Citation :
Emportés que nous avons été par cette petite perle de la plateforme, nous n'avons eu aucun mal à lui passer ses menus défauts, comme la réutilisation de certaines mécaniques de jeu contre certains boss ou sa relative facilité – bien qu'il arrive régulièrement de devoir refaire des passages mal négociés. Grâce à une maniabilité précise et agréable qui a la bonne idée de ne pas s'encombrer d'une inertie media moléculaire mais aussi grâce à son univers unique et enchanteur, Puppeteer se range donc aisément aux côté du héros à la houppette jaune de chez Ubisoft. L'expérience est différente, car moins tournée vers les délires du multijoueur, mais elle se vit comme tout ces spectacles de marionnettes qui nous ont enchanté étant gamins, comme tous ces contes qui ont bercé notre imaginaire. À l'aube des sorties des plus gros hits de fin d'année, Puppeteer fait sans doute un peu office de Petit Poucet au milieu des géants, mais pour celui qui saura trouver son chemin jusqu'à lui, il restera à ses yeux l'un des titres les plus marquants d'une PS3 qui nous prouve une nouvelle fois qu'elle est bien loin d'avoir dit son dernier mot.
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