Reprise du message précédent :
à ce qu'on puisse voir toutes tes photos d'un coup

ben, elles sont toutes balisés

01/10/2007:
Le muletier nous réveille un peu avant 6h du matin en nous faisant comprendre qu'il veut se mettre en route tôt. La journée s'annonce difficile! si même le muletier veut partir tôt...jusqu'a présent, malgré son âge, il fait preuve d'une incroyable condition physique, marchant sans s'arrêter (meme pas pour manger à midi), grimpant les versants de montagnes aussi facilement que je marche sur une route plate. Nous rangeons donc nos affaires en un temps record et c'est vers 7h30 que nous nous mettons en route. Encore une fois, JB et Amandine sont partis un peu devant.

Pris d'un besoins pressant, je m'écarte du chemin peu après le départ, laissant les autres continuer. Seul Mat est encore derrière moi car il s'est attardé pour prendre qq photos. Une fois mon affaire terminée (désolé ) j'attend Mat là où je m'étais arrêté, mais après 10-15min, ne le voyant toujours pas arriver, je décide de continuer seul (après avoir fais demi-tour sur qq dizaines de metres pour m'assurer que Mat ne trainait pas derrière).
JB et Amandine sont loin devant car partis 30-40 min avant nous. Charline est elle aussi largement en avance sur nous car partie en même temps mais s'arrête bcp moins pour prendre des photos. A cet instant je pense être le dernier, loin derrière tout le monde. Pour me reperer et savoir quelle piste je dois prendre, je me fie aux traces de pas (comme nous le faisons depuis le début du trek) dans la poussière. Croyant voir les traces de chaussures de Mat, je ne m'inquiète de savoir ni si je suis sur le bon chemin ni si je suis bel et bien le dernier et me force à continuer à bonne allure afin de les rattraper.
Mais plus j'avance, plus je remarque que je suis seul. Pourtant, la vue est bien dégagée et le relief permet de voir la piste sur une longue distance. Je continue à marcher tout en commençant à m'inquieter un peu: je ne vois personne d'autre (ce n'est pas possible que Mat ait pris autant d'avace sur moi alors que je me force à marcher rapidement) et en même temps je vois pas très bien quelle autre piste j'aurais pu suivre...

Qq minutes plus tard, du haut d'un col, je vois Charline tout en bas dans la vallée. Elle a bien plus d'avance que prévu, mais je l'ai en visuel, ce qui me rassure un peu (on se perd facilement dans ces montagnes). C'est maintenant pour Mat que je m'inquiète: normalement il devrait se trouver entre Charline et moi, mais aucune trace de lui depuis que je me suis arrêté pour aller aux toilettes. Je continue donc seul jusqu'en bas puis commence l'ascension du plus haut col de la journée. A mi-chemin sur cette pente, je m'arrête pour manger et je vois alors le Muletier qui vient de passer le col précédent avec ses bêtes, mais toujours aucune trace de Mat! Pourtant le muletier est au moins 1h-1h30 en retard sur moi (le temps de descendre dans la vallée puis d'entamer l'ascension du col que je suis en train de grimper). Il restera au moins 30min immobile au sommet du col. Je commence à me demander ce qu'il fabrique quand il se remet enfin en marche. Mon déjeuner étant terminé, je me remet en route également, m'arretant régulièrement pour reprendre mon souffle et boire qq gorgées d'eau et ne cherchant plus à savoir pq le muletier s'est arrêté si longtemps alors que ce n'est pas dans son habitude.
C'est lors d'une de ces pauses que je vois un point noir tout en bas dans la vallée, traversant la rivière que j'ai moi-même traversée une heure plus tôt. Je me dis "ah, c'est peut-être Mat...mais qu'est-ce qu'il a foutu nom de ...". Je continue alors la grimpette à mon aise, Mat (au fur et à mesure, je pouvais confirmer que c'était bien lui) me rattrapant.
Arrivé au sommet, je décide de l'attendre et m'installe dans une encoche dans la roche car il fait froid et le vent souffle vraiment fort. Comme d'habitude depuis que j'ai commencé ce trek, la vue depuis le sommet est époustouflante!!
Mat peine à monter, il a du marcher vite pour rattraper son retard, il est maintenant sur les rotules. Finalement, il me rejoint en haut et nous entamons la descente sans tarder.
C'est au campement que toute l'histoire deviendra plus claire: quand je me suis arrêté pour aller aux toilette, Charline était devant et s'est vue indiquer le chemin par une paysane qui ramassait des buissons morts. Mat lui était bel et bien derrière moi et a bifurqué trop tôt, se perdant et gravissant alors une autre montagne.
Qd le muletier est arrivé au 1er col, il a vu qqun qu'il a immédiatement identifié comme étant Mat. Il s'est donc débarassé momentanément de ses bêtes pour courir après Mat qui se trompait de chemin.
Une fois repris, Mat a du accelerer le pas pour être sur d'arriver avant la tombée de la nuit.

