Reprise du message précédent :
ce sont des Katas...des écharpes en soie quon donne en offrande

Clair, c'est ouf ces photos faites au compact.    (bon par contre le ciel est un peu dégueu quand même  )

Cool ce topic

Pour les commentaires, j'en veux bien mais pas trop longs et avec les passages importants soulignés pour ne pas les rater quand je lis en diagonale

         13/ Apprentis moine au monastère de Tickse
         

         14/ Tso Moriri
         

#Bastian

21/09/2007:
Rencontre de Pascal à la Guest House puis visite de la vieille ville et montée jusqu'au palais de l'ancien roi du Ladakh (avant d'être intégré à l'Inde, le Ladakh était un royaume indépendant).
De là haut, la vue est magnifique sur toute la vallée de Leh.
Au retour à la Guest House, on fait la rencontre de JB et Amandine, qui ne nous quitterons pour ainsi dire plus pdt 1 mois.

22/09/2007:
On prend notre petit-déjeuner avec JB et Amandine et on en vient à discuter d'un trek qu'on pourrait éventuellement faire ensemble. On se renseigne auprès de quelques agences pour connaitres les prix, mais ni eux ni nous n'avons envie de faire notre trek avec un guide. Nous voulons être libres de nos mouvements, pouvoir aller à notre rythme,....
Dans l'après-midi, on se retrouve tous les 5 pour faire le point et finalement on se met d'accord pour faire le trek de Lamayuru (une grand lamaserie à 100-150km à l'ouest de Leh) jusque Padum (capitale du Zanskar), soit 9 jours de marche. Nous optons pour la solution la moins cher, c'est à dire juste louer les services d'un muletier qui portera le gros des affaires.
La fin d'aprem, on commence à s'organiser un peu. Le départ est prévu pour dans 2-3 jours, juste le temps donc de terminer de s'équiper.
Le soir on se retrouve tous les 5 à la Guest House, en compagnie de Alon et Noa qui sont toujours là.

23 et 24/09/2007:
Fin des préparatifs pour le trek. La nourriture pour 10 jours est achetée, notre équipement completé (la nuit en altitude, la température peut etteindre -15/-25°C),...
L'après-midi je fais un dernier tour dans la vieille ville, où je rencontre 3 gamins qui finissent pas s'amuser avec mon appareil photo. Le fait de ne pas pouvoir voir l'image après l'avoir prise les intrigue bcp .

#Bastian

je viens poser mon drapal
 
j'ai pas encore tout lu mais ça donne bien envie

Je rattrape mon retard de lecture, et c'est un régal !!
Merci bastian de nous faire partager ça    
 

 
pareil, je suis bien bluffé par les résultats

 Merci pour le texte et les photos    
 
Vite, la suite !  

la 13 elle est vraiment sympa pourquoi j'ai trimballé mon 40 D

25/09/2007:
Aujourd'hui on s'est levé à 5h30 afin de prendre un bus local vers 6h30 nous conduisant jusque Lamayuru. Une fois arrivé à la station de bus et après avoir attendu je ne sais combien de dizaines de minutes sous la pluie et le froid, on aperçoit enfin notre bus arriver. Seulement, voila...les Ladakhis étant bien plus habitués que nous, ceux-ci étaient mieux placés et lorsque le bus a ouvert ses portes, ils se sont littéralement rués à l'intérieur! Nous 5, avec nos gros sacs à dos, n'avons même pas eu le temps de bouger que le bus était déjà rempli. Découragés, on s'est alors tournés vers un taxis. Celui-ci nous a emmené sur Lamayuru en 4-5heures.
Le paysage traversé est, comme d'habitude au Ladakh, magnifique. Les champs en terrasse, les montagnes, les petits villages à l'architecture typique,...
L'arrivée à Lamayuru ne déroge pas à la règle: le monastère juché en haut d'une montagne est très impresisonnant.
Le village est calme et sympa, on y fait la rencontre de quelques enfants un peu étonnés de nous voir là.
L'après-midi, en visitant le village, on rencontre une dizaine d'aprentis moines en train d'étudier dans la cours du monastère. Un de ceux-ci parle un peu anglais (vraiment un peu par contre ) et nous montre son livre, nous explique quelques petits détails à ce propos. Ils sont assez comiques et prenent volontier la pose pour quelques photos.
La soirée est passée à jouer aux cartes à la guest house du monastère en compagnie d'un couple d'Israéliens croisé par hazard à Lamayuru (on les connait depuis Leh où ils logent dans la même GH que nous) et un Belge rencontré le matin même à Leh, attendant le même bus que nous.

