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  le travail est il une valeur ?

 


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Auteur Sujet :

le travail est il une valeur ?

n°437406
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 01-05-2003 à 18:32:10  profilanswer
 

Le travail est il une valeur ?

mood
Publicité
Posté le 01-05-2003 à 18:32:10  profilanswer
 

n°437426
jonas
pénètre ton intimité
Posté le 01-05-2003 à 18:38:00  profilanswer
 

ça dépend


---------------
En espérant que le sujet ne dérange pas efex :o
n°437431
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 01-05-2003 à 18:39:24  profilanswer
 

Jonas a écrit :

ça dépend


 
Merci Jonas pour ta contribution

n°437433
jonas
pénètre ton intimité
Posté le 01-05-2003 à 18:39:56  profilanswer
 

c'est un plaisir  :jap:


---------------
En espérant que le sujet ne dérange pas efex :o
n°437445
Fab52
StatuFab
Posté le 01-05-2003 à 18:45:20  profilanswer
 

Oui pkoi ?
 
Edit : en fait je dirais plutot que c'est la force de travail qui est une valeur plutot que le travail en lui meme. Ta force de travail c'est ce que tu donnes a ton entreprise en echange de ton salaire.


Message édité par Fab52 le 01-05-2003 à 18:46:28

---------------
Attention aux tomics revelateurs. Quand on est bourre, faut pas moster  :D :) ;)
n°437457
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 01-05-2003 à 18:49:15  profilanswer
 

Fab52 a écrit :

Oui pkoi ?
 
Edit : en fait je dirais plutot que c'est la force de travail qui est une valeur plutot que le travail en lui meme. Ta force de travail c'est ce que tu donnes a ton entreprise en echange de ton salaire.


 
Merci monsieur de jouer les proselytes en ce jeudi premier mai...


---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°437459
Le Zebre
Posté le 01-05-2003 à 18:49:36  profilanswer
 

Le mot Travail provient de Tripallium, objet ancien composé de 3 dents qui pemettait de torturer des gens.
 
Le travail n'a pas de sens à proprement parlé ni de valeur. C'est ce que l'Homme montre du travail accompli qui a une valeur. Car l'Homme a sans cesse besoin de reconnaissance par ses semblables.

n°437981
nur
Posté le 01-05-2003 à 20:34:35  profilanswer
 

le travail sur soi oui :jap: .

n°437987
jm1981
- - - - - - - - - - - - - - -
Posté le 01-05-2003 à 20:35:45  profilanswer
 

Jonas a écrit :

ça dépend


Forcément ça tient pas dans les cases  :D


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Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
n°438010
Osama
Posté le 01-05-2003 à 20:39:17  profilanswer
 

Arbeit machts frei [:sweet purple]

mood
Publicité
Posté le 01-05-2003 à 20:39:17  profilanswer
 

n°438016
nur
Posté le 01-05-2003 à 20:40:11  profilanswer
 

Osama a écrit :

Arbeit machts frei [:sweet purple]

kesquidit?

n°438021
pascal75
Posté le 01-05-2003 à 20:41:38  profilanswer
 

nur a écrit :

kesquidit?


Y dit, avec une fote, que le travail rend libre. C'est ce qu'il y avait d'écrit à l'entrée d'Auschwitz.


Message édité par pascal75 le 01-05-2003 à 20:42:00
n°438028
nur
Posté le 01-05-2003 à 20:43:31  profilanswer
 

pascal75 a écrit :


Y dit, avec une fote, que le travail rend libre. C'est ce qu'il y avait d'écrit à l'entrée d'Auschwitz.


 
 :ouch:   en effet!!  
ds un autre contexte je vois pas comment on peut justifier cette affirmation autrement que par la liberté financiére (toute relative)

n°438082
pascal75
Posté le 01-05-2003 à 20:52:55  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Ton inculture m'étonnera toujours [:meganne]
 
Sinon pour le "Arbeit macht frei", c'est un peu le leitmotiv qui sous-tend une certaine vision capitaliste : faire croire que l'homme ne peut s'élever qu'à la force du poignet, la sueur de son front ; que le travail est nécessaire au bonheur de l'homme, une "chose" valorisable et valorisée - ce qui est loin d'être une évidence première.


Sur le premier point : tu fais chier.
Sur le deuxième point, ça vient de la confusion entre travail et activités. Ce qui s'oppose à la glande c'est l'activité, le travail n'en étant qu'une forme particulière dans un contexte particulier.

n°438092
nur
Posté le 01-05-2003 à 20:54:03  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Ton inculture m'étonnera toujours [:meganne]
 
Sinon pour le "Arbeit macht frei", c'est un peu le leitmotiv qui sous-tend une certaine vision capitaliste : faire croire que l'homme ne peut s'élever qu'à la force du poignet, la sueur de son front ; que le travail est nécessaire au bonheur de l'homme, une "chose" valorisable et valorisée - ce qui est loin d'être une évidence première.