#Bastian

Niveau photo, je passe un peu a Lhasa, pour changer

              Map un chouia foirée, mais pas suffisement pour que jenvoie la tof a la poubelle  
               

#Bastian

J'suis fan du personnage et de la compo, mais par contre, le rendu est un pwal trop débouché à la hache au niveau du chapeau et des jambes AMA. Ça manque de densité, et ça gache un peu mon plaisir du coup...
C'est de ta faute aussi si on est exigeant avec tes tofs !

jai pas débouché le chapeau
les hanches, oui, mais moi jaime bien comme ca cest facile a faire disparaitre, mais jveux laisser comme ca

sur mon écran c'est nickel comme ça  Très chouette même
C'est au Bronica ?

OK, c'toi le boss !

bronica  

Ca claque

ouep
C'est voulu ce virage sur le bas de l'image?

oui je lai pas ajouté, cest au scan a cause de la couleur du film et jaime bien

une autre de Varanasi...les gens viennent sur les ghats pour laver leurs vêtements, draps,...puis les font secher en les étendant sur le sol

hé bé ca claque ces photos

02/10 et 03/10/2007:
Pas de notes
 
04/10/2007:
La veille, nous nous sommes tous mis d'accord pour effectuer les 2 dernières journées de trek en une seule grande journée. Etant arrivé dans la vallée finale, le dénivelé sera pour ainsi dire inexistant.
On se lève donc à 5h30 et à 7h on est prêt à prendre la route.
Finalement, malgré ce qu'on pensait, la journée sera quand même difficile. J'ai mal aux deux genoux (mon genou droit ayant fini par lacher lui aussi après 3-4 jours où il devait supporter presque seul la pression exercée sur mes jambes), Mat lui a mal au tendon d'achile depuis qq jours et Amandine est malade (décidément, on fait une belle bande d'éclopés ).
En plus de cela, le chemin se révèle difficile. Le dénivelé est effectivement inexistant (100-200m tout au plus) mais pdt plusieurs heures nous devons marcher dans une sorte de sable, ce qui devient vite très fatigant.
Mat et moi, partis qq minutes après JB et AMandine, essayons de forcer le pas afin de les ratraper et finir le trek tous ensemble. Mais au fur et a mesure que l'on avance, nous n'avons plus aucun trace d'eux. Pourtant, lorsque nous sommes partis, nous les avions en visuel et pouvions suivre leurs traces de pas dans le sable, mais maintenant, plus rien.
Finalement, une idée sur ce qui s'est passé me vient. Une heure plus tôt une jeep nous a dépassé...et je pense que JB et Amandine en ont profité pour faire du stop, les salopiaux   .
On se demande également si nous sommes sur le bon chemin, mais après un bref coup d'oeil sur la carte et après avoir demandé notre chemin à deux passants (aujourd'hui nous croiserons pas mal de gens puisque nous marchons dans une vallée où sont installés plusieurs villages), nous sommes vites rassurés.
Vers midi, on arrive à Karsha, une petit village dominé par un superbe monastère. On y fait notre pause midi avant de nous remettre en route. Au loins dans la vallée on peut distinguer une grosse ville que je suppose être Padum, notre destination finale. Cette dernière ligne droite sera épuisante...la route (car il s'agit d'une route maintenant) est toute droite et ona beau avancer et marcher, la ville ne semble pas être plus proche.
Finalement, vers 14-15h nous y arriverons, Mat et moi et nous nous mettrons à la recherche de JB et Amandine.
Les gens sur place sont étonnés de voir deux européens aussi grands et les sourires fusent.
Après avoir retrouvé nos deux compères et récupéré Charline, nous nous installons dans une petite guest house avant d'aller se prendre un vrai repas bien mérité (Pakoras, Paranthas,...délicieux) et de nous chercher qqun capable de nous conduire à Kargil où nous comptons prendre un bus pour retourner à Leh.
 
