Reprise du message précédent :
ça existe, d'accord, mais pour trouver un emploi comme ça, faut se battre!
 
EDF typiquement, avec leur cabinet de recrutement, test de personnalité et compagnie, c'est pas du gâteau pour rentrer

 
  , pour être prof de prepa faut souvent se taper l'ENS donc bon

On avait déjà eut cette discussion eviltyler mais j'ai pas mal d'exemples perso dans le conseil en orga de consultant qui font 9h-19h et qui sont à 50ke avec 3 ans d'xp. J'ai même un exemple de manager à 80ke (8 ans d'xp) qui fait ces horaires.
 
La particularité c'est que ces gens sont bons et ont fait pour la plupart de grosses écoles.
 
Après, ils ne seront jamais en direction générale d'une grosse boite ou au top management mais il est possible de bien gagner sa vie en faisant des horaires correct.

 
9/19 c'est pas 9h30/18h30

 
Quel genre de boite ?

 
Quand on n'a plus de taffe on se barre à 16h parfois
 
Mais les >20h sont bien plus courants... (sans compter les >21h,22h ou minuit   )

Concrètement, s'il y a une présentation à finir pour le COMEX d'une boite du CAC le lendemain à 8h... tu te barres quand c'est fini  

Si tu te barres à 18h et plante le reste de l'équipe... tu ne fais pas long feu dans la boite

 
Ce sont des choix à faire...
Mais je doute que les partners aient vu grandir leur gosses!
C'est principalement la raison pour laquelle très peu restent plus de 5 ans dans le conseil...

C'est exactement le genre de vie que je ne veut pas avoir. J'ai, aujourd'hui, une image de la vie en entreprise qui contient au quotidien des situations de ce genre..Cela ne me dérange pas énormément si la vie au boulot se résume à 40heures net par semaine ( +- Epsilon pres ).Je ne veux pas que ma vie en famille soit constamment interrompu à coup de Blackberry et de réunions de dernière minutes. Ce dernier point là me dérange.

Quand j'étais  plus jeune, j'avais une image de l'entreprise complètement tronqué ; je pensais que plus on montait en grade, moins on avait de chef au dessus  de nous, et plus on était libre de ce qu'on faisait, y compris de moduler ses horaires. Mais comme tout le monde le sait, lorsqu'on est enfant, il y a une notion que l'on ne connaît pas : la responsabilité.

Aujourd'hui, je vais me retrouvé avec énormément de responsabilités familiales à assumer et je ne me sens pas capable - en plus de celles ci - de travailler comme un acharné au bureau pendant ma jeunesse

Oula ne t'emballe pas !
Le cas que je décris est très spécifique au monde du conseil, ça n'est vraiment pas une généralité

Pour te rassurer, le frère d'un ami a eu son premier bébé en prépa, a intégré les Mines de Paris et travaille à la DSI d'un grand groupe et ne quitte jamais le taffe après 18h pour un salaire très confortable!
Il a 2 gamins, une femme qui ne bosse pas et vit très quand même confortablement.

Je suppose cependant qu'il est très efficace quand il bosse...

 
C'est vrai, t'as toujours des postes avec peu de responsabilités ( management et/ou projet ) ou avec des délais longs + visions à long termes ( pas de trucs de dernières minutes ).

Yo. Sympa ce topic qui met en parallèle le coté humain et professionnel du boulot d'ingé    
 
Perso je suis en 2eme année de GMP, j'espère rentrer en INSA ou en UT, et je m'attarde depuis longtemps sur ce genre de questionnement. Je tiens énormément à mon niveau de vie, et un salaire faramineux ne m'attire pas forcément.  
Ce que je cherche, c'est un emploi stable, gratifiant , intéressant, avec une bonne considération et possibilités d'évolutions. Moi non plus je n'ai pas envie plus tard de jouer au business-man Blackberry, même dans le cas où je serai encore célibataire et sans enfant (j'aime prendre mon temps en rentrant le soir, faire de la musique, du sport, etc...).
 
J'ai peur d'une chose, c'est que ce genre d'attitude/de profil me supprime toute possibilité d'évolution dans le monde de l'entreprise privée.
 
