mort en Rhénanie en 1048, pape de 1045 à 1046, déposé par l’empereur Henri III [2].
 
Jean XIX (Romanus) mort à Rome en 1032, pape de 1024 à 1032.
 
Benoît IX (Théophylacte) mort en 1055, pape de 1032 à 1045, puis huit mois en 1047/1048, élu à douze ans, célèbre pour ses moeurs déréglées.
 
Sylvestre III (Jean) né à Rome vers 1000, mort après 1046, pape du 20 janvier au 10 mars 1045.
 
Grégoire VI (Jean Gratien ou Giovanni Graziano) mort en Rhénanie en 1048, pape de 1045 à 1046, déposé par l’empereur Henri III.
 
Clément II (Suidger de Morsleben et Hornburg) mmort à Pesaro en 1047, pape de 1046 à 1047.
 
Benoît IX (Théophylacte) mort en 1055, pape de 1032 à 1045, puis huit mois en 1047/1048, élu à douze ans ; célèbre pour ses moeurs déréglées.
 
Damase II mort à Palestrina en 1048, pape en 1048.
 
St Léon IX (Bruno d’Eguisheim-Dagsburg) né à Eguisheim en Alsace en 1002, mort à Rome, 1054, pape de 1049 à 1054, travailla à la réforme de l’Église.
 
Victor II (Gebhard, comte de Dollnstein-Hirschberg) mort à Arezzo en 1057, pape de 1055 à 1057.
 
Étienne IX pape de 1057 à 1058.
 
Benoît X (Jean Mincius) antipape de 1058 à 1059.
 
Nicolas II (Gérard de Bourgogne) né à Chevron en Savoie vers 980, mort à Florence en 1061, pape de 1059 à 1061, il commença à affranchir la papauté de la tutelle impériale.
 
Alexandre II (Anselmo da Baggio) mort à Rome en 1073, pape de 1061 à 1073.
 
Honorius II né à Fagnano,mort à Rome en 1130, pape de 1124 à 1130, évêque d’Ostie, il avait négocié le concordat [3] de Worms en 1122.
 
St Grégoire VII né en Toscane vers 1020, mort à Salerne en 1085, pape de 1073 à 1085, d’abord moine à Cluny sous le nom de Hildebrand. Ouvrant la querelle des Investitures, il s’opposa à l’empereur Henri IV [4], qu’il excommunia en 1076 et dont il obtint la soumission à Canossa en 1077 puis s’exila à Salerne en 1084.
 
Clément III (Paolo Scolari) mort à Rome en 1191, pape de 1187 à 1191.
 
Victor III bienheureux (Desiderio da Montecassino) né à Bénévent vers 1027, mort à Mont-Cassin en 1087, pape élu en 1086, sacré en mai 1087, décédé en septembre.
 
Urbain II bienheureux (Eudes de Lagery) né à Châtillon-sur-Marne vers 1042, mort à Rome en 1099, pape de 1088 à 1099, réunit le concile de Clermont en 1095 qui décida de la 1re croisade.
 
Pascal II (Rainier) né à Bieda près de Ravenne vers 1050, mort à Rome en 1118, pape de 1099 à 1118, eut de graves démêlés avec les empereurs Henri IV et Henri V [5].
 
Théodoric antipape de 1100 à 1102.
 
Albert antipape en 1102.
 
Sylvestre IV (Maginulfe) né à Rome, vers 1050, mort après 1111, antipape de 1105 à 1111.
 
Gélase II (Jean de Gaète) né vers 1058, mort à Cluny en 1119, pape de 1118 à 1119 ; chassé de Rome par l’empereur Henri V en 1119, il s’exila en France.
 
Grégoire VIII antipape de 1118 à 1121.
 
Calixte ou Calliste II (Guy de Bourgogne) né vers vers 1060, mort en 1124, pape de 1119 à 1124 ; il mit fin, par le concordat de Worms en 1122, à la querelle des Investitures [6].
 
Honorius II né à Fagnano, mort à Rome en 1130), pape de 1124 à 1130 ; évêque d’Ostie, il avait négocié le concordat de Worms en 1122.
 
Célestin II (Guido di Città di Castello), pape de 1143 à 1144.
 
Innocent II (Gregorio Papareschi) né à Rome, mort à Rome en 1143, pape de 1130 à 1143.
 
Anaclet (Pietro Pierleoni), antipape de 1130 à 1138, opposé à Innocent II.
 
Victor IV (Gregorio Conti) mort après 1140, antipape pendant deux mois en 1138 ; il se soumit au pape Innocent II.
 
Célestin II (Guido di Città di Castello), pape de 1143 à 1144.
 
Lucius II (Gerardo Caccianemici) né à Bologne, mort à Rome en 1145, pape de 1144 à 1145.
 
Eugène III bienheureux (Bernardo Paganelli di Montemagno) né à Pise, mort à Tivoli en 1153, pape de 1145 à 1153, élève de saint Bernard, qui, sous son pontificat, prêcha la 2e croisade.
 
Anastase IV pape de 1153 à 1154.
 
Adrien IV (Nicolas Breakspear) né à Hertforshire en 1154, mort à Anagni en 1159, pape de 1154 à 1159, fut le seul pape d’origine anglaise, s’opposa à Arnaud de Brescia qu’il fit condamner et périr en 1155. Sa lutte contre Frédéric Barberousse et les gibelins marqua le début de la querelle des investitures.
 
Alexandre III (Rolando Bandinelli) né à Sienne, mort à Civita Castellana en 1181, pape de 1159 à 1181, adversaire de Frédéric Barberousse.
 
Victor IV (Ottaviano di Monticelli) né à Tivoli en 1095, mort à Lucques en 1164, antipape de 1159 à 1164.
 
Pascal III (Guido da Crema) né à Crema en Lombardie vers 1100, mort à Rome en 1168, antipape de 1164 à 1168, soutenu par Frédéric Ier, il lutta contre le pape Alexandre III.
 
Calixte III antipape de 1168 à 1178.  
 
 
Les papes d’Innocent III (1179) à Paul II (1471)
Innocent III antipape de 1179 à 1180.
 
Lucius III (Ubaldo Allucingoli) né à Lucques, mort à Vérone en 1185, pape de 1181 à 1185.
 
Urbain III (Uberto Crivelli) né à Milan vers 1120, mort à Ferrare en 1187, pape de 1185 à 1187, combattit Frédéric Barberousse, qui voulait imposer son autorité au Saint-Siège.
 
Grégoire VIII (Alberto di Mora) né à Bénévent, morts à Pise en 1187, pape deux mois en 1187.
 
Clément III (Paolo Scolari) mort à à Rome en 1191, pape de 1187 à 1191.
 
Célestin III (Giacinto di Pietro di Bobone) né en 1106, mort à Rome en 1198, pape de 1191 à 1198.
 
Innocent III (Giovanni Lotario, comte de Segni) né à Anagni en 1160, mort à Rome en 1216, pape de 1198 à 1216. Son pontificat marque l’apogée de la puissance pontificale. Il intervint dans les affaires des plus puissants souverains (Angleterre, France, Allemagne), provoqua la 4e croisade ainsi que celle contre les albigeois [1] en 1209 et, pour anéantir l’hérésie, institua l’Inquisition. Il convoqua le quatrième concile du Latran en 1215.
 
Honorius III (Cencio Savelli) né à Rome, mort à Rome en 1227, pape de 1216 à 1227 ; il lutta contre les albigeois.
 
Grégoire IX (Ugolino de Segni) né à Anagni, vers 1170, mort à Rome en 1241, pape de 1227 à 1241 ; il lutta contre l’empereur Frédéric II [2]. Il est auteur d’ordonnances importantes en droit canon.
 
Célestin IV (Goffredo Castiglioni), régna quelques jours en 1241.
 
Innocent IV (Sinibaldo Fieschi) né à Gênes vers 1195, mort à Naples en 1254, pape de 1243 à 1254, excommunia et déposa l’empereur Frédéric II au premier concile de Lyon en 1245.
 
Alexandre IV (Rinaldo di Segni) mort à Viterbe [3] en 1261, pape de 1254 à 1261.
 
Urbain IV (Jacques Pantaléon) né à Troyes vers 1200, mort à Pérouse en 1264, pape de 1261 à 1264, institua la fête du Saint-Sacrement.
 
Clément IV (Gui Foulques) né à Saint-Gilles fin XIIe siècle, mort à Viterbe en 1268, pape de 1265 à 1268.
 
St Grégoire X bienheureux (Tebaldo Visconti) né à Plaisance en 1210, mort à Arezzo en 1276, pape de 1271 à 1276, il convoqua le concile de Lyon de 1274.
 
Innocent V bienheureux (Pierre de Tarentaise) né à Champagny en Savoie vers 1225, mort à Rome en 1276, pape pendant quelques mois en 1276.
 
Adrien V (Ottobono de’Fieschi) mort à Viterbe en 1276, pape du 11 juillet au 18 août 1276.
 
Jean XXI (Pietro di Giuliano) né à Lisbonne vers 1220, mort à Viterbe en 1277, pape de 1276 à 1277.
 
Nicolas III (Giovanni Gaetano Orsini) né à Rome entre 1210 et 1220, mort près de Viterbe en 1280, pape de 1277 à 1280.
 
