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« On avait pour ordre de perdre », a-t-il indiqué ce dimanche. « Le problème est que si vous gagnez, c’est vous qui organisez l’année d’après », explique-t-il en évoquant un chiffre de « 20 à 25 millions d’euros » à dépenser pour les chaînes de télévision qui doivent organiser l’événement. « Les chaînes n’ont pas cet argent, sauf dans des petits pays où c’est le ministère du Tourisme qui finance », de manière que le concours organisé par l’Union européenne de radio-télévision (UER) soit une belle vitrine pour le pays, explique-t-il.
« Si tu gagnes on te vire »
« Quand j’étais à France 2, j’avais ordre de perdre et quand j’étais à RTBF, j’avais ordre de perdre » précise le producteur de 67 ans, en expliquant que la RTBF « avait dû licencier 2 000 personnes après avoir remporté l’Eurovision », afin d’avoir les fonds nécessaires pour organiser l’événement de l’année suivante.
En 1998, lorsqu’il était directeur de l’unité variétés, jeux et divertissements de France TV, il avait selon lui « la fille pour gagner » mais on lui aurait lancé : « Tu es fou, si tu gagnes on te vire. »
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