merci pour ma culture.
si par "travail" on entend "effort" je suis d'accord .  Mais je ne crois pas que ce soit ce travail la que celebre le 1 mai.
ds la vie economique il y a tjs exploitation de l'homme par l'homme ,le contraire de la liberté en somme.
Il est vrai que certaines personnes ont besoin de s'abrutir ds le travail de peur d'etre obliges de penser. La preuve , il y a beaucoup de personnes qui meurt (d'ennui?)juste apres la retraite
 
la vraie liberté consisterait a se supporter sans artificces peut etre?

n°438103
nur
Posté le 01-05-2003 à 20:54:51  profilanswer
 

HotShot a écrit :

Sur le premier point : pa tapai [:boidleau] j'emmerde bien les crapauds, pourquoi pas nur ?
Sur le deuxième point : vi, une sorte de glissement/récupération sémantique...

parce que nur est un prince (charmant :ange: )

n°438134
Galak
Revenez :(
Posté le 01-05-2003 à 20:59:02  profilanswer
 

HotShot a écrit :

:jap:  
 
D'ailleurs sn'est ti pas un hasard si nous dans Ch'nord, région fort industrieuse, l'"menteur" n'était point si mal vu que ch' "fénéant" ;)


 
 ;)  
 

n°438218
nicobule
Pilou-Pilou
Posté le 01-05-2003 à 21:15:52  profilanswer
 

misologue a écrit :

Le travail est il une valeur ?


 
Oui.
 
ça se mesure en Watt . Temps.


Message édité par nicobule le 01-05-2003 à 21:16:42
n°438220
Fab52
StatuFab
Posté le 01-05-2003 à 21:16:00  profilanswer
 

misologue a écrit :


 
Merci monsieur de jouer les proselytes en ce jeudi premier mai...


 
Lol :D
(je n'y avais meme pas pensé, faut dire aussi qu'aujourd'hui c'est surtout l'anniv de mon paternel alors la fete du travail j'y fais peut-etre moins attention que les autres)


---------------
Attention aux tomics revelateurs. Quand on est bourre, faut pas moster  :D :) ;)
n°438224
Galak
Revenez :(
Posté le 01-05-2003 à 21:16:26  profilanswer
 

Nicobule a écrit :


 
Oui.
 
ça se mesure en Watt.


 
Bas alors le travail est l'expression d'une valeur  ;)

n°438228
xsite
Extrémiste à deux balles
Posté le 01-05-2003 à 21:17:36  profilanswer
 

Le travail c'est Bien, c'est Beau c'est Vrai.  :o


---------------
Sur les nerfs
n°438243
nur
Posté le 01-05-2003 à 21:21:34  profilanswer
 

XsiTe a écrit :

Le travail c'est Bien, c'est Beau c'est Vrai.  :o  

et les vacances c'est nul ?

n°438249
xsite
Extrémiste à deux balles
Posté le 01-05-2003 à 21:22:49  profilanswer
 

nur a écrit :

et les vacances c'est nul ?


 
Une fois de plus à la ramasse, une fois de plus passé à côté de mon génie.  :o


---------------
Sur les nerfs
n°438253
nur
Posté le 01-05-2003 à 21:23:43  profilanswer
 

XsiTe a écrit :


 
Une fois de plus à la ramasse, une fois de plus passé à côté de mon génie.  :o  

a génie génie et demi :o  

n°439999
l'Antichri​st
Posté le 02-05-2003 à 10:29:01  profilanswer
 

Le travail est-il une valeur ?
 
Pour élucider le sens de la question il est important de faire attention au " est-il " mais aussi de bien cerner les différents sens du mot " valeur ". La question est de savoir si le travail " est " une valeur et non seulement s?il a une valeur : il ne s?agit pas de dire si vous aimez travailler, si le travail est par vous actuellement désiré mais si le travail est en lui-même désirable, s?il possède quelque caractère estimable qui raisonnablement et axiologiquement devrait nous le faire désirer. Il n?est personne en effet qui n?accordera que le travail est peine, embarras, effort souvent ingrat, labeur rarement léger, bref quelque chose comme une pesanteur qui s?oppose à la grâce d?une vie libre et sans souci, dégagée de toute entrave, active mais sans astreinte, voire indolente et heureusement paresseuse. Il est bon de rappeler pour la nième fois l?étymologie du mot, ce détestable tripalium, chevalet bon à ferrer les chevaux ou encore le mot fameux de l?humoriste établissant que l?homme n?est pas fait pour le travail puisqu?il le fatigue ! En somme, le travail est contrainte parce que contraire à notre pente naturelle qui nous fait aimer ce qui nous plaît et qui ne saurait nous ennuyer, nous forcer, nous rebuter. Si le travail doit avoir quelque qualité intrinsèque, objective pour motiver un jugement de valeur positif, si cette qualité doit aussi avoir sa raison d?être dans une tendance des hommes, pour produire la valeur à partir d?une évaluation commune, d?un jugement normatif, alors il semble bien que le travail comme contrainte n?est pas une valeur. Mais alors pourquoi travaillons nous ? C?est à partir de l?emploi des différents sens du mot valeur qu?il est possible de retrouver les grandes caractéristiques du travail (contrainte, nécessité, obligation, fatalité...) nous permettant de le juger. Si le travail est une obligation (morale : une praxis) il ne peut être ni une nécessité ni une contrainte (est-ce le cas ?). Si en revanche le travail est nécessaire il s?impose sans qu?on puisse se dérober (poiesis). Mais si ce qui est nécessaire est inévitable parce que cela découle de la nature des choses, d?un ordre déterminé et fixe, toute nécessité n?est pas pour autant contraignante. Car il y a contrainte quand sont infligés à la nature propre d?un être des pressions, des limitations qui vont à l?encontre des exigences vitales de cet être et qui du coup sont mal supportées. La contrainte contient une certaine violence que n?implique pas forcément la nécessité.
 