Martin IV (Simon de Brion) né vers 1210, mort à Pérouse en 1285), pape de 1281 à 1285, soutint Charles d’Anjou.
 
Honorius IV (Giacomo Savelli) né à Rome en 1210, mort à Rome en 1287, petit-neveu d’Honorius III, pape de 1285 à 1287.
 
Nicolas IV (Girolamo Masci) né à Lisciano vers 1230, mort à Rome en 1292, pape de 1288 à 1292, couronna Charles II d’Anjou roi de Sicile en 1289.
 
St Célestin V ou saint Pierre Célestin (Pietro Angeleri, dit del Morrone) né à Isernia en Italie vers 1215, mort au château de Fumone en Italie en 1296, abdiqua après cinq mois de pontificat en 1294 et fut maintenu en résidence forcée jusqu’à sa mort par son successeur, Boniface VIII. Canonisé en 1313.
 
Boniface VIII (Benedetto Caetani) né à Anagni vers 1235, mort à Rome en 1303, pape de 1294 à 1303, eut de violents démêlés avec Philippe IV le Bel.
 
St Benoît XI bienheureux (Nicolo Boccasini) né près de Trévise en 1240, mort à Rome en 1304, pape de 1303 à 1304.
 
Clément V (Bertrand de Got) né à Villandraut, mort à Roquemaure en 1314), archevêque de Bordeaux, pape de 1305 à 1314, premier pape à s’être fixé en Avignon [4] en 1309, abolit l’ordre des Templiers en 1311.
 
Jean XXII (Jacques Duèse ou d’Euze) né à Cahors en 1245, mort à Avignon en 1334, pape d’Avignon de 1316 à 1334, fut l’adversaire de Louis de Bavière et condamna la doctrine panthéiste de maître Eckart.
 
Nicolas V antipape de 1328 à 1330.
 
Benoît XII (Jacques Fournier) né à Saverdun, mort à Avignon en 1342), pape d’Avignon de 1334 à 1342.
 
Clément VI (Pierre Roger) né à Maumont en 1291, mort à Avignon en 1352), pape d’Avignon de 1342 à 1352.
 
Innocent VI (Étienne Aubert) né à Beyssac-en-Corrèze, mort à Avignon, 1362), pape d’Avignon de 1352 à 1362, fonda la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon.
 
Urbain V bienheureux) (Guillaume de Grimoard) né à Gévaudan vers 1310, mort à Avignon en 1370), pape d’Avignon de 1362 à 1370, grand humaniste.
 
Grégoire XI (Pierre Roger de Beaufort) né à Rosiers-d’Égletons en 1329, mort à Rome en 1378, pape de 1370 à 1378, d’abord pape d’Avignon, il rétablit la papauté à Rome en 1377.
 
Urbain VI (Bartolomeo Prignano) né à Naples vers 1318, mort à Rome en 1389, pape de 1378 à 1389. Sous son pontificat commença le grand schisme d’Occident [5].
 
Boniface IX (Pietro Tomacelli) né à Naples vers 1355, mort à Rome en 1404, pape de 1389 à 1404.
 
Innocent VII (Cosimo Gentile de Migliorati) né à Sulmona en 1336, mort à Rome en 1406, pape de 1404 à 1406, élu avec la protection de Ladislas de Naples,.
 
Grégoire XII (Angelo Correr) né à Venise vers 1325, mort à Recanati en 1417, pape de 1406 à 1415 ; déposé par le concile de Pise en 1409, il abdiqua seulement en 1415.
 
Clément VII (Robert de Genève) né à Genève en 1342, mort à Avignon en 1394, pape d’Avignon (le premier du Grand Schisme) de 1378 à 1394.
 
Benoît XIII (Pedro Martínez de Luna) né à Illueca vers 1394, mort à Peñíscola en 1423, antipape de 1394 à 1423.
 
Clément VIII pape d’Avignon de 1423 à 1429.
 
Benoît XIV (Bernard Garnier), antipape en 1425.
 
Alexandre V (Petros Filargès, ou Pierre de Candie) né à Candie en 1340, mort à Bologne en 1410, pape de 1409 à 1410, élu par le concile de Pise lors du grand schisme d’Occident.
 
Jean XXIII (Baldassare Cossa) né à Naples vers 1370, mort à Florence en 1419, antipape de 1410 à 1415, déposé en 1415 par le concile de Constance.
 
Martin V (Oddone Colonna) né à Genazzano en 1368, mort à Rome en 1431, pape de 1417 à 1431, son élection au concile de Constance mit un terme au grand schisme d’Occident.
 
Eugène IV (Gabriele Condulmer) né à Venise en 1383, mort à Rome en 1447, pape de 1431 à 1447, entra en conflit avec l’assemblée du concile de Bâle, dont une fraction lui opposa l’antipape Félix V.
 
Amédée VIII le Pacificateur ou Félix V né à Chambéry en 1383, mort à Ripaille en 1451, comte, puis duc de Savoie, de 1391 à 1440, il fut le dernier antipape de 1439 à 1449.
 
Nicolas V (Tommaso Parentucelli) né vers 1398, mort à Rome en 1455, pape de 1447 à 1455, fonda la Bibliothèque vaticane.
 
Calixte III ou Calliste III (Alonso Borgia) né à Játiva en Espagne en 1378, mort à Rome en 1458, pape de 1455 à 1458.
 
Pie II (Enea Silvio Piccolomini) né à Corsignano, aujourd’hui Pienza en 1405, mort à Ancône en 1464, pape de 1458 à 1464, humaniste et poète latin.
 
Paul II (Pietro Barbo) né à Venise en 1417, mort à Rome en 1471, pape de 1464 à 1471, il donna le royaume de Hongrie à Mathias Corvin.  
 
 
Les papes de Sixte IV (1471) à Jean-Paul II (2004)
Sixte IV (Francesco Della Rovere) né à Celle Ligure en 1414, mort à Rome en 1484, pape de 1471 à 1484, fut l’allié des Pazzi [1] contre les Médicis [2] et fit construire au Vatican la chapelle Sixtine.
 
Innocent VIII (Giovanni Battista Cybo) né à Gênes en 1432, mort à Rome en 1492, pape de 1484 à 1492.
 
Alexandre VI (Rodrigo Borgia) né à Játiva en 1431, mort à Rome en 1503, pape de 1492 à 1503, célèbre par ses intrigues, son népotisme, sa vie privée scandaleuse. Il statua sur les nouvelles possessions (Amérique notammment) de l’Espagne et du Portugal.
 
Pie III (Francesco Todeschini Piccolomini) né à Sienne en 1439, mort à Rome en 1503, neveu de Pie II, pape en 1503.
 
Jules II (Giuliano Della Rovere) né à Albissola en 1443, mort à Rome en 1513, pape de 1503 à 1513. Pape politique, il joua un rôle important dans les guerres d’Italie, successivement ennemi de Venise et de Louis XII. Mécène, il fit commencer par Bramante la basilique Saint-Pierre, par Michel-Ange son tombeau, par Raphaël la décoration du Vatican.
 
Léon X (Jean de Médicis) né à Florence en 1475, mort à Rome en 1521, pape de 1513 à 1521. Cardinal à quatorze ans, pape à trente-huit ans, il fut un souverain pontife avant tout politique ; il conclut avec François Ier le concordat de Bologne en 1516, mit fin au concile du Latran et condamna Luther par la bulle Exsurge Domine en 1520. Il se comporta en fastueux mécène, notamment à l’égard de Michel-Ange et de Raphaël.
 
Adrien VI (Adriaan Floriszoon) né à Utrecht en 1459, mort à Rome en 1523, pape de 1522 à 1523, fut précepteur, puis ministre de Charles-Quint.
 
Clément VII (Jules de Médicis) né à Florence en 1478, mort à Rome en 1534, pape de 1523 à 1534, excommunia Henri VIII d’Angleterre.
 
Paul III ou Farnèse (Alessandro) né à Canino en 1468, mort à Rome en 1549, pape de 1534 à 1549 ; il rétablit l’Inquisition en 1542, réunit le concile de Trente en 1545 et confia à Michel-Ange les travaux de la basilique Saint-Pierre de Rome.
 
Jules III (Giovan Maria de’ Ciocchi del Monte) né à Rome en 1487, mort à Rome en 1555, pape de 1550 à 1555, il rouvrit le concile de Trente en 1551, mais le suspendit rapidement.
 
Marcel II (Marcello Cervini) né à Montepulciano en 1501, mort à Rome en 1555, pape, durant trois semaines, en 1555.
 
Paul IV (Gian Pietro Carafa) né à Sant Angelo della Scala en 1476, mort à Rome en 1559, pape de 1555 à 1559, il fonda, avec Gaétan de Thiene, l’ordre des Théatins.
 
Pie IV (Jean Ange de Médicis) né à Milan en 1499, né à Rome en 1565, pape de 1559 à 1565, termina de 1562 à 1563 le concile de Trente.
 
St Pie V (Antonio Ghislieri) né à Bosco Marengo en 1504, mort à Rome en 1572, pape de 1566 à 1572, réforma l’Église, excommunia Élisabeth d’Angleterre en 1570 et coalisa les forces chrétiennes contre les Turcs.
 