Alors j'ai pensé au monde de la recherche, en particulier au poste d'Ingénieur de recherche. Je suis actuellement en stage dans un labo de recherche en Matériaux à l'ENSAM d'aix-en-provence, et je m'intéresse vraiment ce à quoi je suis confronté!  
Mais j'ai peur qu'en empruntant la voie de la recherche je ne m'embourbe dans un monde trop peu évolutif... Je sais j'ai encore 3 ans pour y réfléchir, mais lorsque le moment sera venu, je me tâterai vraiment (sans compter que faire une thèse demande un investissement assez conséquent).  
 
Donc voilà, si on pouvait étendre le débat autour du monde de la recherche, en + de celui de l'enseignement, ce serait cool et j'y trouverai j'espère plein de témoignages.

 
 
Je suis d'avis de 'tester' ses limites quant au travail.
J'ai commencé ma carrière avec des jobs tranquilles et je m'ennuyais; je suis passé dans le conseil et j'avoue que ça m'a permis de me rendre compte que je ne souhaite pas aller plus loin en terme de rythme de travail et que le jour ou j'ai des gamins je passe vers des boulots plus tranquilles quitte à gagner un peu moins.  
 
Le problème est que le chemin inverse; si tu attends 35 ans pour penser faire 'carrière' c'est déjà mort

 
J'aurais dit ça aussi mais peut être qu'il y a des contre-exemples ??
 
Et je réduirais même à 30 ans.
 
Enfin, j'en sais rien, c'est juste une idée préconçue.

 
As tu pris en compte ce que fait la maman. Si elle peut assumer les soirs ou tu as un imprévu, ce n'est pas forcément grave. Dans la plupart des métiers (y compris le conseil), ce type d'imprévu n'est pas non plus la norme et est evitable dans la plupart des cas si on s'organise bien.
Les gens peuvent comprendre que chacun à des contraintes externes (ils en ont aussi).
 
Personnellement, je trouve dommage que tu ne te sentes pas capable avant même d'avoir essayer.
 
Pour info, j'ai 29 ans, marié, 2 enfants (dont un de 4 an) avec qui je mange tous les soirs, malgré un boulot soutenu. Bref, il y a largement de quoi trouvé un juste milieu entre les extremes évoqués ici.

 
Oui, c'est sur que si cela reste très anecdotique ( 4 fois par mois on va dire ), demander à la maman de s'occuper seul des enfants ne pose pas de problèmes.  
Le fait que je ne me sente capable ou pas est à la limite un autre problème. Je pense qu'un choix de carrière motivé par des études différentes est un choix irréversible. Je ne veux pas avoir de surprises, je veux que les choses soit claires, que je sache dans quoi je m'engage avant de choisir tel ou tel cursus.
La vie de famille est quelque chose qui dure sur le temps, et je préfère construire  un édifice stable, qui tienne sur la durée plutôt que d'être bancale à cause de décisions de vie professionnelles prises à la légère. ( Quoi, moi névrosé ?   juste un peu soucieux .. )

 
Même en prenant en considération le taff de la maman, la technologie aide pas mal aussi. Ma femme a le même boulot que moi et ce n'est pas possible de nous libérer tout les 2 pour 19 heures. En revanche via les solutions hébergées c'est possible de s'organiser pour que l'un d'entre nous récupère les gamins et s'en occupe jusqu'au retour de l'autre. Une fois ceci couchés rien ne nous empêche de travailler pour finaliser les dossiers en cours.
C'est une alternative intéressante : boulot intéressant, salaire correct, vie de famille correcte (même si perfectible).