Je vous livre donc ce qui pourrait faire l?objet de la première partie d?une réflexion sur le sujet. Bien sûr, énormément de choses restent encore à dire (seconde et troisième partie) ! Qu?on me pardonne, une fois de plus, la longueur !
 
Si par " valeur " on entend le caractère d?une chose " consistant en ce qu?elle satisfait à une certaine fin ", alors le travail semble avoir la valeur d?un moyen, contraignant certes mais nécessaire, pour " gagner sa vie ". Nous travaillons parce qu? " il le faut " car " il faut travailler dans la vie ", chacun sait cela et va en le répétant ! Le travail est une nécessité parce qu?il faut travailler pour vivre. Dans le travail, il est tout simplement question de notre subsistance. Le travail peut, comme la respiration, paraître une nécessité vitale, ce sans quoi notre vie disparaîtrait et en ce sens, le travail paraît inévitable et indispensable, condition impérieuse de la vie. Ce n?est pas sans raison que le texte biblique lie travail et mort en disant que l?homme mangera son pain à la sueur de son front jusqu?à ce qu?il retourne lui-même à la terre dont il fut tiré : le travail est en effet un effort pour résister à l?attraction de la terre ; l?homme ne se maintient sur terre, hors de la terre que par son travail, par une lutte incessante où du reste il finit toujours, comme individu en tous cas, par être vaincu. C?est donc le besoin qui fait l?homme besogneux et la nécessité comme indispensabilité du travail vient de la nécessité comme privation du nécessaire, dénuement et détresse : " nécessité est mère d?industrie " a-t-on dit. Les hommes ne vivent pas dans un monde harmonieux où il y aurait accord spontané entre besoin et possibilité de satisfaction. A cet égard, le travail apparaît la solution donnée par l?homme à l?universel et permanent problème du vivant qui est de s?adapter à un milieu incertain, qui rend son existence possible mais jamais durablement et entièrement assurée, un milieu qui le tolère mais multiplie les obstacles. Il est le détour artificiel auquel l?homme a été acculé pour assurer son droit à vivre, son " droit naturel " et c?est ce qui permet de différencier le mode répétitif, reproductif, routinier et machinal de l?action animal du mode inventif, productif, intelligent et conscient du travail humain. Le travail est une nécessité inhérente à la seule condition humaine, à la nature des choses spécifiquement humaine.
 
Ainsi, la nécessité du travail, même si elle entraîne des contraintes sous de multiples formes, trouve aussi sa valeur, au sens où le travail mérite de l?estime, où il peut être désirable, dans l?heureux effet de libérer l?homme du besoin. Le travail humain, notamment quand il cesse d?être simple dépréciation du milieu pour aménager celui-ci et le soumettre à ses plans, permet peu à peu d?échapper à une dépendance naturelle hasardeuse et risquée ; il substitue un milieu qui dans son espace et sa durée est maîtrisé, au milieu naturel qui imposa d?abord sa loi. Bref, en même temps que l?homme doit pour survivre, se soumettre à la loi du labeur, il peut par le résultat de cette sujétion, s?affranchir d?une dépendance immédiate vis-à-vis du monde, bâtir un milieu humanisé dont il est l?auteur et le maître, refouler la nécessité et la violence destructrice du besoin, poser les conditions de possibilité d?une vie dégagée du besoin matériel et par conséquent libérée pour des activités et des fins supérieures.
 
