Reprise du message précédent :
D'accord

je pense qu'un jour vous regretterez d'avoir perdu votre temps à avoir des regrets
 
non cette phrase n'est pas sponsorisée par JCVD  

 
Tu n'as pas de regrets?

Malgré mes regrets je reste "open" à toute chose qui pourrais m'aider à les oublier, je pense pas que les porter soit un mal tant que ça ne nuit pas à son avancée.

Parfois faut savoir se mettre un bon de fouet et continuer d'avance sans oublier de tirer les leçons du passé  

 
genre tout le monde sont nuls, non?
 
 
   

 
sans aller jusque là mais plutôt genre qu'est-ce que je fous là à me faire chier.
enfin bref.

Tu fais quoi comme études maintenant ? Y a pas moyen de trouver une motivation pour faire chauffer ton cerveau ?

 
J'ai strictement rien branlé pendant toutes mes études et j'ai eu un master en management. Certes ça fait joli sur le CV mais bon, je pense pas faire carrière là-dedans.
Parfois je retrouve la motivation et la fulgurance intellectuelle si j'ose dire, de façon très intense mais éphémère, et ce dans des domaines divers et variés. Mais la plupart du temps, je sombre dans la procrastination la plus totale.
Ah les regrets...  

Des gens comme toi, il y en a plein, et même des plus malins. Tu n'es pas unique

Jamais dit que j'étais unique, hein... Je fais juste part de mes regrets. Tes réflexions, merci.

Et pourquoi du management? Tu as choisi tes études par défaut?  
Pourquoi ne t'es tu pas orienté vers les matières où les génies excèllent: math, phyz', éco, médecine, biologie, génétique...  
À l'IHES tu aurais trouvé de quoi exercer tes capacités.

 
J'aimerai bien avoir cette facilité parfois  

 
j'ai même obtenu un accès à internet depuis ma cellule

Un prof m'a dit un jour: "à force de jouer au con, on le devient"
Vu que je me suis reposé sur mes acquis et mes "capacités" pendant toute ma scolarité, sans jamais avoir besoin de forcer, j'ai progressivement perdu cette curiosité et cet état d'esprit, je sais pas trop comment expliquer. Je suis retombé dans la moyenne, quoi...
D'où ce regret que j'ai évoqué plus haut.

J'ai choisi mes études par défaut, parce que je suis une feignasse et le management qui n'est que masturbation intellectuelle infructueuse, me permettait de ne pas forcer du tout.

[/HS]

Et qui te dit que tu as tjs été vif mais pas surdoué mais que ton avantage s'est tassé naturellement avec l'augmentation du niveau?  
Pour info, étant passé par le système des classes préparatoires, j'ai rencontré des étudiants surdoués qui avaient suivi le cursus, qui s'étaient émoussés et qui ont récupéré toutes leurs vigueurs une fois confrontés au concours. Ils ne travaillaient pas mais brillaient qd mm... grmbl...
Par contre, je connaissais des étudiants au lycée qui étaient clairement au-dessus du lot (plus fins, plus vifs) mais qui ont progressivement était rattrapé par le simple fait que plus les formations deviennent difficiles, plus statistiquement tu te retrouves avec des gens de ton calibre.

Et si c'était tout simplement un surdoué pas bien dans sa peau ?
 
/hs

 
Jamais je n'ai prétendu être surdoué. Cela dit, tu as peut-être raison, peut-être ferais-je parti du premier type d'étudiant que tu cites. Ou pas.
Mais comment le savoir, je n'ai jamais eu l'occasion d'être stimulé intellectuellement dans mes études    
 
Bref, fin du HS.

Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent et une confiance inébranlable pour l’avenir. Jean Jaurés
 
Il n'a pas tord, ce qui est fait est fait. Regardez devant vous et avancez. Et si ce que vous faites (je pense au management) vous plaises pas vous pouvez toujours reprendre vos etudes pour faire autre choses.

Je regrette d'avoir écouté mes profs en terminale et finir en Fac pour me retrouver 3 ans après en 1ere année de BTS (ce que je voulais faire a la base) alors que j'avais (c'est bien ca le problème) des notes excellentes qui m'ont fait perdre 3 années
 
Je regrette d'avoir tout quitté pour une fille qui m'a traité comme un chien pendant 1an et demi, mais béni soit notre rupture qui m'a appris a devenir stoïque face a la moindre attaque personnelle qui me permet aujourd'hui d'être heureux en tout temps, en toute heure

 
C'est pas toujours vrai selon les personnes et leur situation actuelle.