26/09/2007:
Réveil à 6h30 pour aller charger les 4 chevaux mis à notre disposition. Ceux-ci doivent transporter notre nourriture pour 10 jours, la tente cuisine (ben oui ) et qq affaires de couchage. Le reste sera pris avec nous (surtout des vêteùents chauds pour passer les cols, la différence de température entre la vallée et les sommets étant TRES importante).
A 7h on se décide finalement à aller assister à la prière/cérémonie données par les apprentis moines. Pour moi, c'est la première fois que j'asiste à ce genre de cérémonie et je dois dire que je ne suis pas déçu d'y être allé: pendant toute la durée de la cérémonie, j'avais la chaire de poule (et pas à cause du froid)!
Seuls les enfants officient (dont ceux rencontrés la veille). Ils prient en chantant (enfin, on dirait un chant, je sais pas comment on doit appeler ça), utilisent des clochettes, trompettes et tambours.

Après la cérémonie, on retrouve notre poney-man et c'est la départ pour le trek.
Cette première journée est facile. Il fait chaud et on passe par de très beaux paysages désertiques qui me font un peu penser à l'Egypte ou aux canyons des Etats-Unis.
C'est également aujourd'hui que l'on passe notre premier col, avec, au sommet, une vue dégagée sur toute la chaine des Himalayas. Je crois inutile de dire que c'était plus que beau.
Vers 13-14h on arrive à Wanla où l'on plante la tente. On se met de suite aux fourneaux afin de concocter un petit repas mais notre poney-man, serviable comme il est, nous en empêche et dit qu'il va le faire lui-même (ce n'est pourtant pas son rôle! mais on a pas à se plaindre).
La nuit se passera sans problème.
On est là à 3200m d'altitude.

#Bastian

Passionant, et superbes photos

Je fais parti de ceux qui suivent l'aventure  

moi aussi, ça remplace pas un vrai voyage mais ça fait du bien quand même  Merci Bastian

et heuu, drapal

27/09/2007:
Réveil à 6h00 pour petit déjeuner et tout ranger avant de partir. Notre poney man, adorable, nous a préparé des chapatis (pain indien) et du thé.
Vers 8h00, nos 2 tentes ne sont toujours pas repliées. Amandine, qui a froid, demande pour partir devant et rejoindre une zone de la valléé où le soleil donne déjà. Je l'accompagne.
6km plus loin, on arrive dans un petit village sympa, enseoleillé. Amandine et moi décidons d'y faire une pause-thé pour y attendre les 3 autres.
Une fois arrivés, eux aussi décident de prendre un petit thé avant de repartir, JB et Amandine en tête.
Mat et moi on se trompe de route et en rebroussant chemin on croise JB qui fait lui aussi demi-tour. On lui demande ce qui se passe et il nous répond qu'il a oublié son appareil photo à l'endroit où on a fait une pause! Amandine, elle, continue sa route. Mat et moi mettrons presque 2h avant de la rattraper!.
Les paysages sont magnifiques et variés: tantôt montagnes sèches et désertiques, tantôt vallée où coule une rivière et poussent des arbres.

Vers 12h30, j'ai un gros coup de pompe, tout le monde me dépasse (seul JB est encore largement en arrière. Il aura perdu 3h à chercher son appareil photo) et je mettrai 45min avant de les rejoindre en train de picniquer. Je crois que je suis en train de me taper une fringale et je ne peux pas manger, j'ai oublié mon picnic au campement précédent! Heureusement pour moi, Mat et Amandine partagent le leur.
Je mange donc 2 bananes (riches en énergie, heureusement pour moi ) et quelques biscuits puis fais une sièste en attendant JB qui arrivera 30 min plus tard...avec son appareil photo .
On se remet alors en marche tous ensemble, mais moi je suis toujours pas en forme, prend vite du retard et accumule les pauses. Je suis tellement fatigué que je profite même pas du paysage. On traverse un magnifique petit village où les gens travailles dans les champs et je sors même pas mon appareil photo. Dans ce village, une petite maison fait office d'auberge et je m'y arrête 15min en pensant sérieusement m'arreter là pour aujourd'hui. Finalement je me remetrai en marche. Grand bien m'en a pris, car environ 40min plus tard, j'aperçois le campement monté par notre poney-man!
L'endroit choisi par notre muletier pour passer la nuit est tout simplement magnifique! Dans une vallée, au bord de la rivière et face à des pics de 5-6000m d'altitude!