Mais l?homme avait-il vraiment besoin de travailler ? En considérant cet être " tel qu?il a dû sortir des mains de la nature, je vois un animal moins fort que les uns, moins agile que les autres, mais, à tout prendre, organisé le plus avantageusement de tous. " Le possesseur de la main est-il donc l?oublié des dieux ? On nous dira que nous ne serions pas farauds si l?on nous replongeait tout nus dans quelque " enfer " amazonien. En effet, mais n?est-ce pas parce que nous sommes devenus débiles, craintifs, infirmes avec tout notre appareil de civilisation matérielle ? Et surtout ne sommes-nous pas devenus inaccordables au monde avec nos désirs exorbitants et factices ? Une nature  même peu prodigue, est à même de satisfaire des besoins pourvu qu?ils demeurent ceux de la nature. Pourquoi les animaux survivent-ils, eux qui ne travaillent pas ? On a reconnu le paradoxe rousseauiste de l?homme naturel nullement adapté à une nature qui, sans être idyllique (seuls survivent les plus robustes) permettait une vie naturelle parfaitement vivable avec un minimum d?efforts : l?homme de rousseau dort beaucoup ! Sans doute faut-il ensuite admettre l?existence de turbulences naturelles qui contraignent le solitaire vite repu et vite fatigué de la première partie du Discours sur l?inégalité à rencontrer son semblable, former des associations, doper ses facultés. Mais c?est pour parvenir à la société " sauvage " où l?on dort peut être moins mais où l?on ne travaille guère plus car pas mal de temps y paraît employé à se donner du bon temps. Les besoins du sauvage sont moins primitifs que ceux de " Lucy ", mais ils demeurent rustiques et modérés. La nécessité laborieuse demeure légère comme le confirment tout à la fois la préhistoire et l?ethnologie qui s?intéressent à ces sociétés d?avant " cette grande révolution " qu?on nomme à présent " révolution néolithique ". C?est seulement " dès l?instant qu?un homme eut besoin du secours d?un autre, dès qu?on s?aperçut qu?il était utile à un seul d?avoir des provisions pour deux que l?égalité disparut, que la propriété s?introduisit, que le travail devint nécessaire. " Rousseau lie par conséquent la nécessité du travail (entendons d?un labeur dur et forcé, continu et assidu) à l?invention de l?agriculture et de la métallurgie. Pourquoi ? Parce que ce sont là des activités par lesquelles l?homme entreprend d?arraisonner la nature. Chasse, pêche, cueillette sont encore des actions naturelles de déprédation qui ne font qu?effleurer la nature, y prélèvent un tribut modeste qui la laisse intacte. La révolution néolithique est révolutionnaire en ce qu?elle passe d?une adaptation de l?homme à son milieu, d?une sorte de symbiose, à une adaptation par l?homme de ce milieu (domestication d?espèces, aménagement du paysage, appropriation sédentaire du territoire, fabrication de substances non spontanément présentes dans la nature telles que métaux et alliages...). Or, tout cela dit Rousseau est le produit fortuit d?une " circonstance extraordinaire ", ce qui tend à suggérer que tous les développements de la civilisation et du travail qui accompagne celle-ci n?avaient rien d?inéluctable et que l?homme pouvait continuer de " s?en tirer ", sans faire grand-chose, comme nous le montre, aujourd?hui encore, les sauvages fort occupés de fêtes, de peinturlurages corporels, d?épouillage convivial et de rites divers bien plus absorbants que le boulot-métro, triste apanage des civilisés fils du blé et du fer. Cet état béni de sauvagerie était " le meilleur à l?homme ", le " moins sujet aux révolutions " et l?homme n?en sortit " que par quelque funeste hasard qui pour l?utilité commune eut dû ne jamais arriver. "
 
Car enfin qu?en est-il des soi-disants avantages libérateurs du travail ? On voit surtout cette aberration que pour se libérer (croit-il) du besoin et de la nécessité, l?homme s?enchaîne à un univers laborieux toujours plus colossal. Il est naïf de croire que le travail viendrait soulager un besoin en une sorte de réponse fermée et définitive. En réalité, le travail créer ses propres besoins, que de nouveaux travaux doivent alors satisfaire, lesquels à leur tour... En outre, le besoin satisfait par quelque travail ne supporte bientôt plus d?être frustré ce qui conduit à tout faire pour que la satisfaction soit toujours mieux et plus assurée et par conséquent à un surcroît d?efforts. Hegel à écrit une forte page sur ce mouvement de complexification et de raffinement et des besoins et des travaux requis pour les satisfaire (cf. Principes de la philosophie du droit, §. 190-191). Bref, on en arrive à ce cercle comique qui consiste à se donner un mal fou pour inventer de quoi soulager sa peine ; moyennant quoi les dispositifs censés soulager la peine des hommes sont employés à produire davantage pour satisfaire un désir croissant et l?on travaille autant sinon plus qu?avant.
 
Bref, ceux qui prétendent que l?homme se libère par son travail, ne veulent pas voir qu?en réalité il s?emprisonne lui-même dans un dispositif formidable dont l?expansion est irrésistible, et dont il devient lui-même l?esclave. En sorte que l?homme est la proie moins d?une nécessité externe, celle de subvenir à ses besoins, que d?une nécessité interne à sa propre entreprise censée desserrer cet étau du besoin et qui substitue à un besoin primitif finalement bien peu exigeant et fort aisé à satisfaire, un besoin proliférant, omniprésent, lancinant. Et Rousseau de retrouver les accents des moralistes cyniques ou stoïques pour railler ces hommes qui s?exténuent en vue de la satisfaction perdant leur vie en prétendant la gagner et l?embellir, se donnant un mal de chien en visant un bonheur que les moyens employés pour atteindre cet fin leur interdiront à jamais de réaliser (cf. début de la note « i » du Discours).
 