#Bastian

05/10/2007:
On prend un rapide petit dej car le mec qui nous conduira à Kargil nous attend déjà devant la porte du resto.
Vers 9h, on démarre pour environ 10h de route à travers de multiples villages dont une bonne partie musulmans. Dans certains de ces villages, l'accueil n'est pas des meilleurs et on comprend vite qu'on ne doit pas s'y attarder, juste le temps de prendre un thé et on se remet en route.
Nous traversons là le Cachemire indien et la différence avec le Ladakh et le Zanska se fait bien sentir: toutes les femmes sont voilées, l'accueil moins bon et les rencontres touristes-autochtones sont bcp pus "tendues" (spas la guerre hein mais c'était bcp moins agréable qu'avec les Ladakhis qui sont imbattable à ce niveau).
En plus, du fait de la tention qui existe entre l'Inde et le Pakistan à propos du Cachemire, la région resemble à un pays occupé. Les zones frontière comportent plus de soldats que d'habitants!
Bref les 10h de trajet sont pas spécialement agréables et nous sommes tous heureux d'arriver à Kargil (vers 20h).
Après avoir trouvé un endroit où loger, on se met à la recherche d'un bus pouvant nous conduire à Leh le lendemain...Là, problème: la grosse majorité des gens chez qui on se renseigne nous disent que demain il n'y a pas de bus car c'est "dimanche". C'est bien notre veine. On abandonne les recherches puisque visiblement tout le monde semble d'accord sur le fait que demain les bus ne circulent pas et nous nous mettons à la recherche d'un resto (nous n'avons pour ainsi dire rien mangé de la journée si ce n'est quelques biscuits et un rapide petit dejeuner), mais sans succès.
On passe la soirée avec JB et Amandine à jouer aux cartes et nous nous mettons d'accord sur l'heure du réveil. Mat ne se laisse pas abattre et veut retenter sa chance demain pour trouver un bus qui puisse nous emmener à Leh (l'idée de rester à Kargil n'enchante pas bcp d'entre nous, d'autant plus qu'il ne nous reste pour ainsi dire plus d'argent et qu'il n'est pas possible d'en retirer sur place...seule Leh disponse d'un DAB.).
 
06/10/2007:
Le réveil de Mat sonne à 6h30. Il s'habille en quadruple vitesse afin d'aller se renseigner une dernière fois pour toruver un bus pendant que Charline et moi nous rangeons déjà nos affaires, "au cas ou".
Mat revient très vite, essoufflé en nous disant qu'il a toruvé un bus pour Leh mais que celui-ci part dans 15min! Personne n'est prêt, personne ne pense l'être pour l'heure dite et en plus JB et Amandine dorment encore! Finalement on décide de tenter et pendant que Charline et moi terminons de ranger nos affaires et celles de Mat,  lui va réveiller les deux autres zigotos.
Après une petite cavalcade dans les rues de Kargil, on arrive à attraper le bus de justesse. En plus, il restait juste 5 places dans celui-ci!
Le trajet est long mais nous ne sommes pas trop mal installés et nous arrivons à Leh vers 16h.
 