Après avoir pris qq dizaines de minutes de repos, JB va prendre son bain dans la rivière, suivi bientôt par toute la troupe.
Personnelement, vu la température d el'eau, j'adopte une technique bien différente de celle de JB (JB: se mettre tout nu et plonger dans l'eau ): moi j'enlève une chausette, lave mon pied, l'essuie, remet ma chaussette + chaussure, fait de même mais avec l'autre pied, une jambe, l'autre jambe, ...

Le soir, après un énorme souper (aubergine + oignons frits dans une sauce au curry, accompagné de nouilles et d'un bon bol de soupe   ), JB et moi faisons la vaisselle dans la rivière.
JB et moi parlons un peu de notre journée, lui aussi ayant eu un coup de mou, nous redoutons la suite du trek (les deux journées passées étant les deux plus faciles) bien que tous les deux pensons que notre fatigue était due à un picnic trop tardif.
Demain nous attaquons une journée difficile, c'est donc très tôt que nous entrons dans nos tentes respectives afin d'écrire notre journal et de dormir.
La nuit sera froide.

#Bastian

ps: les premiers scan viendront bientot, dont qq portraits des enfants rencontrés lors de la 1ere journée de trek

j'ai hâte de voir les scans

Je fais aussi parti de ceux qui suivent l'aventure  

Moi je fais partie de ceux qui aiment les textes, et qui attendent avec encore plus d'impatience les portraits

De même

A la fin du récit je sens que je vais poser ma dem' et me casser !

si tout va bien, demain jen metrai 2-3
 
 
 
 
 
histoire que tu machete mon bronica une bonne fois pour toute

28/09/2007:
Aujourd'hui encore, on se lève tous à 6h00. Mais cette fois, une surprise nous attend au sortir de la tente: il a neigé en altitude!! Nous devrons surement passer un col sous la neige et la nuit suivante nous somme supposés planter la tente à plus de 4500m d'altitude, ce qui nous assure une nuit frigorifique! On est donc tous heureux .
Après le petit dèj et après avoir rangé leurs affaires, JB et Amandine partent devant, suivis de Charline 20-30minutes après tandis que Mat et moi terminons de plier notre tente. Une fois cela fait, on se rend compte qu'aucun de nous deux n'a vu le horseman depuis un bout de temps, ce qui fini par nous inquieter. On apprend alors que les chevaux se sont enfuis pendant la nuit (notre horseman traite bien ses bêtes (contrairement à bcp d'autres) et ne les attache le moins possible, préférant les laisser paitre la nuit en toute tranquilité).
Une heure plus tard, toujours aucune trace de notre muletier. Mat décide de partir vers le village croisé la veille afin de se renseigner. Je suis alors seul au campement avec tout le matériel.
Vers 10h15, le poneyman revient enfin, accompagné de ses 4 bêtes. Mat et moi l'aidons à les charger et ce n'est que vers 11h30 que nous sommes prêts à prendre la route, soit 3 à 4 heures après JB et Amandine!
Mat et moi nous nous inquiétons un peu car cette journée est annoncée comme difficile, avec notre 1er col à 5000m, sans compter que la journée précédante je n'étais pas au plus haut de ma forme! C'est donc peu rasuré que nous nous mettons en marche.
 