Le travail, au sens que la civilisation a donné à ce terme n?était donc nullement nécessaire. Il l?est seulement devenu au sein d?une entreprise qui loin de libérer l?homme du besoin l?asservit à un besoin toujours plus étendu et factice et du coup le conduit à s?imposer les contraintes exténuantes d?un travail planétaire. On ne chasse plus dans " les vastes forêts " simplement pour regarnir le garde-manger, on sarcle au long du jour en des campagnes riantes qu?il [faut] arroser de la sueur des hommes parce qu?une récolte réclame des soins de tous les instants pour n?être pas gâtée. Une nécessité naturelle primitive s?est muée en nécessité artificielle formidable génératrice de contraintes de plus en plus contraire à la vie belle et bonne : pour tenir à bout de bras l?univers planétaire du travail, il faut travailler sans repos de longues heures, travailler la nuit, faire les 3x8, détraquer nos rythmes de vie. Le travail devient contre-nature, il difformise la vie, la rend parfois obsessionnellement dépendante (produire plus, gagner plus) ; de moyen il devient fin par une perversion fréquente et typique.


Message édité par l'Antichrist le 02-05-2003 à 16:48:58
n°440163
noldor
Rockn'roll
Posté le 02-05-2003 à 11:10:24  profilanswer
 

travail, étymologiquement, ça vient pas de souffrance ?

n°440232
Nicool
En bois, sauf les chèques...
Posté le 02-05-2003 à 11:25:39  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Ton inculture m'étonnera toujours [:meganne]
 
Sinon pour le "Arbeit macht frei", c'est un peu le leitmotiv qui sous-tend une certaine vision capitaliste : faire croire que l'homme ne peut s'élever qu'à la force du poignet, la sueur de son front ; que le travail est nécessaire au bonheur de l'homme, une "chose" valorisable et valorisée - ce qui est loin d'être une évidence première.


 
Une homme qui s'élève à la force du poignet !! C'est Un branleur  [:boidleau]


Message édité par Nicool le 02-05-2003 à 11:26:20
n°440555
Galak
Revenez :(
Posté le 02-05-2003 à 12:57:39  profilanswer
 

noldor a écrit :

travail, étymologiquement, ça vient pas de souffrance ?


 
et si  :jap:  
 
Aprés c a toi de trouver celui qui ne te fais pas souffrir  :D

n°440670
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 02-05-2003 à 13:23:42  profilanswer
 

XsiTe a écrit :

Le travail c'est Bien, c'est Beau c'est Vrai.  :o  


 
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je tiens à saluer votre contribution.  
 
Nous sommes tous coupables, mais qui pouvait imaginer que sous la marque déposée d'un bubblegum, pouvait se cacher la Cassandre de ce forum ?
 
Il fallait oser, oser braver la sinistrose de notre ère post-weberienne, il fallait le faire.
 
C'est avec brio que vous reposez une métrétique des valeurs : l'internationale autoritariste ne manquera pas de vous compter parmi leurs pères spirituels...


Message édité par Misologue le 02-05-2003 à 13:24:40

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"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°440719
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 02-05-2003 à 13:29:52  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Le travail est-il une valeur ?
 
Pour élucider les sens de la question il est important de faire attention au " est-il " mais aussi de bien cerner les différents sens du mot " valeur ". La question est de savoir si le travail " est " une valeur et non seulement s?il a une valeur : il ne s?agit pas de dire si vous aimez travailler, si le travail est par vous actuellement désiré mais si le travail est en lui-même désirable, s?il possède quelque caractère estimable qui raisonnablement et axiologiquement devrait nous le faire désirer. Il n?est personne en effet qui n?accordera que le travail est peine, embarras, effort souvent ingrat, labeur rarement léger, bref quelque chose comme une pesanteur qui s?oppose à la grâce d?une vie libre et sans souci, dégagée de toute entrave, active mais sans astreinte, voire indolente et heureusement paresseuse. Il est bon de rappeler pour la nième fois l?étymologie du mot, ce détestable tripalium, chevalet bon à ferrer les chevaux ou encore le mot fameux de l?humoriste établissant que l?homme n?est pas fait pour le travail puisqu?il le fatigue ! En somme, le travail est contrainte parce que contraire à notre pente naturelle qui nous fait aimer ce qui nous plaît et qui ne saurait nous ennuyer, nous forcer, nous rebuter. Si le travail doit avoir quelque qualité intrinsèque, objective pour motiver un jugement de valeur positif, si cette qualité doit aussi avoir sa raison d?être dans une tendance des hommes, pour produire la valeur à partir d?une évaluation commun, d?un jugement normatif, alors il semble bien que le travail comme contrainte n?est pas une valeur. Mais alors pourquoi travaillons nous ? C?est à partir de l?emploi des différents sens du mot valeur qu?il est possible de retrouver les grandes caractéristiques du travail (contrainte, nécessité, obligation, fatalité...) nous permettant de le juger. Si le travail est une obligation (morale : une praxis) il ne peut être ni une nécessité ni une contrainte (est-ce le cas ?). Si en revanche le travail est nécessaire il s?impose sans qu?on puisse se dérober (poiesis). Mais si ce qui est nécessaire est inévitable parce que cela découle de la nature des choses, d?un ordre déterminé et fixe, toute nécessité n?est pas pour autant contraignante. Car il y a contrainte quand sont infligés à la nature propre d?un être des pressions, des limitations qui vont à l?encontre des exigences vitales de cet être et qui du coup sont mal supportées. La contrainte contient une certaine violence que n?implique pas forcément la nécessité.
 