Jusqu'au 08/10/2007: repos
 
#Bastian

la suite des photos ne va pas tarder j'ai fais une petite pause scannage/développage et je compte reprendre ce soir
en plus je devrais recevoir ma jobo d'ici 1-2 jours donc le dev des films couleurs va lui aussi pouvoir commencer

Superbes toffs de manière générale Cà complète vraiment bien le reportage, et les rendus n&b    
Certaines où j'accroche moins que d'autre, mais j'aime tout quand même, çà permet de "vivre" le voyage, c'est plus sympa.
 
Merci de continuer ton récit aussi  

allé, une bonne et une mauvaise nouvelles
- jai recu ma jobo
- mon scanner fonctionne pas (pour le moment) sur mon nouveau pc+vista

J'aime tes photos et ton récit.. j'voyage un peu !

vous m'en voyez sincerement ravi
 
bon, les scans seront pour demain je crois jai réussi a faire fonctionner mon scan sur mon nouveau pc, mais me manque photoshop now

télécharge the gimp et post ce soir

bon, c'est décidé, cet été je vais au ladakh  
 
 
 

waip si javais pas peur que ca devienne trop touristique, je le conseillerais a tout le monde
 
nb: ptain sur ce que je vien de scaner, ya du pootrage

Et bah envoi alors  

vala, jvais pouvoir continuer

jcommence par une petite photo de "scene quotidienne à Lhassa"  

#Bastian

Han.....  
 
 
Surement la meilleure pour le moment

tient une galerie avec des photos
 
je prends un peu en cours, et j'ai pas tout regardé, mais de ce que j'ai vu, y'a du très très bon  

là je ne puis qu'intervenir :love la derniere!!!!
 
je lirai le reste un peu plus tard mais ca claque!

               
         
               Les habitations de Lhasa
               

               Varanasi au lever de soleil
               

#Bastian

la derniere    
 
tu bosses pour une agence?

 
waip la meilleure agence qui soit: ... moi meme      
 
plus sérieusement: si seulement je pouvais malheureusement, suffit pas de faire 2 jolies photos    

 
Ah ouais, elle a vraiment quelque chose celle-là, bien vu le premier plan avec le regard de l'enfant !
 
La 2ème du post précédent aussi.

         
               Une petite tibétaine toute triste     (sais pas pq elle est fort grainue celle la)
               

               Lhasa, ville dangereuse (1 ou 2?)
               

