lp-c a écrit :
Première question:
Je cherche des renseignements sur le format IFC (Industry Foundation Classes). A quoi ça ressemble? Comment c'est structuré?
Est-ce qu'on y définit la géométrie des composants de l'objet?
Où définit-on les propriétés (matériau, charge appliquée, etc) des composants?
Bref, j'ai besoin d'un expérimenté du sujet
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Plusieurs formats. Les derniers, plus simples, sont sous xml.
C'est une grosse usine à gaz inventée par les fabricants de logiciel qu'ils sont arrivés à refourguer à nos politiciens bureaucrates (classification, validation des trucs qu'ils adorent). Ils vont s'en faire des tunes.
Maintenant comme ça devient obligatoire, va falloir apprendre les minima et tenir les projets dans ces minima pour pas perdre de temps inutile.
Vous payez des impôts : c'est pareil !
Pour info ce machin est réfléchi par les (plusieurs) fabricants de logiciels, mais Autodesk en premier (le roi du DWG désormais protégé). Leurs avocats ont aussi planché dessus.
Leur format interne garde plus d'infos que les IFC. Donc il y a une procédure encouragée, qui est d'avoir la suite de logiciels qu'il faut (en location uniquement maintenant) qui coûte un bras, et de travailler en format natif. Après on peut s'échanger des IFC (c'est pour l'administration, les fichiers offciels).
J'aimerais bien voir qui dans l'administration va aller vérifier les IFC émis, et alors combien on va le payer. Le truc est franchement galérien à gérer, à moins d'avoir strictement le logiciel de celui qui l'émet. Bac + 10 pour faire face à la multitude de métiers qui devront fournir ce genre de fichier.
Le COBIE anglais est un simple fichier texte (un tableau) qui liste les matériaux, leur quantité et leur coût. En gros, c'est un métré, qui n'était pas obligatoire dans les appels d'offre publiques britanniques, mais qui l'était dans le cas français.
Mais en France on veut faire de l'IFC, apparemment. Le mieux et l'ennemi du bien, surtout quand ce sont des bureaucrates énarques qui décident.
Toutes les expériences démontrent qu'on perd en temps d'étude, 4 fois plus de temps en jonglant avec des IFC et plusieurs logiciels, et 2 à 3 fois plus "seulement" en utilisant les mêmes logiciels. Ces logiciels sont lourdingues et beaucoup de monde ne suivra pas et va faire des erreurs. Il parait que c'est pour vérifier et ne plus faire d'erreur, et bien on en fera plus et on va courir après les gens compétents.
Une suite de ce genre de logiciel coûte 5000 euros en location annuelle par poste, et sans options diverses. Le gros gagnant c'est le fabricant de logiciel pas la construction finale, ni le professionnel, ni l'acheteur final qui va payer plus cher, ni les dépenses d'état, donc les impôts car il faudra former et payer ce genre de compétence pour des vérifications inutiles.
Message édité par mithrid2007 le 18-07-2016 à 23:42:02