Je vous livre donc ce qui pourrait faire l?objet de la première partie d?une réflexion sur le sujet. Bien sûr, énormément de choses restent encore à dire (seconde et troisième partie) ! Qu?on me pardonne, une fois de plus, la longueur !
 
Si par " valeur " on entend le caractère d?une chose " consistant en ce qu?elle satisfait à une certaine fin ", alors le travail semble avoir la valeur d?un moyen, contraignant certes mais nécessaire, pour " gagner sa vie ". Nous travaillons parce qu? " il le faut " car " il faut travailler dans la vie ", chacun sait cela et va en le répétant ! Le travail est une nécessité parce qu?il faut travailler pour vivre. Dans le travail, il est tout simplement question de notre subsistance. Le travail peut, comme la respiration, paraître une nécessité vitale, ce sans quoi notre vie disparaîtrait et en ce sens, le travail paraît inévitable et indispensable, condition impérieuse de la vie. Ce n?est pas sans raison que le texte biblique lie travail et mort en disant que l?homme mangera son pain à la sueur de son front jusqu?à ce qu?il retourne lui-même à la terre dont il fut tiré : le travail est en effet un effort pour résister à l?attraction de la terre ; l?homme ne se maintient sur terre, hors de la terre que par son travail, par une lutte incessante où du reste il finit toujours, comme individu en tous cas, par être vaincu. C?est donc le besoin qui fait l?homme besogneux et la nécessité comme indispensabilité du travail vient de la nécessité comme privation du nécessaire, dénuement et détresse : " nécessité est mère d?industrie " a-t-on dit. Les hommes ne vivent pas dans un monde harmonieux où il y aurait accord spontané entre besoin et possibilité de satisfaction. A cet égard, le travail apparaît la solution donnée par l?homme à l?universel et permanent problème du vivant qui est de s?adapter à un milieu incertain, qui rend son existence possible mais jamais durablement et entièrement assurée, un milieu qui le tolère mais multiplie les obstacles. Il est le détour artificiel auquel l?homme a été acculé pour assurer son droit à vivre, son " droit naturel " et c?est ce qui permet de différencier le mode répétitif, reproductif, routinier et machinal de l?action animal du mode inventif, productif, intelligent et conscient du travail humain. Le travail est une nécessité inhérente à la seule condition humaine, à la nature des choses spécifiquement humaine.
 
Ainsi, la nécessité du travail, même si elle entraîne des contraintes sous de multiples formes, trouve aussi sa valeur, au sens où le travail mérite de l?estime, où il peut être désirable, dans l?heureux effet de libérer l?homme du besoin. Le travail humain, notamment quand il cesse d?être simple dépréciation du milieu pour aménager celui-ci et le soumettre à ses plans, permet peu à peu d?échapper à une dépendance naturelle hasardeuse et risquée ; il substitue un milieu qui dans son espace et sa durée est maîtrisé, au milieu naturel qui imposa d?abord sa loi. Bref, en même temps que l?homme doit pour survivre, se soumettre à la loi du labeur, il peut par le résultat de cette sujétion, s?affranchir d?une dépendance immédiate vis-à-vis du monde, bâtir un milieu humanisé dont il est l?auteur et le maître, refouler la nécessité et la violence destructrice du besoin, poser les conditions de possibilité d?une vie dégagée du besoin matériel et par conséquent libérée pour des activités et des fins supérieures.
 