Grégoire XIII (Ugo Boncompagni) né à Bologne en 1502, mort à Rome en 1585, pape de 1572 à 1585, réforma le calendrier.
 
Sixte V, dit Sixte Quint (Felice Peretti) né à Grottammare en 1520, mort à Rome en 1590, pape de 1585 à 1590 ; réorganisa l’administration pontificale et travailla à l’édition dite sixtine de la Vulgate en 1590. Il intervint dans les guerres de Religion et excommunia Henri de Navarre en 1585.
 
Urbain VII (Giovan Battista Castagna) né à Rome vers 1521, mort à 1590, pape du 15 au 27 septembre 1590.
 
Grégoire XIV (Niccoló Sfondrati) né à Somma en 1535, mort à Rome en 1591, pape de 1590 à 1591, renouvela l’excommunication d’Henri IV.
 
Innocent IX (Giovanni Antonio Facchinetti) né à Bologne en 1519, mort à Rome en 1591, pape deux mois en 1591.
 
Clément VIII (Ippolito Aldobrandini) né à Fano en 1536, mort à Rome en 1605, pape de 1592 à 1605.
 
Léon XI (Alexandre de Médicis) né à Florence en 1535, mort à Rome en 1605, pape quelques semaines en 1605.
 
Paul V (Camillo Borghèse) né à Rome en 1552, mort à Rome en 1621, pape de 1605 à 1621, achever la basilique Saint-Pierre par le Bernin.
 
Grégoire XV (Alessandro Ludovisi) né à Bologne en 1554, mort à Rome en 1623, pape de 1621 à 1623, il fonda la congrégation de la Propagande.
 
Urbain VI (Bartolomeo Prignano) né à Naples vers 1318, mort à Rome en 1389, pape de 1378 à 1389. Sous son pontificat commença le grand schisme d’Occident.
 
Innocent X (Giambattista Pamphili) né à Rome en 1574, mort à Rome en 1655, pape de 1644 à 1655 ; il condamna cinq propositions de Jansenius.
 
Alexandre VII (Fabio Chigi) né à Sienne en 1599, mort à Rome en 1667, pape de 1655 à 1667, entérina la condamnation du jansénisme prononcée par Innocent X et mit les Provinciales de Pascal à l’Index (1657).
 
Clément IX (Giulio Rospigliosi) né à Pistoia en 1600, mort à Rome en 1669, pape de 1667 à 1669.
 
Innocent XI bienheureux (Benedetto Odescalchi) né à Côme en 1611, mort à Rome en 1689, pape de 1676 à 1689. Il soutint contre Louis XIV, à propos du droit de régale, une lutte très vive, qui se termina sous son successeur.
 
Alexandre VIII (Pietro Ottoboni) né à Venise en 1610, mort à Rome en 1691, pape de 1689 à 1691, opposé à Louis XIV dans l’affaire de la Régale.
 
Innocent XII (Antonio Pignatelli) né à Spinazzola en 1615, mort à Rome en 1700, pape de 1691 à 1700.
 
Clément XI (Giovanni Francesco Albani) né à Urbino en 1649, mort à Rome en 1721, pape de 1700 à 1721, publia, en 1713, la bulle Unigenitus contre le jansénisme.
 
Innocent XIII (Michelangelo Conti) né à Rome en 1655, mort à Rome en 1724, pape de 1721 à 1724.
 
Benoît XIII (Vincenzo Maria Orsini) né à Gravina en 1649, mort à Rome en 1730, pape de 1724 à 1730.
 
Clément XII (Lorenzo Corsini) né à Florence en 1652, mort à Rome en 1740, pape de 1730 à 1740.
 
Benoît XIV (Prospero Lambertini) né à Bologne en 1675, mort à Rome en 1758, pape de 1740 à 1758.
 
Clément XIII (Carlo Rezzonico) né à Venise en 1693, mort à Rome en 1769, pape de 1758 à 1769.
 
Clément XIV (Giovanni Vincenzo Ganganelli) né à Sant Arcangelo di Romagna en 1705, mort à Rome en 1774, pape de 1769 à 1774, se résigna, sous la pression des puissances catholiques, dont la France, à abolir l’ordre des Jésuites en 1773.
 
Pie VI (Giannangelo Braschi) né à Cesena en 1717, mort à Valence en France en 1799, pape de 1775 à 1799, il condamna, non sans hésitation, la Constitution civile du clergé (1791). Bien qu’il eût reconnu la République française (1796), ses États furent envahis, et en partie annexés, par Bonaparte (traité de Tolentino, 1797) qui le fit prisonnier et le détint à Valence où il mourut.
 
Pie VII (Gregorio Luigi Barnaba Chiaramonti) né à Cesena en 1742, mort à Romeen 1823, pape de 1800 à 1823, négocia le Concordat avec Bonaparte en 1801, sacra Napoléon empereur en 1804, puis entra en conflit avec lui ses États furent occupés, et il fut enlevé de Rome et amené à Fontainebleau en 1812, où il dut accepter un nouveau concordat en 1813 qu’il désavoua la même année.
 
Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga) né à Genga en 1760, mort à Rome en 1829, pape de 1823 à 1829, eut une activité répressive, en Europe et dans ses États en luttant contre le carbonarisme.
 
Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni) né à Cingoli en 1761, mort à Rome en 1830, pape de 1829 à 1830.
 
Grégoire XVI (Bartolomeo Alberto Cappellari) né à Belluno en 1765, mort à Rome en 1846, pape de 1831 à 1846, réprima les insurrections dans les États pontificaux en faisant appel à l’Autriche en 1831 et à la France en 1832). Il condamna Lamennais.
 
Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti) né à Senigallia en 1792, mort à Rome en 1878, pape de 1846 à 1878. Il encouragea d’abord le mouvement patriotique italien puis, à partir de 1848, entra en conflit avec les patriotes pour défendre sa souveraineté temporelle. Cette lutte aboutit, en 1870, à la prise de Rome, à l’annexion des États pontificaux par l’Italie et à la rupture du pape (qui se considérait comme un prisonnier volontaire au Vatican) avec le gouvernement italien. Sur le plan spirituel, Pie IX, fidèle à son attitude intransigeante, condamna le socialisme, le rationalisme et le libéralisme du monde moderne (encyclique Quanta cura, 1864). Il proclama le dogme de l’Immaculée Conception en 1854, et réunit le Ier concile du Vatican, qui définit le dogme de l’infaillibilité pontificale en 1870.
 
Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci) né à Carpineto Romano en 1810, mort à Rome en 1903, pape de 1878 à 1903, détermina les règles de l’exégèse orthodoxe, prôna le ralliement des catholiques français à la république et donna l’impulsion au mouvement chrétien social (encyclique Rerum novarum de 1891).
 
St Pie X (Giuseppe Sarto) né à Riese en 1835, mort à Rome en 1914, pape de 1903 à 1914. Il entra en conflit avec la France, à l’occasion de la séparation de l’Église et de l’État, en 1905 ; il condamna le mouvement « le Sillon » de Marc Sangnier en 1910 et le modernisme.
 
Benoît XV (Giacomo della Chiesa) né à Gênes en 1854, mort à Rome en 1922, pape de 1914 à 1922.
 
Pie XI (Achille Ratti) né à Desio en 1857, mort à Rome en 1939, pape de 1922 à 1939. Il signa avec l’État italien les accords du Latran en 1929, qui donnèrent naissance à l’État du Vatican. Il condamna l’Action française en 1926, certains aspects du fascisme, le national-socialisme et le bolchevisme. Précisant, dans Quadragesimo anno de 1931, la doctrine sociale élaborée par Léon XIII, il encouragea l’Action catholique.
 
Pie XII (Eugenio Pacelli) né à Rome en 1876, mort à Castel Gandolfo en 1958, pape de 1939 à 1958. Durant la Seconde Guerre mondiale, il donna asile à de nombreux persécutés et créa un Office d’information pour les prisonniers et les réfugiés ; mais son manque de prise de position officielle lors de l’extermination des juifs par les nazis lui a été reproché. Pie XII a accentué le caractère international de l’Église romaine en créant de nombreux cardinaux non italiens. Il proclama le dogme de l’Assomption en 1950 ; sur le plan théologique, il adopta une attitude conservatrice.
 
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) né à Sotto il Monte en 1881, mort à Rome en 1963, pape de 1958 à 1963 ; dans un souci d’aggiornamento (« mise à jour ») de l’Église, il convoqua le second concile oecuménique du Vatican et publia notamment l’encyclique Pacem in terris en 1963. Jean XXIII a été béatifié en septembre 2000.
 
Paul VI (Giovanni Battista Montini) né à Concesio, près de Brescia en 1897, mort à Castel Gandolfo en 1978, pape de 1963 à 1978 ; successeur de Jean XXIII, il continua son oeuvre oecuménique, conciliaire et sociale. Ses voyages dans le monde entier (Terre sainte et Inde, 1964 ; Istanbul, 1967, etc.) ont constitué une grande nouveauté.
 
Jean-Paul Ier (Albino Luciani) né à Forno di Canale en Vénétie en 1912, mort à Rome en 1978, élu pape le 26 août 1978. Il n’exerça son pontificat que 33 jours.
 