Pour ma part ça a toujours été plus de remords que de regrets.
 
Lorsqu'une situation se présente, je suis plutôt du genre à en faire plus que pas assez du genre :
 
- aller avouer ses sentiments pour la top nana du lycée (belle , sympa et intelligente)
 
 
Je pense aussi que les regrets sont nécessaires à avancer dans la vie : si tu ne regrettes rien tu  
vis comme sur un rail et si c'était le mauvais rail tu t'en aperçois trop tard. C'est une sorte de point
d'arrêt qui permet de réfléchir...
 

 
Du verbe "faire plaiz" ?

 
Et si ce que vous faites ne vous satisfait pas vous pouvez toujours tenter de reprendre (ou commencer) vos études pour vous diriger dans un autre secteur d'activité plus en adéquation avec vos anbitions, possibilités, envies.
 
Tu kiffes plus commes ca?

Presque parfait

 
Et merde !!!!!

 
disons que je ne me donne pas le temps d'en avoir, c'est une modeste philosophie de vie qui me permet, du moins j'en ai la présomption, d'être plus heureux.
Mais je dois avouer qu'il en reste un contre lequel je n'ai pas réussi à construire de mur, à propos d'un proche qui est mort sans que j'ai pu lui dire le fond de ma pensée ... il revient souvent comme une douleur lancinante et implacable.
Mais je pense qu'avec un peu de travail personnel, on peut se débarasser de regrets plus "triviaux", comme ceux relatifs à des objectifs professionnels manqués, par exemple. Et rendre ainsi sa courte vie plus appréciable

 
Encore faut-il y parvenir  

D'avoir perdu huit ans après mes études à chercher désespérément des postes fixes, des CDI et des tafs "stables" avant de faire un bilan de compétences qui m'a fait comprendre que la stabilité, c'était vraiment pas ce que je recherchais, et que le travail à la pige me convenait parfaitement.
Je regrette aussi de ne pas avoir "osé" me lancer dans le journalisme rock plus tôt.
Je rattrape autant que possible le temps perdu depuis trois ans, et suis enfin heureuse dans mon boulot, mais c'est un peu con d'avoir perdu autant de temps.

Et comme Leen, je regrette d'avoir repoussé une visite à ma mère et une autre à mon père de quelques heures, et de n'avoir pu leur dire adieu. Mais bon, ils savaient que je les aimais, c'est déjà ça.
 
Je regrette aussi d'avoir commencé à fumer à 15 ans. Oui, je sais, ce n'est qu'une question de volonté d'arrêter, je vais finir par le faire, mais j'aime vraiment mes Chesterfield

 
On est beaucoup dans ce cas je crois.    
 

Je suis passé aux roulées, et j'ai quasiment arrêté (-70%). Plein d'avantage une fois qu'on s'y est fait (Mais ce ne doit être qu'une étape).  
 
Pour ton boulot, je suis content que tu t'y plaise. J'aurais juste une question, celle qui est facile à (se) poser: n'as-tu pas peur, du jour au lendemain, de voir ta quantité de travail réduite au point de ne plus avoir assez d'argent pour tes dépenses? (un mari derrière pour assurer au cas où?)

Bien entendu que j'en ai peur et effectivement, sans le soutien de mon compagnon, je n'aurais pu faire cela, particulièrement au début, mais maintenant, j'ai assez d'employeurs différents pour pouvoir m'en sortir

Mon plus grand regret, c'est de ne pas avoir déclaré ma flamme à ma correspondante allemande il y a quelques années. Ce n'est pas rattrapable, malheureusement ...  

Parce qu'elle est casée/éloignée maintenant?
 
Je pense que ça pourrait t'enlever une partie de ce fardeau si tu le lui disais malgré tout, sans t'attendre à quoi que ce soit en retour.

Je regrette de m'être laissé embarquer par la flemme à faire un job qu'étudiant j'associais à la pendaison à court terme pour dépression.

Ah, et je regrette amèrement aussi toutes les bonnes copines avec lesquelles j'aurais pu galipetter, et que j'ai laissées passer dans ma vie sans rien comprendre.

 
J'ai déménagé depuis et je n'ai plus ses coordonnées, j'ai du les perdre ...

Oh, oui aussi d'avoir feignassé comme une bûche et avoir laissé tomber la musique, le dessin, et le reste, 12 ou 15 ans durant...
 
 
...bon, où est la corde?

La corde est dans ton esprit, sous le nom d'aliénation, dixit Chang Tsung.