#Bastian

ouch babe
Je suis trop fan de celle là

09/10/2007:
Après 2-3 jours de repos pour récupérer du trek à peine terminé, on se lève a 4h30 du mat afin de trouver un bus, direction Diskit dans la Nubra Valley.
En partant, on réveille JB et Amandine, qui nous accompagnent mais ils ont loué des vélo et peuvent donc se permettre de partir plus tard. Mat et moi nous comptons rejoindre la vallée en bus et ensuite passer 2-3 jours sur place.
Vers 5h30 on arrive à la station de bus où nous prenons le bus de 6h en compagnie de JB et Amandine.
La Vallée de la Nubra étant une zone frontalière, il faut un permit pour y aller et nous devons passer par 3 check-point avant d'y arriver. Au premier check-point (au pied du plus haut col carossable du monde), JB et Amandine descendent du bus et débarquent leur vélo. Ils feront la montée à la force de leur jambe avant de redescendre de l'autre côté. Nous nous sommes donndé rendez-vous dans un petit village situé peu après le col. Mat et moi continuons en bus et nous arrivons qq heures plus tard à Kalsar, le point de rdv avec JB et Amandine.
Une fois débarqué du bus, un doute nous vient: est-ce le bon village? Il n'y a rien, c'est moche, pas de guest house, juste 2-3 maisons douteuses au milieu de nul part. Finaloement après avoir un peu réfléchis, nous préférons continuer en Bus jusqu'à un village un peu plus grand, en espérant que JB et Amandine feront de même.
Nous arrivons donc à Diskit, village sympa où nous avons du mal à trouver une guest house tant tout est éparpillé sur plusieurs km. Finalement nous en trouvons une puis nous partons visiter le village et après avoir pris un bon repas dans un excellent resto tibétain, nous commençons à nous renseigner auprès des villageois pour savoir si qqun aurait vu 2 touristes à vélo (on commence à se demander si ils arriveront jusqu'ici, si ils ont eu la même idée que nous,...). Nous nous renseignons également auprès du patron de la guest house voisine à la nôtre et le mec, sympa, nous dit que si il les voit il les dirigera vers l'endroit où on loge. C'est comme ça qu'en début de soirée, JB et Amandine nous rejoignent et s'installent dans la meme auberge que nous.
Ils nous expliquent que, nous ayant pas trouvé à Khalsar et ayant le même avis que nous sur ce village, ils ont décidé de continuer leur chemin jusque Diskit, comme nous.
Le hazard a fait que leur route passait juste devant la guest house où l'on s'était renseigné qq heures plus tôt. Le patron les as reconnu et nous les as envoyé!
Le soir on rencontre un groupe d'Allemands qui nous propose de passer la journée de demain avec eux (ils ont une voiture), ce que nous acceptons car Mat et moi avons encore mal aux jambes.

#Bastian

vraiment un pur bonheur ce topic, les photos sont sublimes, les textes sont touchants... que du bonheur !  
 

10/10/2007:
Départ à 7h30 avec les Allemands, tandis que JB et Amandine partent de leur côté à vélo. On se donne néanmoins rdv à 12h30-13h à Hunder, petit village situé à 7km de Diskit. Hunder est le point le plus éloigné accessible aux touristes, après ce village la route est barrée par l'armée.
Après avoir visité le monastère de Diskit et celui de Hunder, Mat annonce aux Allemands que nous devons les quitter car nous avons rdv avec nos deux amis. Mais les Allemands nous annonce qu'il y'a une cérémonie religieuse au monastère de Diskit. Après un moment de réflexion, Mat et moi décidons d'y aller et d'oublier le rdv donné à JB et Amandine, en espérant qu'ils ne nous en voudront pas, mais assister à une cérémonie religieuse dans une région si perdue, on en a pas l'occasion tous les jours.
Sur le trajet entre le monastère de Hunder et celui de Diskit, nous nous arretons une petite heure dans les dunes de sable. La vallée de la Nubra est en effet connue pour ses dunes de sable en pleine zone montagneuse et on peut même y voir des chameaux!.

La cérémonie au monastère est sympa, bcp de gens y assistent en ayant revetu leurs plus beaux habits.
Les déguisements et les habits traditionnels sont magnifiques, mais ca devient vite répétitif et nous finissons par partir avant la fin pour aller manger un morceau à Diskit.
Une fois installé au resto, JB et Amandine passent devant nous à vélo. Ils s'arretent et nous leur expliquons pourquoi nous ne sommes pas venu au rdv, ce qu'ils comprennent très bien.
Après le repas, nous remercions les Allemands puis nous nous rendons au resto où JB et Amandine sont allé manger. On vient à peine de sortir de table, mais la bouffe est tellement bonne que Mat et moi nous ne pouvons pas résister et commandons un petit plat pour accompagner JB et A.
On passera le reste de la journée ensemble pour terminer sur une partie de Ramy dans la chambre (aaaah, le ramy en voyage...une légende ).
JB et Amandine nous annoncent aussi qu'ils partent demain pour retourner à Leh (ils ont un avion un ou deux jours après donc ne peuvent pas se permettre de s'attarder ici). Mat aimerait les accompagner, moi j'aimerais rester encore un peu...on ne sait donc pas trop ce qu'on fera demain.

