ZeMin a écrit :
Non en fait, Essec est habilité a décerner son diplome de commerce sous forme de mba, il n'est donc pas nécessaire d'avoir plus de 18 mois d'ancienneté
Pour les couts financiers, je crois qu'il est possible de faire ses études par alternance donc le prix d'inscription est amoindri voire remboursé.
Ce que j'appelle surdiplômé, c'est de finalement de ne pas pouvoir trouver de jobs parce que je couterais trop cher pour le boite par exemple.
J'ai aussi peur de perdre l'utilité d'un de mes diplomes deja la maitrise c'est fini elle ne me sert plus a rien.
Enfin je dis ca mais si je postule ca serait plutot pour la rentrée prochaine mais j'aimerai me fixer une idée avant.
J'ai aussi peur que les cours manquent d'intérêt et ne m'apportent pas grand chose au final
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Pour information, aucune expérience professionnelle n'est requise pour s'inscrire à l'Essec, effectivement. Par contre, pour être diplômable, il faut avoir validé 18 mois d'expérience professionnelle (que ce soit par le biais d'un stage, d'un apprentissage, une mission associative, etc).
Pour ce qui est de l'apprentissage (ça tombe bien, puisque je suis actuellement apprenti essec
), effectivement l'entreprise paie 2 ans de frais de scolarité (en fait, toute la scolarité pour les AST, qui rentrent en 2ème année), plus un salaire mensuel (et d'éventuelles primes, etc). Personnellement, la scolarité m'aura coûté en tout 7000? (la 1ère année), plus l'hébergement en 1ère année (j'habitais Cergy dans une coloc). En tant qu'apprenti, tu as d'ailleurs le statut de salarié de la boîte où tu effectues ton apprentissage (donc sécu de salarié, mutuelle, CE, et tout ce qui va avec). Très intéressant financièrement, l'apprentissage est quand même très prenant en terme de temps, si par exemple tu choisis le rythme d'alternance hebdomadaire (comme c'est mon cas). Et il faudra être sûr que le poste que tu occuperas correspondra bien à tes aspirations personnelles, parce que mine de rien, 2 ans, c'est long. J'ai plein d'exemples de gens qui ont accepté des postes en contrôle de gestion pour être apprentis et qui s'en mordent maintenant les doigts parce qu'ils se font chier comme des rats morts. Bref, l'apprentissage c'est le pied, mais seulement si tu es un minimum organisé, motivé, et si tu as trouvé ta voie, parce que tu auras alors déjà un pied et demi dans la vie active.
Quant à ta peur d'être "surdiplômé", c'est pas vraiment un problème parce que tu peux faire passer cela pour de la double compétence. Et t'inquiète pas: les grands cabinets de conseil (je présume que tu aspires à bosser au BCG et autres cabinets du genre), quand ils décident d'embaucher quelqu'un, ils y mettent le prix. Même si une admission sur titre a toujours tendance à dévaloriser les diplômes antérieurs, dans ton cas, ça ne peut être qu'un plus.
Enfin, les cours... Eh bien c'est comme partout: tu as des profs génialissimes comme de très mauvais. Mais comme tu choisis tous les cours que tu prends chaque trimestre, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même si tu fais une mauvaise pioche.
Jusque-là, j'ai jamais eu à me plaindre. Et il y a quand même des superstars dans leur domaine (par exemple, Hélyette Géman, en finance de marchés, qui est entre autres aussi responsable du DESS 203 de Dauphine...). Après, tout dépendra de l'état d'esprit avec lequel tu iras en cours: il y en a qui viennent juste pour valider l'UV (souvent en marketing, en strat ou en sciences humaines) et d'autres qui prendront vraiment du plaisir. Les cours de base sont en général chiants, mais nécessaire pour avoir une bonne culture managériale, puis les cours d'approfondissement regroupent les gens vraiment intéressés par la matière.
J'espère t'avoir un peu aidé. N'hésite pas si tu as des questions.
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L'assassinat a ceci de comparable avec l'acte sexuel qu'il est souvent suivi de la même question: que faire du corps?