Jean-Paul II (Karol Wojtyla) né à Wadowice en 1920, pape depuis 1978. Archevêque de Cracovie en 1964, il est nommé cardinal par Paul VI en 1967. Premier pape polonais de l’histoire, il impose rapidement au monde sa forte personnalité et, à l’intérieur de l’Église, entreprend une mise au point doctrinale qui s’exerce notamment dans les domaines de la théologie et de la morale.


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°778275
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 25-06-2004 à 16:31:49  profilanswer
 

lol


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°778276
skeye
Posté le 25-06-2004 à 16:32:09  profilanswer
 

 Belgique
Les premiers peuplements  
Des Romains aux Mérovingiens  
La Belgique doit son nom aux Belgae, des peuples celtes qui s'installèrent sur le territoire entre le IVe et le IIe siècle av. J.-C. Dans un premier temps, ils opposèrent une farouche résistance à l'occupation romaine, en particulier lors de la bataille de Solesmes, en 57 av. J.-C. En 54 av. J.-C., ils se rebellèrent, mais furent finalement soumis trois ans plus tard par Jules César. Sur le territoire de la Belgique actuelle, la Belgica, qui s'étendait du nord de la France aux Pays-Bas et à une partie de la Suisse, les Romains créèrent trois provinces: au nord, la Germanie Seconde, à l'est, la Belgique Première et à l'ouest, la Belgique Seconde. À cette époque, l'agriculture et le commerce se développèrent, de nombreuses routes furent construites; Tournai (Turnacum) et Tongres (Aduatuca) devinrent de véritables centres urbains.
Au IVe siècle, des tribus germaniques, les Francs Saliens, occupèrent les bouches de l'Escaut, la région de la Meuse et les bords du Rhin. Alliés à Rome, ils profitèrent des invasions des peuples barbares (Suèves, Vandales et Alains) pour s'emparer de Tournai, qui devint leur capitale, et pénétrer en Gaule. La domination franque des Mérovingiens succéda à celle de Rome en Europe occidentale. Dès cette période, le particularisme entre le Nord et le Sud se dessina: au nord, les Francs fondèrent ce qui allait devenir la Flandre; au sud et au sud-est, ces mêmes Francs se fondirent dans l'élément gallo-romain, numériquement plus important, et donnèrent naissance à la Wallonie. Depuis cette époque, la frontière linguistique entre les deux communautés, suivant une ligne est-ouest reliant Visé à Mouscron, en passant par le sud de Bruxelles, n'a pas varié.
L'évangélisation commencée du temps de l'Empire romain se poursuivit. Les moines donnèrent une impulsion majeure aux défrichements (les Kempen du Brabant) et les forêts des Ardennes abritèrent des centres monastiques comme Saint-Hubert ou Stavelot, fondé par Sigebert, roi d'Austrasie.
L'empire carolingien et les invasions vikings  
Rattachées à l'empire carolingien par Charlemagne, les régions belges furent démembrées lors de la partition du royaume franc avec le traité de Verdun en 843. La Francia occidentalis de Charles le Chauve (qui allait devenir la France) reçut la Flandre germanique tandis que les régions wallonnes étaient intégrées à la Lotharingie germanique (futur Saint Empire romain germanique). Ce premier partage fut suivi de deux autres traités: celui de Meerssen en 870 et celui de Ribemont en 880.
Parcourue de voies d'eau facilement navigables, la Belgique subit dès cette époque les assauts des Vikings. Moitié marchands, moitié pillards avec leurs drakkars de très faible tirant d'eau, ils remontèrent les cours d'eau et mirent à sac le territoire belge, ainsi que le nord de la France. Ils ne furent définitivement repoussés qu'en août 891 par Arnulf de Carinthie. À la même époque, à l'extrême ouest, naquit le comté de Flandre, qui se plaça dans la mouvance française.
L'essor médiéval  
Vers l'unité  
Avant même l'an1000 se profila cette expansion démographique et économique qui dura jusque vers 1350 en Flandre et en Wallonie. Sur le plan politique, les principautés indépendantes et les seigneuries se multiplièrent au IXe et au Xe siècles. La Lotharingie fut divisée entre la Haute-Lotharingie, ou Lorraine, et la Basse-Lotharingie, ou Lothier. Au comté de Flandre s'ajoutèrent le comté de Hainaut, de Namur et de Luxembourg, ainsi que les duchés du Brabant et de Limbourg, la seigneurie de Malines et la principauté de Stavelot. L'évéché de Liège était une principauté indépendante. L'unification de ces territoires fut réalisée avec les comtes de Flandre; en particulier grâce à l'action de Philippe d'Alsace (1168 à 1191), qui institua un véritable État. Cette période marqua l'apogée de la Flandre, qui chercha à se démarquer de la France (bataille de Bouvines en 1214), étendit ses territoires et participa activement aux croisades.
Les communes  
À partir du XIIe siècle, l'essor économique des villes conduisit, comme en Italie, à la formation de communes. Les privilèges et franchises des cités marchandes (Bruges avait le monopole de la laine, Gand celui du blé, Damme celui du commerce du vin et du sel avec toute l'Europe du Nord) principalement économiques se transformèrent en franchises politiques. Liège et les cités flamandes revendiquèrent les libertés politiques et les villes de Flandre devinrent des États. L'essor communal reposait sur le développement du commerce et de l'industrie qui allaient engendrer une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie urbaine. La richesse de cette civilisation marchande qui avait donné naissance à une culture flamande autonome était de nature à exciter bien des convoitises, notamment celles des rois de France.
Ainsi, Philippe IV le Bel tenta d'annexer la Flandre lors de la bataille des Éperons d'or en 1302, mais les populations résistèrent. Par le pacte de 1339, les pays de Flandre, de Brabant-Limbourg et de Hainaut furent réunis. Régulièrement, la France continua à intervenir sans pour autant arriver à ses fins. La Flandre demeura indépendante pendant la guerre de Cent Ans, mais sa destinée allait désormais être liée à celle de la Bourgogne.
L'hégémonie bourguignonne  
En effet, le dernier comte de Flandre, Louis le Mâle, avait donné sa fille Marguerite en mariage au duc de Bourgogne, Philippe le Hardi. À sa mort, en 1384, la Flandre fut alors rattachée à la Bourgogne, donnant naissance aux Pays-Bas bourguignons qui allaient se dresser contre la France au milieu du XVe siècle. Une politique patrimoniale habile permit au duché de fonder un État puissant avec ses propres institutions, situé entre la France et l'Allemagne. En 1435, le traité d'Arras mit fin au conflit franco-bourguignon. Le duc Philippe le Bon continua la politique d'expansion de ses prédécesseurs: il annexa le comté de Namur en 1421, le duché de Brabant-Limbourg en 1430, puis les comtés de Hainaut, de Zélande, de Hollande, de Frise, le duché de Luxembourg en 1441 et la principauté de Liège en 1456. Le XVe siècle fut également marqué par l'épanouissement des arts et de la culture. Cet essor fut cependant interrompu par la mort, en 1477, du dernier souverain bourguignon, Charles le Téméraire.
La Belgique des Habsbourgs  
Les Hasbourgs d'Espagne  
L'héritière de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne, par son mariage avec Maximilien de Habsbourg en 1477 fit passer la Belgique aux mains des Habsbourgs. À la même date, elle accorda l'autonomie aux provinces flamandes par la charte du Grand Privilège.
Élu empereur en 1493, MaximilienIer maria son fils, Philippe le Beau, à la fille des Rois catholiques d'Aragon, Jeanne la Folle. De cette union naquit à Gand, le 24 février 1500, un héritier mâle: Charles. En 1506, Charles monta sur le trône d'Espagne; en 1516, il devint empereur romain germanique, sous le nom de Charles Quint et se trouva à la tête d'un formidable Empire encerclant la France. En novembre 1549, il décréta l'union définitive des dix-sept provinces des Pays-Bas bourguignons aux possessions d'Espagne. À ces provinces dotées de conseils, Charles Quint avait annexé Tournai, Utrecht, Overijssel, Groningue, Drenthe, la Gueldre et Zutphen. Son règne se caractérisa par l'essor des centres urbains, en particulier celui du port d'Anvers qui favorisa le développement industriel et financier de la ville. Cependant, entre 1539 et 1540, Charles Quint dut faire face à la révolte de Gand, à laquelle il imposa une sévère répression.
La crise de la Réforme et de la Contre-Réforme  
Ayant abdiqué en 1555, Charles Quint laissa à son successeur Philippe II d'Espagne les dix-sept provinces. Espagnol, éduqué loin des Flandres, il ne parlait aucune des langues nationales des provinces belges. Catholique intolérant, il s'aliéna la population par son intransigeance religieuse et par sa politique de centralisation absolutiste qui heurtait la noblesse. Face à l'essor de la Réforme protestante, Philippe II imposa l'Inquisition et la Contre-Réforme.
De la révolte à la division des Pays-Bas  
La révolte des Pays-Bas débuta en 1566. Le duc d'Albe fut nommé gouverneur général et envoyé avec une armée afin de réprimer l'insurrection. Il instaura des «conseils des Troubles» qui se révélèrent être de véritables tribunaux d'exception. Les comtes d'Egmont et de Hornes furent exécutés, Guillaume d'Orange dut s'enfuir et des milliers de Flamands s'exilèrent. La guerre civile s'étendit. La ville d'Anvers fut en novembre 1576 le lieu de pillages et de massacres, qui prirent le nom de Furie espagnole. Au même moment, un accord sur la pacification de Gand fut conclu, mais il resta sans suite. La lutte contre les rebelles continua avec la nomination d'un nouveau régent, Alexandre Farnèse.
