On veut nous faire croire que la crise de la dette va perdurer  et qu’il n’y a d’autres issues que  la rigueur, la crise, le chômage et la récession.
 
Ce qu’on oublie simplement de dire est que ce « problème de la dette » pourrait être résolue en une fraction de seconde en refinançant la TOTALITE de la dette sous forme de création monétaire.
 
Impossible, suicidaire ? Que néni !
 
Que représente donc la dette totale de l’europe par rapport à sa masse monétaire ?
 
La moitié ?  
 
En supposant cette proportion, cela signifierait simplement que du jour au lendemain, la monnaie perdrait la moitié de sa valeur et la population perdra la moitié de ses économies.
 
Grosse catastrophe ?  
 
Pas tant que ça. Oui, c’est dur à avaler, voir ses économies fondre de moitié, ça fait mal, mais ensuite on s’en remet, il n’y a plus de récession, l'économie repart, on garde son emploi et on repart du bon pied.
 
Mais l’on ne fait pas cela et on ne le fera jamais, pas en considération pour nos chères petites économies, mais parce que cela serait surtout une grosse catastrophe pour les banques, qui, du jour au lendemain, perdraient une rande partie de leurs revenus issues des intérêts de la dette, car ne l’oublions pas, les banques vivent et se nourrissent de dettes.
 
Et là, oui, grosse catastrophe…pour les banques
 
Voilà donc la raison pour laquelle cette solution n’a jamais été envisagée. Alors, pour remédier à la situation et pour satisfaire la finance, les politiciens de Bruxelles on a trouvé la parade : refinancer partiellement la dette. C’est ce qu’on a fait avec la Grèce en annulant la moitié de sa dette. Et là, tout le monde est content :
 
    - les grecs peuvent continuer à se faire tondre pour continuer à rembourser les intérêts de la dette restante
 
    - les banques continuent à percevoir leurs revenus.
 
Et  telle est donc la politique européenne actuelle : annuler quelques dettes quand elles deviennent trop lourdes pour que les banques puissent continuer à vivre et s’engraisser sur le dos des peuples.