Mais l?homme avait-il vraiment besoin de travailler ? En considérant cet être " tel qu?il a dû sortir des mains de la nature, je vois un animal moins fort que les uns, moins agile que les autres, mais, à tout prendre, organisé le plus avantageusement de tous. " Le possesseur de la main est-il donc l?oublié des dieux ? On nous dira que nous ne serions pas farauds si l?on nous replongeait tout nus dans quelque " enfer " amazonien. En effet, mais n?est-ce pas parce que nous sommes devenus débiles, craintifs, infirmes avec tout notre appareil de civilisation matérielle ? Et surtout ne sommes-nous pas devenus inaccordables au monde avec nos désirs exorbitants et factices ? Une nature  même peu prodigue, est à même de satisfaire des besoins pourvu qu?ils demeurent ceux de la nature. Pourquoi les animaux survivent-ils, eux qui ne travaillent pas ? On a reconnu le paradoxe rousseauiste de l?homme naturel nullement adapté à une nature qui, sans être idyllique (seuls survivent les plus robustes) permettait une vie naturelle parfaitement vivable avec un minimum d?efforts : l?homme de rousseau dort beaucoup ! Sans doute faut-il ensuite admettre l?existence de turbulences naturelles qui contraignent le solitaire vite repu et vite fatigué de la première partie du Discours sur l?inégalité à rencontrer son semblable, former des associations, doper ses facultés. Mais c?est pour parvenir à la société " sauvage " où l?on dort peut être moins mais où l?on ne travaille guère plus car pas mal de temps y paraît employé à se donner du bon temps. Les besoins du sauvage sont moins primitifs que ceux de " Lucy ", mais ils demeurent rustiques et modérés. La nécessité laborieuse demeure légère comme le confirment tout à la fois la préhistoire et l?ethnologie qui s?intéressent à ces sociétés d?avant " cette grande révolution " qu?on nomme à présent " révolution néolithique ". C?est seulement " dès l?instant qu?un homme eut besoin du secours d?un autre, dès qu?on s?aperçut qu?il était utile à un seul d?avoir des provisions pour deux que l?égalité disparut, que la propriété s?introduisit, que le travail devint nécessaire. " Rousseau lie par conséquent la nécessité du travail (entendons d?un labeur dur et forcé, continu et assidu) à l?invention de l?agriculture et de la métallurgie. Pourquoi ? Parce que ce sont là des activités par lesquelles l?homme entreprend d?arraisonner la nature. Chasse, pêche, cueillette sont encore des actions naturelles de déprédation qui ne font qu?effleurer la nature, y prélèvent un tribut modeste qui la laisse intacte. La révolution néolithique est révolutionnaire en ce qu?elle passe d?une adaptation de l?homme à son milieu, d?une sorte de symbiose, à une adaptation par l?homme de ce milieu (domestication d?espèces, aménagement du paysage, appropriation sédentaire du territoire, fabrication de substances non spontanément présentes dans la nature telles que métaux et alliages...). Or, tout cela dit Rousseau est le produit fortuit d?une " circonstance extraordinaire ", ce qui tend à suggérer que tous les développements de la civilisation et du travail qui accompagne celle-ci n?avaient rien d?inéluctable et que l?homme pouvait continuer de " s?en tirer ", sans faire grand-chose, comme nous le montre, aujourd?hui encore, les sauvages fort occupés de fêtes, de peinturlurages corporels, d?épouillage convivial et de rites divers bien plus absorbants que le boulot-métro, triste apanage des civilisés fils du blé et du fer. Cet état béni de sauvagerie était " le meilleur à l?homme ", le " moins sujet aux révolutions " et l?homme n?en sortit " que par quelque funeste hasard qui pour l?utilité commune eut dû ne jamais arriver. "
 
Car enfin qu?en est-il des soi-disants avantages libérateurs du travail ? On voit surtout cette aberration que pour se libérer (croit-il) du besoin et de la nécessité, l?homme s?enchaîne à un univers laborieux toujours plus colossal. Il est naïf de croire que le travail viendrait soulager un besoin en une sorte de réponse fermée et définitive. En réalité, le travail créer ses propres besoins, que de nouveaux travaux doivent alors satisfaire, lesquels à leur tour... En outre, le besoin satisfait par quelque travail ne supporte bientôt plus d?être frustré ce qui conduit à tout faire pour que la satisfaction soit toujours mieux et plus assurée et par conséquent à un surcroît d?efforts. Hegel à écrit une forte page sur ce mouvement de complexification et de raffinement et des besoins et des travaux requis pour les satisfaire (cf. Principes de la philosophie du droit, §. 190-191). Bref, on en arrive à ce cercle comique qui consiste à se donner un mal fou pour inventer de quoi soulager sa peine ; moyennant quoi les dispositifs censés soulager la peine des hommes sont employés à produire davantage pour satisfaire un désir croissant et l?on travaille autant sinon plus qu?avant.
 
Bref, ceux qui prétendent que l?homme se libère par son travail, ne veulent pas voir qu?en réalité il s?emprisonne lui-même dans un dispositif formidable dont l?expansion est irrésistible, et dont il devient lui-même l?esclave. En sorte que l?homme est la proie moins d?une nécessité externe, celle de subvenir à ses besoins, que d?une nécessité interne à sa propre entreprise censée desserrer cet étau du besoin et qui substitue à un besoin primitif finalement bien peu exigeant et fort aisé à satisfaire, un besoin proliférant, omniprésent, lancinant. Et Rousseau de retrouver les accents des moralistes cyniques ou stoïques pour railler ces hommes qui s?exténuent en vue de la satisfaction perdant leur vie en prétendant la gagner et l?embellir, se donnant un mal de chien en visant un bonheur que les moyens employés pour atteindre cet fin leur interdiront à jamais de réaliser (cf. début de la note « i » du Discours).
 