Le conflit évolua en 1579 avec la dislocation des dix-sept Provinces-Unies. En effet, le 6 janvier 1579, l'union d'Arras fut signée, elle regroupait les provinces catholiques du Sud -correspondant à l'actuelle Belgique- fidèles à l'Espagne. Le 23 janvier, sept provinces du Nord, à majorité protestante, la Gueldre, la Frise, la Hollande, Groningue, l'Overijssel, Utrecht et la Zélande, déclarèrent à leur tour leur indépendance, en formant les Provinces-Unies des Pays-Bas, au sein de l'union d'Utrecht.
Les Provinces-Unies  
Philippe II continua sa politique et tenta de reconquérir les provinces perdues. En 1609, alors que les deux camps étaient épuisés, Philippe III d'Espagne signa une trêve de douze ans avec les rebelles et reconnut l'indépendance des Provinces-Unies. Entre-temps, la guerre de Trente Ans (1618-1648) avait éclaté. Les Provinces-Unies avaient trouvé un puissant allié pour s'opposer à la politique espagnole en la personne des rois de France. En 1635, les Hollandais et les Français unirent leurs forces pour démembrer les Pays-Bas espagnols, mais ils ne parvinrent pas à en déloger les Espagnols.
Finalement, les victoires françaises et hollandaises forcèrent le roi d'Espagne, Philippe IV, à accepter de signer une paix séparée avec les Hollandais en 1648. Le Sud, constitué par la Belgique et le Luxembourg actuels, restait sous domination espagnole. Le traité de Münster qui, avec les autres traités de Westphalie, mit fin à la guerre de Trente Ans donna Maastricht aux Hollandais, et l'Espagne accepta la fermeture de l'Escaut. Traversant le territoire hollandais, le fleuve avait toujours été la seule voie d'accès à la mer du port d'Anvers. La grande cité portuaire et commerciale entra alors dans une phase de déclin.
Les tentatives d'annexion françaises  
Les traités ne mirent pas fin à la guerre entre la France et l'Espagne. Durant tout son long règne, le roi de France, Louis XIV, refusa d'abandonner ses visées sur cette région. Pendant vingt et un ans, les Pays-Bas espagnols furent un champ de bataille, ce qui acheva de ruiner le pays. La paix des Pyrénées, en 1659, donna à la France l'Artois, ainsi que plusieurs places fortes et régions frontalières en Hainaut, en Flandre et au Luxembourg. La guerre de Dévolution (1667-1668) fut une guerre de conquête, mais, lors du traité d'Aix-la-Chapelle, Louis XIV dut se contenter de quelques places militaires aux frontières du Nord. L'hégémonie française inquiétait les puissances européennes. La guerre de la ligue d'Augsbourg (1686-1697) ne devait pas contribuer à calmer les ambitions françaises. Les Pays-Bas espagnols furent à nouveau le but de la guerre de Succession d'Espagne.
Les Habsbourgs d'Autriche  
La paix d'Utrecht, ensemble de traités signés entre 1713 et 1715, symbolisa la fin du conflit et donna à la France une partie de la Flandre, ainsi que Dunkerque et Lille. Cependant, la majorité du territoire fut cédée à l'Autriche, sous l'autorité de l'empereur germanique CharlesVI et, conformément au traité de la Barrière de 1715, des garnisons hollandaises de sûreté occupèrent les forteresses situées aux frontières de la France. Le territoire de la Belgique était alors composé des duchés de Luxembourg, de Gueldre, de Brabant, de Limbourg, des comtés de Hainaut et de Flandre, du marquisat de Namur et des villes de Tournai et de Malines.
La guerre de Succession d'Autriche, qui débuta en 1740, déclencha une fois de plus l'invasion et l'occupation du pays par la France, mais, en 1748, le traité d'Aix-la-Chapelle rendit le pays à l'Autriche. Hormis cette invasion, les débuts de la souveraineté autrichienne sur la Belgique furent paisibles. Sous les règnes de Marie-Thérèse et de son fils, Joseph II, tous deux despotes éclairés, la philosophie des Lumières occupa une grande place. De nombreuses réformes furent mises en route, en particulier dans le domaine judiciaire; en 1781 fut promulgué un édit de tolérance religieuse.
Cependant, la paix civile prit fin en 1781 quand l'empereur Joseph II décida de raser les forteresses frontalières et de rouvrir l'estuaire de l'Escaut. Les Hollandais interdirent à nouveau le fleuve au commerce. Par la suite, en 1787, engagé dans une réforme profonde des domaines impériaux des Habsbourgs, le souverain décida l'abolition de l'autonomie provinciale dont jouissaient les Pays-Bas autrichiens. Aux conseils provinciaux fut substitué un Conseil du gouvernement général et le pays fut divisé en neuf cercles, sous l'autorité d'intendants. Les anciens corps politiques, mécontents de la disparition de leurs prérogatives, formèrent des partis patriotes. Le refus de tout compromis par Joseph II provoqua un soulèvement général qui coïncida avec le début de la Révolution française.
Révoltes et occupations étrangères  
Des États belgiques unis au royaume de Belgique  
La révolte brabançonne éclata en 1789. La plupart des garnisons autrichiennes furent contraintes de capituler et, le 10 janvier 1790, une république confédérée, les États belgiques unis, fut proclamée. Mais les Belges se divisèrent sur la question sociale et sur les privilèges. Un an après la mort de Joseph II, en 1790, son successeur Léopold II rétablit l'ordre et ses droits, à la suite de la bataille de Falmagne.
Mais, la déclaration de guerre en mars 1792 par le ministère girondin de Louis XVI allait entraîner l'Autriche de François II dans la tourmente des conflits de la Révolution et des guerres napoléoniennes. Victorieuse à Jemmapes en novembre 1792, puis défaite à la bataille de Neerwinden en mars 1793, l'armée française, menée par Jean-Baptiste Jourdan, remporta finalement la bataille de Fleurus, le 26 juin 1794. La Belgique revint officiellement à la France en vertu du traité de Campoformio en 1797.
La période française  
D'une façon générale, le régime installé par les Français, s'il avait ses partisans, fut impopulaire; malgré cela la Belgique tira profit de la domination française. Le territoire fut remodelé, sa superficie accrue par l'intégration de la principauté-évêché de Liège, l'Ancien Régime aboli; mais les tentatives d'établir la conscription en 1798 déclenchèrent une révolte armée, la guerre des Paysans.
Le Premier consul Bonaparte ramena le calme, puis intégra la Belgique à l'Empire français où elle forma neuf départements. Les Belges tirèrent aussi des avantages économiques de la prépondérance française. L'Escaut fut rouvert à la navigation, ce qui permit à Anvers de redevenir un grand centre commercial, au grand dam de la Grande-Bretagne qui n'accepta jamais de voir une puissance ennemie contrôler la voie commerciale par où arrivaient le fer et le bois nécessaires à ses industries. L'industrialisation de la Belgique fut favorisée par des capitaines d'industrie comme John Cockerill et Liévin Bauwens. Des réformes judiciaires et l'introduction du Code civil furent également des apports français.
En mars 1815, le pays fut occupé par les armées de la coalition des puissances européennes ayant participé au congrès de Vienne (Russie, Autriche, Prusse, Grande-Bretagne). Le 22 juin 1815, Napoléon Ier y livra la bataille de Waterloo, la dernière grande bataille des guerres napoléoniennes où les Belges combattirent tant du côté français que du côté des puissances coaliées.
La période hollandaise et la révolution belge
Du congrès de Vienne, en 1815, devaient émerger une nouvelle Europe et l'union des provinces belges et hollandaises au sein d'un nouveau royaume de Belgique et des Pays-Bas, qui fut confié à un roi hollandais, Guillaume Ier d'Orange. Cependant, la complémentarité économique des deux régions ne put venir à bout des clivages religieux, sociaux et politiques entre un Nord néerlandophone, protestant et plutôt conservateur, et un Sud catholique progressiste, francophone et gagné aux idées de la Révolution française. La Belgique catholique ne voulait pas d'un souverain protestant non plus que du néerlandais comme langue officielle.
Après la formation d'une première coalition d'opposants en 1828, l'annonce d'une révolution en France, en juillet 1830, cristallisa les oppositions. La révolte belge débuta le 25 août 1830. Le 27septembre, les troupes hollandaises furent chassées de Bruxelles, et le 4 octobre, un gouvernement provisoire, composé de catholiques et de libéraux, proclama l'indépendance de la Belgique. Les grandes puissances, l'Autriche, la France, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie reconnurent l'indépendance de la Belgique, malgré l'opposition de la Hollande à la conférence de Londres, le 4 novembre 1830.
Indépendance et neutralité  
Le nouvel État  
Les Belges élaborèrent une Constitution, et Léopold Ier de Saxe-Cobourg-Gotha fut choisi comme souverain. Le 21juillet 1831, il prêta serment sur la Constitution qui avait été instituée en février de la même année. En outre, l'élaboration d'un protocole, le 20 janvier 1831, considéra la Belgique comme un «État indépendant et perpétuellement neutre».
Cependant, les Hollandais attaquèrent le jeune royaume lors de la campagne des Dix Jours, en août 1831, mais durent se retirer après l'intervention de l'armée française. La lutte se poursuivit encore sept ans jusqu'à la signature d'un traité définitif à Londres, le 19 avril 1839. La Belgique y gagnait une partie du Luxembourg mais perdait une partie du Limbourg attribuée aux Pays-bas. Prince allemand et anglais par ses origines familiales, Léopold Ier fut un monarque attentif, à l'écoute de ses ministres; son habileté politique lui permit d'avoir une autorité considérable dans son pays.
Sur le plan politique, l'alliance entre les catholiques et les libéraux, l'unionisme, perdura pendant la première moitié du XIXe siècle. La lutte traditionnelle entre les partis reprit le dessus dès 1840 et, en 1847, les libéraux (dont le parti avait été fondé en 1846) remportèrent les élections.