Intéressant!  Et ca marche bien ?
Le travail à domicile de façon ponctuelle est-il courant? ( Notamment dans le domaine de l'actuariat )

 
le cfa est surtout prisé par les anglo saxons et est obligatoire pour avoir un salaire de "fou"
 
 
et d'une maniere generale arretez de parler uniquement de salaire. Dans les grosses boites, qui sont pas celles qui proposent le meilleur salaire en general,  à coté il y a:
- un CE de malade
- une mutuelle béton  
- des primes d'interressement souvent plus interressantes
- actions a prix preferentiel
- etcccccccccc  
 
et surtout pas trop d'inquietudes sur le futur de la societe... juste l'impression d'etre un numero dans la masse  

 
ça marche super bien, c'est vraiment comme si tu étais au boulot, tu retrouves toutes tes applications métiers. Pour ce qui est de l'actuariat je ne sais pas mais en ce qui me concerne le travail à domicile est quotidien.

Et puis de toute façon il faut arrêter de ne voir que le salaire et les avantages octroyés par un poste. Ce qui compte c'est surtout qu'il soit intéressant, épanouissant, et qu'on ait plaisir à le faire.

 
C'est effectivement cela l'enjeu principal : faire un boulot qui t'interesse !
Le reste suivra, car tu seras épanouis et bien dans ta peau.

Tout à fait vrai pour les cadres : dans ma boîte 40 cadres (sur 45 salariés) mais seuls 4 encadrent du personnel

 
C'est vrai. Ca fait longtemps de toute facon que le terme est juste utilise pour la categorie superieure de personnel.  
 
 
Je crois aussi pas mal au tele-travail. J'ai eu la chance de l'experimenter pendant 6 mois, un jour par semaine et ca change pas mal la vie.
Plus de temps gache par les transports en commun. J'etais meme je pense plus productif: aucune reunion, j'etais devant mon pc des 8 heures...

Je me pose le même type de question en sortant d'une ESC. Les métiers qui me branchent le plus sont ceux liés aux ressources humaines, notamment les aspect recrutement et gestion des relations sociales.  
 
  Je recherche au niveau horaire plutôt du 8h30-19h30, ca ne me gêne pas de commencer tôt, mais je ne me vois pas quitter après 20h ou faire du 60h/semaines. 50h voire 45h seraient idéal. Est-ce réaliste selon vous d'occuper et d'obtenir un poste de responsable recrutement ou d'adjoint du DRH avec ce type d'horaires ou est-ce totalement utopique ?
 
  On sait que les RH passent souvent pour des br... cependant en stage, les responsables RH partaient régulièrement après 20h

La médecine, c'est pas exigeant du tout  

Bonsoir    
 
Avant tout je précise, pour ceux que je laisserais perplexes, que ce post n'est pas du tout un fake, et n'a rien d'ironique ! Je profite juste de ce sujet, qui est dans la même veine, pour poser ma question.
 
Bien.
Je me suis retrouvé par hasard en Ecole d'Ingé post-prépa généraliste. Actuellement en première année. Le fait est que je n'ai aucune ambition classique. Je ne souhaite pas avoir un gros salaire, je ne souhaite pas avoir de grandes évolutions dans ma carrière, je ne souhaite pas avoir d'importantes responsabilités.
 
Je ne veux pas de grande villa, pas de piscine, pas de belle voiture. Oui c'est assez atypique en Ecole d'Ingé mais bon...  
Je veux en revanche avoir du temps à moi. Simplement pouvoir pratiquer, dans la mesure du possible, au maximum mes passions et sortir me ballader le soir.  
Bien sur je suis réaliste, je ne demande pas un salaire mirobolant. Juste de quoi me payer un studio, à manger, à boire et quelques loisirs à côté. Une vie assez simple en somme.
 
J'imagine que ça doit paraître fou venant d'un étudiant en "Grande Ecole d'Ingénieur". Mais bon...  
 
 
J'en viens donc à ma question :
Existe-t-il réellement des postes comme j'en cherche, ou suis-je encore un jeune utopiste ?    
Si oui où chercher ?
 
 
Merci bien !
 

 
Va te planquer dans une petite ssii de province, tu seras chez toi à 18h, des neurones peu fatiguées et tu n'auras pas un gros salaire

Un de ce topic intéressant,  et d actualité pour beaucoup.

Personnellement,  j ai eu la chance d intégrer un groupe avec une grande flexibilité horaire.

En échange d une grande disponibilité pour bosser si besoin la nuit et le week-end,  je suis relativement libre de mes horaires en semaines