Le chemin étant très étroit, et dès le début je me fais coincer par les chevaux et suis alors obligé d'adopter le rythme du muletier...grande leçon pour moi car je me rend vite compte qu'en ayant adopté ce rythme là, je me fatigue bcp moins vite. Quant à Mat, voulant rattrapper le temps perdu, il est parti trop vite. Je le rejoint vers 13h pour le picnic. Lui est assez fatigué tandis que moi je suis resté assez frais grâce à mon rythme calqué sur celui du poneyman.
Nous mangeons donc ensemble et 15min plus tard (les 4h de retard que nous avons pris ce matin ne nous permettent pas de prendre de grandes pauses) nous nous remettons en marche. Mat ayant compris qu'il est parti trop vite me demande de prendre la tête afin de calquer son rythme sur le mien.
C'est à ce moment que nous entamons la grande montée vers le sommet. Lors de l'ascension, Mat se sent de moins en moins bien. Je dois souvent m'arrêter pour l'attendre et quelques centaines de mètres avant le sommet il se couche par terre, crevé. Il n'a plus d'énergie dutout et me demande même de l'aider à prendre une barre de céréale dans son sac à dos.
Moi je m'inquiete un peu car JB, Amandine, Charline et le muletier ont franchis le col depuis belle lurette et le dernier village croisé date de la veille. Il me reste donc 3 solutions: soit je pars devant pour prévenir les autres que mat n'est pas bien, mais je ne sais pas combien de temps il me reste à parcourir, soit je retourne au village pour demander de l'aide, soit j'attend qq dizaines de minutes avec lui pour voir si il peut récupérer un peu ou non. C'est dinalement cette dernière solution que nous choisirons.
20 minutes plus tard nous nous remettons en route vers le sommet, en faisont des pauses toutes les 2-3 minutes.  
Arrivés en haut, nous nous posons 5 minutes afin de contempler le paysage: une vue extraordinaire depuis un col à 5000m sur toute une chaine montagneuse remplies de pics eneigés. En plus, grâce à notre départ tardif, nous arrivons au sommet en fin d'après-midi et bénéficions donc d'une magnifique lumière.
 
Neanmoins nous ne nous attardons pas car le sommet n'offre aucune protection contre le vent et malgré nos 3 polaires + coupe vent, nous avons vraiment froid. Cela sans compter qu'il se fait déja tard et nous ne savons pas quelle distance il nous reste à parcourir.  
Nous entamons donc la descente, qui se révèle assez difficile pour moi car je souffre de problème aux genoux (merci papa   ) et la pente est bigrement raide.
Matthieu lui est un peu plus dans son élément que tout à l'heure et cette fois c'est lui qui doit m'attendre régulièrement.  
Arrivés sur un petit promontoir rocheux, Mat et moi découvrons avec satisfaction le campement établis par JB et Amandine. Il est alors 16h20 et le soleil se couche, emmenant avec lui les derniers moment de chaleur relative. Le reste de la descente se fera donc dans le froid.
20-30 min plus tard nous atteignons le campement où les autres se précipitent vers nous en nous demandant ce qui s'est passé.
 
Le guide d'un couple de trekkeurs que nous avons rencontré lors de notre 1er jour et qui effectue le trek en même temps que nous, au courant de la situation, vient me demander si je vais bien (ce que j'ai trouvé assez sympa)!
Le soir on se retrouve tous les 5 dans la tente-cuisine à préparer les chapatis (n'ayant pas l'habitude, ceux-ci se trouveront être un peu plus épais que la normale, au grand désespoir de notre muletier    ).
A 20h30, écroulés de fatigue, nous décidons d'aller nous coucher.
La nuit, comme prévu, sera frigorifique avec une température allant facilement jusque -15°.

Vivement les illustrations et la suite du récit !

on verra

voici donc le tout premier scan  

         Les deux enfants rencontrés lors de notre passage au village de Lamayuru, juste avant notre trek
         
          Neopan 400@200 + rodinal 1+50 9min30

#Bastian

Ca commence bien

terrible  
Mais c'est quoi les tâches noires, du sable ?

je sais pas, jai posé la question sur le topic des fous du labo

edit: cest b on mainent, tu me lachete?

Super

attend, je regarde du côté des objos

putain, une seule photo jpensais pas que je te convaincrais si facilement  

je me renseigne, c'est tout  J'attend la suite  Tu as du paysage ?

plein, mais en couleurs donc je dois attendre la jobo qui devrait arriver fin semaine prochaine

excellent ca

tache noires c'est le néga qu'est griffé  sans doute qu'il a fatigué pendant le voyage ou bien en le séchant mais cay pas super grave amha

drapal!
 
j'sens que ça va me rappeler de bons souvenirs! T'es allé dans la vallée de la Nubra?

 
 
of course

#Bastian