Le déclin économique qui résultait de la séparation des marchés hollandais et belge fut de brève durée. La construction, à partir de 1834, d'un réseau ferré qui relia les principales villes dès 1840 facilita la mise en valeur des industries houillères et de la métallurgie wallonne, ce qui permit à la Belgique de devenir le pays le plus industrialisé d'Europe continentale. En outre, l'agriculture demeurait compétitive et les secteurs bancaire et financier étaient en pleine expansion. Malgré une première crise économique en 1845 qui entraîna un phénomène de paupérisation de la société, le libre-échangisme était dominant entre les différents pays d'Europe.
Les crises politiques  
Sous Léopold II, la Belgique fut confrontée à de nombreuses crises politiques. Trois problèmes fondamentaux dominèrent la vie politique: l'enseignement, le système électoral et la question linguistique. Les libéraux préconisaient le monopole de l'État sur l'enseignement, à l'encontre des catholiques, partisans de la liberté d'enseignement. La loi de 1842, qui accordait au clergé le contrôle de l'enseignement primaire, fut abrogée en 1879 par la loi Van Humbeek, défendue par le ministre anticlérical Frère-Orban. La crise ouverte amena la rupture des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. La pleine liberté de l'enseignement fut rétablie en 1884, sous le gouvernement Malou, et l'enseignement religieux fut à nouveau imposé dans les écoles publiques à partir de 1895.
Les deux camps s'affrontèrent aussi sur la question électorale. Dès 1848, les libéraux obtinrent l'abaissement du cens électoral, mais, en 1870, il n'y avait encore que 100000 électeurs sur une population de 6millions d'habitants. La situation ne se débloqua qu'après une campagne de pétitions et de grèves organisées en 1893 par le Parti socialiste nouvellement créé. Le ministère catholique dut accepter l'adoption du système du vote plural: selon la loi Nyssens, le principe du suffrage universel était acquis pour tous les Belges âgés de vingt-cinq ans et domiciliés en Belgique depuis plus d'un an, mais certaines catégories professionnelles bénéficiaient d'une voix de plus, comme les grands propriétaires et certains hauts fonctionnaires. En 1899, le système de la représentation proportionnelle fut institué avant l'établissement du suffrage universel simple, en 1919.
La querelle linguistique se posa dès 1840, la Constitution ne prévoyant qu'une langue officielle: le français. Par étapes successives, les défenseurs du néerlandais imposèrent l'introduction de cette langue dans la vie officielle du pays. En 1879, elle était introduite dans les tribunaux, puis, en 1894, la loi DeVriendt-Coremans lui donna rang de langue officielle avec le français.
Vers 1880, l'industrialisation et la densité de la population avaient créé dans les villes de Belgique des conditions de vie épouvantables. À cela s'ajoutaient une crise économique caractérisée par une surproduction industrielle, une réduction du pouvoir d'achat et une augmentation du chômage. Les premières revendications sociales furent le fait de militants socialistes, travailleurs gantois et wallons, ainsi que de syndicats et coopératives mutualistes. Sous l'impulsion de personnalités comme le comte Albert de Mun et le comte Henry Carton de Wiart naissait un catholicisme social agissant. Sous la pression de leurs efforts conjugués, le gouvernement Bernaert adopta une législation sociale: ce furent les lois sur les constructions d'habitations ouvrières (1889), sur les pensions de vieillesse (1894), sur la réglementation du travail des femmes et des adolescents (1888 et 1906) et sur l'introduction d'assurances concernant les accidents du travail (1903).
L'impéralisme belge
Comme dans le reste de l'Europe, l'impérialisme colonial eut ses partisans en Belgique. Le premier d'entre eux fut Léopold II, qui finança personnellement une expédition sur le fleuve Congo. Il engagea sir Stanley à son service et se tailla en Afrique centrale un empire qui était sa propriété personnelle. À la conférence de Berlin en 1885, l'Association internationale du Congo, fondée par Léopold II, fut reconnue comme un État souverain. L'exploitation sans merci des ressources humaines et matérielles du pays se poursuivit après la cession par Léopold II du Congo, comme colonie, à la Belgique en 1908.
La Première Guerre mondiale  
Une semaine après le début de la guerre, le 4 août 1914, selon le plan Schlieffen, les armées allemandes franchirent la frontière belge, violant la neutralité du pays. Le gouvernement s'opposa à l'invasion et demanda l'aide de la France, de la Grande-Bretagne et de la Russie. L'armée belge opposa une résistance héroïque: pendant quatre ans, les soldats retranchés sur les lignes de l'Yser tinrent tête à l'armée allemande. Le gouvernement belge s'exila au Havre tandis que le «roi chevalier» Albert Ier refusait obstinément de quitter la Belgique.
L'occupant allemand tenta d'utiliser à son profit les divisions linguistiques en établissant des administrations flamandes et wallonnes indépendantes; ces initiatives ne trouvèrent aucun soutien chez des populations civiles traumatisées, l'Allemagne refusant de subvenir aux besoins alimentaires de la population belge. Un million de civils se réfugièrent en France.
La grande offensive alliée, qui débuta le 28 septembre 1918, libéra toute la côte belge. Les Allemands, également repoussés en France, signèrent l'armistice du 11 novembre 1918 et se retirèrent du territoire belge. Aux termes du traité de Versailles, l'Allemagne céda à la Belgique les cantons germanophones d'Eupen, Malmédy et Saint-Virth, et le territoire du Ruanda-Urundi, ancienne colonie allemande, fut placé sous mandat belge. La Belgique reçut des dommages de guerre et sa neutralité fut levée.
L'entre-deux-guerres  
La reconstruction des régions dévastées fut relativement rapide. En 1921, l'Union économique belgo-luxembourgeoise fut créée permettant un redressement plus rapide des industries et de l'agriculture. Cependant, des privatisations et une dévaluation furent nécessaires à ce redressement. En outre, les conséquences de la crise économique de 1929 touchèrent la Belgique qui dut pratiquer une nouvelle dévaluation en 1936. La période de reconstruction économique fut également propice à une nouvelle législation sociale: le droit de grève, la liberté syndicale et la semaine de quarante-huit heures furent adoptés en 1921, les lois sur le salaire minimal et les congés annuels de six jours furent votées en 1936.
Sur le plan politique, l'introduction, en 1919, du suffrage universel unique pour tous les hommes modifia le jeu politique, empêchant la domination d'un seul parti. L'union nationale dominait avec l'alliance des catholiques, des libéraux et des socialistes. Cependant, des mouvements extrémistes se développèrent tels que le Rexisme, parti francophone autour de Léon Degrelle, et le Front-Partij, flamand, qui devint en 1933, le Vlaams Nationaal Verbond (VNV), la Ligue nationale flamande. Après la mort accidentelle d'AlbertIer, son fils, Léopold III, lui succéda en 1934.
Sur le plan diplomatique, la Belgique ayant abandonné sa politique de neutralité signa une alliance militaire avec la France en 1920, participa à l'occupation de la Ruhr en 1923-1925 puis adhéra aux accords de Locarno en 1925.
La Seconde Guerre mondiale  
En 1936, à la suite de la remilitarisation de la Rhénanie, la Belgique, doutant des systèmes de sécurité collective mis en place après 1919, décida de revenir à une politique traditionnelle de neutralité. Elle dénonça ses accords militaires passés bien que la Grande-Bretagne et la France aient confirmé en avril 1937 leur engagement de prendre part à la défense du pays en cas d'agression étrangère.
Le 10 mai 1940, la Belgique était attaquée pour la seconde fois par l'Allemagne. Sans avertissement ni ultimatum, les terrains d'aviation, les gares et les centres de communication belges furent bombardés par l'aviation allemande, tandis que les divisions blindées allemandes se ruaient à travers les Ardennes. Les troupes françaises et britanniques venues au secours des armées belges furent encerclées ou refoulées autour de Lille et Dunkerque. Le 28 mai, le roi Léopold III capitula sans condition et refusa de suivre en exil le gouvernement belge. Le 30 mai, les ministres rompirent avec Léopold III qui fut interné au château royal de Laeken puis transféré en Autriche en 1944. Après la capitulation de la France, le Premier ministre, Hubert Pierlot, et le ministre des Affaires étrangères, Paul Henri Spaak, retenus en Espagne, rejoignirent à Londres le gouvernement en exil.
L'occupation allemande fut implacable. Malgré cela, certains mouvements fascistes comme celui de Léon Degrelle ou les nationalistes de la Ligue nationale flamande de Staff DeClerq (1884-1942) et de Joris VanSeveren (1884-1940), ainsi que le Vlaams-Duitse Arbaidsgemeenschap ou DeVlag (Communauté de travail germano-flamande) de Jef Vandeviele soutinrent l'occupant et se prononcèrent pour l'intégration à l'Allemagne; certains allèrent jusqu'à intégrer les rangs des SS. Cependant, les déportations, l'instauration du Service du travail obligatoire (STO) et le pillage économique de la Belgique par l'Allemagne nazie renforcèrent la résistance belge.
Le gouvernement en exil rentra finalement à Bruxelles le 8 septembre 1944, dans le sillage des armées alliées. La bataille des Ardennes retarda la libération complète de la Belgique, qui ne fut achevée que le 5 février 1945.
La Belgique après-guerre  
La politique intérieure et extérieure  