Le travail, au sens que la civilisation a donné à ce terme n?était donc nullement nécessaire. Il l?est seulement devenu au sein d?une entreprise qui loin de libérer l?homme du besoin l?asservit à un besoin toujours plus étendu et factice et du coup le conduit à s?imposer les contraintes exténuantes d?un travail planétaire. On ne chasse plus dans " les vastes forêts " simplement pour regarnir le garde-manger, on sarcle au long du jour en des campagnes riantes qu?il [faut] arroser de la sueur des hommes parce qu?une récolte réclame des soins de tous les instants pour n?être pas gâtée. Une nécessité naturelle primitive s?est muée en nécessité artificielle formidable génératrice de contraintes de plus en plus contraire à la vie belle et bonne : pour tenir à bout de bras l?univers planétaire du travail, il faut travailler sans repos de longues heures, travailler la nuit, faire les 3x8, détraquer nos rythmes de vie. Le travail devient contre-nature, il difformise la vie, la rend parfois obsessionnellement dépendante (produire plus, gagner plus) ; de moyen il devient fin par une perversion fréquente et typique.


 
Monsieur,  
vous savez bien que je ne suis pas dupe de vos discours... Pourquoi dès lors, courez vous les topics comme BHL court les plateaux de television ?  
 
Mon interrogation  est humble, et ne necessite ni l'argument ad hominem, ni l'argument ad rem...
 
Je ne cherche qu'a determiner les conditions de possibilité de réalisation de la devise "travail, famille, patrie".


---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°440725
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 02-05-2003 à 13:31:09  profilanswer
 

misologue a écrit :

Le travail est il une valeur ?

malheureusement,oui :/

n°440728
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 02-05-2003 à 13:31:46  profilanswer
 

Fab52 a écrit :

Oui pkoi ?
 
Edit : en fait je dirais plutot que c'est la force de travail qui est une valeur plutot que le travail en lui meme. Ta force de travail c'est ce que tu donnes a ton entreprise en echange de ton salaire.

dommage ke mon entreprise ne puisse me payer comme je le merite... :sweat:  :cry:

n°440730
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 02-05-2003 à 13:32:24  profilanswer
 

nur a écrit :

le travail sur soi oui :jap: .
 

t1...
va te masturber toi... :pfff:

n°441474
nur
Posté le 02-05-2003 à 16:38:20  profilanswer
 

Cet antichrist Quel (bel ?) Homme! :ouch:  
 
 
Moi,la question du topic me fait tout de suite penser a l'entropie:
La vie n'est-elle pas une lutte permanente contre l'entropie ?
Si on se laisse aller on est vaincu plus vite voila tout.
Donc dans ce sens (travail = effort) le travail constitue une valeur ,celle de la survie.
Ce qui me fait dire que ceux qui travaillent le plus sont les rebelles métaphysiques genre Yvan Karamasov chez Dostoievski)

n°441481
nur
Posté le 02-05-2003 à 16:40:24  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

t1...
va te masturber toi... :pfff:  

encore un conseil de ton psy ?

n°441484
nur
Posté le 02-05-2003 à 16:43:15  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Dépend du système que tu définis. L'entropie d'un système fermé ne peut que croître en principe :D  

justement l'individu c'est un systeme fermé ou non ?
Bref, la deliquescence de l'esprit et du corps au fil du temps c'est ce que je caractérise comme l'entropie de l'individu (meme si tu me diras que rien de vivant ne se perd et que tout se transforme)

n°441493
noldor
Rockn'roll
Posté le 02-05-2003 à 16:46:25  profilanswer
 

nur a écrit :

justement l'individu c'est un systeme fermé ou non ?
Bref, la deliquescence de l'esprit et du corps au fil du temps c'est ce que je caractérise comme l'entropie de l'individu (meme si tu me diras que rien de vivant ne se perd et que tout se transforme)

tu manges jamais ? tu fais jamais caca ? tu respires jamais ?
super ton système fermé !!

n°441505
nur
Posté le 02-05-2003 à 16:49:50  profilanswer
 

noldor a écrit :

tu manges jamais ? tu fais jamais caca ? tu respires jamais ?
super ton système fermé !!

oui mais je parle de l'individu au sens d'individualité :pt1cable: . Tu me suis ?
pas au sens de simple machine biologique.

n°441544
nur
Posté le 02-05-2003 à 17:03:17  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Déjà, un corps est un système ouvert :D Ensuite un esprit n'est pas forcément un système au sens physique du terme.
 
Par ailleurs, qu'opposes-tu comme phénomène à l'entropie ?  :whistle: Et quid de l'enthalpie, du désordre ?
 
(très à la mode ce terme d'entropie, depuis peu, je trouve :) )

je sais qu'un etre vivant c'est un systeme ouvert.
Mais je parle de l'individualité plus que de la matérialité.
C'est a dire, pour etre plus précis,  de ce qui constitue l'intégralité d'un individu ,sa conscience,sa volonté,son ame. Or l'esprit etant lié au corps, l'un degrade l'autre et reciproquement.
Ce que j'oppose donc a l'entropie c'est la volonté (au sens de force morale , refus de la resignation)
Bon mais tout ça reste plutot philosophique ,j'ai pas la prétention d'en faire une théorie scientifique ultra cohérente (j'ai pas ce niveau)

mood
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