11/10/2007:
Lever vers 8h. JB et Amandine sont déjà partis. Mat et moi déjeunons alors avec les allemands qui doivent retourner sur Leh eux aussi. Nous espérons secretement qu'ils nous proposeront de les accompagner, on y gagnerait le trajet en jeep (moins cher pour nous et plus rapide )   .
Mais c'est à un couple de néérlandais qu'ils proposent les deux places restantes dans la Jeep, et aujourd'hui il n'y a pas de bus! Si nous voulons rentrer à leh aujourd'hui, nous auront donc à faire du stop. On termine notre petit dej (pas bon au passage ) puis rangeons vite nos affaires et nous nous mettons en route.
On se dépeche pour partir avant les Allemands, on pense qu'on a une dernière chance de pouvoir profiter de leur jeep si ils nous voient faire du stop sur leur route.
En partant, le couple de néérlandais nous souhaite "good luck" avec notre "mission-stop". Bande de mesquin va!!
Sur la route, en 20 min 2-3 voitures passent mais aucune n'accepte de nous prendre quand un peu plus tard un Pick-up s'arrête. Il ne va pas à Leh mais peut nous déposer à Kalsar, ce que Mat et moi acceptons car à Kalsar nous pourrons plus facilement trouver une voiture pour Leh (enfin, c'est ce qu'on pense ).
Les 24km dans la benne du pick-up sont amusants, on profite pleinement du paysage en étant à l'exterieur.
Arrivé à Kalsar, on achète vite quelques petites choses à manger puis nous nous replaçons sur la route afin de trouver une voiture pour nous emmener à Leh.
1h plus tard, toujours rien! Les voitures arrivent toutes à Kalsar, mais aucune ne part de là! mais vers 12h, alors que nous commençons à envisager de retourner à Diskit pour passer la nuit, un bus pointe le bout de son pare-choc. Nous l'arretons et lui demandons si, par le plus pur des hazard, il ne se rendrait pas à Leh. C'est notre jour de chance car, non seulement il va à Leh, mais en plus il est vide et accepte de nous prendre! Ni une, ni deux, Mat et moi nous nous précipitons dans le bus de nos sauveurs . Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises! Le voyage jusqu'au col est relax car il n'y a personne dans le bus (c'est un bus d'une compagnie privée, surement qu'il a emmené des touriste dans la vallée de la Nubra pour commencer un trek et qu'il revient, vide, à Leh) et au pied du col une agréable surprise nous attend.
JB et AMandine, qui étaient partis en vélo vers 7h de Diskit, font du stop au pied de la montée! Evidement, ils prendront le même bus que nous. C'est donc à 4 dans un bus vide que nous continuerons le voyage.
Mais au sommet, nouveau check-point et d'autres passagers entrent tandis que JB et Amandine décident de débarquer pour faire toute la descente en vélo! Près de 100km de descente sur le plus haut col carossable du monde, par un froid très....froid. C'est donc à notre GH que nous nous retrouverons le soir.
Ils nous racontent alors que eux aussi sont arrivés au col en stop. Un camion de ravitaillement de l'armée les a pris peu après Diskit et les a déposé au check-point où nous les avons croisé.
Les militaires étaient visiblement très sympa. Il faut dire qu'ils n'ont pas grand chose à faire dans cette région et quand ils voient des touristes, se font un plaisir de les aider ou de parler un peu avec eux.

#Bastian

               
         
               Les habitations de Lhasa
               

               Lhasa. C'était le jour après le nouvel an sino-tibetain (cette année, pour la 1ere fois, les deux    nouvels-an étaient le même jour), la coutume veut que ce jour la, on met de nouveaux et beaux habits. La petite (très chouette d'ailleurs, pis un sourir ) était toute fière de nous montrer sa nouvelle robe.
               

              Lhasa
               

#Bastian

 
J'aime beaucoup la 2 ! Merci àtoi de nous faire rêver :jap