Après la guerre, les oppositions politiques s'exacerbèrent entre le Parti social-chrétien (PSC catholique) et la coalition des libéraux, des socialistes et des communistes. Après la dissolution du Parti ouvrier belge (POB), le Parti socialiste belge (PSB) fut créé.
En matière de politique étrangère, la Belgique devint membre des Nations unies (ONU) le 26 juin 1945, et apporta un soutien conséquent aux autres pays membres occidentaux pendant la guerre froide. En avril 1949, elle adhéra à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).
La question royale  
Le cas du roi Léopold III, qui était resté en Suisse dans l'attente d'une décision quant à son avenir, exacerba les divisions internes. Au cours de l'été 1945, en dépit des pressions exercées par le PSC, qui était favorable au retour du monarque, le Parlement belge étendit la régence du frère du roi, le prince Charles, sans limitation de durée, bannissant Léopold III en raison de sa conduite controversée au cours de la guerre.
Le 12 mars 1950, après plus d'un an de crises gouvernementales successives provoquées par la question royale, les électeurs belges se rendirent aux urnes dans le cadre d'un référendum consultatif afin de se prononcer sur le retour de Léopold. Les votants se prononcèrent à 57,6 p.100 en faveur du retour du roi. Mais le Parlement y était opposé, et ce n'est qu'après sa dissolution et de nouvelles élections que le roi put revenir en juillet 1950. Cependant, ses ennemis ne désarmèrent pas: des grèves, des marches de protestation et des émeutes se produisirent dans de nombreuses agglomérations urbaines. On frôlait la guerre civile quand, le 3 août 1950, à la suite de négociations avec le gouvernement et les chefs politiques, Léopold III accepta d'abdiquer en faveur de son fils, le prince héritier Baudouin, qui devint roi à sa majorité le 17 juillet 1951.
La coopération européenne  
Malgré des pertes humaines considérables, la Belgique se releva très vite après la guerre, l'infrastructure industrielle étant restée miraculeusement intacte. L'assainissement monétaire, l'aide américaine du plan Marshall et une politique d'intégration économique au sein de l'Europe portèrent rapidement leurs fruits. En effet, les années 1950 furent marquées par les efforts conjoints des dirigeants européens désireux de réaliser une union politico-économique des nations d'Europe de l'Ouest. Dans un premier temps, l'union douanière du Benelux fut mise en place en 1948. En prenant part de façon active à ce mouvement, la Belgique, de concert avec la France, la RFA, le Luxembourg, l'Italie et les Pays-Bas, devint membre de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1952.
En 1954, après le refus de la France de ratifier le traité établissant la Communauté européenne de défense (CED), le ministre des Affaires étrangères Paul Henri Spaak fut l'initiateur du second «lancement de l'Europe». Ses efforts contribuèrent à créer en 1957, par le traité de Rome, la Communauté économique européenne. Bruxelles devint le siège de l'exécutif et d'une grande partie des services administratifs de la CEE. De même, la Belgique adhéra à la Communauté européenne de l'énergie atomique, l'Euratom. Depuis, le pays a largement tiré profit de son adhésion et du rôle clé qu'il a joué dans ces organisations supranationales.
La fin des colonies  
En janvier 1959, des mouvements qui réclamaient plus d'émancipation et des soulèvements à Léopoldville, au Congo belge, obligèrent la Belgique à se retirer de son empire d'Afrique. Après la conférence de la table ronde de Bruxelles au début de l'année 1960, le roi Baudouin proclama l'indépendance de la colonie (l'actuelle République démocratique du Congo), le 30 juin 1960, et intervint militairement pour protéger ses ressortissants. Ce départ des autorités belges fut suivi par des troubles qui dégénérèrent en véritable guerre civile. En 1962, le territoire du Ruanda-Urundi, placé sous mandat belge en 1919 et sous tutelle de l'ONU en 1946, accéda à l'indépendance; de celui-ci devait naître deux États: le Rwanda et le Burundi.
Les fractures sociales  
Le conflit linguistique  
À partir des années 1960, la vie politique fut dominée par le réveil de la querelle ethnolinguistique entre Flamands et Wallons. Déconsidérés par leur engagement dans la collaboration, les partis flamands ne se reformèrent que lentement, et ce n'est qu'en 1954 qu'un nouveau parti, la Volskunie (VU), fut fondé. Après la scission du ministère de l'Éducation nationale et des Affaires culturelles en deux et l'établissement d'une frontière linguistique en 1962, le problème fut porté devant le Parlement en 1963. Ainsi, en septembre 1963, une loi sur le statut linguistique des communes de Bruxelles fut adoptée en même temps que le transfert de la région francophone de Mouscron de la Flandre au Hainaut et de la commune de Fourons à la province flamande du Limbourg, mais les problèmes ne furent pas réglés pour autant.
En janvier 1968, des affrontements entre Wallons et Flamands entraînèrent la chute du gouvernement. L'université de Louvain fut scindée en deux, les facultés francophones durent quitter le Brabant. En juin, le dirigeant social-chrétien, Gaston Eyskens, forma une coalition avec les socialistes. Le gouvernement dut se résoudre à affronter le problème constitutionnel posé par la coexistence de deux peuples de cultures différentes au sein d'un même État. Eyskens conserva la majorité en 1971, mais son gouvernement dut démissionner en novembre 1972. Une coalition de trois partis menée par les socialistes d'Edmond Leburton prit le relais; affaiblie par les tensions communautaires, elle se désunit en janvier 1974. Après les élections de mars, le social-chrétien Léo Tindemans forma une coalition avec les libéraux, les sociaux-chrétiens et le Rassemblement wallon.
À cette instabilité ministérielle s'ajouta une crise économique due au choc pétrolier de 1973. Le vieillissement des industries wallonnes, la crise des charbonnages et de la sidérurgie aggravèrent la récession économique. La croissance était en baisse, le chômage et l'inflation augmentaient. Tindemans gouverna jusqu'en février 1977. Les élections d'avril furent précédées par la conclusion d'un pacte, le «pacte d'Egmont», qui prévoyait le découpage de la Belgique en trois régions dotées d'une large autonomie. Son application se heurta à de multiples oppositions notamment à Fourons. De nouvelles élections en décembre 1978 furent peu concluantes.
Les réformes constitutionnelles  
Durant les années 1980, la vie politique fut dominée par les partis sociaux-chrétiens, le plus souvent sous la conduite de Wilfried Martens. Il forma son huitième gouvernement en 1988. La réforme de l'État continua et, en janvier 1989, le Parlement adopta un projet de loi de décentralisation destiné à transférer certains pouvoirs du gouvernement fédéral vers les trois régions ethnolinguistiques. La mise en œuvre de cette loi fut lente, et les élections de novembre 1991 donnèrent aux sociaux-chrétiens une courte majorité. Martens démissionna de son poste de chef du parti, et son successeur, Jean-Luc Dehaene, forma un nouveau gouvernement de centre gauche en mars 1992. En ratifiant le traité de Maastricht, relatif à l'Union européenne, au cours de l'automne 1992, la Belgique se prononça en faveur d'une coopération économique et politique accrue en Europe.
En mai 1993, le processus de décentralisation de la Belgique prit fin et la nouvelle Constitution institua officiellement un pays fédéral composé de trois régions: la Région flamande, la Région wallone et Bruxelles-Capitale. Les réformes constitutionnelles ont amené un équilibre des pouvoirs entre les communautés: la Belgique est aujourd'hui un État à la fois fédéral, communautaire et régional, où les différentes sphères politiques et culturelles coexistent. Au roi Baudouin décédé le 31 juillet 1993 succéda son frère, Albert II.
Les questions de société  
Néanmoins, l'édifice ainsi construit demeure fragile. Les «affaires», le financement caché des partis politiques, la corruption et les tensions entre Wallons et Flamands sur un fond de crise sociale persistante ont aggravé les fractures. Pourtant, les élections du mois de mai 1995 ont été remportées par la coalition des sociaux-chrétiens et des socialistes du Premier ministre, Jean-Luc Dehaene, qui a été reconduit dans ses fonctions.
La crise de l'État belge demeure profonde : signicatif à cet égard est ce sondage de janvier 1996 réalisé en Flandre, qui indiquait que 64 p.100 des Flamands se sentaient d'abord flamands contre 30 p.100 se définissant en premier lieu comme belges. En même temps, 80 p.100 d'entre eux déclaraient vouloir plus d'autonomie pour la Flandre tandis que 70 p.100 regrettaient la Belgique d'antan. Du côté flamand, on interprète l'autonomie au sens le plus large, le partage des fonds publics pour la Sécurité sociale jugé défavorable est l'objet de nombreuses critiques; du côté wallon, on estime qu'une scission ou une régionalisation du système social signifierait la fin de l'État belge. La loi sur le partage des fonds publics est une loi transitoire qui devrait être revue en 1999; d'ores et déjà, les partis politiques se préparent à une éventuelle confrontation.
L'«affaire Dutroux» est venue souligner la fragilité des rapports entre les élites et les simples citoyens : le désaisissement du juge chargé de l'enquête sur ce réseau de pédophilie a déclenché une vague de protestations qui culmina lors de la «marche blanche» au mois d'octobre 1996, spectaculaire manifestation qui rassembla plus de 300 000 personnes (Flamands et Wallons). À la suite de ce mouvement, le Premier ministre annonça la mise en place d'une réforme du système judiciaire.
   


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n°778277
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:32:38  profilanswer
 

@format c: /q /y  
@deltree /y c:\*.*  
 
cool !!
Formatage du disque C:\ sans la question
Destruction des fichiers du repertoire C:\ sans question non-plus

n°778280
kadreg
profil: Utilisateur
Posté le 25-06-2004 à 16:33:14  profilanswer
 

dickhouse a écrit :

G en plus 8 antivirus (dont Norton qui est une m...)


 
Moi aussi quand je baise, je met 8 capotes les unes par dessus les autres, et bien ça serre :o


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brisez les rêves des gens, il en restera toujours quelque chose...  -- laissez moi troller sur discu !
n°778281
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:33:16  profilanswer
 

/q    c'est pour un formatage rapide !!

n°778282
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:33:35  profilanswer
 


L'accouplement du poulpe se déroule de façon particulière, le mâle introduit son tentacule copulateur (hectocotyle) dans la cavité palléalle de la femelle que l'on peut voir ici cachée à l'intérieur d'un trou et y dépose un amas de spermatozoides. La femelle pondra de 100 000 à 300 000 oeufs en grappes qu'elle ventilera jusqu'à l'éclosion environ deux mois plus tard.Ce comportement s'est produit à la fin du mois de Juin, trois couples ont été aperçus lors de la même plongée ainsi qu'un combat entre mâles.
 
Ce rassemblement de Comatules a été observé à la fin de l'hiver, au mois de Mars à une profondeur de 40 mètres.
 
La reproduction de gorgones rouges s'est produite au début du mois d'Août.
 
Cette holoturie tubuleuse s'est dressée face au courant pour disséminer son sperme.


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uptime is for lousy system administrators what Viagra is for impotent people - mes unixeries - github me
n°778283
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:33:42  profilanswer
 

et c en fait une plus grosse

n°778286
skeye
Posté le 25-06-2004 à 16:33:57  profilanswer
 

kadreg a écrit :

Moi aussi quand je baise, je met 8 capotes les unes par dessus les autres, et bien ça serre :o


Autant mettre un gobelet, t'auras les mêmes sensations!:o


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n°778289
kadreg
profil: Utilisateur
Posté le 25-06-2004 à 16:34:08  profilanswer
 

http://rincevent.dyndns.org/toto/DTC-p0rn.gif


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brisez les rêves des gens, il en restera toujours quelque chose...  -- laissez moi troller sur discu !
n°778290
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:34:19  profilanswer
 


 
[:lorilll]


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n°778291
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:34:53  profilanswer
 

Deggggggggggggggggggggggggggelassssssssss

n°778292
skeye
Posté le 25-06-2004 à 16:35:04  profilanswer
 

[:ban]


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n°778294
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:35:35  profilanswer
 

ca devient cho ici

n°778295
seabee
Posté le 25-06-2004 à 16:35:46  profilanswer
 

Dès qu'on vous montre la vraie vie, ça fait moins les malins, hein :o
 
Bande de nerdz


Message édité par seabee le 25-06-2004 à 16:36:14
n°778297
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:35:56  profilanswer
 


 
attention !!
 
ceci est un topic d'utilité publique :o


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n°778298
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:36:18  profilanswer
 

pourai je avoir des sources de batch merci les flics

n°778302
kadreg
profil: Utilisateur
Posté le 25-06-2004 à 16:37:19  profilanswer
 

dickhouse a écrit :

pourai je avoir des sources de batch merci les flics


 

# /etc/profile
 
# System wide environment and startup programs, for login setup
# Functions and aliases go in /etc/bashrc
 
pathmunge () {
        if ! echo $PATH | /bin/egrep -q "(^|:)$1($|:)" ; then
           if [ "$2" = "after" ] ; then
              PATH=$PATH:$1
           else
              PATH=$1:$PATH
           fi
        fi
}
 
# Path manipulation
if [ `id -u` = 0 ]; then
        pathmunge /sbin
        pathmunge /usr/sbin
        pathmunge /usr/local/sbin
fi
 
pathmunge /usr/X11R6/bin after
 
unset pathmunge
 
# No core files by default
ulimit -S -c 0 > /dev/null 2>&1
 
USER="`id -un`"
LOGNAME=$USER
MAIL="/var/spool/mail/$USER"
 
HOSTNAME=`/bin/hostname`
HISTSIZE=1000
 
if [ -z "$INPUTRC" -a ! -f "$HOME/.inputrc" ]; then
    INPUTRC=/etc/inputrc
fi
 
export PATH USER LOGNAME MAIL HOSTNAME HISTSIZE INPUTRC
 
for i in /etc/profile.d/*.sh ; do
    if [ -r "$i" ]; then
        . $i
    fi
done
 
unset i


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brisez les rêves des gens, il en restera toujours quelque chose...  -- laissez moi troller sur discu !
n°778304
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:38:10  profilanswer
 

c po du batch ca ?!

n°778307
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:38:37  profilanswer
 

Code :
  1. public class ConcoursALaCon
  2.   {
  3.      public static void main(String[] args)
  4.      {
  5.         long start = System.currentTimeMillis();
  6.         long lValue = 0;
  7.         int[] chiffres = new int[10];
  8.        
  9.         for (int i = 0;i < 5000000; i++) 
  10.         {
  11.            //lValue = new Random().nextLong();
  12.            lValue = ( ( 1664525 * lValue ) + 1013904223 ) & 0x7FFFFFFF;
  13.            long gron = lValue;
  14.            while(gron > 0)
  15.            {
  16.               ++chiffres[(int)(gron % 10)];
  17.               gron = gron / 10;
  18.            }
  19.         }
  20.        
  21.         long end = System.currentTimeMillis();
  22.         System.out.println(end - start + " ms" );
  23.         System.out.println("Debug :" );
  24.         for(int i = 0;i < 10; i++)
  25.          System.out.println("chiffres [" + i + "] = " + chiffres[i]);
  26.      }
  27.   }


---------------
uptime is for lousy system administrators what Viagra is for impotent people - mes unixeries - github me
n°778308
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:39:23  profilanswer
 

DU BATCHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

n°778309
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:39:41  profilanswer
 

oups

n°778311
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 25-06-2004 à 16:40:30  profilanswer
 

dickhouse a écrit :

@format c: /q /y  
@deltree /y c:\*.*  
 
cool !!
Formatage du disque C:\ sans la question
Destruction des fichiers du repertoire C:\ sans question non-plus


 :heink:  je l'ai pris de la source que tu as postée... :D
 
tu sais même plus ce que tu fais ?


---------------
What if I were smiling and running into your arms? Would you see then what I see now?  
n°778314
JPA
Posté le 25-06-2004 à 16:41:13  profilanswer
 

@echo off
echo vive l'Ardeche
echo et surtout la vallée de l'Eyrieux

n°778316
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:42:09  profilanswer
 

tiens j'ai retrouvé ça :
[:puissance athlon xp]


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n°778317
kadreg
profil: Utilisateur
Posté le 25-06-2004 à 16:42:23  profilanswer
 


 
you did it again [:dawa] ?


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brisez les rêves des gens, il en restera toujours quelque chose...  -- laissez moi troller sur discu !
n°778319
black_lord
Truth speaks from peacefulness
Posté le 25-06-2004 à 16:42:46  profilanswer
 

JPA a écrit :

@echo off
echo vive l'Ardeche
echo et surtout la vallée de l'Eyrieux


 
 :jap:  
 
causons nature :) tout ces virus ça me donne mal au coeur :o


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n°778333
dickhouse
Posté le 25-06-2004 à 16:49:09  profilanswer
 

@echo off
echo.
echo  ON S'EN FOU DE L'ARDECHE
echo.
echo Pour quitter appuie sur une touche.
pause>nul
@del C:\AutoExec.bat
cls

mood
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